Disclaimer : l'univers d'Harry Potter appartient à la talentueuse J.K. Rowling, je ne suis que l'une de ses nombreuses fan.
Note de l'auteur: c'est ma toute première fanfic, j'accepterai donc avec plaisir les conseils,qui ne pourront que m'aider à m'améliorer. Merci d'avance!
Lily Evans, en ce premier septembre, était au bord de la crise de nerfs. Il était déjà 9h30 et elle devait se trouver à 10h maximum sur le quai 9 ¾ de la gare de King's Cross, à Londres. Elle ne serait jamais prête ! Ses cheveux d'un roux flamboyant ne cessaient de virevolter dans tous les sens tandis qu'elle préparait ses affaires d'écoles. Quand soudain :
- PATATRA !
-HIIIII !
Lily se détourna vivement et observa le désastre. Elle avait eu la mauvaise idée d'ensorceler sa malle de vêtements afin qu'elle descende seule l'escalier. Mais il semblait qu'au même moment sa sœur Pétunia ait décidé de monter les escaliers. D'où le hurlement hystérique qui avait suivi la chute de la malle…
-Pétunia, je suis vraiment désolée…dit Lily à sa sœur tout en réprimant un sourire. Il était vrai que Pétunia était dans un état accablant : sa coiffure ressemblait vaguement à un nid d'oiseau à la perpendiculaire, et son maquillage était plutôt celui d'un clown triste que d'une femme raffinée…
-Tu n'es qu'une sale sorcière ! Que va dire Vernon de ma tenue ? Je te déteste !cracha-t-elle méchamment.
Lily avait l'habitude de se faire injurier par sa sœur aînée, mais depuis que celle-ci avait trouvé un petit ami (un certain Vernon « truc chose », ressemblantétrangement à un porcelet venant de naître) elle était devenu insupportable et imbue d'elle-même. Lily ne répliqua pas, son retard devenant catastrophique.
Elle attrapa ses malles et son chaudron puis fila vers le taxi ou l'attendait son père et sa mère, sans même accorder un regard à sa sœur qui continuait de s'époumoner derrière elle.
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-Ouf ! Il était moins une !pensa-t-elle en sautant dans le train pour Poudlard. Lily avait tout juste eu le temps d'embrasser ses parents avant de courir vers le train en marche. Elle reprit son souffle puis passa une main dans ses cheveux pour se recoiffer.
Lily devait rejoindre le compartiment des préfets pour leur donner leurs directives. Car cette année elle avait été nommée préfète en chef ! Lorsqu'elle avait reçu sa lettre elle n'en était pas revenu. Quelle n'avait pas été sa surprise et surtout sa déception de voir que son homologue masculin n'était autre que le célèbre James Potter, qui la harcelait depuis son entrée au collège Poudlard. Ce garçon était un tombeur de fille hors pair, certaines ayant même des crises d'hystéries lorsqu'elle le voyait passer dans un couloir. Il faisait sans cesse les 400 coups avec ses 3 amis, qu'on appelait les Maraudeurs. Lily avait été l'une des seules à ne pas succomber au charme discutable de Potter, et depuis il n'avait cessé de réitérer ses avances, sans succès.
Maintenant, Lily n'avait que faire de ses tentatives, elle ne risquait pas de céder, son cœur étant déjà pris. En effet, depuis le mois de juin elle sortait avec Alexander Brown, un serdaigle qui était en septième année l'an passé. Ayant terminé ses études, il avait postulé pour un poste d'assistant dans la classe du professeur McGonagall, en métamorphose, et avait tout de suite été engagé. Après une longue discussion, Lily et son petit ami avaient décidé d'un commun accord de garder leur relation secrète. Alex risquait de perdre son travail si la direction du collège apprenait qu'il fréquentait une élève. Mais cela ne les empêcherait pas de se retrouver en cachette, pensa Lily avec un sourire…
Ses pensées furent interrompues par une voix venant du couloir :
-Lily, la réunion va commencer, dépêche toi…
Elle se tourna vivement, ayant reconnu la personne qui s'adressait à elle. James Potter lui souriait timidement, adossé à l'une des portes de compartiment. Quelque chose clochait, se dit Lily. « Depuis quand Potter m'appelle-t-il Lily ? Et pourquoi prend-il des air timides ? Sûrement encore un de ses plans pour m'attendrir… »
- Qu'est ce que tu manigance Potter ? lui demanda-t-elle en se rapprochant de lui, furieuse.
Alors qu'il commençait à ouvrir la bouche, elle le coupa :
- Non, ta réponse ne m'intéresse même pas, j'ai déjà perdu assez de temps avec toi ! Il faut qu'on aille s'occuper des préfets …soupira-t-elle.
Potter lui lança un regard indigné, puis mit son bras devant elle pour l'empêcher de passer.
- Je t'interdis de me toucher ! hurla Lily.
- Je ne te touches pas Lily, répondit posément James, Il faut juste que tu m'écoutes : on va devoir être très souvent ensemble, étant donné que nous sommes tous deux préfets en chefs, et moi je ne supporterai pas cette ambiance toute l'année, alors si tu veux bien, on pourrait oublier nos querelles et repartir à zéro ? Qu'en penses-tu ?
-Ces « querelles », comme tu dis Potter, ce n'est pas moi qui les ait déclencher, et je ne suis pas prête d'oublier que tu as gâche la moitié de ma scolarité avec ton comportement complètement immature ! dit-elle d'une voix forte qui fit se retourner la plupart des élèves présents dans le couloir.
Sur ce, Lily Evans passa la tète haute devant un James Potter au regard vide.
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- Hey James ! Alors ça va frangin ? cria un jeune homme brun au regard ténébreux.
Il fit sursauter les deux autres garçons présents dans le compartiment dans lequel le beau James Potter venait d'entrer.
- Du calme Sirius, répondit James d'une voix lasse, tout en s'affalant sur la banquette de cuir à coté de son meilleur ami. On s'est quitté il y a moins d'une heure…
- Peut-être James, mais en moins d'une heure, tu as réussi à passer du stade de la bonne humeur à celui de la tristesse totale, dit Sirius d'une voix inquiète.
- Qu'est ce qui va pas ? lui demanda Remus Lupin, le jeune homme blond assis en face de lui.
- Ouais c'est vrai ça, qu'est-ce qui va pas James ? répéta inutilement le quatrième garçon, Peter Pettigrow.
James ne fit pas attention aux trois paires d'yeux braqués sur lui, et prit son temps avant de répondre dans un murmure :
- Elle me déteste…
- Ah, Evans, soupira Sirius, évidemment, seule la jolie rousse aurait pu te mettre dans un tel état ! Qu'est-ce qui c'est passé ?dit-il d'un ton compatissant.
A ce moment, James raconta à ses meilleurs amis la discussion qu'il avait eu avec Lily, puis leur décrivit la froideur avec laquelle elle s'était comportée envers lui à la réunion des préfets.
- Elle a fait comme si je n'existais pas. Elle n'a pas confiance en moi ! Elle a même préféré laisser à cet idiot de John Thomson la responsabilité d'emmener les premières années Gryffondor à leurs dortoirs, plutôt qu'à moi ! Je passe pour un idiot devant tout le monde, et le pire c'est que je n'ose même pas répliquer quand elle m'humilie…Elle se venge !
- Bah remarque, faut la comprendre, tu devais être énervant avec tes « Evans sors avec moi » ou « Evans embrasse moi» à chaque fois que tu la croisais…
- Peter , FERME-LA, on t'a pas sonné ! rugit Sirius avec un regard noir en direction du gringalet qui s'était instantanément enfoncé dans son siège, le regard bas.
- Laisse-le Sirius, Queudver a raison, j'aurai jamais du agir comme ça avec elle. Mais à chaque fois que je la vois, je me sens tellement stupide…Si je restai naturel je ne pourrai pas aligner deux mots devant elle …
Un long silence suivi les paroles tristes de James. Les quatre jeunes semblaient pensifs. Soudain James se reprit et dit :
- Cette année c'est ma dernière chance, je vais me comporter comme le vrai James, et si elle ne m'aime pas ainsi, c'est que nous ne sommes tout simplement pas destinés à être ensemble. Point barre ! Sujet Evans clôt !
- Ah, je te retrouve Cornedrue ! On va tout de même pas se laisser bouffer par les femmes quand même ! dit Sirius dans un sourire de requin.
Mais James était plus désespéré qu'il n'y paraissait, il ne voulait simplement pas inquiéter ses meilleurs amis. Une boule s'était formée dans sa gorge lorsqu'il avait prononcé la dernière phrase de son petit discours : « pas destinés à être ensemble » C'était n'importe quoi ! James le savait, il ne pourrait pas vivre sans Lily à ses cotés. Il l'aimait sincèrement, il en était même fou amoureux. La multitude de filles avec lesquelles il avait essayé de noyer son chagrin ne lui arrivait même pas à la cheville. Et il avait fallu qu'il se fasse haïr par la seule personne pour laquelle il était prêt à tout…
