Bonjour! Alors un petit, tout petit Russie/Amérique, juste assez pour vous faire saliver j'espère!
Disclaimer: rien est à moi! Hetalia ne m'appartient pas!
J'espère que vous passerez un agréable moment!
Russie/Amérique
Il était assis à la table de réunion, n'écoutant qu'à moitié les autres parler. Les flash-back lui venaient, l'emportant dans une autre dimension. Il se souvenait de la douceur de sa peau contre la sienne, de ses petits gémissements étouffés pour que personne ne puisse les entendre. Les bruits des draps qui se frottaient semblèrent le rendre momentanément sourd mais, pire que tout, l'odeur de son corps lui hantait les narines si bien que Chine qui était à côté de lui remarqua son froncement de sourcil lorsqu'il tenta d'aspirer la senteur du fantôme. Ils savaient qu'ils n'auraient pas dû céder à cet instant, l'instant où hier soir leurs regards s'étaient croisé. Quand il avait vu les pupilles bleues le dévisager, le déshabiller du regard, il avait cédé. Ces yeux qui maintenant, dans son esprit, étaient fermé par le plaisir et qui les rare fois où ils étaient ouvert brillaient avec un éclat d'allégresse.
Il remua sur sa chaise. Pendant que les autres pays étaient en train de parler de conflit et de problèmes climatiques, lui il ne pouvait pas s'empêcher de se remémorer ces événements qui n'auraient sans doute pas à nouveau lieu avant plusieurs semaines. Il ne pouvait qu'attendre de pouvoir entendre à nouveau son nom. Ce nom murmuré encore et encore pour l'inciter à aller plus loin. Ces lèvres qui lui mordillaient tendrement le cou espérant que cela le déciderait à aller plus vite pour satisfaire son désir grandissant. Il se massa le cou sous son écharpe sentant sous ses doigts les légères morsures de son amant.
Il avait beau chasser ces agréables moments, la réunion n'en finissait pas et ils revenaient. Et là, Amérique se leva, prenant la parole, avec sa voix habituelle, celle qui était tellement forte. Rien à voir avec sa vraie voix, pensa Russie. Oui, sa voix elle est plus douce, plus plaisante. Il se rappela, lorsqu'embrumé par la satisfaction il s'était endormi sur sa poitrine, son souffle tranquille le berçant, il n'avait pas pu s'empêcher de le couver du regard.
Il savait que le lendemain, ils remettraient leurs masques, ceux que tout le monde connaissaient. Ivan avait regretté de devoir le laisser partir encore une fois à l'aube mais ils devaient se préserver des regards indiscrets. Ils devaient rester les seuls à savoir. Ils en étaient obligés et ça rendait leur amour d'autant plus profond et plus passionné.
En attendant, ils gardaient en mémoire la dernière nuit jusqu'à la prochaine car ils ne savaient pas quand ils pourraient à nouveau ne faire qu'un…
