Disclaimers : Les personnages de FMA sont à Hiromu Arakawa.

Note de l'auteure : Je reposte ici parce que j'ai eu un léger souci informatique et j'avais perdu l'accès à ce compte.

Cette fanfic est la toute première que j'ai écrite (à 15 ans).
J'ai corrigé les fautes d'orthographe/grammaire/conjugaison autant que j'ai pu, mais je préfère ne pas modifier le texte de départ.

Elle ne tient pas compte de ce qui se passe dans les animes ou le manga, mais se situe tout de même quelque part au début de l'histoire.


Chapitre 1

Le colonel Roy Mustang était, comme à son habitude, littéralement affalé sur son bureau.
Il sommeillait tranquillement, sa tête reposant sur ses bras croisés, au milieu du tas de paperasse qui attendait patiemment d'être remplie.

Le lieutenant Riza Hawkeye, une jeune femme blonde aux yeux marrons, entra dans le bureau et poussa un soupir d'exaspération devant son supérieur endormi. En qualité de second, le lieutenant Hawkeye veillait à ce que son supérieur finisse son travail dans les temps, ce qui arrivait fréquemment bien que Mustang s'y prenne à la dernière minute.
Le colonel était un homme aux cheveux de jais, avec des yeux d'un noir d'encre, brillant d'un feu d'autant plus intense qu'il s'était hissé à se grade très jeune. Il est alchimiste d'état, surnommé le Flame Alchemist.

Doucement, et aux risque de troubler sa quiétude, le lieutenant sorti son arme, et fit feu sur le Flame Alchemist. La balle vint frôler l'oreille du colonel, avant d'aller perforer une vitre, dans un bruit de verre cassé.
Roy Mustang se réveilla en sursaut, et en tomba même de son fauteuil.

« Non mais ça va pas ?! S'exclama-t-il
− Vous devriez vous remettre au travail, il est presque midi et votre pile de dossier et aussi imposante que ce matin, lui répondit-t-elle, pince sans rire.
− Humf » fit mustang, en maudissant mentalement le lieutenant et son flingue.

Le lieutenant allait ajouter quelque chose, lorsqu'un boulet de canon, blond, flanqué d'un manteau rouge, débarqua dans le bureau en prenant grand soin de défoncer la porte.

Edward Elric était un adolescent de quinze ans, plutôt petit (mais mieux valait ne pas le lui faire remarquer, si on tenait à la vie). Il avait des yeux couleur ambre, et ses cheveux blonds étaient noués en tresse. Ed se distinguait des adolescents de son age par les automails qu'il portait ; un bras et une jambe, faits de métal, remplaçant ses membres perdus.

« Fullmetal la délicatesse, tu connaît ? » fit Mustang, sans perdre son calme, et étouffant un bâillement

Il avait depuis longtemps l'habitude des entrées fracassante d'Edward, et puis de tout façons il était trop fatigué pour se mettre en colère.

« Et je te signale que tu es en retard, ajouta-t-il.
− Grrrr, c'est pas notre faute y'avait plein de monde à la gare. On a eu du mal à passer.
− Ah... je vois. Tu avais peur de te faire écraser, lança-t-il, d'une voix ou pointait le sarcasme.
− QUI EST SI PETIT, QU'IL POURRAIT SE FAIRE ÉCRASER COMME UNE VULGAIRE FOURMI ?! explosa Ed, en se jetant sur le colonel pour l'étrangler. Toutefois, il fut stoppé dans sa tentative de meurtre, par Alphonse, son petit frère, qui après avoir perdu son corps, subsistait dans une armure, à laquelle son âme était attachée.

« Ed, voyons, il n'a jamais dit tout ça », dit Al, en essayant de calmer son frère.

De son cote Roy ricanait. Énerver le Fullmetal au sujet de sa taille était un de ses passe-temps favori.

« Bon... dit le colonel, en s'enfonçant dans son fauteuil, j'espère que tu as mon rapport, parce j'ai des horaires à respecter et comme tu es toujours en retard…
− Alors la c'est l'hôpital qui se fout de la charité le v'là votre rapport ! »

Et, sans autre forme de procès, il balança le rapport sur le bureau du colonel, qui affichait toujours son sourire sarcastique.

Ed et son frère, qui n'avait plus rien à faire ici, sortirent du bureau, et Ed ne cacha pas sa joie d'être débarrassé du colonel.

Mustang, après s'être étiré pendant cinq bonnes minutes, entrepris de reprendre sa sieste, là ou il l'avait laissé. Cependant, une vague d'ondes négatives en provenance du lieutenant l'en dissuada. Il saisit un gros dossier sans grand entrain, quand un plus petit attira son attention.

« Et, on a une mission, lança-t-il.
− Où est-ce ?
− Dans les bas quartiers de central, répondit il, allez chercher le reste de l'équipe, nous partons »

Il prit ses gants dans le tiroir de son bureau et sorti attendre le reste de sa fine équipe à l'extérieure.