Première fic sur One Piece, j'espére sincérement que ça vous plaira ^^

disclamer : rien n'est à moi, dommage, il y en a deux qui s'amuseraient bien plus ^^

l'histoire est en plusieurs "chapitres" qui n'en sont pas : c'était simplement trop long pour que la lecture soit agréable, donc je l'ai coupée en quatre parties plus ou moins égale.


Il faisait chaud, très chaud même. Le Sunny était immobilisé depuis presque une semaine au beau milieu d'une mer d'huile, pas un brin de vent pour le faire avancer et des réserves de cola à sec.

Sur le bateau l'équipage avait l'impression de cuire à petit feu. Mais il y en avait un qui avait le cerveau qui allait bouillir et pas à cause de la chaleur. Roronoa Zoro se triturait les méninges (oui, il en a, on ne pas être un épéiste de génie sans deux neurones normalement connectés). Donc, il se triturait les méninges pour tenter de comprendre ce qui lui arrivait dès qu'un certain blondinet traversait son champ visuel.

Tiens en parlant du loup, le voila qui sortait de sa cuisine, les bras chargés de cornets de glace pour tenter de rafraichir un petit peu ses amis. Bien entendu, il commença par les filles, avec de nombreuses flatteries qui donnèrent la nausée à Zoro. Sanji continua son petit tour, terminant par le sabreur qui s'était installé à l'écart des autres sous les mandariniers de Nami.

« oy, Marimo, attrape vite, ça commence déjà a fondre ! »

Sanji lui tendit une glace, parfum vanille vu la couleur.

« Merde, ça coule de partout ! »

Zoro tenait encore son cornet de glace dans la main, il n'y avait pas touché. Faut dire que devant ses yeux se déroulait un spectacle…terriblement sexy. Sanji, dont la glace avait perdu sa bataille contre la chaleur, se léchait les doigts d'une façon tout à fait indécente du point de vu de Zoro. Etre si sexy était déjà a la limite du supportable, alors pourquoi ce foutu cuistot devait il en plus faire des choses aussi suggestives que de lécher une substance blanche et crémeuse répandue sur ses doigts ? Qu'est ce qu'il cherche ? Parce que là, c'est limite un appel au viol.

D'ailleurs pour ne pas céder a l'envie de se jeter sur le cuisinier, Zoro lui fourra la glace dans la main et partit en courant en begueillant un truc du genre « trop chaud, eau froide », un truc intelligent quoi, tout en fonçant vers la salle de bain où il s'enferma, haletant.

Bon sang ! Pourquoi ! Je peux même plus aligner deux mots cohérents, si ça continue il va finir par comprendre ! Mais, attend, comprendre quoi au juste ? Putain Zoro, ressaisit toi un peu !

Il laissa l'eau froide calmer son corps et son esprit et tenta une nouvelle fois de comprendre ce qui lui arrivait. Comprendre pourquoi il avait le cœur qui s'emballait dès que ce foutu cuistot s'adressait à lui, pourquoi il lui faisait mal quand il faisait le bellâtre auprès des filles, pourquoi il était toujours fourré dans sa cuisine pour divers prétextes (surtout pour boire) ?

Il avait beau vouloir trouver une autre réponse, il savait très bien qu'il y avait qu'une seule : il avait des sentiments, des sentiments amoureux, pour foutu cuistot au sourcil en vrille. Zoro soupira profondément, il ne se retrouvait pas plus avancé ! Vu que Sanji était un coureur de jupons invétéré, il le voyait mal répondre positivement si jamais il lui prenait l'envie suicidaire de se confesser à lui. Il ne lui restait plus qu'a essayer d'enterrer au plus profond de lui l'envie qu'il avait du blondinet.

Ça y est, son cœur recommençait à lui faire mal. Il serra les poings sous l'eau, refusant de laisser des larmes amères et brulantes couler, elles qui ne demandaient pourtant que ça, lui brouillant la vue.

Pendant ce temps sur le pont, Sanji avait regardé Zoro partir précipitamment en se demandant qu'elle mouche avait bien pu piquer le sabreur. C'est vrai que ces derniers temps, le marimo ce comportait bizarrement dès qu'il s'approchait de lui. D'ailleurs ça devait bien faire au moins deux jours qu'il n'avait sorti du fourreau un de ses sabres contre lui. Peut être devrait il demander conseille à Chopper. Si ça se trouve ce crétin à tête d'algue était malade et ne voulait rien dire.

Mais avant de déranger le petit renne médecin, Sanji réfléchit aux « symptômes » que Chopper ne manquerait pas de lui demander de décrire. Qu'arrivait-il exactement à Zoro ? Il le regardait souvent mais plus en face il l'avait même surpris une ou deux fois à rougir, ce qui était en soi déjà exceptionnel bafouillait des trucs incompréhensibles et s'en allait dès que possible. Bref, il se comportait comme une jeune vierge emmourachée.

EMMOURACHEE ? Zoro serait amoureux ? Mais de qui ?...Au putain ! Marimo est…avec moi ?

Sanji du s'accrocher à la balustrade pour ne pas perdre l'équilibre sous le choc de ce qu'il venait de comprendre. Zoro était plus que probablement amoureux, et de surcroit de lui. Comment devrait-il réagir maintenant ? Faire comme si de rien n'était ? Mais ce n'était pas rien, bordel ! C'était même tout le contraire. Lui, Sanji la jambe noire, coureur de filles, trouvait même le moyen de séduire des mecs sans le vouloir !

Mais avant tout il devait en avoir le cœur net, des suppositions n'étant pas des certitudes, au diner il traquerait les signes lui révélant que Zoro s'intéressait à lui. Après, ben après, il aviserait car pour l'instant il était incapable de réfléchir plus loin.

Zoro et Sanji s'était évité le reste de l'après midi. Sanji s'étant enfermé dans la cuisine, prenant pour prétexte la préparation du repas et Zoro faisant mine de dormir, ses sabres à cote de lui comme une présence chaude et rassurante. Ils étaient donc maintenant deux à avoir le cerveau en ébullition sur le Sunny.