Disclaimer : Akira Amano-sensei est toujours l'unique personne à pouvoir jouir d'une totale propriété sur ses personnages.

Rating : T pour le langage(pour l'instant). Mafia, humour.

Nda : Pour la petite histoire, cette idée m'a sauté dessus alors que j'étais tranquillement aux toilettes, en train de lire une fanfic anglaise (This Game Call 'Love' de Daylite, géniale, que je vous invite à découvrir) où Tsuna et Hayato étaient justement des femmes. Des lignes se sont immédiatement imprimées dans ma tête et j'ai laissé les mots dégouliner sur LibreOffice. Mais bien sûr, une fois l'inspiration première passée j'ai séché pendant des mois et BigBang a pris la poussière dans mon dossier 'fanfictionsKHR'. Ce titre à justement pour origine l'un des magazines qui était à côté de moi aux chiottes...Mais ça claquait ! Bref, juste pour relever l'ironie et apprécier le potentiel que cet OS anarchique devenu fiction possède. Merci !

Hint : UniversAlternatif. 18Fem! X 59, Adult!R x fem!27, blabla

Resume : Gokudera Hayate. 22 ans, Vongola, tueuse à gage. Mais appelez-moi Smoking Bomb. C'est ainsi qu'on me nomme, me connaît et m'engage. Et voilà que le beau gosse m'embarque dans son plan d'infiltration foireux, je le hais.


« Une préparation mentale sûre et une position stable et équilibrée seront les objectifs initiaux du tireur : des résultats élevés ne seront obtenus que si le tireur obtient le confort mental et physique. » - Techniques de tirs.

Explosion – Channel West Coast.

J'enfilai mon casque audio et m'allongeai sur le sol bétonné. Je roulai sur le dos et levai les yeux vers les cieux d'un noir d'encre. Je portai mon bras à mon visage pour tirer sur ma cigarette. Je soufflai en me laissant porter par les basses. Je me retournai la clop au bec et me rangeai aux côtés de l'arme préalablement posé sur son trépied militaire. Mon corps retrouva naturellement la position adéquate, mon buste calé par ma poitrine au sol. Je tirai une longue taff. Mon coude vint se poser devant moi et mon avant-bras s'ajusta pour former l'angle idéal. Mes doigts se serrèrent autour de la poignée avant tandis que ma jambe droite remonta légèrement. Ma main droite vint caresser la gâchette avant d'aller récupérer mon mégot et de l'expédier d'une pichenette. Le reste consumé de ma cigarette fit un vol plané depuis le toit du gratte-ciel où je me trouvais avant de finalement s'écraser sur le sol, une vingtaine d'étages plus bas. Je balayai d'un œil indifférent l'agitation lassante de la ville si active devant moi, heureuse de n'entendre que la musique à mes oreilles. Je repérai au loin l'imposant véhicule se frayant un chemin au milieu des centaines d'autres. Je calai ma joue contre le métal familier de mon nouveau bébé et alignai mon œil droit au viseur. J'arrêtai de respirer, de ciller, de penser et mon cœur ralenti sa course. Je me figeai dans le confort de l'attente précise, seul mon index allait et venait sur la gâchette : prêt.

Tirer.

Un. Deux. Trois...BOUM. Le souffle brûlant que projeta le lance-roquette derrière moi m'ébranla à peine mais déclencha en moi l'euphorie de la réussite. Il ne fallut qu'une petite seconde pour que le projectile chargé de dynamite fait maison ne heurte le fourgon blindé. L'explosion fut spectaculaire, disproportionnée, magnifique. Je fermai un instant les yeux pour savourer ma félicité alors que mon organe vital se remettait à pomper, diffusant l'adrénaline dans mon hémoglobine. Je me relevai en contemplant mon œuvre fumante et étincelante, les flammes écarlates se battant ensemble pour atteindre le ciel d'où tombaient des milliers de billets violets carbonisés. Ça leur apprendra à faire des faux. Une envie de sourire me prit et je sifflai à la place : la satisfaction du travail bien fait.

Top of the World – Kid Ink

J'attrapai la hanse de mon Bazooka et la passai à mon épaule. Il était temps de m'arracher. Déjà, les lumières bleus et rouges s'ajoutaient au bordel visuel de l'avenue surpeuplée et un hélicoptère approchait. Je me répétai ma chance de ne rien entendre du boucan infernal qui devait s'élever de là-bas. Je sortis mon Smartphone de ma poche et passai à la musique suivante, chantonnant de nouveau. Je reculai jusqu'à la rambarde et grimpai dessus.

'It feels like I'm sitting right on top of the world.

Me and my blunt, Think I'ma jump.'

Dos au vide, je sentis celui-ci se saisir de mon estomac et le vertige faire trembler mes genoux. L'adrénaline m'empêcha de m'écrouler de suite et ne fit que renforcer la sensation d'abandon d'une telle hauteur. Après un dernier coup d'œil au brasier décharné qui embellissait le paysage apocalyptique je fermai de nouveau les yeux et me laissai tomber en arrière, la main gauche en l'air, la droite fermement serrée sur la hanse de mon arme.

Je tombais.

'Don't need a parachute, I'm flyer then a bird.

Said here I come, man I'm so high.

It feels like I'm sitting right on top of the world.

Think I'm bout to jump jump jump jump jump jump jump...'

Puis la corde épaisse d'un fouet s'enroula durement autour de mon poignet pour me hisser – non sans douleur – sur le plancher de l'engin volant. Je me calai contre une paroi, le plus à l'abri du vent possible et sorti une nouvelle clop. J'en tendis une à mon ''sauveur''.

« Buon Lavaro, piccola. » lus-je sur ses lèvres.

J'acquiesçai d'un haussement de sourcil avant de me saisir du briquet que sa main tatouée me tendait. Mes yeux glissèrent sur les flammes et autres arabesques s'enroulant de ses doigts à son cou où siégeait la forme abstraite d'un cheval galopant. J'adorai comment la crinière de celui-ci se mêlait aux flammes pour créer ses ailes jusqu'à former en lettre capitales le mot ''FAMIGLIA'' sur son biceps ferme. Puis les quelques têtes de morts - ressemblant à s'y méprendre à certains contrats effectués – qui partaient de son aisselle et venaient grignoter son flan jusqu'à sa taille.

« Tch. Tu ne pourrais pas mettre de t-shirt de temps en temps, Dino-san ? » Demandai-je.

Sa tête blonde fut secouer d'un grand éclat de rire et je n'entendis pas ce qu'il me répondit, toujours absorbée dans ma musique pour ne pas être assourdie par le bruit infernal des hélices. Je tirai sur ma Philip Morris en la protégeant du vent avant de finalement décidé de prêter attention au monde m'entourant. Avec un soupir agacé, j'ôtai mon casque pour passer l'un des énormes d'aviation disponibles. Aussitôt une multitude de voix étouffées par la communication résonnèrent à mes oreilles. Tch. Oui, quatre c'est beaucoup.

« Bien joué, haha ! » Yamamoto.

Je lui tendis mon poing avec un sourire complice et il le tapa du sien avec un clin d'œil.

« C'était un tir impressionnant, reprit Dino.

- Normal pour une fille avec de tels obus...

- Shamal, enfoiré, crachai-je, dis encore une chose pareille et je t'éclate la gueule ! J'vais te défoncer, j'te jure, j'vais t'arracher les yeux avec mes...

- Mah, mah, calme-toi, ce n'est rien... »

Je me laissai aller contre Takeshi qui m'arracha mon bâton de dynamite des mains pour le laisser exploser dans le ciel. Heureusement qu'il était là pour m'apaiser, je me sentais d'humeur à éviscérer du médecin pervers.

« Combien de fois je t'ai dit de ne pas jouer avec ça quand je pilote, souffla Nee-san avec lassitude.

- Tu déranges Bianchi-chwan, reprit ce connard de doc'.

-...Gomen...grommelai-je à contre cœur. »

Ses cheveux roses volèrent de gauche à droite alors qu'elle secouait la tête de dépit, toujours concentrée sur son tableau de bord complexe.

« Il faudrait aussi que tu arrêtes de t'habiller en clocharde à moitié punk, Hayate. »

Je grognai pour seule réponse. Tch, je les aimais moi, mes grosses bottes, mes jeans défoncés, mes ceintures cloutés, t-shirts larges et autres pulls troués...

« A ton avis, où est ce qu'elle cache ses dynamites ? Entendis-je Shamal-sama souffler à Dino-san.

- Sûrement dans son soutien-gorge...répondit celui-ci. »

Ma longue chevelure argentée vola tout autour de ma tête alors que je me jetai sur eux.

« J'vais vous éclater ! Kono Hentai ! Salopards ! »

#KHR#

Je parcourais les couloirs du manoir Vongola en compagnie de Takeshi-kun. Du coin de l'œil, je détaillai son grand corps musclé enveloppé dans une chemise blanche Hugo Boss et la veste de costume allant avec. Son ensemble noir était d'une classe indéniable. Son pantalon lui faisait un cul d'enfer, sa cravate à moitié défaite et ses quelques boutons ouverts lui donnaient l'air d'un putain de mannequin. Il remonta d'un coup d'épaule la hanse de son katana puis étira ses bras au-dessus de sa tête en baillant. Il transpirait le charme et une nonchalance attractive. Je baissai la tête sur mes Converses éclatés aux lacets déchirés d'où dépassaient mes chaussettes favorites : les rouges avec de petites bombes partout. Je rougis en pensant qu'elles étaient trouées.

« Qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien, grognai-je. »

Je tournai la tête pour ne pas rencontrer son regard noisette impossible à soutenir. Je tins quatre secondes à fixer le mur avant de risquer un coup d'œil vers lui...pour le trouver en train de me fixer avec insistance. Je craquai. Mon poing rencontra subitement la surface dure de ses abdos et il se plia sous l'impact, encaissant le choc en lâchant un petit rire.

« Grmbl...

- Mah mah hahah, fais pas cette tête Hayate !

- Je t'ai déjà dis de pas me parler aussi familièrement !

- Oui, oui, excuse-moi Hayate-chan. »

Je serrais les poings, à deux doigts de lui en refoutre une. Il se payait ma tête ce type, ou quoi. Gokudera c'est pas compliqué nan ?

« Tch, crachai-je, yakyu baka. Je me disais juste que j'avais l'air d'une clocharde.

- Haan, tu te prends encore la tête pour ce que t'a dit Bianchi-san l'autre soir ?

- Rien à battre de ce qu'elle raconte. C'est juste que là, maintenant, à côté de toi, j'ressemble à rien.

- Haha, ce n'est que ça ? Ne t'inquiète pas, tu es belle comme ça. C'est toi. On ferait un beau couple tu ne penses pas ? »

Je me jetai de nouveau sur lui dans le but de cacher ma gêne et tâchai de le rouer de coups de poings qu'il para avec aisance avant d'attraper mes deux poignets pour m'immobiliser. Il était hilare et je fulminai. Mais bon, ce n'était pas comme si l'un de nous était sérieux.

« J't'en foutrai des couples moi » grommelai-je.

Je me dégageai sans difficulté et nous reprîmes notre route à travers les couloirs tapissés de l'immense demeure en direction de la salle de réunion. J'étouffais un bâillement en visualisant déjà le rébarbatif de cette fuckin matinée de merde. Tch, rien de tel que les comptes rendus bimensuels – voir hebdomadaires - pour démarrer la semaine sans le moindre entrain. Je soufflai et enfonçai mes mains dans les poches de mon sweat, à la recherche de mon briquet et la fine déjà entre les lèvres.

« Tu devrais arrêter de fumer, c'est pas bon pour...

- Et moi, j'te dis d'arrêter la masto ? Bon beh continu, c'est ta copine qui sera contente.

- Combien de fois je devrais te dire que Haru n'est pas ma copine ?

- Combien de fois me diras-tu de ne pas fumer ? Renchéris-je. Je l'sais bien mais tu la baises, alors me casse pas les couilles pour des détails. »

Il secoua la tête, dépassé, et je continuai à tirer sur ma clop en laissant s'envoler autour de moi la fumée blanche et diffuse.

#KHR#

Je posai mon cul sur un des confortables fauteuils rembourrés rouges et mes pieds sur la table. Je croisai mes bras sous ma poitrine et baissai la tête, utilisant mes cheveux comme un rideau. Autant faire un p'tit somme avant le début de la réunion.

« Wouaah ! Je suis en avance A L'EXTRÊME ! »

Comme souvent, mon sang ne fit qu'un tour.

« Mais tu vas la fermer oui ! Imbécile de tête de gazon !

- Mah, mah, ne vous énervez pas, haha.

- C'est quoi ton problème A L'EXTRÊME, tako no atama ?

- Mais c'est toi, idiot de sportif ! Tu veux t'battre ?

- Sortons nos poings A L'EXTRÊME !

- Approche ! Je vais t'exploser ! Tu vas voler en éclat mec !

- Gokudera-chan ! Onii-san ! »

La douce voix émue et outrée de notre Boss nous calma aussitôt et je descendis sans plus attendre de la table de bois précieux sur laquelle je m'étais hissée. Je rangeai mes explosifs dans mes poches et vins poser un genou devant elle. Je lui offris un – rare – sourire et son expression de choc se mua progressivement en celle de son soulagement. Ses joues féminines prirent une jolie teinte rosée alors que nous la saluions.

« Bonjour, Juudaime !

- Yo, Tsuna !

- Sawada-san ! Comment ça va à l'extrême ?

- Yoo ! Dame-Tsunaaa !

- Bossu !

- Tsunayoshi-chan kufufu~...

- Hn.

- Ohayo minna-san, nous répondit-elle avec un sourire et des étoiles dans ses grands yeux d'ambre. »

Les talons de ses escarpins claquèrent sur le parquet ciré lorsqu'elle s'avança pour prendre place en bout de table. Reborn, le visage bas et un sourire en coin, l'escorta d'une main sur la hanche après avoir lâché une remarque désobligeante sur notre organisation – ou plutôt son manque. Je repris ma place à sa droite en me faisant la remarque de l'adéquation de leur couple. Lui, élancé et bien sculpté dans son costume noir taillé sur mesure, sa chemise assortis au bandeau de son sempiternel fedora – nan mais sérieux, ce mec transpirait la classe à l'état brut et un sex-appeal bouillonnant d'hormones marquées du grand D de la dominance. Et elle, Sawada Tsunayoshi, notre boss bien aimée, moulée dans un tailleur noir de même grief, soulignant sa taille fine et sa silhouette gracile. Il lui murmura à l'oreille un de ces ''tu es bonne, dame-Tsuna'' possessif et elle rougit jusqu'à la racine des cheveux, manquant de tomber en s'asseyant de travers sur son fauteuil. J'échangeai un sourire amusé avec le Hitman carrément au-dessus de l'auto-satisfaction, puis lançai un regard noir à cet enfoiré de tête d'ananas qui osait kufufufer de la situation.

« Bien, reprit-elle ensuite. Je viens de récupérer quelques images de vos dernières missions. Chrome-chan, si tu veux bien...

- Hai, Bossu. »

Tête d'ananas femelle se leva pour récupérer la clé USB des mains de Tsuna et aller l'insérer dans le terminal. Aussitôt, un rectangle de lumière bleue apparut sur le grand écran de projection en face de nous. Après une courte révérence, Chrome reprit sa place. Je déplorai mentalement son style vestimentaire une nouvelle fois, non pas que je sois bien placée pour juger mais bon. Peu importait ce que j'en disais, je l'aimais quand même assez bien cette gamine, mais merde ! Son uniforme de Kokuyo commençait à m'irriter la rétine sévère. Je reportai mon attention sur le film en cours affichant une foule hétéroclite monstrueuse, se bousculant dans les couloirs bondés d'une station de métro sur-fréquentée. Puis d'un coup, la tête d'un homme de corpulence vola, entraînant une pluie carmin des plus fines. Joli ! Le reste de son corps fit encore un pas avant de...disparaître dans l'animation. Très joli ! Seule une femme sembla s'interroger un instant sur l'évaporation de son voisin avant de s'en retourner ses affaires.

« Encore un parfait travail de discrétion et de précision effectué par Takeshi-kun » commenta Juudaimesous nos acquiescements. Je l'avais à peine aperçut lever le bras sur la vidéo.

L'image passa ensuite à une célèbre avenue routière embouteillée qui me parut familière. Quand un fourgon blindé immatriculé des services secrets apparut sur la voie centrale, je me rappelai de ma mission du précédent jeudi. Je comptai mentalement les secondes avant l'impact et...BOUM. Je plantai ma langue dans ma joue et remontai mes lunettes sur mon nez pour cacher mon sourire fier. C'était quand même une belle explosion. Le feu d'artifice carnassier épargna miraculeusement les autres véhicules et je me félicitai de l'absence de dommages collatéraux.

« Bwahahah ! Lambo-san aime les feux d'artifices ! C'est trop beau ! C'est fait BOUAAAAOOOUM ! Bwahaha, c'est pour ça que Lambo-san aime lancer des grenades quand il...

- LA FERME, AHO-USHI ! Explosai-je.

- Un travail spectaculairement effectué, avec précision et...

- Je...dois...résis...Bwahah ! Lambo est grand maintenant !

- Je suis heureuse qu'il n'y est eu aucun dégât majeur, réussit Tsuna à finir.

- Juudaime ! M'offusquai-je. Vous n'avez pas confiance en moi ?

- Bien sûr que si Gokudera-chan ! Juste qu'avec les explosifs...c'est que...tu vois...enfin...on sait jamais...s'empourpra-t-elle.

- Ça flambe un peu trop bien pour une charge de lance-roquette, commenta Reborn d'un ton entendu.

- Je croyais que c'était vous l'expert des cartouches spéciales, ricanai-je.

- De la dynamite hein ? »

Je replaçai une mèche rebelle derrière mon oreille et m'enfonçant dans mon siège avec décontraction, mes jambes toujours étendues sur la table.

« Tch, quoi d'autre » je soufflai avec un sourire en coin.

Il cacha le sien et son regard à l'ombre de son fedora. Le débriefing vidéo enchaîna sur la mission de l'autre extrême casse burnes, à savoir : garde du corps. Nous eûmes donc le droit à un compilé de ses plus beaux ''sauvetages'' dans toutes les règles impossibles, inimaginables et extrêmes de l'indiscrétion. Tch. Puis tous les autres y passèrent...

#KHR#

« Merci encore à Hibari-san et au réseau de la Fédération pour ce reportage si fourni et révélateur.

- Hn. »

N'empêche, comment il faisait ce mec ? La quasi-totalité des vidéos des services publiques comme privées qui pouvaient exister témoignant un tant soit peu de nos missions étaient interceptées et mises à l'abris par ses services. Je n'aurais même pas été étonnée qu'il arrive à nous repérer en infiltration ou autre ordres de rang S. Le tout se retrouvait compilé dans ces clés USB censées être inviolables et nous servait à la fois de distraction à la 'vidéo gag' et de preuves (in)formelles pour peu qu'il y est des représailles ou un quelconque problème. Je regardai le spécimen, ses yeux fins et glacés nous détaillant tous un à un, particulièrement cet enfoiré d'ananas, sûrement en train d'imaginer comment il nous mordrait à mort...Ce type était un psychopathe. Je laissai à mon tour mon regard balayer notre assemblée bordélique et me fit la remarque que nous devions tous l'être t'façon. Tch, une bande de barjots.

« Quelqu'un aurait-il quelque chose à ajouter ? » demanda notre Boss.

Je baillai largement en regardant Lambo se lancer dans une argumentation fumeuse sans le moindre fond de raison ou de réclamation. Bordel, il avait douze ans ! Qu'il arrête de se comporter comme un bambin braillard. Une seconde plus tard, Léon-Marteau s'abattait sur lui et l'envoyait voler à travers une fenêtre. Raah, enfin la paix ! Tsuna reprocha à Reborn d'avoir une fois de plus brisé une vitre puis Chrome-chan – putain, je me forçai vraiment pour ces conneries de suffixes - nous fit circuler les chemises cartonnées contenant les informations principales de nos futures missions.

Je passai en diagonale sur les quelques contrats de ma liste. Des attentats, des attentats, des attentats - en guise de punitions, de mises en gardes, d'exécutions ou de vengeances – une négociation – putain, celui-là ne devait pas être aimé pour qu'on demande à m'envoyer, moi, en négociations – encore un attentat ainsi qu'une note manuscrite de l'écriture fine et maladroite de Juudaime, me convoquant l'après-midi même dans son bureau. Hmm, ça sentait la mission S à plein nez ! J'en salivais d'avance.


Nda : Et reviewer les amies ! Les commentaires nourrissent l'histoire.