Harry se trouvait dans la tour d'astronomie. Il avait quitté la tour de Griffondor sous la cape d'invisibilité, il ne pouvait plus supporter le bavardage incessant.

Depuis qu'il avait tué voldemort, il avait du mal à supporter les gens, surtout ceux qu'il l'avait vus tué voldy Il n'avait parlé a personne de son mal être. La tour d'astronomie était devenue son refuge, il venait si réfugiés dés qu'il le pouvait ou dés qu'il en avait besoin notamment après ses cauchemars. Même mort, Il venait encore hanter ses nuits pourtant il était six pieds sous terre, c'était même lui qu'il l'y avait envoyé.

Pourtant, chaque nuit, il revoyait ses amis torturés, enfin ses amis, il voyait aussi Rogue se faire torturer. Pourtant, ce n'était pas exactement ce qu'on pourrait appeler un ami. Au contraire, depuis qu'il avait tué son « maître », le professeur de potions ne le regardait plus. Évidemment, il n'attendait pas de fleurs de sa part mais un sourire, un regard, une remarque même méchante, n'importe quoi plutôt que ça : cette ignorance comme s'il était transparent, comme s'il n'existait plus. Il l'avait quand même délivré. C'était lui qui avait ouvert la porte de sa cellule, lui qui l'avait ramené à Poudlard alors qu'il manquait de force. Il était resté jusqu'à ce que sa vie ne soit plus en danger. Après et seulement après que Pomfresh ait dit qu'il était sain et sauf, il s'était laissé aller. Il avait laissé son épuisement gagner la partie. Dumbledore l'avait rattrapé de justesse avant qu'il ne touche le sol. Quand il s'était réveillé, Rogue n'était plus là. Les vacances étaient pratiquement finies. IL était sorti de l'infirmerie le jour de la rentrée, il avait commencé avec un double cours de potion comme chaque année. Hermione lui avait sauté dans les bras, elle avait éclaté en sanglots. Harry l'avait serré contre lui et il avait attendu que les pleurs de la jeune femme se calme. Aucun mot n'avait été échangé. Puis, Ron s'était avancé et ils s'étaient dirigés tous les trois vers la Grande Salle. Quand ils étaient entrés, le silence s'y fit puis, quelques applaudissements se firent attendre, le transformant très vite en tempête. Tout le monde l'applaudissait. Enfin, tout le monde c'était vite dit : Rogue, lui, n'applaudissait pas.

Bref, je me retrouvais, une fois de plus, dans cette tour à regarder le lac et à penser à mon stupide maître de potions, plus communément connu sous le nom de bâtard graisseux.

Ce matin, Dumbledore m'avait appelé dans son bureau. Rien qu'à son regard, je me rendis compte qu'il préparait un mauvais coup. Ce petit pétillement dans l'œil qu'il tentait de réprimer, ne me laissait présager que du pire. Au combien j'avais raison.

Après m'avoir servi une tasse de thé et m'avoir offert des petits gâteaux au citron, ce fut le moment que le directeur choisit pour me tendre LE piège.

« Harry, un des professeur a besoin d'un assistant pour l'aider dans sa tâche. Je me demandais si tu accepterais de l'aider ? Evidemment, tu aurais moins de devoirs à faire en contre partie. » C'est là que je commis la plus belle erreur de toute ma vie, c'est – à- dire que je tombais dans le panneau. J'acceptais sans demander le nom du dit professeur. Mais qu'est-ce qui avait bien pu me passer par la tête ?

C'est au moment où le directeur me fit un grand sourire que je me demandais dans quel pétrin je m'étais encore fourré.

« Bien, le professeur Rogue t'attend demain à 20h. »

Là, à ce moment précis, je m'étranglais avec mon thé sous le regard amusé du Professeur Dumbledore.

« Un problème, Harry ? Le thé est trop chaud peut-être ? » Il se fout de ma gueule en plus mais ce n'est pas vrai, quand est-ce que je vais arrêter de foncer tête baissée ?