Comment dire que j'ai décidé de faire une crack-fic sur Grell ? Voilà. Et ceci est le prologue, vous en pensez quoi ?
Grell s'ennuyait à mourir dans un magasin. D'ordinaire, il s'amusait comme un fou à aller et venir entre les rayons pour dénicher de beaux vêtements, rouges de préférence, et quelques accessoires écarlates mais pas cette fois. Il fallait dire que les soldes battaient leur plein et qu'il était allé tous les jours pour dénicher de bonnes affaires. Et à présent, il n'avait plus rien qui soit digne d'interêt à ses yeux.
Il fallait dire que les magasins chez les dieux de la mort se limitaient le plus souvent à des chemises blanches et à des vestes et pantalons noirs. Concernant les accessoires, des pinces pour cheveux, des élastiques, des rubans, des cravates et des ceintures mais pas grand-chose d'autres. Et pour les chaussures, il n'y avait pas beaucoup de choix non plus.
Et dans les magasins humains, la mode n'était pas la sienne et il n'y avait pas spécialement de choix très intéressants pour la jolie déesse de la mort qu'il était.
C'était donc un peu déprimé que Grell était assis sur un banc à réfléchir à ce qu'il pourrait bien faire quand il sentit une présence à côté de lui. C'était l'une des jeunes secrétaires de l'administration. Elle devait avoir une vingtaine d'années avec de longs cheveux bruns attachés en une natte et elle portait une jupe noire lui arrivant en dessous du genou et une grande veste de la même couleur.
Elle semblait fouiller dans son sac pour en sortir un porte-feuilles brun avant de partir. En la regardant s'éloigner Grell soupira:
- Encore une qui n'a aucun goût vestimentaire. Que c'est triste. J'ai l'impression que je suis la seule à s'avoir m'habiller ici. Tout de même c'est...
Il se tut soudainement et sembla songer à quelque chose avant d'avoir un sourire digne du chat de Cheshire et se leva brusquement avec un air joyeux nouvellement retrouvé:
- Je sais ! Je vais tous les coacher pour un relooking complet ! Ah, ce sera tellement formidable de voir de beaux hommes bien habillés ! Et je sais déjà qui sera ma première victime.
Et c'est avec un rire de possédé qu'il se mit en courir en direction d'un bâtiment.
