Démenti: ceci est une simple fiction écrite pour le plaisir. Je ne possède Beauty and the Beast d'aucune façon.

[Démenti de la traductrice: moi je possède rien du tout, même pas la fiction xD je ne fait que traduire humblement. Tout ce que j'écris qui n'est pas de l'auteur sera entre crochet, en italique et sous cette police d'écriture.]

Un cottage dans les bois

Donc tu y vas ? Dit Catherine avec une expression sévère qui effraya quelque peu Vincent.

Ce n'était pas une question.

Ouais... je.. j'y ai réfléchis, bégaya-t-il, pas vraiment sûr de ce qu'il devait dire. Écoute je ne veux pas te blesser, d'accord ? C'est juste que... Alex et moi... nous avons tellement de choses à nous dire.

Cath ne prit pas la peine de répondre, elle lui tourna le dos et recommença à courir, mais il était plus rapide et lui attrapa le bras, la retenant, essayant de gagner du temps pour dire ce qu'il avait à dire. Elle eut une réaction féroce et rapide, ses yeux noisette s'assombrissant d'un feu furieux que Vincent n'avait jamais vu avant.

- Enlève ta main dégoûtante de mon bras si tu veux la garder ! Siffla-t-elle, ses narines s'agrandissant sous la colère.

Il eut l'impression de recevoir une décharge électrique, comme si elle avait émit un choc qui repoussa sa main instantanément.

Dégoûtante ! Après tout c'est ce qu'il était, non ? Dégoûtant ! Une Bête !

- Je te souhaite d'avoir une vie chouette et fantasque, Keller ! Furent ses derniers mots avant de partir, reprenant son jogging.

Il resta là, à la regarder courir. S'enfuir lui de lui. Parce qu'il était dégoûtant.

Il était inutile de lui courir après. Pourquoi ne comprenait-elle pas ? Il était venu pour s'excuser ! Pourquoi ne le laissait-elle pas faire ? Pourquoi en faisait-elle tout un plat ?

Ce n'était pas elle. C'était lui. Et Alex. Lui retrouvant son ancienne vie. Sa liberté. Et rendre Alex de nouveau heureuse. Lui rendre les dix années de sa vie qu'elle avait passé à le pleurer. Et libérer JT et Catherine au passage.

En quoi était-ce si difficile à comprendre ? Pourquoi n'était-elle pas aussi douce et compréhensive qu'Alex ? Pourquoi ne voyait-elle pas combien il se sentait bien grâce à Alex ?

Fantasque ? Qui était fantasque ?

Il n'y avait rien de fantasque dans son état près d'Alex, dans la façon dont elle le regardait. Avec elle il se sentait jeune, heureux, et libre. Il se sentait méritant. Elle ne le regardait pas avec peur ou pitié. Il ne sentait pas dégoûtant avec elle. Il ne se sentait pas comme une bête.

Alors il lui tourna le dos aussi, prenant le chemin pour rentrer chez lui.

Très bien, fais comme tu veux, c'est mieux comme ça de toute façon ! Pensa-t-il.

Il irait au cottage avec Alex. Et il allait tout lui expliquer. Et ensuite ils partiraient pour le Niger. Et il ne verrait plus jamais Catherine.

Cette pensée lui coupa le souffle. Il ne verrait plus jamais Catherine ! Elle ne ferait plus partie de sa vie. Son cœur se contracta de douleur. Il ne reverrait plus Catherine !

Non ! Non ! Pensa-t-il en secouant la tête pour s'éclaircir l'esprit. J'aimais Alex autrefois ! Je peux le faire ! Elle n'a pas changé, je peux encore l'aimer ! Je peux encore avoir une vie ! J'aurais encore une vie !

Il essaya à nouveau de parler à Catherine, seulement pour lui faire savoir quand il partirait et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Elle ne répondit pas à ses appels. Il alla à son appartement, juste pour vérifier, juste pour voir si tout allait bien parce que ça ne lui ressemblait pas de ne pas résondre à ses appels. Mais les fenêtres de l'appartement étaient fermées.

Elle était là. Il le savait. Il pouvait entendre les battements de son cœur. Mes les fenêtres étaient fermées. Il appela. Elle ne décrocha pas. Il la vit regarder le téléphone. Elle savait qui l'appelait.

Il alla jusqu'aux escaliers de secours et toqua à la fenêtre. Elle le regarda droit dans les yeux. Elle alla jusqu'à la fenêtre et, délibérément, lentement, elle tira les rideaux.

Il ne reverrait jamais plus Catherine.

Ils allèrent au cottage. Celui des parents d'Alex. Et elle était si heureuse. Et tout était intacte, exactement comme dans son souvenir, exactement comme quand il était humain. Et il ressentit une immense tendresse pour cette femme douce qui l'avait aidé quand il en avait le plus besoin.

Et ses lèvres étaient si proches de lui. Et elle ne le voyait pas comme une Bête. Et elle ne savait rien de son secret. Et elle l'aimait. Et il allait accepter son offre. Et il serait heureux, normal et humain.

Et il ne reverrait plus Catherine.

Alex ne voulait pas parler. Elle ne cessait de se serrer contre lui, regardant ses lèvres avec des yeux séducteurs. Et elle sentait délicieusement bon. Et sa peau était si chaude. Et si proche. Et elle était tellement heureuse. Puis il décida qu'ils n'avaient pas besoin de parler.

Il se contrôlait. Le sérum avait fonctionné. A présent il pouvait contrôler ses transformations. Il en était capable. Il pouvait être humain à nouveau. Elle n'était pas obligée de savoir. Elle n'était pas obligée de le regarder avec effroi. Elle n'était pas obligée de savoir qu'il était dégoûtant. Et ses lèvres étaient si proches.

Et ses lèvres étaient si différentes de celles de Catherine. Celles de Catherine étaient douces et elles formaient son sourire. Et le sourire de Catherine était si beau, tellement plus beau que celui d'Alex. Et Catherine était plus tendre. Il aimait Catherine.

Mais il ne reverrait plus jamais Catherine.

Et il secoua la tête pour s'éclaircir à nouveau l'esprit. Parce qu'il ne pouvait pas penser à Catherine maintenant. Ses fenêtres étaient fermées. Et elle connaissait la Bête. Et elle ne le verrait jamais comme Vinnie, il serait toujours la Bête pour elle. Et elle ne serait jamais libre comme il voulait l'être. Et voir Catherine heureuse était tout ce qu'il souhaitait. Et il ne la verrait pas heureuse.

Parce qu'il ne reverrait plus jamais Catherine.

Et les lèvres d'Alex étaient là. Et elle croyait qu'il était humain. Et elle le voyait comme tel. Et elle était proche, et sa peau était chaude. Et son odeur l'intoxiquait.

Soudain, quelqu'un frappa à la porte et l'instant fut perdu.

Il alla voir qui c'était, toujours enivré par le parfum d'Alex et par ses lèvres. Catherine se tenait là. Mais en même temps ce n'était pas elle. C'était une simple flic qui faisait son boulot.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Demanda Vincent, confus et surpris.

- Vous devez sortir d'ici ! Maintenant ! Muirfield arrive ! Répondit-elle rapidement, froidement, entrant à l'intérieur du cottage en coup de vent et allant à la fenêtre pour regarder au dehors.

Et elle ne le regarda pas.

- Catherine ? Appela Alex, complètement perdue.

Mais elle ne répondit pas. Elle continua à fixer l'extérieur, cherchant une menace. Ce n'était pas à elle de lui donner une explication. Ça n'était pas ses affaires. Elle était ici uniquement à cause de la menace. Ça ne la concernait plus.

- Qu'est-ce qui se passe ici ? Demanda Alex à Vincent, une pointe d'hystérie dans la voix.

Alex, il faut qu'on s'en aille d'ici ! Je vais chercher nos sacs ! Dit-il fermement, évitant ses questions.

Il entendit Alex demander à Catherine s'il y avait quelque chose entre eux et il se figea, attendant sa réponse. Catherine lui répondit que sa présence ici n'avait aucun rapport.

- Ce n'était pas un non, répondit agressivement la rousse.

- Ce n'était pas un oui non plus. Écoute, il ne s'est rien passé entre nous et il ne se passera rien. Il est ici, avec toi, et je suis simplement son garde du corps, dit-elle.

Si froide. Si composée. Si professionnelle. Rien à voir avec Catherine.

Et l'entendre dire ces mots lui fit mal au cœur. Parce qu'il entendit. Il entendit la légère hésitation quand elle les dit, la douleur que ces mots provoquaient chez elle. Et tout son amour pour Catherine ressurgit, frappant sa poitrine avec force. Et il se détesta. Il l'avait blessée. Parce qu'il était dégoûtant.

- Ça n'explique toujours pas ce que tu fais ici ! Exigea Alex, perdant visiblement le peu de contrôle qu'elle avait.

- J'ai rien à t'expliquer ! Je ne te dois rien ! Je ne t'ai rien enlevé ! Je suis ici parce que je veux qu'aucun de vous ne soit blessé ! Aucun de vous, tu m'entends ? Même si tu m'as tout pris, je ne crois pas que tu mérites de mourir pour ça ! Alors ferme-la et sois une adulte au moins une fois ! Répondit Catherine en hurlant.

"I don't have nothing to explain to you! I own you nothing! I didn't take anything from you! I'm here because I don't want you both to get hurt! Both of you, you hear me? As much as you took everything from me, I don't think you deserve to die because of this! So shut up and be an adult at least once!" Catherine yelled back.

Ils tentèrent de s'échapper mais c'était trop tard, Muirfield était déjà là et ils devaient se battre. Alex était perdue dans la bataille pour sauver leurs vies, incapable de bouger ou d'aider, trop effrayée par cette situation mortellement dangereuse pour réagir en conséquence. Et Catherine se blessa en voulant la protéger.

Vincent ne parvint pas à se contrôler plus longtemps et la Bête explosa à l'intérieur de lui devant Alex. Et elle hurla. Plusieurs fois. Terrifiée. Tellement terrifiée.

Il tua les agents dans le plus pur style de la Bête, un désordre sanglant, les ravageant avec une furie qu'il ne s'était pas autorisé à ressentir depuis longtemps.

Ils s'enfuirent, mais Alex ne le regarda plus une seule fois. Tellement terrifiée.

Ils s'occupèrent des blessures de Catherine dans l'appartement d'Alex parce que la petite brune avait refusé d'aller à l'hôpital en disant qu'il serait impossible d'expliquer ce qui lui était arrivé sans exposer Vincent.

Puis elle reprit son masque. Froid, composé et poli. Rien à voir avec Catherine. Plus tard, quand il s'arrêta devant son appartement pour vérifier qu'elle allait bien, il remarqua ses fenêtres fermées.

Il ne reverrait jamais Catherine.

Il alla voir Alex. Il lui devait une explication. Elle lui dit cependant que ce n'était pas necéssaire. Qu'elle ne voulait pas savoir. Elle dit qu'il n'avait pas à s'inquiéter, qu'elle n'en parlerait à personne. Mais que ce n'était pas la vie qu'elle voulait. Et qu'il n'était plus l'homme qu'elle avait connu autrefois. Et qu'elle n'était plus l'homme qu'elle aimait. Et elle semblait forte. Et libre. Et elle s'était enfin réconcilié avec elle-même. Et elle ne voulait plus de lui.

- Ce qui est drôle c'est que tout ce temps j'ai su que quelque chose clochait ! Que quelque chose te retenait ! Et le plus drôle c'est que ce n'est pas cette 'chose' en quoi tu te transforme qui te retient le plus, affirma-t-elle calmement, d'un ton compréhensif.

Chose ! Car c'est ce qu'il était, non ? Une chose ! Pas un humain. Pas normal. Il ne serait plus jamais humain.

- J'espère que tu pourras arranger les choses avec Catherine, Vincent. Du fond de mon cœur. C'est une femme merveilleuse ! Elle te rendra heureuse ! Dit-elle, embrassent tendrement sa joue avant de fermer la porte de son appartement, le laissant dehors.

Mais elle ne le rendrait pas heureuse, car il ne reverrait jamais Catherine.

A/N: est-ce que j'ai vraiment besoin d'expliquer ?

Les phrases en italiques [au début] sont les répliques de la série. Je suis désolée si ce n'est pas assez précis.

Je ne sais pas si cette histoire est déjà terminée. Attendons de voir ce qui arrivera jeudi. [la série est diffusée tous les jeudis soirs sur la chaîne Américaine ABC]

[C'est tout pour aujourd'hui. Moi je connais la suite donc je peux déjà vous dire qu'il y a deux chapitres parce que je suis une horrible spoileuse mais je vais m'arrêter là, sinon vous allez me détester. Si vous voyez des fautes dites le moi, je suis une incorrigible feignasse et j'ai eu la flemme de me relire, c'était trop long.

Bonne soirée, ou bonne journée tout le monde !

esiol.]