Les arbres. Les pigeons. Les immeubles. La ville. La pelouse. Les fausses fleurs. Les passants. Les clochards. SonMp3. Ses ch'veux noirs.
Le charbon dans les yeux, la pâleur dans la peau.. Quelques gouttes de sueur, coulent, découlent, courent encore sur sa peau, lisse comme le corps d'un foetal.
C'est normal de courir quand on est poursuivit. C'est normal de mépriser quand on est parano'. Est – ce normal d'être poursuivit par un pédophile, armé, furieux, et qui plus et, athlétique? Non je ne croit pas.
D'autant plus que ce " pd " est votre tuteur jusqu'a nouvel ordre. D'autant plus qu'il est midi et quart, heure à laquelle la plupart des familles déjeunent.
Il n'y auras donc personne pour le secourir, et les clochard, et les pigeons, seront dérisoires, face au couteau, face à l'homme qui le balancera sur son lit, aussitôt arrivé à la maison.
C'est ce qu'on appelle : la fatalité. D'ailleurs, il a toujours cru en la fatalité. Car cette fatalité, aussi fatale soit – elle, lui tombait toujours dessus, et il retombait toujours, à proprement dit : sur le cul.
Ses si belles fesses qui faisaient fantasmer plus d'un. Femmes comme gars, violeurs comme ... pédophiles.
Cette beauté, il la haïssait autant qu'il en était fiers. Mais revenons à notre principal sujet : comment sortir de ce merdier non dit'j'ou !
Premièrement, courir. Mais laisser moi rire ! Hahaha ! s'adressa Sasuke, mentalement au lecteur...
Deuxièmement. Se cacher dans un immeuble Avec ou sans code ? plaisanta - t -il, encore intérieurement.
Troisièmement. Appeler à l'aide... Les bons samaritains ne couraient plus les rues, de nos jours... et vu comment ils couraient, même le diable, ne les rattraperaient pas. Puisque c'est lui le diable. pensa - t - il, encore une fois.
- Pitoyable. Tu est pitoyable Sasuke. répétait le mystérieux personnage qui lui collait aux talons.
Dans une tentative désespérée, notre cher petit Uchiwa tenta d'étouffer son assaillant avec son t - shirt. Juste quelques secondes. Juste quelques secondes, qui allèrent si loin, qui passèrent si vite, qu'il fallait déjà, se remettre à courir.
Le moment opportun pour lui fausser compagnie, le moment opportun pour fui ce qu'il avait toujours voulu fuir.
Il avait dix - huit ans, bordel ! Il devait être libre ! LIBRE !
Il ne réalisa que quelques secondes plus tard, qu'il avait hurler à voix haute.
- Tu est à moi. Sa - su - ke - kun !
Il avait peur. C'est un fait. L'homme derrière lui était sûrement fou. C'est un fait. Il n'avait aucune idée de comment il allait s'en sortir. Ca, c'est un problème.
Peut être que c'était inévitable, après tout. Peut être qu'on n'échappes pas à son destin. Peut être.
Il ne cria même pas quand l'autre lui prit le bras, le projetant en arrière, le faisant tomber sur le dur béton de la ruelle. Pas assez de souffle.
Malchance est synonyme de fatalité autant qu'un flan carbonisé comparé, à un flan parfaitement cuit. C'est ce qu'il s'était dit, avant de sombrer dans l'inconscience.
