Bonjours à tous !
Nous revoilà sur ce compte pour une fiction Johnlock basé sur les personnages de la BBC, un classique devrais-je dire.
Rating M comme d'habitude avec les mêmes restrictions : ceci n'est pas un PWP mais bien une fiction M dans le sens où je ne veux pas me limiter sur les thèmes abordés, le langage ou encore le sexe. Toutefois comme sur ma première fiction, pas de viol, pas de gore.
JOHNLOCK : DON'T LIKE ? DON'T READ.
Pour ceux qui sont ici après avoir lu « You shut me down bang bang », ne vous inquiétez pas, du drarry est aussi dans mon ordinateur, je varie juste les plaisirs. ;-)
Je vous souhaite donc une bonne lecture, en espérant que cet exercice me réussisse et que j'y prenne autant de plaisir que pour d'autres personnages.
- Les personnages décrits appartiennent à la BBC et à Sir. Conan Doyle. Ils ne m'appartiennent pas. Seul ce qui suit m'appartient.
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A quel moment peut-on se dire que l'on est associable ? Est-ce réellement le signalement d'une mauvaise adaptation sociale ou alors une réaction de préservation psychique devant l'altérité ? Si Sherlock avait pu répondre à ces questions il ne serait pas encore une fois assis dans cette cellule de police immonde à attendre qu'une bonne âme, c'est-à-dire John Watson, vienne le sortir de cette mauvaise passe. Après tout, il ne pensait pas qu'il avait mal agit quand il avait assené quelques vérités bien senties à cette femme. Ce n'était quand-même pas sa faute si elle avait appelé la police. De toute façon, il était évident que ses contemporains étaient incapables de faire face à toute remarque concernant leur personne.
Soupirant et en manque de nicotine, Sherlock en était presque prêt à demander à la prostituée se trouvant dans la cellule voisine de lui passer une cigarette à l'aide des bonnes grâces qu'elle pouvait s'attirer du gardien quand la fermeture électronique de son lieu de confinement s'activa. Lestrade paru dans son vis-à-vis, le visage fermé en réaction aux incartades du célèbre détective :
« Tu es libre Sherlock Holmes. Je te dirais bien qu'il faudrait que tu remercies John mais ce serait peine perdue alors je me contente de te souhaiter un bon retour à Baker Street. » lui asséna le policier de Scotland Yard.
Sherlock le dépassa en grognant qu'il avait encore perdu 12h stupidement et se dirigea droit vers la sortie, connaissant à ses yeux beaucoup trop l'architecture du bâtiment dans lequel il avait été enfermé.
Sortant enfin à l'air libre, il s'apprêtait à retourner dérechef sur son lieu d'enquête quand quelqu'un l'en empêcha :
« Tu comptais réellement t'en sortir comme ça ? » l'apostropha une voix qu'il connaissait que trop bien.
« Je n'ai pas le temps pour des dissertations sur mon attitude en société, John. »
« Bien, dans ce cas la prochaine fois je ne prendrai pas le temps de poser Rosie chez la nounou, ni de quitter mon trav... »
« C'est bon, c'est bon. »
« Qu'est-ce que s'est passé encore ? »
« Rien de spécial. Cette femme a commencé à me parler alors que j'étais dans ce bar dans le cadre de mon enquête. Elle était bizarre John ! »
« Bizarre comment ? » commençait à sourire Watson.
« Dans le sens elle était beaucoup trop près de moi ! Elle me touchait, elle me lançait des regards enamourés. Pour m'en débarrasser je lui ai juste dit que ce n'était pas parce qu'elle avait été violée par son grand-père qu'elle devait se rapprocher de tous les hommes grands et bruns ayant les cheveux bouclés. »
« Seigneur… Sherlock, il va vraiment falloir que tu apprennes à te contrôler en société parce qu'un jour, ce n'est pas 12h de garde-à-vue que Scotland Yard va te coller mais 12 mois en prison. Et je doute que tes manières y soient bien admises... »
Sherlock soupira : « Tu as fini ? »
« Non. On se retrouvera ce soir à Baker Street. »
Tournant les talons, John s'éloigna alors dans la direction de l'arrêt de bus tandis que Sherlock hélait un taxi londonien. Trop perturbé pour reprendre sa quête, il demanda au chauffeur de le conduire chez lui tandis que l'homme hochait la tête en guise d'assentiment. Il trouverait bien de quoi occuper son esprit à la maison. De toute façon, il se demandait comment ce crâne qu'il avait déposé dans l'acide le soir précédent pouvait bien avoir réagit.
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« Non mais c'est un blague ? » criait John Watson depuis le guichet tandis qu'une secrétaire confuse baissait les yeux vers les papiers étalés devant elle.
« Monsieur, je ne me permettrais pas. »
« Depuis combien de temps ? » fulminait-il.
« C'est arrivé hier en fin d'après-midi. Vous voulez payer sa caution ? »
L'ancien militaire grogna et posa une liasse de billets sur le comptoir avant de quitter la pièce à grand pas.
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« Monsieur Sherlock Holmes, vous êtes ici pour comparaître en raison d'une plainte vous concernant. Vous avez, selon les allégations de mon client, émis des hypothèses graves concernant son état de santé mentale. »
« Probablement. Il faut dire que tout le monde n'est pas capable de raisonner habilement concernant son propre chef. »
« Vous ne niez pas les faits ? »
« Il me serait difficile d'ignorer ceux-ci. Mais il est important d'ajouter aux circonstances que votre client est assurément victime d'une forte altération de la réalité induite par son expérience passée avec les hommes et qu'il... »
« Je n'ai pas besoin d'un avis psychiatrique sur mon client, je vous rappelle que c'est la raison de sa plainte, M. Holmes. »
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Le 06/01/2014 à 8h07 de Sherlock Holmes à John Watson :
- C'est toi qui m'a libéré ? SH.
Le 06/01/2014 à 18h12 de John Watson à Sherlock Holmes :
- Non. JW.
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Sherlock était tranquillement assis dans son fauteuil de Baker Street, faisant tourner entre ses doigts un fin lien de coton quand une tornade châtain pénétra dans la pièce :
« Tu peux me dire à quoi tu joues ? »
« Mais pourquoi tout le monde me pose cette question... » répondit le détective, lassé.
« Attends, ça fait 5 fois en 3 mois que je viens te chercher au poste de police Sherlock. Je n'en peux plus. Je tiens à te faire remarquer que je ne travaille pas pour payer tes sautes d'humeur. »
« Je m'ennuie. »
« Tu t'ennuies ? Tu n'as qu'à garder Rosie, ranger l'appartement ou je ne sais quoi… Mais je t'en supplie, arrête ça ! »
Sherlock baissa les yeux. Depuis l'épisode de sa sœur et la menace de perdre tout ceux qu'il aimait, il ne savait plus ce qu'il attendait des autres. Surtout, il ne savait pas où tout cela le menait. De sociopathe de haut niveau adulé il était passé à homme seul un peu dépressif. Il ne supportait plus d'être approché, ne supportait plus l'amour de ses proches dans la peur de les perdre. Finalement, si John, Lestrade, Molly et Mme. Hudson le quittait, cela ne serait pas plus mal. Il avait déjà tué Mary. Il s'était fait à l'idée qu'il était dangereux. Ou du moins qu'il était dangereux de l'approcher. Il avait donc commencé à mettre John à l'écart de ses enquêtes, puis Molly, puis Lestrade (ce qui avait été aisé car celui-ci n'avait jamais réussi à suivre ses raisonnements). Il lui semblait que c'était la meilleur chose à faire car rien ne lui permettait d'être sûr, selon ses calculs, qu'aucun Moriarty ou qu'aucune Eurus ne puisse encore déceler ses failles.
Car oui, les failles de Sherlock Holmes étaient ses proches. Il fallait donc limiter leur influence sur lui mais aussi le nombre de potentielles cibles qu'ils représentaient.
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Et voilà un chapitre introductif assez court qui j'espère vous motivera à rester quelques temps par ici. Je ne pense pas que cette fiction soit très longue mais si je me réfère à ma précédente, mieux vaut se méfier ;-) La trame est déjà dans ma tête mais je me connais bien : à n'importe quel moment, une idée peut subitement survenir !
R.
