Salut à tous!
Voici une petite fic pour les amateurs d'Ulquiorra et d'Orihime.
Il m'a semblé qu'il n'y en avait pas tant que ça en français alors je vais essayer de vous livrer la mienne. Elle est le résultat d'un pari avec une amie. Elle m'a dis avoir beaucoup apprécié le début. J'espère que ça vous plaira aussi.
Je vous préviens tous de suite j'ai deux énormes défauts! D'un: j'ai un très mauvais orthographe! Je me relis toujours plusieurs fois mais je laisse quand même passer des fautes. Je vous demande de bien vouloir m'en excuser.
Deux: je suis une grosse fainéante. Bien que plusieurs chapitres soient d'ores et déjà écris, il se peut que je ne sois pas très régulière dans la mise en ligne de mes nouveaux chapitres, mais je vous promet de faire un effort pour vous.
Evidemment, BLEACH ne m'appartient pas, pas plus que les personnages. Seule Turel, ma « petite » arrancar, est ma propriété. J'ai cependant pris quelques libertés, concernant les lieux et la chronologie des évènements.
Sur ce je vous laisse à votre lecture, bonne journée à tous.
Chapitre 1:
LA PRISONNIÈRE;
Il était encore tôt mais une silhouette solitaire hantait déjà les corridors de Las Noches. Ulquiorra marchait dans le couloir vide, les deux mains plongées dans les fentes de son hakama, comme dans des poches. Sa silhouette droite et mince se reflétait à la surface des dalles de marbre tapissant le sol et les murs. Les flambeaux bleutés accentuaient la pâleur de sa peau et l'éclat glacial de ses yeux tristes.
Il avait souvent parcouru ce chemin au cours des dernières semaines. Au bout de ce long couloir sans porte ni fenêtre se trouvaient les quartiers où il retenait la jeune humaine, Inoue Orihime. Elle n'était pas sa prisonnière à proprement parler, plutôt celle d'Aizen, mais son maître lui avait ordonné de s'occuper d'elle et de veiller à sa sécurité comme à son confort.
Bien entendu, cette fois encore, c'est chez elle qu'il se rendait.
Malgré l'heure matinale, Aizen-sama lui avait ordonné d'aller chercher la fille et de la lui ramener. Obéissant, il s'exécuta sur le champ. Arrivé devant la porte, il entra sans se faire annoncer, certain qu'elle dormait encore. La pièce principale était vide, lui confirmant sa certitude. Traversant le petit salon pauvrement meublé, il poussa la porte du fond et entra dans la chambre de la jeune fille. Celle-ci dormait, étendue sur le lit, le baldaquin grand ouvert. Il se souvenait qu'elle lui avait confié avoir peur dans le noir ces derniers temps, ce qui expliquait qu'aucun rideau n'était fermé. Il s'approcha pour la réveiller mais la vision qui s'offrait à lui retint son bras. Orihime dormait profondément, légèrement sur le coté, la main gauche posée sur l'oreiller près de son visage. Ses lèvres pulpeuses s'entrouvraient légèrement en une moue adorable et une mèche de ses beaux cheveux cuivrés tombait sur son front et son visage délicat. Cette vision fît naître une sensation étrange dans la poitrine de l'arrancar. Il ne l'avait encore jamais vu dormir!
Mettant un genou au sol, il tendit la main pour repousser les cheveux de la jeune fille et caressa son visage. Elle laissa échapper un soupir et remua légèrement dans son sommeil, dérangée par le contact. Ses lèvres se fermèrent puis s'ouvrirent à nouveau lorsqu'elle marmonna quelque chose d'incompréhensible. Posant la main sur son épaule, il murmura à son oreille:
- Réveilles-toi, Orihime! Aizen-sama veut te voir!
Il accentua sa pression sur le bras de la jeune fille. Celle-ci fini par ouvrir les yeux. Le découvrant aussi près d'elle, elle se redressa brusquement et poussa une exclamation de surprise.
- Que faites-vous là?
Ulquiorra prit appui sur son genou et se releva.
- Aizen-sama veut te voir, habilles-toi tout de suite!
Encore un peu étourdie, Orihime se frotta doucement les yeux avant de repousser les couvertures et de se lever. Elle fit quelques pas, pieds nus sur le marbre, sous les yeux étonnés de son gardien. Elle portait une belle robe de nuit de soie blanche, sans manche, qui tombait jusqu'au sol. Le tissus fin du léger vêtement épousait parfaitement ses formes généreuses et délicieusement arrondies. D'ailleurs, son décolleté mettait parfaitement en valeur son opulente poitrine et la courbe parfaite de ses épaules et de sa taille. Elle semblait si fragile dans cette robe. Si fragile et si douce, incroyablement sensuelle, comme si la force dont elle faisait preuve durant la journée s'était envolée pour laisser sa place à cette volupté si séduisante.
Il l'observa un instant tandis qu'elle s'étirait, se demandant pourquoi il ne parvenait pas à détacher les yeux de ce corps magnifique. Leurs regards se croisèrent, elle fronça les sourcils. Comprenant ce qu'elle voulait lui signifier, il tourna les talons.
- Je t'attends dans l'autre pièce, fait vite! Ordonna-t-il de sa voix neutre et calme.
Il referma la porte derrière lui. Pendant un moment, Orihime resta immobile, les yeux fixés sur la porte tandis que son coeur cognait à grands coups dans sa poitrine.
Ulquiorra attendit patiemment qu'elle ait fini de se préparer. Debout au milieu du salon, il regardait par la seule fenêtre que comptait la petite pièce. Placée haut dans le mur, elle ne permettait de voir que le ciel sombre. Il avait souvent surprit Orihime dans cette même position, à cette même place, observant l'unique croissant de lune visible au travers des barreaux. C'était la seule occupation que lui permettait sa captivité. Il n'avait jamais pensé qu'elle put s'ennuyer, seule ici. C'était pourtant évident! Il se demanda si elle pensait toujours autant à ses amis humains. Elle ne lui parlait plus d'eux, alors qu'auparavant le nom du shinigami roux, Kurosaki Ichigo, revenait souvent dans la conversation. Peut-être leur en voulait-elle de l'avoir abandonné à son sort. Depuis qu'elle était leur prisonnière, aucune rumeur d'une quelconque mission de sauvetage n'était parvenu jusqu'à Las Noches. Les jeunes humains, n'avaient pas quittés leur monde, pas même pour se rendre au Soul Society. Il semblait qu'ils se moquaient tous de ce qui pouvait lui arriver, après tout, pour eux, elle était une traîtresse. Elle devait se sentir bien seule et être très déçut. Pauvre petite chose oubliée par ceux qu'elle aimait!
Tout ça par sa faute...
Quelqu'un frappa à la porte, l'arrachant à sa réflexion. Il alla ouvrir à un autre arrancar. Celui-ci ne portait pas l'uniforme blanc, mais un habit à rayures, et son visage était presque entièrement camouflé par un masque en forme de crâne. Il poussait un chariot à roulettes grinçant sur lequel trônaient diverses pâtisseries particulièrement appétissantes.
- Voici le petit déjeuner de la prisonnière, Ulquiorra-sama! Annonça-t-il, inutilement.
Sans prononcer le moindre mot, l'espada s'écarta pour le laisser passer.
Le serviteur achevait d'installer les plateaux sur la minuscule table ronde de la pièce lorsque Orihime sortit de la chambre, vêtue de son uniforme. Elle marqua un temps d'arrêt à la vue de la table. Ulquiorra congédia le domestique d'un geste.
- Je t'aie fait amener quelques sucreries, manges! Ordonna-t-il lorsque l'autre fut partit.
Elle baissa la tête, sans répondre, et vint s'asseoir à table tandis qu'il s'installait face à elle. Pendant un instant, ils restèrent silencieux. Orihime garda la tête baissée, les mains posées sur les genoux. Elle ne fit aucun mouvement vers la nourriture. Ulquiorra lui laissa quelques minutes pour se décider mais, comprenant qu'elle ne bougerait pas, il prit les devant et lui tendit une assiette. Elle la posa devant elle et prit sa fourchette. Elle avala quelques bouchées mais Ulquiorra remarqua vite qu'elle jouait nerveusement avec la nourriture au lieu de la manger.
- Tu triches! Accusa-t-il avec agacement.
Orihime leva la tête vers lui.
- Tu crois peut-être que je ne me suis pas rendu compte que tu recommençais à t'affamer? J'ai même remarqué que tu avais maigri!
Orihime ne put s'empêcher de rougir. Cependant, l'arrancar se méprit sur la raison de sa réaction. Ce n'était pas parce qu'elle avait été prise en faute, que la jeune fille avait rougit, mais bien à cause de l'aveu. Il avait remarqué qu'elle avait perdu du poids! Elle ne pensait pas qu'il pouvait s'en rendre compte. Elle ne pensait pas qu'il pouvait faire attention à ce genre de détails.
- Tu sais pourtant ce qui t'arrivera si tu recommence à désobéir?! Menaça-t-il. Je serais obligé d'employer la force pour te faire céder. La dernière fois ne t'a donc pas suffit? Tu crois peut-être que ça m'amuse de te torturer de la sorte? Détrompe-toi!
Nouveau silence. Elle n'osait pas le regarder car elle se trouvait un peu honteuse. Cependant, l'entendre dire qu'il n'aimait pas la torturer lui apporta un soulagement incroyable qu'elle ne comprit pas vraiment.
- Tu nous éviterais beaucoup de désagréments à tous les deux si tu te décidais une bonne fois pour toute à obéir. Tu sais que toute résistance est vaine, tu n'as aucune chance face à moi!
- Je... Je... Pardonnez-moi si je vous cause des ennuis! Je ne cherchais pas à vous désobéir... C'est juste que... je ne me sens pas très bien en ce moment.
- Pas très bien?
Elle hocha la tête et hésita un instant.
- Oui! Je... J'ai... une boule là, dans le ventre! Révéla-t-elle en pressant les mains sur son ventre. Ca fait comme un noeud qui me serre.
- Tu es malade?
- Je ne sais pas! Je n'aie pas très faim, je ni très envie de manger. En fait, je n'aie envie de rien! C'est peut-être juste un peu de déprime.
- Déprime?
Elle baissa à nouveau la tête:
- Je suis habituée à être seule, mais je n'aime pas du tout la solitude.
Il s'attendit à un nouveau discours à propos de ses amis, mais elle n'en fit rien. Elle resta muette un long moment, observant ce qui restait du gâteau dans son assiette. Elle trouvait dommage de le laisser, ainsi se força-t-elle à en manger encore un peu. Lorsqu'elle eut fini la part de gâteau restant, Ulquiorra sembla penser que ce n'était pas la peine d'insister d'avantage. Elle faisait preuve de bonne volonté, inutile de la brusquer plus. Il se leva:
- Viens! Aizen-sama nous a assez attendu!
Il se dirigea vers la porte et elle le suivit.
