Le Syndrome fanfiction

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de la génialissime J.K.Rowling. Je les emprunte juste le temps d'une histoire, et je ne gagne pas d'argent dessus.

Note : Petite précision : le caractère des personnages est un peu (voir très) modifié. C'est de l'humour à l'état pur, j'espère que ça vous plaira ! Non-slash.

Oh, et je précise aussi, au cas où… je n'ai absolument rien contre les relations homosexuelles, et j'avoue être une des premières à lire des drarrys !

Bonne lecture!


Chapitre 1: Où tout commence.

Tout cela commença lors de leur sixième année. Ou, du moins, c'est cette année là qu'ils ont compris l'ampleur de la situation. En réalité, cela avait au moins commencé en seconde année, si ce n'est même plus tôt. Après tout, tout le monde connaissait les déboires qu'avait connus le couple James-Lily. Les plus âgés étaient persuadés que ce serait de même pour le futur couple Potter…

De quoi je parle ? Ne me dîtes pas que vous n'êtes pas au courant ! Cette histoire à fait le tour du Lycée… Ca avait d'ailleurs créé un sacré bordel… Mais qu'est-ce que c'était drôle ! Enfin, pour ceux qui auraient des trous de mémoires, ou alors qui auraient passé des mois à l'infirmerie pour cause de rencontre brutale avec un Scroutt à Pétard, voici l'affaire…

OoOoO

Tout à commencé environ trois mois après la rentrée de la sixième année pour le trio d'or…

Harry discutait tranquillement avec ses amis en sortant d'un cours particulièrement fatiguant de sortilège. A moins que ce ne soit de métamorphose… mais qu'importe, ça n'a rien d'important. Il discutait donc tranquillement, se rendant tranquillement vers leur salle Commune. Encore insouciant à l'époque, petite chose inconsciente de ce qui se tramait, pauvre jeune homme pur et candide… enfin, ça c'est ce que l'on raconte, je n'ai pas vraiment eu le loisir de vérifier… Bref. C'est LA que l'incident à commencé.

Au détour d'un couloir, une tornade blonde fonça sur lui, l'attrapant par l'écharpe (et, par cette action, l'étranglant horriblement fort) avant de disparaître avec lui dans un couloir sombre et sinueux. D'après les personnes présentes à ce moment là, personne n'aurait compris ce qui s'était passé, encore moins ses deux meilleurs amis. Meilleurs amis qui, soit dit en passant, seraient resté une petite dizaine de minutes à regarder en direction du couloir où leur jeune ami venait de se faire enlever, la bouche ouverte, les yeux écarquillés et les bras pendants… pendant qu'un groupe de Poufsouffles faisaient des paris sur un sujet très intéressant : le Sex-symbol des Gryffondors venait-il oui ou non de se faire enlever par un de ses fans avide de porter atteinte à sa dignité ? Aucuns n'eut jamais de réponse à cette question, et un Poufsouffle plus fourbe que les autres disparut avec la cagnotte… mais ça aussi, on s'en fou un peu.

Retournons donc du côté du disparu et de la tornade…

OoOoO

Un brun passablement échevelé essayait de reprendre sa respiration (et de retrouver une couleur de peau normale, le bleu-violet-gris cadavre n'étant pas sa couleur préférée…) dans une salle de classe désaffectée. A quelques mètres de lui, son kidnappeur blond reprenait lui aussi sa respiration, le dos appuyé au mur. Le silence perdura encore quelques minutes, seulement coupé par le bruit des respirations, avant que le brun ne se tourne vers son ravisseur… manquant de s'étouffer en reconnaissant sa chevelure blonde caractéristique.

« Malfoy ? »

Draco, car s'était bien lui, se redressa légèrement, plongeant ses yeux gris dans ceux de sa Némesis.

« Potter. C'est bien moi. Quel incroyable sens de la déduction ! Je n'en attendais pas moins de ta part…

- Ha ha, hilarant… On peut savoir pourquoi tu nous as amené ici ? »

Le blond ne lui répondit pas, se contentant de se jeter sur lui, plaquant une main sur sa bouche (pour le faire taire, bien sûr ! qu'est-ce que vous croyez ?), avant de l'approcher de force de la porte entrebâillée.

« Mais qu'est-ce qui te prend !

- Ferme la crétin, et écoutes. »

Ils s'assirent contre le mur, et attendirent patiemment. Ou plutôt Draco attendit patiemment quelque chose, forçant le brun à faire de même (grâce à un sort de saucissonnage très bien effectué, et un locomotor Mortis qui l'envoya gentiment – et de façon totalement imprévue par le blond, bien sûr – se manger le mur). Brun qui essaya de protester en premier lieu, jusqu'à ce que le vert et argent le fasse taire de la façon la plus efficace qu'il soit. Et lui jetant un Silencio bien sûr ! Mais à quoi vous pensez, vous ? Enfin…

Finalement, des bruits de voix se firent entendre dans le couloir, et Harry sentit le corps du blond se tendre derrière lui.

(Petite description explicative pour les lecteurs :

Draco est assis, le dos plaqué contre la pierre froide du mur, tenant fermement sa baguette dans une main, l'autre main posée sur la bouche du Griffon pour le faire taire – on ne sait jamais. Harry est lui-même assis entre les jambes du serpentard, adossé contre lui, la tête du blond posée sur son épaule.

Fin de la description. Et on arrête de siffler, dans le fond ! Vous croyez que je ne vous ai pas vu ?)

« Alors les filles, quoi de nouveau cette semaine ? » demanda une première fille. Des gloussements hystériques et forts peu discret lui répondirent.

« Du tout beau tout chaud, trois nouveaux chapitres ! Rien que du tendre et du croustillant cette fois. Ça fera 15 Mornilles.

- 15 ? Mais ça a augmenté !

- Hey, on risque notre peu en faisant ça nous ! Si jamais les profs découvrent qui a écrit ces lemons, on est foutue ! Et puis, on a du succès, on en profite.

- Pff, quand je pense que Rick nous en donne pour même pas 10 Mornilles !

- Ouais, mais c'est rentable pour elle, vu comme ses fics sont des best-sellers. Et ils ne sont pas non plus TROP compromettants…

- Oui mais… »

Malheureusement, on n'entendit jamais la fin de la conversation, car les voix s'éloignèrent. Draco libéra – enfin ! – le Gryffondor de son sort, et se releva. Harry vint le rejoindre, les mains dans les poches, un air de profonde perplexité sur le visage quand à ce qui venait de se passer.

« Euh… Malfoy ? On peut savoir maintenant ce qui nous amène ici ?

- Cette conversation.

- Pardon ? »

Soupir du Blond. « C'est à cause de cette conversation, et de toutes les précédentes qu'il y a eu. Je ne sais pas si tu comprends de quoi elles parlaient… et je dois te dire que moi non plus.

- Et alors ?

- Comment ça, et alors ! On voit que tu ne sais pas de quoi je parle ! Il y a, que ces filles parlaient, entre autre, de nous, et de quelques autres personnes. Je ne sais pas encore ce qu'il se trame, mais une chose est sûre : ce n'est pas bon pour nous ! »

Pour seule réponse, le brun se mit à rire, secouant la tête.

« T'es vraiment pas possible, Malfoy ! En plus d'être égocentrique, narcissique, et j'en passe, il faut en plus que tu sois complètement paranoïaque !

- Je ne te permets pas, Potter. Et tu sais aussi bien que moi que c'est vrai ! Tu n'as jamais remarqué, lors de nos bagarres ? Il y a toujours un groupe de filles étranges, qui se mettent à glousser, à se chuchoter des trucs bizarres et de parler de Drayry ou je ne sais quoi d'autre !

- Ben, maintenant que tu m'en parles, il s'est passé plusieurs trucs étranges, après nos bagarres… A plusieurs reprises, des filles m'ont lancé des regards de compassion… Ya même une fille – un cinglée ! – qui est venue me voire une fois. Elle m'a sauté au cou en me disant un truc du genre « ne t'inquiète pas, Ryry, ça finira par s'arranger, on te soutient. Tu peux aimer qui tu veux ! » Et d'autre conneries de ce genre. » Il leva un regard légèrement paniqué à son vis-à-vis. « Tu y comprends quelque chose ? »

L'autre se contenta de passer une main dans ses cheveux en soupirant. « Ben, c'est pour ça que je suis venu te voir. C'est vachement stressant ! Même Pansy s'y est mise, et je n'en peux plus de la voir me lancer des regards courroucés.

- Bon, et qu'est-ce qu'on fait ?

- Je préfère ne pas en parler aux Serpentards. Ils seraient capables d'utiliser cette information contre moi… Après tout, on est Serpentard, ou on ne l'est pas. Mais il faut savoir ce qui se cache derrière toute cette affaire !

- Je peux demander à Hermione…

- Hors de question ! Je ne veux pas de l'aide de la S… de Granger ! Elle est peut être dans le coup !

- Ca m'étonnerait. Et puis, elle a un réseau d'information, grâce à son groupe d'étude… Viens, on va la voir !

- Pas question ! Je ne vais nulle part, et encore moins avec toi. Si quelqu'un nous voit sortir ensemble d'une salle de classe désaffectée, avec un air débraillé… » Frisonne. « Non, je préfère ne pas y penser. » Relevant la tête vers le Griffon. « Bon, d'accord pour l'aide de Granger, mais elle a intérêt à rester discrète ! »

Il commença à s'éloigner vers la porte, avant de se retourner. « Oh, on ne devient pas amis, OK ? C'est juste une trêve !

- Encore heureux… »

OoOoO

« Mioooooooooooooooooooooooooone ! »

Ce cri du cœur qui retenti dans toute la salle commune, provenait d'un adolescent échevelé qui venait juste de passer le portrait de la Grosse Dame. A peine ses deux pieds touchèrent terre qu'il se rua vers la Gryffondor (manquant de faire tomber trois premières années au passage) avant de se pendre à son cou (et de l'étrangler légèrement au passage). La courageuse jeune fille ne s'en formalisa pas, se contentant de lui jeter un coup d'œil avant de replonger dans un de ses livres – Traité de dragonologie, l'évolution du mythe dragonnien à travers les âges et les civilisations, Tome 10. Voyant que le jeune homme ne la lâchait toujours pas, et qu'il continuait son Câlin-Façon-Koala-Avec-Frottage-De-Joues, elle releva légèrement la tête dans un soupir.

« Harry, on peut savoir ce qu'il t'arrive ?

- Oh… désolé, Mione, mais j'ai un énorme service à te demander…

- Si c'est pour faire tes devoirs, c'est non ! » Fit-elle catégorique, avant de retourner à son livre et ses parchemins.

Harry poussa un petit cri indigné, avant d'arracher sa feuille des mains et de la jeter un peu plus loin, suivit de peu de son très précieux livre (« Madame Pince va me tuer ! »). Après quoi il lui répondit, avec une petite moue :

« C'est pas gentil, ça ! Ce n'est pas mon genre de faire ça ! Et puis, c'est complètement différent. Une affaire super importante pour moi, et j'ai besoin de ta finesse, de ton tact, et de tout un tas de tes autres qualités que je n'ai pas… Oh, et aussi de ton réseau d'information… »

Hermione le regarda avec sérieux, et oubliant complètement de se plaindre pour le sort de son pauvre devoir, elle l'attrapa par le bras avant de l'emmener de force dans une salle vide loin des oreilles indiscrètes (Ça devient une habitude !).

« Alors ? » Lui dit-elle en croisant les bras sur sa poitrine. « On peut savoir ce qui se passe ? Ça a intérêt à être important !

- Ça l'est ! Ecoute, tout à l'heure Malfoy m'a révélé quelque chose de troublant et…

- Attend… tu as bien dis Malfoy ? Le Malfoy ? Comme dans 'la fouine bondissante' ?

- Euh… ouais. Pas qu'on s'entende bien hein ! (« Pourquoi te sens-tu le besoin de te justifier ? » « De quoi tu parles ? » « Ben… » « C'est pas finit ces insinuations ! ») Mais on a un intérêt commun dans cette histoire.

- Raconte-moi tout depuis le début.

- Ben voilà… »

Et Harry lui expliqua toute l'histoire. Concentré comme il l'était dans son récit, il ne remarqua pas les différentes expressions passant sur le visage de son amie. Nous, par contre… De l'étonnement au rire, les yeux brillant d'anticipation… tout prouvait qu'elle, comme toujours, connaissait la réponse à ce mystère. (En même temps, nous aussi. Faut dire que ce n'est pas bien dur, mais ce ne sont que des hommes, aussi, faut pas leur en vouloir. On ne peut pas être des sex-symbols et être intelligent en même temps !)

« Alors, t'en pense quoi Mione ? » Demanda finalement un Harry d'une façon tout à fait candide, charmante, option lèvres tremblotantes et yeux de Chat Potté.

« Pas de panique, Harry ! Ce n'est pas bien grave. Je crois savoir ce que c'est, il faut juste que je vérifie… » Et continuant pour elle-même. « Mais comment j'ai pu louper ça ? Toute cette lecture perdue ! »

« Tu disais, Hermione ?

- Non, rien, rien. Bon, écoute, je vous donnerais la réponse demain, OK ? J'ai quelques recherches à faire, et je vous donne ma réponse. » Elle commença à partir, avant de se retourner une dernière fois vers Harry. « Par contre, je te préviens tout de suite, tu risques d'être choqué… Tu es sûr de vouloir savoir ? Enfin, je dis ça pour toi… Je t'aurais prévenu. »

Et sur ces bonnes paroles, elle le laissa planté là, encore perplexe (Et légèrement inquiet, aussi.) Quand elle fut sûre d'être assez loin, elle esquissa quelques pas de danse, avant de continuer sa route vers la bibliothèque (Et entre parenthèses le repère de son groupe d'étude et de son réseau d'informations privé) en sautillant gaiement. Oui, vraiment, ça allait être très intéressant, dans les prochains jours. Elle allait bien s'amuser.

« Note à moi-même : acheter du pop corn. Ou mieux, trouver un sortilège pour en créer soi-même. Je devrais peut être prévenir Gred et Forge ? Ca risque de franchement les intéresser… moyennant quelques Galions pour l'information, bien sûr. Ils ne verront sûrement aucun problème à débourser un peu d'argent pour un tel spectacle… »

OoOoO

Depuis sa conversation avec Harry, Hermione passait encore plus de temps dans son repère (dans la bibliothèque, pardon. Ma langue a fourché.)

Elle avait recruté le tiers de ses larb… de ses élèves pour les mystérieuses recherches qui, avouons-le franchement, avançaient rapidement. Jamais la bibliothèque n'avait était aussi animée depuis sa création, d'après les dires d'un portrait exposé là-bas. De nombreux rires se faisaient entendre, quelques uns avaient la larme à l'œil, d'autre encore rougissaient… pire encore, Hermione, la si studieuse jeune fille, avait été retrouvée explosée de rire par Madame Pince, qui commençait à se poser des questions quand au sérieux de ses livres. Il n'était pas rare que la Gryffondor revienne de ses heures d'études avec un mystérieux sourire aux lèvres, qui augmentait toujours à la vue de tel ou tel personnage plus ou moins important de Poudlard (Elle avait faillit exploser de rire au dernier cours de Potion, et avait eu beaucoup de mal à se retenir, la pauvre jeune fille). Ron se posait même des questions quand à sa fidélité (« Il est impossible qu'elle préfère ses sombres bouquins à m... à nous ! »), et Harry stressait à mort qu'elle n'ait toujours pas trouvé.

D'ailleurs, en parlant d'Harry…

Il venait encore de se faire chopper par Malfoy en plein milieu d'un couloir, avant d'être enfermé dans une sombre salle à la mauvaise réputation, sous les gloussements étranges de quelques filles… plus cinq garçons, dont trois sont gay. Salle dont ils ressortirent immédiatement ou presque, car déjà occupée… sans commentaires.

« Mais t'es complètement dingue, Malfoy !

- Oh, arrête de faire ta vierge effarouchée, et dis-moi que tu as trouvé quelque chose ! »

Notre noble griffon s'apprêtait à dire le fond de sa pensée au blond (C'est-à-dire qu'il pouvait aller se faire voir s'il continuait de se comporter comme un crd), quand il remarqua l'état du blond. (On range ses idées perverses au placard, mesdemoiselles !).

Complètement hystérique, les yeux effrayés et cernés, les cheveux en bataille, les vêtements pas vraiment dans un meilleur état. (Et l'auteur constate qu'il a une chemise très miam… mais de la même couleur que celle d'hier. Vert bouteille.). Et, surtout, il secouait notre Harry national comme un prunier, tout en s'accrochant désespérément à ses robes. Rouges, noir et or, les robes.

Passant en mode Sauveur-de-la-veuve-et-de-l'orphelin-et-de-petits-crétins-orgueilleux, il entreprit de calmer le blond en lui tapotant maladroitement l'épaule (et en l'obligeant à lâcher ses bras, parce qu'il lui fait tout de même mal, le gringalet) tout en lui expliquant calmement la situation.

« Hermione s'occupe de tout, ne t'inquiète pas. Apparemment, ses recherches doivent être fructueuses, car elle revient de plus en plus souvent de la bibliothèque avec un grand sourire. Cette histoire va bientôt se terminer, ne t'inquiètes pas. »

Finalement, au prix de grands efforts, il parvint à le calmer, juste à temps pour leur prochain cours de potion, où Draco se sentit obligé de ruiner la potion du Griffon. (« Connard ! » « Faut pas perdre nos bonnes habitudes ! »)

OoOoO

« Hermioooooooooooooooooooooooooooooone ! »

Encore une fois, ce cri du cœur vint out droit de la (charmante) bouche d'Harry, qui se précipita sur la brunette. Celle-ci était penchée sur une pile énorme de parchemins, en train de prendre de notes de façon très sérieuse, tirant la langue en signe de concentration.

« Hermione, je t'en supplie, dis-moi que tu avances dans tes recherches ! Je ne supporterais plus longtemps les changements de comportement de l'autre blond peroxydé !

- Pourquoi, il est dans sa mauvaise période du mois ? »

Grand silence de la part de notre jeune héros.

« Hermione, tu passes BEAUCOUP TROP de temps avec Ron, je crois.

- Oh. Tu parlais de quoi, déjà ?

- C'est pas vrai ! Tu ne peux pas lâcher tes devoirs un peu, et écouter ton meilleur ami ?

- Je ne le vois pas…

- MIONE !

- C'est bon, ne t'énerves pas ! Alors, qu'est-ce qui t'amène ?

- Tu as trouvé la solution de notre problème ?

- Si tu parles du devoir d'astrologie, non. Mais si tu fais référence aux rumeurs et au comportement étrange de la gente féminine plus quelques hommes, alors, oui, j'ai trouvé. Depuis une semaine, en fait. »

Harry la regarda avec des yeux ronds, avant de s'exclamer, indigné :

« Mione ! Ça te dérangerait de prévenir ? Je stresse depuis plus d'une semaine, je n'ose même plus provoquer la fouine par peur d'un complot, la fouine et d'ailleurs complètement hystérique et encore plus chiant qu'avant, et tu ne me préviens même pas !

- Disons que j'ai trouvé la solution, mais qu'il se pourrait qu'elle ne te plaise pas vraiment…

- Peu importe ! Viens, on va voir Malfoy, qu'on en finisse une bonne fois pour toute ! »

En partant, ils bousculèrent trois premières année, renversèrent une fiole d'encre sur un devoir de trente pages fraîchement terminé, et manquèrent d'éborgner Ron, qui rentrait tout juste d'une de ses rondes de préfet. Ils étaient déjà loin avant que les Gryffondors ne réalisent ce qui venait de se passer.

« Ry' ? … Mione ? … Mais quelle tentacula vénéneuse les a piqués, ces deux la ? »

OoOoO

Draco revenait de son entraînement de Quidditch, les cheveux encore mouillés et le balais sous le bras, quand il se sentit tiré dans l'ombre jusqu'à une classe vide.

« Hé bien Potter, je ne me savais pas si irrésistible pour toi !

- Je ne suis pas seul Malfoy, et arrête de fantasmer debout.

- Oh. Granger. Désolé, je ne suis pas pour les plans à trois. »

Grand silence.

« L'humour, vous connaissez ? Blague à part, j'espère que vous avez une bonne excuse pour avoir traîné mon royal derrière dans une salle de classe désaffectée, puante et poussiéreuse. » (« Je ne te savais pas prince, Milord… » shbam « Ta gueule balafré ! »)

Hermione s'approcha du blond avec un sourire au coin de la bouche.

« Oh voyons, Draychou, tu sais bien que je mourrais d'envie de te voir. Et je tenais ABSOLUMENT à te présenter à mes amis, depuis le temps que l'on se voit le soir en cachette…

- Que… Draychou ? » Le Serpentard manqua de s'étrangler. « Qui t'as permis de m'appeler comme ça ! C'est absolument horrible ! (« Hahaha ! Draychou ! Pourquoi pas Draychoupinou tant qu'on y est ! » « Sans commentaires, Potter ! »)

- Que disais-tu de notre humour déjà ? Enfin, peu importe, nous ne sommes pas venu pour nous lancer des piques. Personnellement, je préfère faire ça en public, pour que le dit public puisse compter les points. Je suis venue faire mon rapport… »

A suivre...

Alors, qu'en pensez-vous?

Rewiew, s'il vous plait, c'est la récompense de l'auteur!

La suite, dans une semaine. Bisous à tous!