Together

Auteur : Hermspotter

Traductrice : geminie

Dislamer : aucun personnage ne m'appartient. Tous sont la propriété de J.K Rowling et Warner Bros

Mot de l'auteur : Salut à tous, il m'est tout à coup venu à l'esprit la brillante idée d'écrire cette fic pour me rafraîchir les idées, tout en continuant à écrire mon autre fic, déjà en ligne et qui commence à devenir intéressante (note de la traductrice : prochainement traduite). Au début, j'ai pensé que Together pourrait être le prologue de ma fic en cours, mais après, j'ai pensé que c'était mieux de le laisser comme tel, c'est à dire une « two shot-songfic » puisque ce sont les pensées et les sentiments de deux personnes perdues à l'intérieur d'elles-mêmes. J'espère qu'elle vous plaira et n'oubliez pas les reviews !

Note de la traductrice: pour ma part, j'ai trouvé cette fic très bien écrite (du moins, en espagnol, soyez indulgents pour ma traduction, svp, j'ai fait du mieux que j'ai pu) et j'ai eu envie d'en faire profiter les autres français, fans de Harry Potter. Bonne lecture.

-

Chapitre 1 : Tout à coup

Une jeune adolescente aux cheveux châtains essayait inutilement de dormir, se retournant dans son lit et cherchant la position la plus commode pour trouver le sommeil, mais elle n'y parvenait pas et se trouvait à nouveau plongée dans ses pensées.

Elle décida donc de descendre dans la salle commune pour lire un peu et essayer de se détendre. En arrivant en bas, elle vit un garçon aux cheveux rebelles, regardant par la fenêtre, avec à peine une ou deux flammes dans la cheminée pour lui tenir compagnie, comme toujours lorsqu'il était seul et qu'il avait commencé à pleurer.

Il s'était écoulé exactement 4 mois, depuis leur rencontre avec Voldemort au ministère de la Magie, depuis qu'ils avaient subi l'attaque des Mangemorts dans une tentative pour les fuir, et enfin, depuis qu'elle avait été attaquée, l'empêchant de se rendre utile dans la bataille qui avait lieu.

Depuis ce jour, Hermione Granger, la jeune fille la plus intelligente de tout Poudlard depuis bien longtemps avait changé, bien qu'elle ait feint de montrer à de multiples reprises que tout allait bien, et que le fait qu'elle ait été attaquée n'avait pas grande importance.

En réalité, elle en attachait une très grande. Il lui importait peu qu'ils l'aient attaquée et mise hors d'état de nuire. Non, ce qui lui importait, c'est qu'elle se fût retrouvée ainsi alors que son meilleur ami, Harry, se faisait persécuter par des personnes dont le seul but était de se débarrasser de lui.

A partir du moment où elle s'était retrouvée perdue à l'intérieur d'elle-même, à cause de l'envoûtement, elle s'était rendue compte que le souci qu'elle se faisait pour Harry allait bien plus loin que l'inquiétude que l'on ressent habituellement pour un ami proche.

Maintenant qu'elle avait entamé sa septième année au collège, il était difficile pour la jeune fille de faire comme si de rien n'était, pas seulement à cause de l'attitude de Harry, qui, depuis lors, était devenue notoire, mais surtout à cause de sa propre souffrance qui augmentait à la seule vue de celle du garçon.

Ils commencent à m'appeler Déléguée et je conserve mon insigne de préfète. Mes rêves ont été exaucés bien au-delà de ce à quoi je m'attendais, mais toutes ces reconnaissances ne me conviennent pas, ne me servent à rien, si ce que je désire le plus, je ne l'ai pas à mes côtés. Mais je ne peux pas ressentir ce qui commence à naître dans mon coeur. C'est mon ami, il souffre dans sa solitude, comme je souffre dans la mienne. Il tait sa douleur comme je tais la mienne. Et même si rien ne le montre, lui et moi nous ressemblons énormément, et c'est cette ressemblance qui m'atteint au plus haut point.

Mille fois j'ai voulu me rapprocher de lui pour essayer de faire en sorte qu'il me confie ses peurs, mais je ne peux pas. La seule chose que je puisse faire, c'est lui apporter mon soutient compréhensif, en tant qu'amie, de la même manière que Ron. En restant près de lui, je me perds dans sa seule présence.

Comment l'expliquer, comment lui dire, que de tous ces yeux qui me regardent, les siens sont les seuls que je ne peux fuir, ces yeux vert émeraude qui m'ont enchantée. Mais je ne peux continuer ainsi, je ne peux le laisser entrer dans mon coeur. Si je le fais, ce sera une erreur.

J'ai essayé de prêter attention à d'autres personnes, mais je n'ai pas pu. Victor est venu deux semaines, à ma demande, car il m'a fait part de nombreuses fois de ses sentiments pour moi, et je croyais qu'il serait la personne appropriée pour m'aider ; mais il n'en a pas été ainsi.

Ses mains ont essayé, mais elles n'ont pas réussi, seules les tiennes m'ont trouvée. Et chaque jour qui passe, je sens que je ne peux plus cacher ce sentiment de vouloir te sentir près de moi, dès le lever du jour.

Moi, la jeune fille la plus intelligente de Poudlard, je me retrouve tout à coup ici, perdue en moi-même, dans mes sentiments. Pour la première fois, il y a dans ma vie quelque chose qui me trouble, et je ne sais que faire, ni comment l'éviter. C'est quelque chose de nouveau pour moi.

Comment t'expliquer que, de toutes les personnes qui me parlent, seules tes paroles demeurent en moi. Chaque fois que tu me parles, je reste hypnotisée, comme dans un rêve avec toi. Victor a essayé de prendre mon cœur pour te l'enlever, mais il n'a pas pu, parce qu'il est déjà tien.

Ah, si seulement tu me donnais l'opportunité d'être plus près de toi, je prendrais soin de tes rêves, ta douleur, tes secrets ; je prendrais soin de toi ; peut-être ne s'agit-il que d'une bricole, mais ma peur commence à se dissiper.

Je te regarde là, arrêté devant la fenêtre, alors que tout le monde est allé dormir. Tu ne remarques pas ma présence. Ce n'est pas la première fois que je te trouve ici, seul ; je sais que tu profites de ce que tous dorment pour rester contempler les champs, dans l'obscurité.

Ce sont à ces moments, quand tu ne remarques ni ma présence, ni celle de personne que je me demande le plus comment il se fait que moi, la Mademoiselle Granger Je-Sais-Tout, je sois si vulnérable devant toi ; comment t'es-tu emparé de moi, comment as-tu pu transformer mon monde aussi rapidement, comme ceci, tout à coup, toi, mon meilleur ami ? Comment se fait-il que tu m'aies tant troublée ?

J'ai essayé de m'écarter de toi, en désirant que tu ne m'aies jamais sauvée du troll ; j'ai essayé d'être seule, mais vivre sans penser à toi une heure entière est une chose très difficile ; les larmes me viennent, elle arrivent dès que je pense que tu n'es pas pour moi.

Penser que tu vas bien, que tu es heureux, même si ce bonheur n'existe pas, me procure une certaine paix, en mon for intérieur ; je me mets à penser à cette situation : toi seul peux me donner la solution.

Peut-être pourrais-je essayer de conserver cette même situation, jusqu'à ce qu'arrive le moment adéquat, ou jusqu'à la fin.

Peut-être vaudrait-il mieux retourner au lit, demain est un autre jour… Je m'apprête à me retirer quand j'entends prononcer quelque chose qui m'arrête net.

« - Hermione »