Salut les filles me revoilà avec mon Jella. J'espère qu'il vous plaira au moins tout autant que "Tout n'est que fatalité". Cette histoire se fera sur la longueur, je prévois un peu plus de trente chapitres.

Voilà comme vous savez déjà je n'aime pas trop le caractère de petite fille gentille de Bella, donc je l'ai remodelé à mon goût. J'ai également prit des dispositions particulières concernant certains personnages, leurs pouvoirs, enfin vous verrez bien en temps voulu. Je m'écarterais de l'oeuvre original, pour plusieurs choses, mais je ne vous en dit pas plus. Bonne lecture et n'oubliez pas mes reviews sinon je posterais pas le prochain chapitre qui est déjà corrigé ;)


Résumé : Après l'abandon d'Edward, Bella éprouve une haine sans borne pour cette famille. Elle réussit à intégrer une des universités les plus cotées du pays. C'est alors qu'elle croit recommencer une nouvelle vie que le destin va encore frapper ramenant les seuls êtres qu'elle ne veux plus jamais revoir.


Prologue : Haine, amour et passion.

J'étais à la veille d'emménager dans le New Hampshire, j'étais impatiente de quitter cette ville qui représentait trop de souffrance pour moi.

Cette ville qui avait été le témoin d'une rencontre fabuleuse, qui m'avait montré à quoi ressemblait le grand et véritable amour. Puis celle qui avait été également le témoin de ma déchéance quand ce fameux grand amour m'avait lâchement abandonnée au beau milieu d'une forêt, après m'avoir certifié que je n'étais rien d'autre qu'une distraction. Bon c'est vrai il ne me l'avait pas dit de cette façon là, mais le résultat était le même, après tout.

Qui a dit qu'il valait mieux rencontrer l'amour et le perdre que de ne jamais le rencontrer. En tout cas ce qui est sûr c'est que cette personne ne l'avait jamais rencontré ou alors elle était masochiste. En tout cas cette expression était vraiment d'une connerie affligeante.

Pendant des mois je me suis laissée dépérir, je me suis laissée mourir à petit feu, jusqu'au jour où Jacob est entré officiellement dans ma vie et m'a sorti de mon mutisme. Il m'a montré à quoi ressemblait la vie, la vraie, il m'a montré comment on était censé aimer une personne, et jamais de la vie on ne m'avait aimé mieux que lui. J'ai passé de merveilleux moments avec Jake, il m'avait remis en état, comme on restaure une vielle mécanique abîmée avec du savoir faire et beaucoup de patience.

Il était plus jeune que moi mais il avait une maturité exceptionnelle pour son âge et son peu d'expérience. Il avait été mon premier et seul amant, je l'aimais moins que lui ne m'aimait, mais il le savait j'avais été honnête avec lui et il s'en était accommodé. Je trouvais mon comportement incorrecte, mais j'étais incapable de vivre sans lui, il était mon rayon de soleil, en fait il était le soleil de ma vie tout simplement. Il m'avait appris à prendre ce que la vie m'offrait, sans me préoccuper des états d'âmes de chacun.

J'avais dirigé tout mon mal être dans mes études, car je savais que je ne voulais pas rester à Forks, je voulais m'éloigner de cette misérable ville qui m'avait détruite à jamais. Je n'avais plus mon insouciance et ma naïveté d'enfance, elles m'avaient été enlevées brutalement un 16 Septembre. Quand je repense à tout cela, je réalise que ce qui m'avait fait le plus mal c'était que je me sois laissée abuser aussi facilement, il était évident maintenant que j'y repense que cela devait se finir comme ça. Il m'avait toujours dit qu'il refusait de me transformer, et pour quelle autre raison que parce que je n'était qu'un simple divertissement, un fragile petit animal de compagnie.

Quand j'avais enfin compris ça, les sentiments de peine et de perte que j'avais ressentis s'étaient transformés en une puissante haine furieuse et féroce, pour lui et toute sa famille, mais aussi pour moi car je m'étais laissée berner comme une petite chose sensible et fragile que j'étais. J'ai appris à vivre avec cette haine, et j'ai réussi à combattre celle que je ressentais pour moi toujours grâce à Jake.

Mon Jacob qui comprit enfin quelques mois plus tard, la raison pour laquelle je vouais ce sentiment dévastateur et féroce contre les Cullen, même Billy avait été agréablement surpris par l'ampleur de mon sentiment. Jake s'était transformé un soir alors que l'on était en train de se disputer je ne sais même plus pour quel sujet. J'avais eu la peur de ma vie quand je l'ai vu pris de tremblement il s'en était laissé tombé à terre et quand il prit la forme d'un loup géant, j'avais hurlé de frayeur. Trois autres loups étaient alors apparus presque immédiatement, faisant rempart entre le loup qu'était Jake et moi. Le loup qu'il avait voulu m'approcher mais le gros noir (qui j'appris plus tard était Sam), avait grogné et il s'était mis de façon direct entre lui et moi, ils s'étaient regardés comme s'ils avaient une conversation silencieuse, puis tous les loups disparurent soudain. Quelques instant plus tard apparut un garçon que je n'avais pas revu depuis des mois. Embry, il m'avait prié de le suivre jusqu'à une maison que je ne connaissais pas et là j'avais rencontré Emily, une femme gentille et adorable en tout point, elle était la compagne de Sam, elle m'avait rassuré en me disant que dès qu'ils rentreraient tous, Jacob compris, ils m'expliqueraient. Effectivement plusieurs heures après ils étaient tous rentrés et c'est là que j'appris l'existence des loups protecteurs. J'étais en quelques sorte une privilégiée car aucun humains ne savaient et ne devaient connaître leur existence, la raison pour laquelle je faisais exception c'est que j'avais été témoins de la transformation de Jake. Ils m'expliquèrent leur rôle, leur hiérarchie, le principe de leur imprégnation et les légendes de leur peuple, enfin tout ce qui faisait la vie d'un loup Quileute.

J'étais en train de ranger les affaires que j'amènerais à Hanover pour mon emménagement dans cette grande université prestigieuse qu'était Dartmouth. Je n'aurais jamais imaginé dans mes rêves les plus fous qu'un jour je pourrais intégrer une université de ce standing. J'avais reçu la visite d'un prospecteur au lycée, suite à une invitation du proviseur de ce même lycée qui avait envoyé un devoir sur les hauts de Hurlevent que j'avais rédigé pour un cours de littérature. Il m'avait remis une demande de bourse au mérite, il m'avait informé que mes résultats étaient excellents et que cela n'était qu'une formalité. Il m'avait également assuré que Dartmouth était l'université qu'il me fallait et qu'après avoir vu mes résultat le Doyen en personne était près à venir me chercher. C'est vrai que mes résultats étaient remarquables, mais vu la platitude de ma vie sociale ce n'était pas étonnant. En dehors de Jake je ne voyais personne et encore il avait pris un peu ses distances depuis qu'il s'était imprégné de Leah, une louve elle aussi. C'était les choses de la vie et je ne lui en voulais pas ou en tout cas plus, il avait le droit d'être heureux lui aussi. Donc je passais mon temps à étudier à tel point que même les math n'étaient plus aussi impressionnant qu'ils ne l'avaient été.

Mon père était heureux face au brillant avenir qui se dessinait devant moi depuis que j'avais accepté le cadeau que la vie m'offrait. Une opportunité de faire de grande chose grâce à un enseignement de qualité. J'aurais été bête de laisser passer une occasion pareille. Je n'avais pas attendu longtemps pour avoir une réponse de la commission d'attribution des bourses et sans surprise je l'avait obtenue, je reçus cette nouvelle de la part du Doyen en personne qui m'appela à mon domicile pour m'en informer et m'annoncer aussi que l'établissement possédait quelques appartements à l'extérieur du campus et qu'en tant qu'élément prometteur je pouvais jouir de l'attribution de l'un deux. Je devais seulement le partager avec une autre élève, nous avions été placées en fonction de nos tempéraments respectif pour s'assurer d'une bonne cohabitation. À croire que rien n'était laissé au hasard dans cet établissement. J'avais hâte de partir et de goûter à la nouvelle vie qui avait l'air enfin de me sourire. Bizarrement après le départ des Cullen, la poisse qui m'avait prise pour cible s'éloigna instantanément, même ma maladresse légendaire n'était qu'un lointain et mauvais souvenir, comme si elles avaient été étroitement liées avec mon enfance et ma naïveté.

Voilà pourquoi aujourd'hui j'étais heureuse, j'allais enfin tirer un trait sur mon ancienne vie et ma nouvelle résolution était de reprendre mon prénom en entier, pas que je l'aimais plus maintenant qu'avant, mais Bella me rappelait trop lui et sa famille et cette façon qu'il avait de le prononcer en longueur bel-la, comme si mon prénom comportait quatre « L ». Et je retrouvais cette prononciation dans chaque homme, qui essayait de me draguer et pour tout dire juste à les entendre traîner sur les « L » je me retournais et les laissais en plan. C'était arrivé si souvent que j'avais acquit une réputation de psycho-frigide dans tout Forks, certains pensaient même que je n'étais encore pas guéri d'Edward.

Je laissais les ragots aller bon train, je ne prêtais guère attention aux gens en général, hormis Angela que je saluais toujours quand nous nous croisions, sinon les autres me laissaient tranquille.

Voilà mes derniers effets emballés, je laissais seulement ma trousse de toilette et un change pour demain, le jour du grand départ.

Je passais le reste de la soirée avec mon père et les indiens à La Push ils souhaitaient tous me dire au-revoir avant la grande ascension de ma nouvelle vie dans le New Hampshire. Nous passâmes un agréable moment autour du feu de camp, à rire de tout et n'importe quoi, la vie était paisible ici entourée de tout ces indiens chaleureux et amicaux. J'allais regretter cette partie là de Forks et mon père bien entendu. Mais ce n'était vraiment pas suffisant pour me faire rester, et opter pour une université des environs, de toute façon mon père s'en serait très certainement offusqué.

Après divers recommandations et avertissements des indiens sur la façon général dont se comporte les garçons, ils nous laissèrent enfin rentrer chez nous, non sans m'avoir fait promettre de revenir les voir quand je repasserais par là. Le seul qui savait que je mentais effrontément était Jacob, je savais de par le regard avec lequel il me regardait qu'il savait que je n'avais pas l'intention de revenir ici. Et quand il me prit dans ses bras, notre étreinte ressemblait plus à un adieu qu'à un simple au-revoir. Je versais des larmes cela ne m'était plus arrivé depuis la nuit du 16 Septembre et les quatre mois qui ont suivi cette date tragique, presque deux ans auparavant.

Je n'avais pas beaucoup dormi cette nuit, mon père non plus apparemment, son visage était bouffi comme s'il avait passé une bonne parti de la nuit à pleurer. J'étais triste de le quitter, j'avais mal de lui infliger cette souffrance, et j'en souffrais aussi par le fait. Car j'aimais mon père même si je projetais de ne pas revenir avant de nombreuses, très nombreuses années, ce n'était pas à cause de lui, mais plutôt ce que représentait cette ville à mes yeux, alors oui j'avais mal parce que j'abandonnais mon père. Mais je ne pouvais plus faire semblant, cette ville me sortait des yeux et je voulais mettre le plus de distance possible entre moi et ce lieux qui représentait mon enfer sur terre.

Nous étions enfin arrivés à l'aéroport de Seattle, je devais traverser tout le pays en avion. Nous savions que je ne pourrais pas revenir régulièrement. Mon père me serra dans ses bras et entre quelques recommandations d'usages il me dit qu'il m'aimait et que malgré tout je resterais son bébé, et que si j'avais besoin de quoi que ce soit je ne devais pas hésiter. Mon père était le meilleur des pères de cette planète. Nous nous serrâmes encore quelques instants puis il m'embrassa et partit. Nous étions très timide tous les deux et peu enclins à tout débordement d'affection que ce soit en privé ou en publique, mais le moment que nous venions de partagé était en lui même l'instant le plus démonstratif et éloquent que nous avions jamais partagé.

Après l'enregistrement de mes bagages je montais à bord de l'avion impatiente de rentrer dans ma nouvelle vie en tant qu'Isabella Swan, laissant Bella la malchanceuse derrière à Forks.


Alors une première impression.