Une idée semble bonne jusqu'à ce qu'on réalise qu'elle est mauvaise
Bonjour, bonjour ! Tout d'abord, merci beaucoup d'avoir choisi cette fanfic qui sera, je l'espère, aussi agréable à lire qu'elle le fut à écrit ^^. C'est une histoire sans couple pour changer un peu étant donné que mes trois derniers écrits concernaient OkiKagu ou IkumatsuXKastura (si ce couple à un nom, n'hésitez pas à me le communiquer…).
Aucun spoil ici. Certains comportements font référence à l'arc La Courtisane d'une Nation (épisodes 257-261) mais je pense sincèrement que si vous ne l'avez pas vu, vous ne calculerez même pas de quoi je parle.
Y a-t-il vraiment besoin d'une disclame ? Oui ? Et bien les personnages du chef d'œuvre qu'est Gintama ne m'appartiennent absolument pas, je ne fais que les dérober l'espace d'une fiction au grand Hideaki Sorachi.
Sur ce, je ne vous retiens pas plus longtemps, bonne lecture !
Chapitre 1 : Une idée semble toujours bonne avant qu'on réalise à quel point elle est mauvaise
Perplexe. Oui, c'était le mot qui définissait le mieux ce qu'ils ressentaient à ce moment précis. Matako avait les sourcils froncés et les poings sur les hanches tandis que Bansai était allé jusqu'à retirer son casque tant la situation méritait toute leur attention. Les membres du Kiheitai étaient perplexes car se tenaient face à eux les deux Yato qui étaient récemment devenus leurs alliés. Leur présence à bord n'était pas surprenante en elle-même, mais le fait que le rouquin, tout sourire, porte sur l'épaule un sac en toile de jute qui se tortillait était pour le moins perturbant. Les humains scrutèrent les amantos en quête d'un indice concernant le contenu du sac mais ni l'expression joyeuse Kamui, ni la mine résignée d'Abuto ne leur en fournirent. Après une longue minute de silence à se regarder dans le blanc des yeux, Matako entreprit d'établir le contacte.
Matako : Il… y a quoi dans le sac ?
Le sourire de Kamui s'élargit encore davantage –à quel point la bouche de ce monstre était-elle extensible ?- et il posa le sac au sol, toujours fermé. Croisant ses bras dans son dos et leur offrant son habituel regard de grand enfant, il répondit :
Kamui : Ces derniers jours Shinsuke semblait sombre et déprimé… Enfin, plus que d'habitude je veux dire ! Il ne faisait que parler de destruction et de sa haine pour le Bakufu, c'était vraiment ennuyeux…
Matako : … Et ?
Kamui : Du coup, j'ai décidé de profiter de cette escale sur Terre pour lui ramener un petit cadeau qui lui remonterait le moral !
Matako et Bansai se figèrent : qu'était-ce encore que cette histoire ? Ils la sentaient mal. Très mal. Alors qu'Abuto tentait de disparaître en enfonçant son visage de plus en plus profond dans son unique main, Kamui entreprit d'ouvrir le sac avec lenteur pour ménager le suspense. Dans un mouvement ample et se voulant gracieux il présenta le contenu à son assistance en l'accompagnant d'un « tadaaam ! ». Enterrée sous un flot de tissus somptueux sur un kimono multicolore se trouvait une jeune fille aux longs cheveux noirs qui plaça immédiatement ses mains devant son visage, éblouit par la lumière artificielle des néons du vaisseau.
Matako : Mais c'est…
Bansai : … La princesse Soyo ?
Kamui : Oui ! C'est une bonne idée, hein ?
Matako : Mais… Mais… Mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?! Tu viens sérieusement d'enlever la petite sœur du Shogun ?
Kamui : Je ne vois pas le problème, comme ça Shinsuke aura de quoi assouvir sa vengeance contre le gouvernement et nous ça nous fera une distraction !
Soyo tâtonnait autour d'elle et s'adaptait progressivement à l'intensité lumineuse en murmurant des « Je suis où ? », mais personne ne semblait lui prêter la moindre attention.
Bansai : C'est une gentille attention, mais ça ne va pas être possible. Nous travaillons en lien étroit avec certains membres du gouvernement afin de le détruire de l'intérieur, nous devons donc nous faire discrets afin de conserver ces alliances. Le kidnapping ne fait pas partie de nos prérogatives et vous nous avez juste amené un témoin gênant.
Matako : Oui ! Shinsuke-sama sera fou de rage quand il apprendra ce que vous avez fait !
Abuto : Ne me mêlez pas à ça s'il vous plait…
Matako : Que ton capitaine prenne ses responsabilités ! Il la décapite, la jette dans le canal et on en parle plus !
Soyo : Hein ? Quoi ? C'est quoi cette histoire de canal ?!
Kamui : Désolé mais je ne tue pas les enfants, ils pourraient devenir forts ! Même si celle-là…
Bansai : L'idéal serait de la ramener chez elle sans se faire remarquer.
Abuto : Impossible : Avec toutes les effusions de sang qu'a causé mon idiot de capitaine, tout le château est en état d'alerte.
Kamui : Ahaha, c'est bien vrai ! Mais ce n'est pas ma faute, je ne sais pas me contrôler quand je joue avec les samouraïs !
Abuto : Il faudrait que vous la gardiez ici, le temps que ça se calme.
Matako : Ce n'est pas possible non plus. Shinsuke-sama ne va pas tarder à rentrer et il sera accompagné de Takeshi-senpai : on est peut-être des criminels, mais on n'est pas des monstres!
Bansai : J'avoue que l'idée d'aider ce lolicon à se trouver une proie me rebute…
Soyo : Comment ça un « lolicon » ?
Abuto : Du coup, que voulez-vous faire ?
Bansai : Bon, je crois que j'ai une idée. Si vous pouviez la ranger…
Soyo eut à peine le temps de lever les yeux qu'une main pale à la poigne de fer lui enfonça la tête dans les épaules tandis que sa sœur remontait le sac. Elle put juste prononcer un « Oh ! Pas encore ! » avant de se retrouver de nouveau plongée dans l'obscurité.
