Auteur : Natsu

Titre : French Poupée de Porcelaine

Couple : 2+1+2

Duo : Alors là, Natsu, c'est fini entre nous. Je te hais.

Natsu : ouf, j'ai cru qu'il allait me dire « je te quitte »

Wufei : Eh Duo ! Sally m'a tout raconté ! Il parait que t'as l'air trop con dans cette fic !

Hilde : Duoooooo woua j'y crois pas tu…

Quatre : chuuuuuut racontez pas ce qui va se passer ! Après y'aura plus de suspens ! Ils vont la lire cette fic les lecteurs si ça les intéresse !

Duo : NAN ! LISEZ PAS ! C'EST ABOMINABLE !

Hilde : Il est où Heero ?

Wufei : il est parti se cacher.

Trowa : qu'est ce qui se passe dans cette fic ?

Duo : c'est gore, c'est trash, y'a du sang partout, tout le monde meure dans d'atroces souffrances…

Sally : mais non c'est mimi tout plein ! Surtout la façon dont Duo se…

Quatre : Mais chuuuuuuteuuuuuuuu !

Chapitre 1 : Rivière incessante

Heero jeta un coup d'œil sur l'adresse qu'il avait furtivement griffonné sur n petit bout de papier, pour vérifier s'il ne s'était pas trompé. La personne qu'il cherchait habitait dans le gigantesque immeuble dressé devant lui. C'était le matin, vers les coups de 9h30, au Japon, dans la capital, et déjà dans la ville les gens grouillaient de partout comme en pleine journée.

Il y avait pensé durant tout le trajet, en voiture, en avion, et surtout dans les bus qui l'avaient mené ici, depuis qu'il était arrivé à Tôkyô. « Comment allait t'il réagir ? » Quelque part Heero se sentait mal à l'aise, chose qu'il n'avait jamais éprouvé auparavant. Il ne se déplaçait pas souvent pour ce genre de chose, donc la c'était important. Depuis quand ne l'avait t'il pas vu ? Plusieurs mois, en ignorant ses messages. En laissant défiler le paysage de la ville active, les quartiers vivants, les gens sur les cotés de la route, dans les magasins, sans rien penser d'autre qu'aux réponses qu'il s'attendait à avoir.

Et il était la, maintenant, devant l'immeuble. Il voulu pousser la porte et avança sa main à la poignée, mais avant qu'il ne l'eut touché, la porte s'ouvrit toute seule, et une jeune fille sortit sans lui adresser de regard, baissant légèrement la tête et s'éloigna rapidement. Heero ne vit son visage qu'une seconde puis il l'a perdit de vue dans la foule. Elle avait l'air pressée.

Mais peu importait, il ne la reverrait pas.

Il s'engouffra dans l'immeuble propre. Il n'avait pas prévenu de son arrivée. Ca a été improvisé à la va-vite, il avait trouvé l'adresse et déjà près à partir pour acheter son billet d'avion, avait arraché un coup d'une feuille de papier qui traînait près de son ordinateur portable, et avait écrit rapidement d'une écriture non soigneuse, cette adresse.

Il arriva trop vite à son goût à la porte de l'appartement. Il chiffonna le petit bout de papier et le mit dans sa poche. Il sonna.

Il entendit derrière la porte un « J'arrive ! », quelques secondes sans rien, puis elle s'ouvrit.

« Ah, c'est toi.

Torse nu et en jean, il laissait penser qu'il revenait de la salle de bain. Il y avait encore quelques gouttes d'eau sur son cou. Mais ses longs cheveux châtains, étaient lâchés sur ses épaules bien sculptées. Heero savait qu'il ne se payait ce luxe que quand il était sûr de son coup avec une personne avec qui il avait une relation sérieuse et forte.

L'américain le fit entrer. A première vue, l'appartement était plutôt bien rangé du fait que, Heero l'avait deviné, il ne comptait pas rester trop longtemps. Quand il eut refermé la porte derrière Heero, celui-ci se mit en confiance. Maintenant ils étaient seuls face à face. Heero remarqua un petit pendentif féminin sans valeur, se baissa pour le ramasser et le poser sur une table basse, devant L'américain.

-Elle n'aurait pas oublié quelque chose ?

-Ne te mêle pas de ça, c'est ma vie privée.

Il était froid, même s'il tentait de paraître aussi décontracté qu'Heero le connaissait.

-Si tu veux tout savoir, reprit t'il, ça s'est moins bien passé avec elle qu'avec toi.

-Je ne suis pas venu parler de ça, c'est du passé.

-Ah bon, je croyais que ça t'intéressait vu que t'en as fais allusion.

-Duo, je veux parler de choses importantes.

-Tiens, je ne l'avais pas deviné, parce que d'habitude, pour des choses pas importantes, tu ne me réponds pas.

Heero ne dit rien. Il savait que Duo était ironique et lui en voulait encore. Mais il ne pouvait que pas ou mal se défendre puisque le pilote avait raison.

-7 mois qu'on ne s'est pas vu, que je n'ai eu aucune nouvelle ni de toi, ni du pilote, ni du Gundam Wing ! Et pendant mois j'ai essayé de t'appeler 36000 fois par semaine, de t'envoyer des emails, de te joindre par tous les moyens, te demander comment tu allais, qu'est ce que tu faisais, qu'est ce que tu savais ! Et rien ! Pas un signe, une tentative de réponse, rien !

-Tu sais bien mieux que tout le monde que je suis constamment occupé et que je ne peux pas me permettre de perdre du temps pour des choses sans importance.

-Sans importance ? Ce n'est pas toi qui m'as dit un jour « je veux que l'on reste ami, car la relation qu'on a en ce moment tue cette amitié dont je ne me suis jamais douté de l'importance qu'elle avait pour moi. » Et puis un SMS de répondant « oui ça va » ne va pas te prendre des heures à l'écrire et à l'envoyer !

Duo n'essayait même plus de paraître détendu. Il parti dans la pièce d'à coté, sa chambre, y sorti avec une chemise qu'il finissait de boutonner et un élastique à cheveux au poignet.

-Je suis venu te demander quelque chose de primordial, parce que tu es le meilleur soldat que je connaisse et en qui j'ai confiance.

-Bien sur que je suis le meilleur soldat ! Je ne suis plus rien d'autre à tes yeux maintenant. Il n'y a même plus l'ami Duo. Il n'y a plus que le pilote 02.

-Ecoute, je suis venu te le dire en face, depuis l'Angleterre, que j'ai une mission des plus délicates, alors je m'excuse et arrêtes de m'engueuler !

-Rien que parce que tu viens tout droit de l'autre bout de la Terre me dire quelque chose en face, je sais comme toi que ce quelque chose est très important et que je ne peux pas refuser ! Alors ne fais pas comme si tu ne te doutais pas de la réponse !

Dans ce cas là, Heero avait pour habitude de regarder un point fixe, faisant semblant de ne pas être touché par le ton de Duo. Il regarda ailleurs, par la fenêtre et se concentra sur le fleuve que faisait la masse de la foule se déplaçant dans les rues de Tôkyô, défilant devant ses yeux perdus. Mais l'américain connaissait bien cette technique.

-C'est bien la première chose, d'ailleurs, que tu viens me dire en face.

Le sang d'Heero ne fit qu'un tour. Mais il se refusa de tomber dans le jeu. Duo continuait, lui aussi regardant un objet quelconque dans la pièce.

-Il n'y a que les missions, la guerre, les armes, pour toi. Tu n'as jamais su parler d'autre chose. Et tu n'as jamais eu le cran de me dire…

-Yamero.

Heero le coupa, mais ça n'arrêta pas Duo.

-Tu n'as pas eu le courage de me…

-Ta… gueule… Duo.

-Et tu as recours aux insultes maintenant pour ne pas entendre tes faiblesses.

Heero se retourna et s'approcha de Duo, il voulu lui empoigner le col mais il resta à quelques centimètres du pilote 02, les yeux dans les yeux.

-Si tu cherches le conflit…

-Voyons, il ne peut pas y avoir de conflits entre nous, nous sommes partenaires, fit Duo ironiquement.

Et comme ils se défiaient du regard sans bouger, Duo ajouta

-La dernière fois qu'on s'est regardé dans les yeux, c'était il y a 7 mois, dans un autre contexte.

Heero recula de quelques pas sans changer son expression glaciale. Duo se dirigea vers la salle de bain pour se coiffer et laissa seul Heero dans la pièce principale. Quand il revint, il avait son habituelle natte.

-Et puisqu'on est dans l'épisode des déclarations, j'ajoute que si on est pas resté ensemble, c'est que tu n'as pas été capable d'assumer notre situation.

Heero qui s'était replongé dans la contemplation du flot continuel de personne en bac, voulu ignorer la remarque de son partenaire, mais finalement il quitta la fenêtre pour traverser la pièce jusqu'à la porte d'entrée et lança

-Et toi tu ne t'en remet pas qu'on est plus ensemble, en partie parce que tu ne supporte pas que ce ne soit pas toi qui ais cassé. »

Note de l'auteur : je vais peut être faire une fic qui parle de ce qui se passe AVANT celle-ci mais on verra…