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Pairing : Renji x Byakuya

NDA : Voilà une nouvelle fanfic. Attention, il y a un léger spoil du chapitre 513, mais franchement, c'est minime. Je vous souhaite une bonne lecture.


Chapitre I : Bats-toi

Une feuille tombait sur le sol parqueté du bureau. Le silence était presque assourdissant. Surtout quand on savait qui s'y trouvait. Pourtant, au contraire de son habitude, Renji Abarai se tenait debout, statufié, les mains ballantes contre son corps, le regard vide. Il ne s'était même pas aperçut d'avoir lâché la lettre qu'il venait de lire. Une lettre simple où juste quelques mots écrits dans une calligraphie qu'il connaissait par cœur désignaient son auteur : Kuchiki Byakuya.

Depuis l'arrivée des ennemis et leur départ incompréhensible, c'était la première fois que Renji remettait les pieds ici. Et pour cause, son Capitaine, qu'il croyait invincible, se trouvait à la quatrième entre la vie et la mort.

En entrant, il avait immédiatement vu l'enveloppe qui ornait son bureau. Seul son prénom était écrit sur celle-ci. Le cœur battant, le lieutenant l'avait attrapé et regardé un long moment avant de réussir à l'ouvrir. Il s'était demandé ce que son Capitaine avait bien pu écrire.

« Bats-toi pour moi, comme je me suis battu pour toi.

Kuchiki Byakuya. »

Ce n'était pas grand-chose, mais lorsque l'on considérait leur dernière discussion, tout avait un sens. Reprenant sa respiration qu'il n'avait pas eu conscience d'avoir coupée, Renji se baissa pour attraper la lettre et la replier avant de la ranger dans son shihakusho. Son cœur se serra douloureusement, le faisant gémir.

— Je le ferais, Capitaine, affirma Renji en commençant son travail.

La pièce devint une nouvelle fois silencieuse alors que Renji essayait de préparer la liste des bâtiments à réparer et répertorier les blessés de sa division. Il eut un coup au cœur lorsqu'en prenant une feuille vierge, il y inscrivit en premier le nom de son Capitaine.

Un peu partout dans le Gotei, les shinigamis paraient au plus urgent pour rétablir l'ordre et transmettre les informations au plus vite. Les ennemis avaient perturbé leur travail et avaient laissé nombre de blessés et de blessures. Personne n'avait pu faire quoi que ce soit, pas même le Commandant.

Dans toutes les Divisions, la colère, mais surtout la tristesse pouvait se faire sentir. Nombre de questions hantaient les esprits de tous et ils savaient qu'ils n'auraient pas de réponses maintenant.

À la onzième, où généralement les hurlements et les combats retentissaient, le silence régnait. Personne dans cette division n'aurait pu imaginer un seul instant se retrouver ainsi. Leur Capitaine, le grand et terrible Zaraki Kenpachi se trouvait à la quatrième, dans le même état que le Capitaine de la sixième division. Deux capitaines aussi fort l'un que l'autre. Personne n'aurait pu croire qu'un jour cela arriverait.

La chambre lumineuse est censée être calme… censé… Car dans la pièce, le chahut résonnait depuis quelques minutes. En effet dans cette chambre d'hôpital se trouvait le Capitaine Unohana, le lieutenant Kuchiki, Abarai Renji et Kuchiki Ryū. Ce dernier, comme son grand frère, restait d'un calme olympien alors qu'il voyait sa sœur par adoption s'en prendre au pauvre lieutenant de son frère.

— Renji, t'es pénible ! Nous devons transférer Nii-sama au Manoir.

— Mais je ne veux pas moi ! Et je le verrais quand hein ? Quand je serais prévenu de sa mort, si je le suis ? Et encore, j'suis sûr que je ne pourrai même pas y venir…

Rukia resta muette devant les paroles de son ami. Jamais elle n'avait entendu son ami réagir ainsi. C'était une première pour elle et elle voyait très bien la colère de Renji, aussi bien dans ses paroles que dans son regard. Ryū, voyant que cela dégénérait, s'interposa entre eux.

— Calmez-vous s'il vous plait. Nii-san est peut-être dans le coma, mais il n'aimerait pas vous voir vous bagarrer ainsi. Abarai-san, je sais que vous voulez protéger mon frère, mais Rukia à raison, nous devons transférer Nii-san au manoir.

— Mais…

— Rien ne vous empêchera de venir au manoir quand vous le voudrez. Vous êtes son compagnon, vous avez ce droit.

Renji ne savait plus quoi dire alors qu'il regardait Ryū. Pour le plus grand bonheur d'Unohana qui s'apprêtait à les jeter dehors s'ils continuaient. Finalement, le capitaine Kuchiki fut transféré au Manoir dans la journée et installé dans sa chambre. Quand cela fut fait, Ryū demanda à Rukia de faire prévenir tous les membres de la famille par une missive.

— Ensuite, tu pourras retourner à ta division.

— Tu surveilleras Nii-sama, n'est-ce pas ?

— Oui Rukia ne t'inquiète pas.

Affectueusement, Ryū décoiffa Rukia qui grommela pour la forme. Ils quittèrent la chambre sans bruit. Rukia repensait encore à la réaction de Renji. Elle avait su quelques jours plus tôt le lien qui s'était créé entre Renji et son frère. Cela l'avait étonné, puisqu'ils étaient censés se détester et pourtant, Ryū lui avait fait lire la lettre que Byakuya lui avait laissée. C'était bien écrit en toutes lettres que Renji comptait pour lui et qu'il ne voulait pas qu'il soit éloigné de lui.

Elle en était restée perplexe, mais savait aussi que jamais son frère n'aurait écrit cela si cela avait été un mensonge. Donc ils avaient bien une relation, d'un côté, Rukia était heureuse, mais de l'autre, elle n'arrivait pas à les imaginer ensemble.

La réunion de Capitaines fut inédite puisque c'était la première depuis la mort tragique de Yamamoto. Mais comme il l'avait prévu depuis quelques années, sa succession avait été faite et Kyoraku prit naturellement sa place. Il réussit à ramener le calme et commença la réunion tant bien que mal. Les emplacements libres près de lui alarmaient Renji.

— Bonjour à tous, je sais que c'est dur, mais nous devons tout de même faire notre travail, même si le cœur n'y est pas mes amis. Nous allons faire honneur à tout ce que Yama-ji nous a enseigné. Le principal pour l'instant est de reconstruire les bâtiments détruits pendant l'attaque. Il faut aussi... continuer à faire notre travail…

Sa voix se brisa soudainement. C'était dur pour lui de prendre la place de son mentor… Pourtant, il se racla la gorge et releva la tête. Il vit tout le monde le regarder et l'écouter, tous savaient qu'il était le mieux placé pour reprendre la place de commandant.

— Les lieutenants n'ayant plus de capitaine prendront leur place. Abarai Renji pour la sixième division et pour la onzième, je trouve Yachiru-chan trop jeune, alors je voudrais placer Yumichika Ayasegawa comme Capitaine de la onzième. Il faudra leur… hum… envoyer une missive officielle…

Voyant Kyoraku perdre son assurance pour la seconde fois, Ukitake s'autorisa à quitter le rang pour se placer devant lui, les cachant à la vue des autres. Jyuushiro lui prit la main et la serra avec douceur.

— Tu vas y arriver, on est tous là pour te soutenir.

— Merci Jyuu-chan.

La réunion continua malgré tout et tous quittèrent la salle sombrement. Quand Renji reçut sa missive, il soupira. Lui, prendre la place de son capitaine ? En serait-il capable ? Bien sûr ! se fustigea Renji. Byakuya lui avait appris tout ce qu'il devait. Et bien plus… Le lieutenant ne pouvait s'empêcher de penser à ce que Byakuya lui avait révélé peu avant l'arrivée de ces ennemis.

Il ressentait pour lui autre chose que des sentiments d'ordre professionnel. Renji se souvint de la lueur qu'il avait vue dans ses yeux. Et plus tard, lorsque leur temps de travail fut fini, Byakuya l'avait retenu et l'avait embrassé. Bien que chaste, le baiser était tendre. Le noble l'avait regardé un long moment en silence alors qu'il lui caressait doucement la joue puis l'avait quitté. Pourtant, Renji avait su à ce moment-là que leur relation avait évolué.

Malheureusement, les ennemis étaient arrivés le lendemain, les empêchant de se voir. Et voilà que maintenant, son amant ? Apparemment oui, vu ce que lui avait dit son frère, était entre la vie et la mort au manoir Kuchiki. Renji se promit de faire le maximum jusqu'au retour de son capitaine.

Le soir venu, Rukia se présenta à la sixième division et entra dans le bureau de Renji. Il était assis derrière son bureau avec une pile de feuilles près de lui.

— Renji.

— Entre Rukia. Qu'y a-t-il ?

— Je voulais savoir si tu voulais manger au manoir ce soir ?

— Tu es sûre que je sois le bienvenu ?

— Évidemment ! Et puis Nii-san voudrais te connaître un peu plus.

Renji ne put refuser la demande de son amie et puis lui-même voulait en savoir plus sur cette famille. Il ferma son dossier et se leva, faisant sourire Rukia.

En chemin, Rukia expliqua à Renji ce qu'il s'était passé.

— Nii-sama avait écrit une missive juste après l'arrivée des ennemis, demandant à ce que je devienne sa remplaçante en tant que chef de clan avec Ryū-nii-san.

— Ca me fait étrange de savoir que mon Capitaine à un frère. Tu ne m'en avais jamais parlé.

— Ryū-nii-san n'est pas shinigami, il est l'intendant de Byakuya-nii-sama. Lorsqu'il a eu fini de lire la missive, certains étaient contre. Que ce soit pour que je prenne sa place ou pour que tu aies l'autorisation de venir le voir. Mais Ryū-nii-san a mis les points sur les i et personne n'a plus rien dit. Je peux te dire qu'à ce moment-là, j'avais l'impression de voir Byakuya-nii-sama.

Ils arrivèrent au Manoir quelques minutes plus tard et furent accueillis par un domestique qui s'inclina devant Rukia.

— Kuchiki Ryū-sama m'a demandé de vous prévenir qu'il voulait vous voir dans son bureau à votre retour.

— Bien, je vais le rejoindre. Emmenez Abarai-san à la chambre de Byakuya-sama.

— Mais…

— Vous contestez ?

— Non, Kuchiki-sama.

Renji se retint d'éclater de rire en voyant le vieux domestique se faire remonter les bretelles par Rukia qui faisait plus de deux têtes de moins que lui. Celle-ci se tourna vers lui.

— Il va t'emmener, je te ferais prévenir ou je viendrais te chercher quand j'aurai fini.

— Merci.

Rukia s'en alla vers l'aile ouest alors que le domestique l'emmena à l'opposé. Ils traversèrent nombre de couloirs et de passerelles jusqu'à ce que finalement, le domestique se mette à genou devant un fusuma qu'il ouvrit solennellement.

— Vous pouvez entrer.

— Merci.

Renji entra lentement. Il entendit le fusuma se refermer derrière lui alors que ses yeux s'étaient fixés sur le corps allongé et caché en grande partie par une couverture blanche. Il s'approcha et vit le visage endormi de son Capitaine. Renji s'installa en seiza près du futon et d'une main tendre, il enleva la mèche ébène qui traversait son visage endormi.

Comment un si puissant homme avait pu se retrouver dans un tel état ? Unohana lui avait dit que son reiatsu était au minimum, presque inexistant. Et Renji le sentait. D'habitude, il l'entourait complètement, alors que là, il devait se forcer pour le sentir un peu.

— Pourquoi vous, Capitaine ? Cela aurait été plus logique que ce soit moi à votre place et non l'inverse… Nous… Nous n'avons même pas pu commencer un semblant de relation. Mais cela m'est égal, vous restez une personne très importante pour moi.

Le nouveau Capitaine resta un long moment silencieux, ce qui était rare pour lui qui d'habitude ne cessait de parler. À ce moment-là, il aurait voulu parler avec son Capitaine pour qu'il le conseille… C'était ironique, mais Renji se força à réfléchir à ce qu'il devait faire à présent.

— Je ferais de mon mieux pour garder la division Capitaine et… je viendrais vous voir le plus que je peux pour vous parler. Unohana-san nous a dit que vous nous entendez peut-être, alors si effectivement c'est le cas… sachez que je vous aime et je resterais auprès de vous tout le temps.

Le silence reprit possession de la pièce alors que Renji restait simplement près du futon en pensant à tout et à rien

Dans une autre pièce, Rukia écoutait son frère religieusement. Ryū Kuchiki ressemblait à son frère, bien que la couleur bleue de ses yeux l'en dissociait. Il était également plus fragile et plus faible que lui.

— Rukia Kuchiki, à partir de cet instant, vous devenez le chef de clan Kuchiki et vous serez appuyé par moi-même. Vous serez dans l'obligation de reprendre tout ce que Byakuya était en train de traiter. Une annonce officielle a été envoyée. Acceptez-vous ?

— J'accepte de devenir le chef du clan Kuchiki jusqu'au retour de Kuchiki Byakuya-sama.

Ryū s'autorisa à sourire alors qu'il plaçait autour de son cou le Ginpakukazaharu de Byakuya et attachait un nouveau Kenseikaan dans ses cheveux. Lorsque ce fut fait, Ryū se tourna vers les membres du conseil et termina la réunion. Il avait bien vu que Rukia ne savait plus comment réagir et que cela avait été trop vite pour elle. Ils en avaient parlé lors de la lecture de la lettre de leur frère, mais maintenant, c'était officiel.

— Vous pouvez disposer.

— Bien, Kuchiki-sama, s'inclinèrent les membres du clan.

Enfin seuls, Ryū passa une main sur l'épaule de Rukia pour la réconforter. Il savait très bien que sa petite sœur ne réalisait pas ce qu'il venait de se passer.

— Je vais prendre en charge les dossiers en cours. Par contre, il y aura une réunion de clan bientôt et tu devras y aller.

— J'irais toute seule ? s'inquiéta la jeune femme.

— Non, je viendrais avec toi. Tu auras de toute façon besoin de mon aide.

La jeune femme se sentit soulagé de savoir Ryū à ses côtés. Jamais elle n'aurait été capable de le faire toute seule.

— Je vais aller voir Renji.

— D'accord, je n'aurais jamais pensé que mon frère aurait pu tomber amoureux d'un homme. Pourtant, lorsqu'il m'en a parlé, je n'ai pas pu en douter, la seule fois où je l'avais vu ainsi c'est avec Hisana. Mais cela me rassure, il a besoin d'amour, même s'il dit l'inverse.

— Moi aussi cela m'a étonné mais le principal pour moi c'est de savoir qu'ils s'aiment.

— Cela sera difficile pour Abarai-san…

— Oui, mais il est plus solide qu'on ne le croit.

Ils se séparèrent et Rukia entra discrètement dans la chambre de son frère. Elle trouva Renji en seiza, il n'avait apparemment pas bougé de place.

— Renji ?

Le jeune homme tourna sa tête et Rukia fut surprise de le voir si pâle. Elle s'approcha et glissa ses mains sur ses épaules. Elle comprenait ce qu'il ressentait.

— Ca y est c'est fixé.

— Oui, Ryū-nii-sama l'a confirmé.

— Au moins, il ne retrouvera pas son clan sens dessus dessous.

— Oui. Maintenant, il faut espérer qu'il se réveille vite.

Renji aussi espérait que ce soit le cas. Ils avaient à peine parlé de leur relation que maintenant, il le voyait inconscient devant lui.

— Cela aurait été plus logique ce que soit moi qui me retrouve là, et non lui.

— Ne dis pas ça Renji, tu sais que si cela avait été le cas, tu serais probablement mort à l'heure qu'il est. Tu imagines comment aurait été mon frère si cela s'était produit ?

Renji ne répondit rien, car il n'avait pas la réponse. Si Byakuya venait à les quitter, lui en serait anéanti. Mais si l'inverse s'était produit ? Est-ce que Byakuya aurait aussi été dans cet état ? Il n'en savait rien, et ne voulait pas connaitre la réponse.

— Viens, nous devons aller manger, Renji.

— Je n'ai pas faim.

— Mais tu dois le faire. Allez viens !

Rukia força son ami à se lever et lorsqu'elle ouvrit le fusuma, Ryū les attendait. Renji n'osait pas parler, il se sentait hors du temps dans cette maison. Ils entrèrent dans la salle à manger et là, Renji s'arrêta en voyant la grande table où tous les membres étaient déjà assis à leurs places. Il remarqua alors trois places vacantes. D'une pression contre son dos, Ryū lui montra la place qu'il devait prendre. Ils s'installèrent et Renji se retrouva entre Rukia et Ryū. Le dîner se passa dans un silence morbide pour Renji qui sentait son estomac se nouer à chaque nouveau coup d'œil de la part des membres du clan.

Lorsqu'ils se retrouvèrent dans le séjour un peu plus tard, Renji soupira de soulagement.

— Comment faites-vous pour tenir ?

— C'est l'habitude, Abarai-san.

Ryū s'amusait de cet homme au caractère bouillonnant. Rukia lui avait souvent parlé de lui, mais le voir, c'était autre chose. Et puis, il ne pouvait nier sa beauté. Ses longs cheveux rouges reflétaient chaque lumière, alors que ses tatouages prouvaient son indépendance. Rukia elle, se demanda si elle réussirait à gérer le clan à la place de son frère. Après tout, elle n'était pas noble…

— Abarai-san, j'aurais une question assez personnelle à te poser.

— Laquelle ? s'étonna Renji qui ne fit pas cas du tutoiement de Ryū.

— Aimes-tu sincèrement notre frère ?

Renji fut ahuri par sa question, pourtant, il répondit sincèrement en plongeant son regardant dans celui de Ryū.

— Je l'aime sincèrement. Même si nous sommes opposés. Mes sentiments n'en sont pas moins sincères.

— Es-tu prêt à attendre le réveil de Byakuya-nii-san ? Même si cela dur des années ? Je te pose cette question, car je dois faire en sorte que ta venue ici soit légitime.

— Je soutiendrais Kuchiki-sama de tout mon être et je ne l'abandonnerais jamais. Je l'aime sincèrement.

— Je suis rassuré, avoua Ryū en souriant. Mon frère a de la chance de t'avoir.

— Renji, cela peut durée des années comme des mois ou semaines… nous comprendrions si…

— Si je veux le quitter ? Ce n'est pas ce que je veux, Rukia. Je viendrais voir Byakuya jusqu'à ce qu'il se réveille et je ferais en sorte qu'il soit heureux après.

La conviction transparaissait dans chacun de ses mots. Renji quitta le Manoir un peu plus tard après être passé par la chambre de Byakuya. Chez lui, Renji se demanda combien de temps son amant resterait inconscient. Au fond de lui, il savait que son Capitaine se réveillerait. Il était fort et ne se laisserait pas faire si facilement.


Une petite review ?