Hey, me voilà avec un nouvel OS. C'est un véritable coup de tête en fait et il est assez wtf voir même très wtf. Donc tout votre sens de la logique, rangez le s'il vous plait. Je ferais peut être une suite, si le coeur m'en dis. Mais je promet rien si ce n'est d'essayer. Je m'excuses d'avance si il y a des fautes.

Disclaimer: Je n'ai aucun droit sur les personnages de cette histoire, ils sont à James Dashner.

La lumière s'éteignit soudainement le plongeant dans le noir complet. Le garçon pesta contre le disjoncteur et se leva, son portable dans ses mains pour l'aider à s'éclairer. Il avança difficilement dans la pénombre, le parquet grinçant sous ses pieds nus, lui arrachant une grimace. Ce qu'il pouvait détester ce bruit ! Il était seul, une fois de plus ; ses parents travaillaient de nuit.

Le garçon arriva devant les escaliers et entreprit de les descendre, doucement. En faisant attention à ne pas tomber, il arriva au sous sol sans embûche. Il soupira en passant une main dans ses cheveux bruns et continua de marcher jusqu'au disjoncteur. L'air était plus que glacial ici et plus vite il remonterait s'enrouler dans ses couvertures, mieux il se porterait. Il arriva enfin devant la machine qu'il éclaira avec l'application lampe torche de son portable et chercha des yeux le bouton qu'il devait remonter. Sauf qu'il n'y en avait aucun à remonter. Pire encore, le portable s'éteignit et le garçon soupira d'exaspération, se doutant qu'il s'agissait d'une panne générale cette fois et que tout le lotissement devait être privé d'électricité. Il remonta donc les escaliers, en faisant moins attention cette fois, et son pied heurta violemment la dernière marche lui arrachant un juron. Décidément, ce n'était pas sa journée.

Le brun marcha jusqu'à sa chambre, cherchant de sa main le mur du couloir pour pouvoir le guider. Cependant tout ce que sa pauvre main touchait c'était l'air qui l'entourait. Le garçon pesta bruyamment et fonça à toute allure, jusqu'à se prendre violemment le mur. Ce qui le fit pester une nouvelle fois. Il examina son visage avec ses doigts et sentit une bosse sur le côté droit de son front. Râlant contre la compagnie d'électricité, les centrales nucléaires et tout ce qui se rapportait à l'électricité le jeune homme - qui savait maintenant où se trouvait le mur - entreprit de marcher jusqu'à sa chambre. Le point positif était que sa mère, friande d'encens avait décidé de parfumer toute la maison de cette odeur que son fils peinait à supporter.

Sa chambre était la seule survivante de cette assaut de parfumerie et ça lui rendait la tâche plus simple. Une fois arrivé dans la bonne pièce, le brun fit quelque pas à l'aveuglette son lit ne se trouvant pas très loin de la porte. Quand son genou heurta le bord de son sommier, il monta sur le matelas et se lova contre l'individu présent sur son lit.

Individu présent sur son lit ?!

Le garçon se redressa nette, trop affolé pour pouvoir crier. Il y avait quelqu'un dans son lit, ce qui ne changeait pas de la plupart des soirs. Mais là, il ne savait pas du tout de qui il s'agissait, et ça pouvait bien être quelqu'un de sa connaissance. Il lui était impossible de voir dans l'obscurité. Il songea un instant à émettre un bruit pour réveiller celui ou celle qui s'était invité sous sa couette. Mais décida de s'abstenir de peur d'avoir affaire à quelqu'un de dangereux. Panne d'électricité suivie de présence inconnue, clairement ça commençait comme un film d'horreur.

« Pas de panique ! Pas de panique » pensa-t-il

Il s'assit par terre, la tête dans les mains essayant de calmer sa respiration. Loin de lui l'envie de réveiller l'autre occupant de la pièce. Peut être que c'était sa sœur jumelle qui était revenu de chez ses amis et qui s'était trompée de chambre ? Non, non. Si Rachel avait la moindre occasion de découché, elle n'allait sûrement pas revenir. C'était peut être une de ses conquêtes qui était en manque (nda : il se sent pas lui). Mais si ça avait été le cas, elle ne serait pas en train de dormir et l'aurait attendu en petite tenue avec des bougies. Ce qui au moins aurait eu le mérite de pouvoir l'éclairer. Parce que là, il n'était pas éclairé du tout. Que ce soit au sens propre ou figuré.

- Raaaah. laissa t-il échapper malgré lui avant de brutalement se frapper le visage devant sa connerie.

Il pria une micro seconde, espérant de toute son âme qu'il n'ai pas réveillé l'inconnu. Mais quand il l'entendit bouger dans le lit, il compris qu'il était foutu.

- Qui est là ? demanda une voix masculine.

Il s'agissait donc d'un homme, restait à savoir s'il s'agissait d'un adolescent comme lui ou quelqu'un de plus vieux. Il avait un accent anglais, ce qui le conforta dans l'idée qu'il s'agissait d'un total inconnu. Il ne fréquentait pas de british.

- Qui est là ? répéta la voix

- Thomas. finit par répondre le brun.

Sa voix avait tremblé sans qu'il ne puisse s'en empêcher, et il se demanda un instant pourquoi il avait donné son prénom. Il y eu un silence pendant lequel le rythme cardiaque de Thomas s'était accéléré puis enfin l'autre lui répondit.

- Je ne connais pas de Thomas. Qu'est-ce que tu fais chez moi ?

Thomas cligna des paupières plusieurs fois, abasourdie par ce qu'il venait d'entendre. Il devait rêver n'est-ce pas ? Non parce que clairement la situation était beaucoup trop étrange pour être réaliste. Qu'est-ce qu'il faisait chez lui ? C'était la chambre du brun pas celle de ce...ce quoi d'ailleurs ? Est-ce qu'il s'agissait d'un jeune homme brun comme lui. Ou peut être un homme vieux et blond ?

- Y a du vrai dans tes deux hypothèses, je suis blond et je suis un adolescent comme toi apparemment.

Satan ! Thomas eu un haut le cœur et commença à paniquer sérieusement. L'inconnu était un démon qui pouvait lire dans ses pensées ! Peut être qu'il habitait la maison depuis sa mort ? Et qu'il était venu punir Thomas de s'être laisser aller au contact charnelle tant de fois. Oh, si seulement il ne s'était pas laisser tenter la première fois, il ne se serait pas laisser tomber dans les abysses de cette océan de luxure et de pécher. Il aurait sans doute du aller plus souvent à l'église ou à la synagogue ou aller voir un imam. Il était pas vraiment certain de la religion que pratiquaient ses parents.

- Non, non je ne suis pas un démon et je suis encore moins là pour te punir de « t'être laisser aller au contact charnelle tant de fois » Puis pour tout te dire la religion n'est pas mon truc à moi non plus. Et euh non, avant que tu panique je ne lis pas dans les pensées. Tu pense très fort c'est tout.

Le brun soupira de soulagement. Au moins il n'avait pas à faire à un être surnaturel et tant mieux parce qu'il n'avait pas vu assez de film fantastique pour s'en sortir. Puis il se sentit stupide d'avoir parler à voix haute et grogna.

- Écoute, je sais pas qui t'es mais sache qu'ici c'est ma maison. dit-il d'un ton sec

- Ah, je me suis sûrement trompé alors. répondit nonchalamment l'autre

Thomas écarquilla les yeux. D'où venait ce gars et qui l'avait élevé ? Non parce que pour se tromper de maison et réagir comme si c'était tout à fait normal, ça n'avait rien de normal justement. Puis comment avait-il pu se tromper de maison?

- Tu vois j'étais entrain de revenir d'une promenade et j'ai vu tout les lampadaires s'éteindre, mais le problème c'est que j'ai une peur affreuse du noir donc j'ai couru jusqu'à chez moi. Mais dans la précipitation j'ai du confondre nos deux maisons. Sauf que maintenant que j'y pense ça sent pas comme chez moi ici. Y 'a une odeur assez bizarre.

- C'est de l'encens, répliqua Thomas

- Je sais pas ce que c'est mais ça fouette. J'aime pas ça, heureusement qu'y en a pas dans cette pièce.

Le brun rit.

- Comment est-ce que tu t'appelle ?

- J'hésite vraiment à te dire mon nom. Je préférerai m'en aller incognito parce que c'est clairement la honte de ma vie là. J'ai pas l'habitude de me retrouver dans le lit d'inconnu.

- Moi non plus. répondit Thomas.

Au moins le blond avait une réaction commune, personne n'aimait avoir honte. Même si c'était trop tard pour lui d'une certaine manière.

- Ouais d'après tes minis monologues j'ai cru comprendre que c'était les inconnus qui venait dans ton lit.

Le brun se composa un demi sourire que l'autre ne pouvait voir et répondit d'une voix calme et posée. Contrairement au début.

- L'inconnu qui se trouve dans mon lit pour l'instant c'est toi. D'ailleurs, c'est la première fois que je vois ça. T'es vraiment pas doué

- Et toi t'as pas fermé à clef. D'un côté ça aurait du me faire tilter, parce que je ferme toujours à clef avant d'aller me promener .

- T'es parents ne sont pas chez toi ?

L'attente avant que la réponse ne lui parvienne lui fit penser qu'il n'avait pas vraiment envie d'en parler.

- Je vis pas avec mes parents.

À en juger, par le son triste de sa voix. Thomas devina qu'il ne s'agissait pas d'un choix mais d'une conséquence. Il n'en demanda pas plus de peur de froisser le blond. Ses parents étaient peut être morts ou peut être qu'ils l'avaient abandonné. Tant de possibilités que le brun ne voulait pas envisager. Sa curiosité finirait par lui faire faire une connerie sinon.

- Donc tu t'appelle Thomas et tu es brun et tu es un adolescent. reprit le jeune homme sur le lit.

- Tu connais mon nom, ma tranche d'âge et la couleur de mes cheveux. On est presque à arme égal. Tu veux pas me donner ton prénom ?

- Newt. Appelle moi Newt.

Newt. Ce garçon était bizarre de sa personnalité jusqu'à son prénom. Qui appelait son enfant Newt ? Ses parents étaient des extraterrestres ?! Peut être qu'il avait le teint tout bleu comme dans le film avatar.

- Tu devrais sérieusement songer à fermer ta gueule quand tu pense et non je suis pas bizarre et encore moins bleu. Et mes parents sont mort.

Le brun se sentit très mal à l'aise, il avait finalement fait une connerie.

- Je suis désolé, je dis souvent des conneries et là la situation me perturbe. Euh enchanté Newt.

Il pouvait être très con parfois.

- Je te pardonne, après tout, je me suis bien invité chez toi sans autorisation. D'ailleurs je vais partir.

Thomas agita les mains inutilement, dans un geste de protestation.

- Tu ne peux pas partir maintenant, attend que l'électricité revienne. Tu as toi même dit que tu as peur du noir. Je pense que c'est mieux si tu reste bien au chaud jusqu'à ce que la coupure s'arrête.

Il entendit Newt souffler puis accepter. Il ne répondit pas se contentant juste de se laisser tomber par terre, et de se coucher contre le sol froid de sa chambre. Peut être qu'il aurait du écouter Rachel quand elle lui avait proposé de s'acheter un tapis parce qu'il se les gelait. Il resta là pendant quelques minutes les yeux fermés. Newt ne parlait pas et lui non plus, il n'y avait que le bruit de leurs respiration qui se faisait entendre. Ainsi que le son que faisait Thomas en tapotant le parquet avec ses doigts.

- Tu as quel âge ?

Ils avaient posés la question en même temps et ils rirent tout les deux. Un rire un peu nerveux pour Thomas qui était un peu intimidé par la présence de Newt dans sa chambre. Il avait hâte que la lumière revienne et de pouvoir donner un visage à ce nom et cette voix.

- J'ai 16 ans, dit Newt.

- Comme moi. Tu es à quel lycée ?

- Celui de la ville et toi ?

- Pareil, comment ça se fait que je te connais pas. On a le même âge, on habite le même lotissement et on fréquente le même établissement. C'est bizarre tu ne trouve pas ?

- Et bien nous ne devons pas être dans la même classe, je suis en première L et puis je ne sors jamais de chez moi sauf pour aller en cours. Je ne prends pas le bus, c'est ma grand-mère qui me dépose en voiture.

- En première L, tu dois connaître Aris. Moi je suis en S.

Newt émit un rire que Thomas ne put s'empêcher d'apprécier.

- Oui, je connais Aris, il ne passe pas inaperçu. Tu es en S, tu dis. Tu connais Minho alors ?

Thomas sourit à la mention de ce prénom. S'il connaissait Minho ? Bien sûre que oui et heureusement d'ailleurs, il ne serait rien sans ce gars.

- C'est mon meilleur ami.

- C'était le mien autrefois.

- Que s'est-il passé ? demanda Thomas. Curieux de savoir ce qui avait bien pu arriver entre lui et son meilleur ami.

- Rien de grave, nous nous connaissons depuis la maternelle et arrivés en dernière année de collège on a commencé à avoir des amis différents. Et on s'est éloigné. On continu de parler parfois, rarement je dirais même. C'est plus comme avant. Il me manque. Mais je dois pas lui manquer sinon tu aurais entendu parler de moi j'imagine.

- Je connais Minho que depuis le début de l'année, il compte déjà beaucoup pour moi mais il ne parle pas beaucoup de ce qu'il ressent. Moi non plus d'ailleurs, je sais pas pourquoi je parle aussi facilement là d'ailleurs.

- J'imagine que c'est parce que tu ne réalise toujours pas la situation, et comme tu ne peux pas me voir tu peux imaginer que tu parles à quelqu'un dans ta tête.

- Ça resterait étrange non ?

- Tu pense ? On a beau se foutre de la gueule d'une personne quand on la surprend en train de parler seul. Pourtant ça arrive couramment n'est-ce pas ?

- Tu as raison Newt.

- Et de toute manière, je crois savoir à quoi tu ressemble. Si tu traîne avec Minho tu dois être le numéro 24 de l'équipe de foot n'est-ce pas ? Edison si je ne me trompe pas.

Thomas esquissa un mince sourire.

- Dans le mile c'est bien moi, donc au final tu me connais plus que je ne te connais.

- Disons que tu fais parti des acteurs principaux et que je fais partie des figurant. Et tu fais rêver pas mal de filles de ma classe. « Oh Edison il est tellement canon ! » imita Newt avec une voix suraiguë.

Le brun éclata de rire, cependant ce n'était en rien de l'exagération. Il était vrai que la gente féminine et une minorité des gars du lycée adulaient Thomas pour sa beauté. Le brun connaissait ses atouts. Il était le beau brun ténébreux de l'équipe de foot nouveau dans l'établissement. Défiant toujours les règles et agissant comme il se foutait de tout. En clair, le cliché parfait des films américains. Depuis le début de l'année, ce qui faisait en tout six mois, il avait du ramener une douzaine de filles dans son lit.

- Oui c'est vrai, j'ai la côte au près des filles.

- On peut pas vraiment leurs en vouloir, entendit Thomas

Il sut immédiatement que Newt avait laissé échapper sa phrase malgré lui. Il afficha un air arrogant, imaginant que le garçon rougissait sûrement face à son erreur.

- Désolé, souffla Newt. J'aurai du me taire.

- Non, non. répondit Thomas. Crois moi, je ne le prends pas mal. Si je te plais c'est ton choix.

- J'ai pas dis que tu me plaisais Edison !

- Mais tu l'as insinué.

Il y eu, un petit silence pendant lequel aucun ne dis rien. Le joueur de foot s'était remis en position assise. Il fixa un point invisible, il ne savait pas du tout depuis combien de temps ils étaient là dans sa chambre. Il n'arrêtait pas de se demander ce qu'il verrait lorsque reviendrait la lumière. Peut être que Newt disparaîtrait en même temps que l'obscurité.

- De toute façon qu'est-ce que ça peut faire. dit soudainement le blond

- Hum ?

- Qu'est-ce que ça peut faire si tu me plais ou pas Edison. Je suis un gars et toi, toi t'es définitivement pas de ce bord là. Puis même si tu l'étais. Ton truc c'est juste la baise et puis tu es trop...

- Je suis trop quoi ? demanda Thomas avide d'en savoir plus.

- Tu es trop... et moi je suis pas assez... tout le monde te trouve tellement... moi je suis juste...

- Je sais pas ce que je suis trop ou tellement mais je suis sûre que tu l'es autant que moi.

Newt rit avant de lui répondre.

- Si je l'étais autant que toi, ça se saurait. Je sais à quoi tu ressemble Thomas, je peux te dire que tu l'es tellement que ça serait difficile de trouver quelqu'un qui le soi autant.

Thomas s'apprêtait à lui répondre mais il eu un grand bruit et puis tout devint plus clair. L'obscurité avait disparut, la lumière aveuglant ses yeux l'obligeant à mettre sa main devant son visage. Lorsque ses pupilles s'habituèrent enfin à tout cet halo, il regarda en direction de son lit. Newt était là et il pouvait maintenant mettre un visage sur l'identité de ce garçon. En plus d'être blond, il était plutôt mince mais tout de même musclé. Ses traits enfantins lui donnait un ou deux ans de moins, mais ses yeux le vieillissaient de quelques années. Ils étaient d'un marron si foncé qu'ils en paraissaient noir. Newt regardait devant lui comme s'il n'osait pas regarder Thomas. Son regard était un peu triste, et le brun se demanda s'il regardait toujours le monde avec cet air là.

- Tu l'es, dit-il soudain.

Newt se retourna vers lui, haussant les sourcils dans un air d'incompréhension et Thomas lui sourit sincèrement.

- Tu l'es autant que moi. Simplement tu ne le vois pas.

Les joues du blond s'empourprèrent et il le remercia puis se leva et marcha en direction de la sortie. Mais Thomas le stoppa en posant une main sur sa jambe.

- Tu pars sans dire au revoir ?

Newt le regarda dans les yeux et lui sourit mais cet air triste n'avait pas quitté son visage.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? demanda le brun.

L'autre se mordit la lèvre avant de regarder le sol, il joignit ses mains et fit jouer ses doigts entre eux.

- Est-ce que ? On va continuer à se parler toi et moi ? Parce que tu dois me trouver tellement stupide. C'est vrai quoi ? Qui a idée de se perdre dans la maison de quelqu'un d'autre ! Puis tu sais que je, enfin que tu me... t'as compris quoi et tu dois trouver ça bizarre non ?

Thomas se leva, utilisant Newt comme appuie et se mit en face de lui. Ils se regardèrent dans les yeux pendant quelques secondes avant que le brun ne détourne le regard en direction de son lit. Honnêtement, il savait qu'il plaisait à des gars mais il ne s'était jamais aventuré à essayer quoi que ce soit. Pas parce qu'il ne voulait pas mais parce que ça ne lui disait rien. Mais il en était toujours flatté et ça ne changeait pas avec le blond d'autant plus que lui aussi était très beau. D'une beauté différente de la sienne. Si Thomas était le beau brun ténébreux Newt lui pouvait être qualifié d'ange. Oui voilà, Newt était un ange. Le brun rit à cette pensée.

- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

- Rien, dit-il

Puis il prit le blond dans ses bras et le serra fort. C'était sans doute l'impression qu'il était en train de rêver qui le rendait aussi tactile mais quelque part il avait besoin de se prouver que ce n'était pas un rêve. Que l'autre était bien là et que ce n'était pas un mirage.

Newt finit par lui rendre son étreinte et ils restèrent quelques seconde dans les bras l'un de l'autre jusqu'à ce que Thomas ne se dégage et lui ébouriffe les cheveux.

- Tu sais quoi, t'es un peu bizarre et c'est vrai que c'est la honte de t'être trompé de maison mais je me suis bien pris la honte en pensant à haute voix à chaque fois. Alors on fera une belle bande de pas doué toi, moi et Minho.

Et elle disparue la lueur de tristesse dans le regard de Newt et là, Thomas ne sût pas ce qu'il venait de se passer mais il se passa quelque chose. Quelque chose qui lui était inconnu. Ce qu'il sût en revanche c'est qu'au moment où Newt quitta sa chambre pour retourner chez lui, il avait déjà hâte d'être au lycée.