Hello Everybody,seule l'histoire m'appartient, les personnages ne sont autres que ceux de David Shore (le veinard :p )

Me revoilà avec une deuxième fanfiction Huddy !

Ca se passe après l'épisode 7 de la saison 6, Lucas est donc là et avec Cuddy mais pas pour longtemps :)

Disclaimer :

L'histoire : Post 6x07... House se sent trahi, mais que se passe-t-il s'il sauve de justesse Cuddy d'une agression ? Il n'a plus confiance en elle, mais elle semble avoir toute confiance en lui ? Et comment réagirait Lucas face à cette confiance envers son rival ?

Bonne lecture


Comment avait-elle pu faire ça ? Voilà ce que n'arrêtait pas de se répéter le docteur Grégory House depuis qu'il était rentré chez lui la veille au soir. Il était partit à cette conférence médicale en pharmacologie dans le but de se rapprocher d'elle. Sans compter le fait que son psy avait expressément à Wilson de ne pas le laisser seul au début, de peur que le diagnosticien ne replonge dans les méfaits de la vicodin, donc, l'oncologue l'avait pris avec lui. Mais tout ne s'était pas passé comme prévu, chose pas surprenante lorsqu'on connaît les deux énergumènes que sont Grégory House et Lisa Cuddy. Car, bien entendu, ça concernait la brillante directrice du Princeton Plainsboro Teaching Hospital. Tout d'abord, il avait fallu qu'il se tape une honte incroyable en arrivant déguiser comme un homme de 1880 au lieu des années 80', mais en même temps, ils auraient dû préciser 1980 ! Ils avaient dansé, tout se passait bien, reparlant un peu du passé, il avait fallu qu'il lui avoue qu'après la nuit qu'ils avaient passée à l'université, il avait eu l'intention de la rappeler. Elle était partie, sans avoir réussi à aligner une phrase correcte tellement elle était confuse. Ensuite, House avait voulu se faire pardonner pour sa maladresse et son manque de délicatesse, il s'était donc proposé pour garder Rachel. Elle lui avait menti, lui disant qu'il restait une place à la garderie de l'hôtel, alors que Lucas – sale nain ! – était là, à faire l'homme parfait. Voilà comment il avait appris qu'elle s'était mise en couple avec ce petit fouineur, un gamin… Et enfin, ils avaient mangé tous ensemble, Wilson, Lucas, Cuddy et lui. C'est à ce moment que le coup de grâce fût porté. Comment a-t-elle pu me faire ça ? N'a-t-elle donc aucun remords de m'avoir trahi de cette sorte ? continuait de penser l'homme sur sa moto. Ils parlaient, et House avait compris que Cuddy avait tout, absolument TOUT dit à Lucas. Elle n'avait rien épargné, parlant de ses hallucinations, de ce qu'elle contenait, de sa thérapie difficile, de ses débuts encore plus durs sans ses médications, elle avait parlé de toutes ses faiblesses, se fichant du fait qu'elle trahissait la confiance que le diagnosticien avait en elle. Avait ! En effet, comment pourrait-il encore lui faire confiance, si elle allait tout répéter à son ''ami'' ? House se sentait trahi, il avait été en cure, pour stopper ses hallucinations, mais aussi pour Elle… Et elle, elle profite de son absence pour se mettre avec son détective. Ah ça, il s'en mordait les doigts de l'avoir présenté à Cuddy. Il pensait s'être fait un ami, Lucas lui plaisait bien, maintenant il regrettait d'avoir fait appel à lui ! Quand il pensait à Cuddy et Lucas ensemble, ça lui donnait envie de vomir… Cette femme méritait tellement mieux qu'un nain de jardin qui ne savait toujours pas pisser droit ! Elle était belle, classe, autoritaire et lui, il était fouineur, macho, et surtout, il avait 5 ans de moins qu'elle ! House ne pensait pas être digne de Lisa Cuddy, mais il savait qu'il était mieux pour elle que ce détective de pacotille… Ils avaient des points communs, et ils se connaissaient comme personne, tandis qu'avec l'autre ils ne devaient pas avoir de grandes discussions. Du moins, pas des intéressantes.

Le médecin gara se moto sur le trottoir, à l'entrée de l'hôpital. Cuddy l'avait autorisé à se garer là le temps que les travaux sur le parking, devant l'hôpital soient finis. Les dix premières places étaient en travaux pour causes de dégradations de la route, Cuddy et les autres médecins étaient donc obligés de se parquer plus loin. Lui, étant infirme, avait obtenu le droit de se mettre sur le trottoir. L'homme regarda sa montre, 7h55, il était à l'heure ! Ca allait en faire jaser plus d'un !

Bonne prédiction, se dit-il en passant les portes du hall de l'hôpital sous les yeux médusés de l'infirmier Jeffrey et des deux infirmières placées à l'accueil.

Cuddy, qui sortait de son bureau à ce moment là, resta pantoise en voyant le pire des employés de son hôpital avancer comme si de rien était dans le hall. Elle ne resta pas bouche bée trop longtemps et se dirigea rapidement vers le comptoir d'accueil sur lequel trônait un pot en verre rempli de sucette rouge dans lequel House venait de plonger sa main.

- Bonjour docteur House, lui dit-elle sur un ton légèrement surpris malgré ses efforts pour le cacher.

House ne répondit rien, l'ignorant ostensiblement. Il déballait sa sucette lentement, la mit délicatement dans sa bouche pour la lécher sensuellement. Aujourd'hui, son seul but était de l'éviter le plus possible, s'il pouvait même éviter d'avoir à parler avec elle, ça le rendrait heureux. Le meilleur moyen pour lui de ne pas avoir à elle, c'est de faire correctement son métier. Ce qui signifie… consultations. Il se dirigea donc le plus naturellement du monde vers les portes de la clinique, toujours en ignorant Cuddy, qui le regardait incrédule. Il ne fit pas plus attention aux regards éberlués des infirmières et des médecins des consultations. House prit le dossier situé au-dessus de la pile, sur le comptoir, et se retourna :

- Monsieur Clark ? demanda-t-il, cherchant dans la salle d'attente l'homme qui se leva.

- C'est moi, répondit un homme d'une soixantaine d'années bedonnant.

- Suivez-moi.

Et c'est comme ça que commença la journée du docteur Grégory House. Il entra en salle d'examen numéro 5 suivi du patient, lui dit de s'assoir et regarda son dossier.

- Alors comme ça, vous avez mal à la tête ?

- En effet, je pense que j'ai un cancer. J'ai des pertes d'équilibres, parfois j'ai des trous de mémoires, des absences…dit le patient, ne cachant pas son inquiétude.

Du calme Greg, ne pas se montrer impoli veut dire que tu ne te retrouveras pas dans le bureau de ta patronne…

- Est-ce que vous dormez bien ? demanda House le plus gentiment possible.

- Non, ça va bientôt faire trois semaines que je ne dors pas plus de trois heures par nuit.

- Est-ce que vous buvez beaucoup de café ? Vous fumez ?

- Je bois en moyenne quinze cafés par jour, et je fume un demi-paquet, répondit monsieur Clark.

- Bon, ne vous inquiétez pas monsieur, vous n'avez pas de cancer du cerveau. Vous faites un épuisement nerveux. Pour commencer vous allez vous calmer sur les doses de café, valorisez l'eau. Ensuite, je vais vous prescrire des patches pour arrêter de fumer, sinon vous risquez d'avoir un cancer. Et pour terminer, je vais vous prescrire une boite de somnifère, un par jour pendant une semaine, pas plus, c'est comprimés ne sont pas des bonbons ! diagnostiqua House, donnant la prescription à l'homme.

Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Cuddy avait suivi House aux consultations, s'attendant à voir le patient sortir furieux de la salle. Elle était appuyée sur le comptoir, plongée dans ses pensées. Elle s'interrogeait sur le comportement de son employé. Pourquoi était-il à l'heure ? Qu'est-ce qu'il faisait en consultation de son plein gré ? Pourquoi l'avait-il ignoré comme ça ? Et surtout, comment se faisait-il que le patient de House ressorte de la salle en remerciant le docteur ?

Elle voulut parler, lui demander ce qu'il lui arrivait, mais il avait déjà appelé un autre patient et était repartit avec lui en salle 4.

Mais qu'est-ce qu'il lui prend ? La doyenne pensait savoir ce qu'il arrivait à House, mais elle trouvait ça impossible. D'accord il lui avait avoué qu'il avait voulu l'appeler le lendemain de leur nuit, vingt-deux ans plutôt. Mais ça ne signifiait pas qu'il avait des sentiments pour elle. Non, elle était plus d'avis de dire qu'il n'acceptait pas l'idée qu'elle soit avec un homme. Une personne qu'il connaissait de plus, les ayant présentés. Il détestait le changement, le problème devait donc se situer là. Mais quand même, elle avait déjà rencontré d'autres hommes les années précédentes, et il n'avait jamais été aussi hostile envers elle. Au contraire, il venait la taquiner, la faire douter de son choix, venant parfois pendant son rendez-vous dans le but de faire capoter son histoire. Mais là, rien, il ne la regardait plus, faisait comme si elle n'existait pas… Elle ne l'avouerait pas, mais cet attitude la blessait, Cuddy ne comprenait pas ce qu'elle avait pu faire de si grave pour que House n'ait même pas envie de se montrer grossier avec elle.

Ne désirant pas éveiller les soupçons chez ses employés, elle se rendit à son bureau, comme si de rien n'était et que tout allait bien. Elle n'avait pas envie de se torturé en essayant de comprendre les pensées insensées de son diagnosticien. Elle se plongea donc dans les dossiers jusqu'à 10h30, on venait de lui dire que House avait quitté la clinique et qu'il prenait en charge un nouveau cas.

Du côté du département de diagnostique, House venait de faire une entrée fracassante dans la salle de diagnostique différenciel.

- Une institutrice d'une école maternelle est prise d'une crise de convulsion dans sa classe. Elle est désormais incapable de parler…Je tiens à dire que je pense qu'elle n'a qu'un cancer du cerveau, mais j'en avais marre des consultations.

- En gros on a rien à faire, lança Chase lassé…

- Eh ben alors Skippy, depuis quand on se fiche des pauvres patients, ironisa le diagnosticien. Et si je me trompe ? Vous al… il s'arrêta, reconnaissant, entre mille, le claquement des talons de sa patronne.

- Bonjour à tous, dit-elle, entrant dans la pièce et fixant déjà son regard sur House.

- Bonjour, répondirent en chœur les employés de House.

- Je disais donc, continua celui-ci ignorant toujours autant sa patronne, vous allez faire une IRM, Forman et Taub chez la patiente, Thirteen et l'Australien examens et ens…

- House ! s'exclama Cuddy, pourrais-je vous parler ?

- Ensuite, reprit le médecin comme si de rien était, vous vous renseignerez auprès de ses collègues pour en savoir plus sur elle.

- Je vous parle House, j'aimerais m'entretenir avec vo…

- Je vous ai entendu, malheureusement, s'énerva House. Sauf que je m'en fous ! Je ne veux pas vous parler, pas vous entendre et encore moins vous voir, c'est CLAIR ? cria-t-il.

Tous le regardèrent surpris par l'accès de colère du diagnosticien. Cuddy, choquée partit rapidement, les larmes aux yeux. Chase et Forman se regardèrent, ils ne comprenaient pas ce qu'il se passait, mais ils étaient sûr d'une chose, jamais House n'avait été aussi dur et méchant envers Cuddy. Oui, il lui arrivait d'être énervé. Oui, il lui arrivait de lui faire des remarques lubriques. Mais jamais il ne s'était montré aussi blessant, devant eux en tout les cas… Taub et Hadley, eux, étaient surtout surpris par la réaction de leur patronne. Cuddy était une femme forte, elle ne montrait pas ses émotions aussi ouvertement… Là, elle était partie et tous deux avaient vu les larmes perler aux coins des yeux.

Mais qu'est-ce qu'il a ? Quel con ! Comment peut-il être aussi méchant avec les gens ? Cuddy était dans son bureau, en larmes, blâmant son employé. Elle ne s'attendait pas à une réaction aussi virulente de la part de cet homme. Se décidant à ne plus y penser, elle se remit au travail corps et âme pour oublier son altercation avec l'irascible diagnosticien.

Il était 18h lorsque la doyenne quitta le Princeton Plainsboro, au moment où elle passait devant la moto de House son portable se mit à sonner.

- Oui Lucas ? décrocha-t-elle.

- Bonjour Lisa, ta journée s'est bien passée ? Oh comme c'est étrange, je devrais plutôt dire ta soirée se passe bien ? se lança Lucas, passablement énervé par l'absence de sa compagne.

- Arrête Lucas, il n'est que dix-huit heure ! Pas plus tard qu'hier…

- Je sais que tu aimes ton boulot, mais merde Lisa, ta fille te réclame et puis tu m'avais dit que tu finirais tôt…

- J'ai eu un problème au travail, menti-t-elle, ne souhaitant pas parler de ses histoires avec House.

Elle était arrivée à sa voiture, mais elle attendait d'avoir finit sa conversation avec son compagnon avant de monter dedans.

- Un problème qui s'appelle Grégory House je suppose, dit Lucas, la jalousie transperçant sa voix.

- C'est bon Lucas, dans une demi-heure je serai à la maison, à tout à l'heure.

Elle raccrocha. Elle allait rentrer dans sa voiture quand elle se sentit plaquer violemment contre sa voiture, elle eut juste le temps de hurler avant d'être retournée et de prendre un coup de poing violent sur le visage…


Alors ?

Vos premiers avis ?

XXX,

Harmo