Base : Captain Tsubasa
Genre : Débile, cartoon, shonen aï, et un brin parodique.
Disclamer : Atf : Aujourd'hui, Plan E, je pose le ballon ici, je mets le filet la, je prends la corde et je me cache dans l'arbre et ensuite ... ha oui je me tais. / EW et ML, approchent : Chouette un ballon ! /Atf : « Héhéhéhé »/ ML : Le tir du tigre ! / Atf s'accrochant à la branche de l'arbre coupé en deux par le ballon : Et merde !!!!
Okinawa mon Amour
Chapitre 1
12 h 00, Jeudi 1er juillet : Premier jour des vacances. [1]
Il claqua la porte de sa chambre, envoya son sac de cours à l'autre bout de la pièce, comme s'il ne s'agissait que d'un simple truc qui ne contenait pas la super calculatrice Pwx2000 super fragile dont il aurait besoin l'année prochaine, ni son tout nouveau portable b22Xf5214 avec cafetière intégrée et digitaliseur à empreinte vocale, puis se laissa tomber sur son lit avec le bruit d'une pomme trop mur s'écrasant sur le sol.
Il venait de rentrer de son lycée miteux.
Malgré les murs aux couleurs criardes, les vitres arborant une telle couche de poussière agglomérée que chacun les pensaient incassables, les chewing-gums sous les sièges permettant presque de dater le lycée, et la majorité d'adolescent attardé ressemblant plus a des éponges marines qu'à des être doués d'un intellect un temps soit peu développé, il aimait bien cet établissement. [2]
C'est la qu'il avait passé le plus de temps en dehors du stade avec Mark et Dany.
Il détestait les vacances. Chacun partait de son côté, mais lui il ne pouvait pas partir, il devait restait à ne rien faire des ses journées, si ce n'est s'ennuyer ou s'entraîner.
Il trépigna sur son lit, de rage et de désespoir. Il soupira puis regarda sa montre.
Mince !
Il était en retard pour préparer la nourriture à son paternelle trop fier pour savoir se servire d'une casserole, même pour faire bouillire de l'eau. Il re claqua la porte de sa chambre et s'en alla faire des nouilles, parce-qu'il ne savait pas faire grand chose d'autre et qu'il n'avait pas tellement envie de se casser la tête à cuisine pour son papa, qui le reniait presque à cause de ses tendances à aimer le ballon rond plutôt que le noble karaté.
Après le repas qui fut animé d'une passionnante discutions de père à fils sur le temps splendide de ces derniers jours, il sortit courir, chose tout à fait stupide vu la chaleur, ce qu'avait souligné son père, mais il n'avait pas tellement envie de rester cloîtré chez lui à regarder les idioties qui passées à la télé ou jouer à des jeux vidéo grâce auxquelles il devenait totalement dingue. Il venait juste de commencer à trottiner, dans son short coloré de marathonien, c'est à dire trois fois trois cour, flottant et ridicule, qui croisa Mark. Celui ci passa sans le voir le nez dans un papier manuscrit. Intrigué, il le suivit en trottinant, a une distance qui jugeait raisonnable pour ne pas être vu. Il faisait jour, le soleil était au zénith il n'y avait aucun arbre et le terrain était plat, il resta sur place.
Mark se dirigeait vers le dojo. Mais avant qu'il ne sonne, il lui tapota l'épaule de l'index.
Tu cherche quelqu'un ? Demanda t il un sourire illuminant son visage.
Ed !? Qu'est ce ...
Mark toisa son ami avec des yeux de merlan frit s'attardant sur la chose coloré qui cacher à peine les fesses du goal.
No commentes ... j'allais courir.
Ha... Ha oui d'accord tout s'explique...
Alors, quel bon vent t'amène ?
Et bien ... Je voulais savoir si tu partais en vacances cet été.
Non. Pourquoi ?
Mark hésita un moment baissant les yeux, mais tombant sur le short de course, il releva le nez affrontant le doux regard sombre de Ed.
Ca te dit un mois tout frais payer à Okinawa ?
Il avait l'impression qu'une enclume venait de lui tomber sur la tête. Lui qui n'était jamais partit en vacances venait de se voir offrir par une gravure de mode qui étant son ami, un voyage gratuit. Ca ressemblait à un rêve. Mais ses rêves ne se réalisaient jamais. Depuis toujours il n'avait fait que se plier devant son destin minable.
Oui ca me dit ... Ou est le piége ? Railla Ed non sans le pensait.
Et bien c'est un entraînement particulier, coatcher pas monsieur Turner, toi, moi ...
A super !
Et Danny.
... S ... Sup ...er !!! On va bien s'amuser.
Il avait eu raison de se méfiait finalement il y avait bien un hic, et ce ne serait pas un vrai voyage de rêve. Mais le visage halé de Mark le gratifia d'un léger sourire.
C'est d'accord !? Tant mieux !
Il faut que je prévienne mon père. J'espère qu'il sera d'accord. Quand est ce qu'on décolle ?
Euh ... demain ...
Quoi ? C'est une blague ?
Mark dodelina de la tête signe d'un funeste « non », un sourire malicieux aux coins des lèvres. Ed, quant à lui, baissa la tête. Il ne pourra jamais partir, son père ne supportait pas le foot, il fallait qu'il s'occupe du dojo et qui plus est, il pourrait se laisser mourir de faim plutôt que de s'abaisser à faire réchauffer des surgelés.
Je vais essayer de convaincre mon père.
Je t'attends.
Ed haussa les épaules, convaincu de trouvé dans la bouche de son père un non sec et sans modulations possibles. Il poussa la porte, puis appela son père, mais se fut un étrange vacarme, mélange de bruit de pas paniqués et précipités, de mots presque criés alors qu'ils se voulaient chuchotés, d'un choc et d'un cri de douleur, maudite table basse, et d'un claquement sûrement celui de l'armoire qui se trouvait à coté de la table basse.
Il fronça les sourcils, croyant un instant qu'il s'était trompé de maison. Il avança vers le salon, la d'où provenaient le raffut suspect, la ou son père buvait un thé en lisant son journal.
Papa ? Bafouilla Ed en parcourant la pièce du regard.
Oui, mon cher fils que j'aime plus que tout et qui est si adorable surtout avec ton sho...
Tu es malade ?
... Tu ne devais pas aller courir ?
Si mais j'ai croisé Mark ...
La porte du placard claqua, mais son père ne fit pas mine d'avoir entendu quoi que ce soit.
... Qui m'a proposé un voyage d'un mois a Okinawa, gratis ... Pour le foot. La porte ne vient pas de claquer, la ?
Un voyage mais c'est génial, va-y, cour, vol, tu as ma bénédiction.
Son père se leva et le poussa doucement mais avec insistance vers la sortit.
Mais je pars demain ... Le placard vient pas de couiner, la ?
C'est super amuse-toi bien ...
Et sans un mot de plus, la porte de son doux foyer, se referma derrière lui, avec fracas manquant de peu de lui déchirer son magnifique short. Mark fixa avec de grands yeux ronds de surprise Ed qui arborait ce même regard globuleux.
Qu'est ce qui c'est passé ?
Bha ... je ... Je sais pas ...
Landers baissa les yeux, et posa la main sur l'épaule de son ami. Ce geste fit presque sursauter Ed alors qu'il sortait de sa torpeur. Il regarda son capitaine, mi-figue mi-raisin, sans savoir quoi penser, hésitant entre sauter de joie ou s'inquiéter de la folie subite de son père.
Ca sera pour une autre fois, alors.
Quoi ? Non, mon père a accepté, un peu trop facilement je ne comprends pas.
Mais c'est super !
Il me cache quelque chose ... il est malade, mourant, il n'à plus que deux heures à vivre et il veut pas que je le sache !!!
Le brun aux éternelles manches retournées envoya une grande claque dans l'épaule de son goal keeper qui cru un instant que son cœur avait loupé quelques battements.
Panique pas ! Ton père à enfin vu la lumière, On va bien s'éclater pendant un mois.
Comment ca il a vu la lumière ? La lumière au bout du long tunnel ... Alors c'est ca il va ...
Chute, calme toi ... On va faire un tour...
Le goal hocha la tête, perdu dans ses pensées malades, mais dans un éclair de lucidité, il s'aperçut qu'il n'était pas très présentable et s'en alla se changer. Réouvrant la porte il entendit le même vacarme, chuchotement et le coup mat toujours du à la table basse, vis à vis de laquelle ils envisageaient d'engager un prêtre exorciste. Cette fois ci Ed courut vers le salon et il y trouva une scène plus que traumatisante pour lui qui aurait pus être comique dans d'autre circonstance.
Tout d'abord son père, les cheveux en batailles, son yukata qui ne couvrait plus ses épaules, essuyait une énorme tache de thés, qui recouvrai la table basse, entourant la tasse, avec sa manche. Ensuite la chose tenant de sa main gauche son tibia bleuté et de sa main droite la poigné du placard, vêtue d'une robe légère, blanche à fleurs roses, affichant une longue chevelure noire et lisse, sautillait sur place pour essayer de rentrer dans le placard.
Tout se figea. Un courant d'air bref fit voleter ce fameux végétal sec en forme de boule, si célèbre pour ca monumentale carrière dans les westerns, sur le sol de la pièce.
Ed cligna des yeux, et ce seul petit mouvement fit reprendre la respiration de tous. La jeune femme qui finalement avait les yeux bleus et un teint halé pris une position plus correcte et le père se rhabiller.
Je ne pose pas de questions, pas que je ne veux même pas savoir la réponse...Soupira Ed pour lui-même.
Il traversa ensuite, les épaules basses, le salon pour rejoindre sa chambre et se changer rapidement. Il regarda un moment sa chambre, son sac de cours défoncé, puis pris son sac de voyage et le remplis consciencieusement de ses affaires pour le mois qui vient. Il repartit ensuite, le sac sur le dos, ignorant son géniteur se disputant avec la belle inconnue, il se retourna néanmoins et les gratifia de quelques mots.
AVEC TOI C'EST TOUJOURS PAREIL !
Je reviens dans un mois. Lança Ed à tout hasard.
C'EST CA !
Bha ... Au revoir ...
OUI TOUT A FAIT !
VLAN
Qu'est ce qui c'est passé ? Demanda le père.
Je ne sais pas.
Ed sortit de chez lui encore une fois et retrouva Mark assit par terre le nez dans un livre.
Je ne t'ais pas fait attendre trop longtemps ? Demanda il en posant son sac.
Non, pas du tout. Répondit le capitaine en fermant le dernier tome de « guerre et paix » de Tolstoï et le reposant sur les autres volumes.
On y va ?
Le capitaine au teint halé se leva mais il remarqua le sac, volumineux prêt à craquer, qui tirait vers l'arrière les épaules carrées de son ami.
On ne part que demain.
Ha oui, au faite, je peux dormir chez toi ce soir ?
A suivre ...Je dois avouer que j'ai largement brodé sur ce chapitre par rapport à mon idée de base, mais bon on verra bien ou mon esprit tordu me mènera.
