Disclaimer : Rien n'est à moi, tout est à JKR.
Warning : insultes, K+.
note : c'est ma première fic, soyez indulgents svp.'
J'aimerais bien raconter mes années d'études aussi. D'abord parce qu'il n'y a pas de raisons pour que ce soit réservé au héros de l'humanité, où au moins de la communauté sorcière, et aussi parce que si on commence à donner des raisons pour tout, on va demander des comptes à Yoko Ono, et alors là, ce sera sans fin. Bref.
Je me souviens très bien de la première fois que j'ai vu Al' et les autres. Dans le train.
Pour que vous ne me preniez pas pour Merlin réincarné, ni que vous pensiez que se suis une mythomane qui délire complètement sur les sentiments des autres, il y a certaines choses sur moi que vous devez savoir.
Je m'appelle Elva Thompson. Et au cas où vous soyez un de ces connard d'aristo arriéré et prétentieux qui y accorde de l'importance (comme le grand père de Scorpius... hihi... Je ne l'ai vu qu'une fois, mais j'en ris encore) je suis de sang mêlé.
mon père, mon adorable papounet adoré avec lequel j'ai passé la majeure partie de mes onze première années, est un moldu, et ma mère, avec laquelle j'entretiens des rapports plus mitigés est la célèbre (et l'une des seules) actrice sorcière Cho Chang. Mes parents ne s'étant jamais mariés, elle garde son nom de jeune fille.
Jusqu'à mon entrée à Poudlard, je ne la voyais de toute façon qu'à peine deux semaines par an, pendant les vacances. Et dès que je reçoit la lettre d'admission, je devrais sauter de joie et chanter sur tut les tons l'amour mère/fille? Non mais sans blague.
Ce n'ai pas comme si je ne m'y attendais pas. J'ai une malformation rarissime et réservée au monde des sorciers (lui même sensiblement moins grand que le monde des moldus; est-ce que j'ai déjà précisé ma chance légendaire?): Je souffre de la maladie de Laclos, un des sorciers qui a le plus étudié l'occlumentie. En gros, je perçois les pensées des gens, plus ou moins bien en fonction de leurs degrés d'émotionnalité. Quand on ne sait pas le contrôler, c'est comme abriter un orchestre de bourdons sous son crâne: relativement peu agréable. C'est pour ça que mon père et moi étions retiré dans une toute petite ville du fond de la Bretagne (c'est comme ça que je parle français) et une des raisons pour lesquelles les visites à ma mère étaient assez rudes: non seulement elle habite à Londres, mais en plus elle est très émotive. C'est aussi pourquoi dans le Poudlard Express, en ce matin de septembre, j'étais une préado maussade et taciturne, pour qui sa nouvelle vie allait être un enfer pavé de: "nan mais qu'elle ringarde celle là", "comment j'lui fais comprendre que tout ce que je voudrais, c'est qu'elle disparaisse?" "Et dire qu'il me parle...", "je lui demande ou pas?" Et je n'imaginais même pas les pensées qui viendraient à la puberté...
C'est pour ça que j'étais j'étais arrivé en avance dans le train et m'étais barricadée dans un compartiment. De là, les rumeurs du couloir m'arrivais brouillés et supportables. Jusqu'à ce qu'ils fassent coulisser la porte vitré.
"Bonjour, je m'appelle Albus Sévérus, et voilà ma cousine Rose, on peux s'installer ici?
Il n'avait pas à ce présenter, surtout lui. Le visage d'Harry Potter avait réussi à atteindre même mon petit bout de côte Atlantique, et il ressemblait comme deux gouttes d'eaux à son père. Et Rose trimballait un énorme sac (habitude qu'elle a d'ailleurs gardé... Comment elle peut atteindre le poids du plomb avec du papier rien qu'en le transférant dans son sac à anses, je n'ai jamais compris) et avait le regard lointain de celle qui va apercevoir les frontières de la mort si elle ne s'assoit pas TOUT DE SUITE.
Alors je les ai laissé entrer (contrairement aux apparences, je ne suis pas un monstre)
Et en plus, et ça je l'ai remarqué tout de suite, les pensées d'Albus étaient délicieusement reposantes. Il arrivait (comment? j'ai d'abord pensé à ses parents, mais en fait, non.) à maîtriser juste assez ses pensées pour me les rendre supportable.
J'ai reconsidéré mon hypothèse sur l'hérédité avec Rose. Pour vous donner une idée, c'était comme être brutalement propulsé dans un souk marocain.Il n'y avait que des couleurs vives, des goûts épicés, des églises gothiques, des tapis volants, les châteaux de la Loire, les Milles et Une Nuits...
Enfin, il m'a fallu une minute pleine pour répondre à la question qu'ils venaient de me poser. (même pas une colle, en plus, c'était "comment tu t'appelles?"
-Elva Thompson.
Mon nom ne leur disais rien, et tant mieux. Je n'allais pas commencer à utiliser le nom de ma mère, quand même. ça a dû les décourager de continuer les présentations, parce qu'ils se sont assis en silence, Rose ayant réussit à extirper un énorme pavé de son sac et Albus le regard dans le vague, perdu dans ses pensées... lesquelles n'étaient pas très difficile deviner pour moi. Le nom des quatre maisons tournoyait dans son esprit au rythme du roulement du train. Au bout de quelques minutes, Rose, que le stress commençait à gagner, est sorti se changer.
Quelques minutes plus tard, il est rentré, et le moins qu'on puisse dire, c'est que son arrivée à jeter un froid. Fier, blond, dédaigneux, et le visage tellement figé qu'on aurait juré que ses muscles faciaux étaient atrophiés.
"Je peux m'asseoir ici? (aussi magistral qu'on pouvait l'être à cet âge sans être ridicule)
On aurait dit que son crâne abritait un tonneau plein à ras bord, et je ne pouvait m'empêcher d'entendre les gouttes qui fuyaient des rainures.
"Le fils Malefoy...
"Tu sais qui sont ses parents?..
"Ne t'assois pas à côté de lui, chéri...
"Les moqueries...
"Les chuchotements...
Entre temps, Albus avait acquiescé, ce qui avait décontenancé Scorpius (car c'était lui!!)
"Mais vous savez qui je suis?
-Scorpius Malefoy, enchanté? Et moi, c'est Albus Potter, mais tu peux m'appeler Al'.
Admirez au passage cette désinvolture que, je suis bien placée pour le savoir, Albus était loin de ressentir.
Le tonneau de Scorpius s'emplit un peu plus d'une nouvelle émotion. Zut, je savais que ce n'était pas bon signe, mais je ne savais pas quoi faire.
"je suis là! Eh, Al', Elva, vous devriez vous changer, j'ai été demander au machiniste, on arrive dans vingt minutes..."
Et là, une immense explosion.
