Voilà, premier chapitre de cette fiction.

J'espère que ça vous plaira.

Marion.

Tous les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer (pas touche !)

Cette journée à été celle qui a changée le cours de ma vie. Avant ce jour je ne pensais pas qu'un acte qui paraissait quelconque pouvait avoir un tel impact sur le reste de notre existence. Ce jour là, je voulais juste revoir mon meilleur ami et tout à basculé.

Je m'étais levée comme tous les matins à 6h25 pour retourner au lycée. J'enfilais un jeans et un pull avant de descendre à la cuisine pour prendre mon petit déjeuné. Charlie, mon père, était déjà partie. Charlie est le shérif de Forks, petite bourgade pluvieuse dans la péninsule d'Olympique, sa fonction est de plus en plus lourde à porter car tout le continent est à feu et à sang. Les meurtres et les épidémies déciment la population du continent américain, et les disparitions inexpliquées sont de plus en plus fréquentes.

A cette pensée, une larme s'échappe de mes yeux rougis par le manque de sommeil, Renée ma mère, et son nouveau mari, Phil ont été victimes d'un de ces crimes affreux. On les a retrouvés, allongés dans le salon, entièrement vidés de leur sang. J'ai secoué la tête pour chasser ses images horribles de mon cerveau et je suis sortie sans prendre la peine de manger, attrapant mon sac au passage. Arrivée à hauteur de ma camionnette, j'ai manqué tomber mais me suis rattrapée à la portière. Ma maladresse a toujours été un de mes plus gros défauts, avant même mes rougissements incessants et mon incapacité à mentir.

Remontant péniblement sur mes jambes, je me suis hissée à l'intérieur de la camionnette rouge, achetée à l'ami de Charlie, Billy. Ce dernier habitait la réserve Quileute de la Push, je connaissais son fils, Jacob, de vue. Nous n'avions pas vraiment l'occasion de nous voir, du fait que je passais le plus clair de mon temps avec mon meilleur ami, Seth Clearwater.

Le moteur démarre difficilement comme d'habitude. La route de chez moi jusqu'au lycée étais relativement courte, de ce fait quand j'arrivais sur le parking, il n'y avait que quelques voitures, dont les deux des Cullen/Hale.

Cela faisait deux ans que j'avais emménagé à Forks, et dès le début je n'ai pas pu les supporter. Ils avaient un air de pitié dans les yeux et nous regardaient comme si nous étions tous condamnés. Je suis d'accord que les temps n'étaient pas des plus joyeux, mais ils m'exaspéraient ! Ils sont cinq « enfants » tous adopté par le Docteur Cullen et sa femme, Rosalie et Jasper Hale, Alice, Emmett et Edward Cullen. Rosalie était en couple avec Emmett et Alice avec Jasper, cela choquait tout le monde au lycée, qu'ils soient en quelque sorte de la même famille mais en couple. Le plus surprenant chez eux, c'était leur beauté fracassante, magnifique, qui en faisait chavirer plus d'un… ou une. Surtout par rapport à Edward Cullen, le seul célibataire et qui avait éconduit toutes les filles du lycée assez folles pour lui faire une demande. J'avoue qu'il était tout particulièrement magnifique, ses regards frustrés envers moi me déroutaient encore plus…

Sans relever la tête, je me suis dirigée vers le bâtiment principal pour me protéger de la pluie qui avait commencée à tomber à torrent. J'ai sentis une présence derrière moi, je me suis donc retournée pour tomber sur… Mike Newton ! Ho, non ! Pas lui ! Depuis que je suis arrivée à Forks il s'est mis dans la tête que je voulais sortir avec lui, et il m'était maintenant impossible de me débarrasser de lui. Il m'a sourit en me tendant la main, j'ai levé un sourcil dubitative. Que me voulait-il ? Il du percevoir mon incompréhension car il la rabaissa et partie sans se défaire, toute fois, de son sourire. J'ai poussé un soupir et suis rentrée dans mon premier cours de la journée. Histoire de l'art. Mais qu'est-ce qui m'étais passé par la tête pour que je prenne cette option ? Je n'en sais strictement rien. Ce que je sais c'est que j'étais avec Rosalie Hale qui ne me lâchait pas des yeux, son air de pitié toujours pas envolé… A part cette heure, la journée défila à toute vitesse. Quand vint l'heure de partir, je décidais de faire un tour à la Push, histoire de voir mon meilleur ami. Cela faisait plus de deux semaines qu'il ne me donnait plus signe de vie. J'avais beau appeler, sa mère Sue, me répondait qu'il était occupé et qu'il ne pouvait pas le répondre. Cette histoire me semblait bizarre, Seth trouvait toujours un moment pour m'appeler ou pour venir me voir, lui et moi étions inséparable, jamais il ne m'aurait fait mijoter deux semaines juste parce qu'il était « occupé ». Je repensais à tout ça sur la route qui me menais à la Push, j'empruntais alors ce chemin que je connaissais par cœur et arrivais enfin devant la maison fleurie des Clearwater. Seth avait une sœur, Leah, tout les deux ne vivaient plus qu'avec leur mère, Sue, ils avaient perdu leur père, Harry, il y avait un an… Je me souviendrais de cette période toute ma vie, tout comme il avait était un soutient pour moi lors de la mort de ma mère et de Phil, j'avais été un soutiens pour lui…

Je me laissais glisser hors de mon véhicule en prenant soin de ne pas glisser sur le sol humide. Puis je montais les marches qui me menèrent jusqu'à la petite rouge contre laquelle je frappais trois coups. C'est Leah qui vint m'ouvrir. Elle avait grandis de plusieurs centimètres, c'est cheveux étaient coupés très courts, elle avait tellement changé… Elle était froide et distante ce qui était étrange. Nous étions très proche toute les deux, du à la complicité que j'avais avec son frère. Elle me regarda pendant plusieurs secondes, ses yeux trahissaient un dilemme qui se passait en elle, elle reprit pourtant son air dur et me dit :

- Bella, quelle surprise.

- Salut Leah. Moi aussi ça me fais plaisir de te voir, répondis-je acerbe.

- Je suis désolé mais si tu cherche Seth il n'est pas là, me dit-elle en me refermant la porte au nez.

Quoi ? J'ai beau tambouriner sur la porte, elle ne m'ouvre pas. Folle de chagrin, les larmes aux yeux, je reste un moment devant la porte, priant pour qu'il vienne m'ouvrir et que ce ne soit qu'une mauvaise blague de la part de Leah. Car j'ai bien senti sa présence, j'ai tout de suite sus qu'il était là dans la maison, surement aussi torturé que moi… Enfin j'espère. Comment peuvent-ils m'infliger cela ? Comment Seth fait-il pour supporter cette séparation ? Ne comprend-t-il pas qu'il est tout ce qui me reste hormis Charlie ? Ne se rend-t-il pas compte que sans lui je ne suis plus rien ? Une douleur insupportable me déchire la poitrine et de gros sanglots de formes dans ma gorge. Je frappe une dernière fois contre la porte en un geste désespéré.

« Je t'en supplie… Ne me fais pas souffrir ainsi… Dis moi ce que j'ai fais… Je t'en supplie, aide moi… »

Mais c'est comme si je parlais à un mur. Ma vue est brouillée par les larmes, ma respiration devient difficile, saccadée. En pleurant, j'ai marché jusque dans la forêt, pour y noyer mon chagrin, et c'est là que tout a commencé.

J'ai senti un souffle glacé dans mon coup et une main froide se poser sur mon épaule, j'ai alors fais ce que m'avais dis Billy un jour, j'ai couru de toutes mes forces le plus loin possible.

Les branches fouettaient mon visage, mais je n'y faisais pas attention, trop occupée à courir le plus loin possible de cet homme, surement sortie de mon cerveau torturé par la peine.

J'ai le souffle court, ma respiration est heurtée rendu encore plus dure par mes pleurs, à mes temps je sentais affluer le sang. Mes poumons étaient en feu, je sentais l'air entrer et sortir réduisant ma gorge à l'état de cendre. Mes jambes devenaient lourdes et douloureuses tandis que je ralentissais de plus en plus du fait de la fatigue… De plus mes pieds, qui n'ont jamais su me retenir sur terre, se prenaient dans les racines et les plantes, me faisant chuter à tout bout de champs. Alors je me laisser tomber dans l'herbe humide attendant que mon poursuivant (si il existait) arrive et fasse de moi ce que bon lui semblera.

Je n'ai rien entendu, il est arrivé sans un bruit posant une main brulent sur mon épaule tremblante. Je ne bougeais plus, mes muscles totalement tétanisés par la peur. Le poids de la main s'est fait plus léger pour disparaître complètement, j'ai fermé les yeux, attendant mon heure. J'ai alors entendu une explosion et des grognements venants de deux êtres différents à en juger par mon ouïe. Puis j'ai été projetée contre un arbre et j'ai senti quelque chose de poilu et d'humide se poser contre ma joue. J'ai alors ouvert les yeux et me suis trouvée nez à nez avec un énorme loup brun-roux aux yeux noirs qui s'est aussitôt retourné pour faire face à un homme à la beauté renversante, presque autant que les Cullen/Hale. Ils ont tous les deux grognés, ce qui ma surprise. Comment un être humain peut-il faire un son tellement animal ? Puis ils ont commencé à se tourner autour, d'abords lentement et de plus en plus vite, ils sont arrivés à une telle vitesse qu'il m'était presque impossible de les voir. C'est à ce moment là que j'ai compris que mon univers était un train de basculer. Les deux créatures ont alors entamées un combat sans merci l'une pour l'autre. L'homme faisait preuve d'une vélocité et d'une sorte d'expérience incroyable tandis que le loup paraissait d'une intelligence beaucoup trop élevée pour son espèce… J'étais d'ailleurs en train de me demander s'il était vraiment complètement animal. Le loup à arracher un bras à l'homme qui a poussé un cri de rage et est repartis encore plus férocement dans le combat. Il n'y avait aucune trace de sang ce qui me troubla encore plus. L'homme a envoyé valser le loup contre un arbre qui s'est casser en deux, l'animal était pris par des tremblements qui semblaient incontrôlables et a secoué sa grosse tête comme pour reprendre ses esprits avant de ses relever et de se jeter sur l'homme qui avait tourné ses yeux vers moi, ce qui m'avait permis de bien les voir. Ils étaient rouge, rouge sang. Ce regard me fit frissonner de la tête aux pieds, avant que je ne pousse un cri d'effrois devant le spectacle du loup se jetant sur l'homme et lui arrachant la tête.

Je me cachais alors le visage dans mes mains. J'entendais des bruits de chair arrachée, de bouts de bois jetés au sol et d'un feu que l'on allume.

Quand j'ai enfin réussi à sortir ma tête de mon bouclier visuel, il n'y avait plus devant moi qu'un jeune homme à la peau mâte assit devant un feu à la fumé violette. Il a tourné son visage vers moi, ses traits m'emplissant mon champs de vison et me laissant pleine d'incompréhension et d'étonnement.

Je sais c'est très court mais les prochains chapitres seront plus long !

Je posterais tous les mardis alors à la semaine prochaine ^^

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