Un OS en trois parties sur Twilight.

C'est un transfert corporel, idée que j'ai eu une nuit comme ça. Je riais toute seule dans mon lit et j'ai pensé que ce serait bien de vous la faire partager. J'en ai parlé à ma sœur Bry et à ma Vieille bic, qui m'ont donné des idées pour améliorer tout ça. Vu que c'est un Edward/ Bella, elles étaient très motivées !^^

Réponse de bry : Tout à fait !^^

J'ai pensé le faire pour Bella et Jake (vu que c'est mon couple favori) mais cela n'aurait pas été aussi drôle.

C'est donc humoristique et fait avec légèreté ce qui est inhabituel avec moi, lol. Après faut voir si je nage aussi bien dans l'humour que dans le drame.

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.

Relecture par Brynamon.

Pour les lecteurs qui me connaissent déjà, merci de votre fidélité.

Bienvenue aux nouveaux.

Résumé : Edward quitte Bella dans la forêt, elle sombre dans la dépression et commence à avoir des hallucinations auditives. Elle rejoint la clairière et tombe bien sûr sur Laurent qui va malencontreusement provoquer un transfert corporel entre Bella et Edward. Celui-ci se retrouve en Bella et elle en Edward pendant quelques heures.


PROLOGUE

LAURENT


J'avais quitté une Victoria qui trépignait d'impatience dans notre repaire. Elle était devenue vindicative depuis la mort de James. Elle ne supportait pas de savoir qu'Edward menait la belle vie avec son chaton favori alors qu'elle pleurait son amant. Je m'étais retrouvé entre les deux, le clan Cullen et le mien. Enfin, si l'on pouvait considérer que deux vampires puissent former un clan. J'avais fait entre deux un petit séjour chez les Denali où j'avais pu retrouver Irina et lier avec elle plus d'affinités. Mais Victoria était venue m'y débusquer pour que je l'aide à venger James. Irina s'était interposée mais Victoria avait su me convaincre : Les Cullen faisaient honte à notre espèce, elle comptait tous les décimer, et tout ce qui leur appartenait me reviendrait. Du coup, j'avais décidé de laisser tomber Irina et notre pseudo romance « façon la petite maison dans la prairie » dès que tout cela serait réglé.

Sur le chemin qui me menait chez les Cullen ( je partais en repérage, j'avais entendu dire qu'ils étaient peut-être partis), je repensai à notre dernière conversation :

-Je connais tes dons de sorcier Laurent. C'est dans tes gênes. Cela te vient de tes ancêtres. Et même transformé cela n'a rien changé, tu as la capacité de connecter les esprits.

J'étais toujours autant agacé qu'elle ait percé mon secret. Un secret que je croyais bien gardé.

-Je n'aime pas m'en servir, cela demande beaucoup de concentration et si je rate mon coup…

-Tsss, j'ai confiance en toi. Je veux que tu connectes Edward à Bella au moment où je la tuerai pour qu'il comprenne la douleur que j'ai pu ressentir.

Face à la maison, je ne distinguai pas leur présence, je fouillai les lieux mais il n'y avait plus de meubles, personne en vue, plus d'affaires, plus de ligne téléphonique, bref…

Je souris. Les choses promettaient d'être intéressantes, ils ne verraient rien venir quand ils fonceraient pour revenir à Forks. Victoria avait déjà prévu du renfort. Je me mis à la recherche de Bella et la trouvai finalement au fin fond des bois en pleine montagne. Je me hâtai de prévenir Victoria qui se mit en hauteur et patienta le temps que j'approche de Bella. Elle sursauta au départ puis parut heureuse de me voir, elle était décidément très étrange comme humaine. Et son odeur m'affolait, m'enivrait, m'appelait.

-Concentre-toi, entendis-je Victoria me rappeler à l'ordre.

Je m'approchai lentement de Bella, discuta un instant avec elle. Elle avait peur, c'était perceptible, et très agréable.

-Ne perds pas de temps Laurent !

Victoria était fébrile, tant pis, je n'aurais pas le temps de jouer avec cette petite humaine bien naïve. Je prononçai les premiers mots de mon incantation et au moment où je lui lançai mon sortilège, j'entendis des grognements ce qui me déstabilisa en premier lieu, me faisant oublier d'énoncer la dernière phrase nécessaire au bon déroulement de ce que je prévoyais. Des loups géants apparurent à l'orée du bois. Je crus à une hallucination. Je levai la tête vers Victoria qui s'élançait déjà loin de nous. Elle m'abandonnait ! Je pris donc mes jambes à mon cou et comme le groupe se sépara en deux, je parvins après une longue lutte à leur échapper non sans dommage…


DANS LA PEAU DE L'AUTRE

Edward


J'étais assis sur un fauteuil individuel, dans une chambre d'hôtel que je louais depuis des semaines. J'étais non loin des baies vitrées ouvertes, les rideaux virevoltaient laissant entrer un vent chaud qui n'avait aucun effet sur moi, me laissant voir par intermittence le paysage ensoleillé qui s'étalait à perte de vue. Un paysage que je ne voyais pas. J'étais perdu dans mes pensées plus que moroses. J'étais seul, je m'étais coupé de ma famille, leur donnant des nouvelles de temps à autre, évitant Alice qui essayait de me convaincre de retourner à Forks.

-Bella est en danger ?

-Non, pas que je sache…

-Alors laisse-la vivre sa vie, une vie normale, une vie sans danger majeur.

Elle avait continué de contester mais je l'avais ignorée en raccrochant le téléphone.

Des pensées diffuses me parvenaient créant une illusion de non-solitude. Sauf que… j'étais seul véritablement. Même Esmé n'avait pu me convaincre de les rejoindre. Je n'étais qu'une ombre. Un ersatz d'homme. Non. En fait j'étais une créature dénaturée. J'étais assoiffé mais je ne pouvais pas me nourrir, je me délaissais, estimant que je le méritais. Non, en fait je n'estimais rien, je le méritais. Si Bella n'avait pas existé quelque part, j'aurais trouvé une solution pour mourir définitivement. Je savais comment faire. Mais je devais attendre quelques années, jusqu'à ce que Bella ne soit plus de ce monde et là je pourrai…

Oh !

Je me sentis extirpé, sensation confuse jusqu'à ce que je me vois volant au-dessus de moi-même, fixant mon corps devenu immobile, la tête retombée en arrière, les yeux ouverts mais vides. Je ne laissai pas la panique me gagner, sauf quand je m'élevai bien plus haut dans les airs et entamai une rapide avancée à travers les nuages. Je m'exhortai au calme. Je devais rêver. Je me morigénai, je ne pouvais pas rêver ! Mais alors ? Je tentai de bouger, mais j'étais immatériel, transparent, mon esprit volait ? Si seulement c'était vrai. Je ne sus combien de temps ce phénomène perdura. Etais-je mort ? D'une mort douce et indolore ? Etais-je monté au ciel ? Je me parus bien sot de croire cela. A moins que… De toute façon, je n'aurais la réponse qu'en arrivant sauf que le trajet fut long mais suffisamment insolite pour susciter mon intérêt et me détourner de ma torpeur.

Le noir me tomba dessus, j'étais aveugle…

Je me redressai d'un bond, asphyxié. Je dus respirer à grands coups. Respirer ? Il faisait sombre, je ne distinguai pas où j'étais. Je forçais mes yeux, les écarquillai de surprise. Je mis ma main sur mon cœur, il battait à tout rompre, c'était affreusement douloureux. Je remarquai une protubérance anormale, me palpai et poussai un cri, un cri aigue, qui ne me correspondait pas.

Je sautai du lit, au bord de l'évanouissement. Oh mon Dieu ! J'avais mal partout. Je manquai de tomber, j'étais malhabile.

« Je suis en enfer ! »

J'avais compris, trop bien compris et c'était bien trop cruel. J'allumai la lampe sur la table de chevet et me retrouvai face à la glace sur la commode.

Celle de Bella.

Je la fixai, retrouvai, avec une dure et violente réalité, la beauté de ses traits fins mais certaines choses manquaient comme la structure de sa peau, le petit duvet qui la recouvrait, les petites striures sur ses lèvres, des lèvres que j'avais tant aimé embrasser. Je me retins d'embrasser la glace. Il manquait aussi les petites particules dans ses yeux, des yeux qui pleuraient.

Je pleurai, sensation oubliée, je passai mes doigts machinalement sur ce liquide clair. Que c'était bon de pleurer.

Je remarquai par contre ses traits creusés, son teint brouillé, ses cernes marqués. Oh Bella… Etait-ce moi qui t'avais réduite à cela ? Souffrais-tu autant que moi ? Je connaissais la réponse puisque dans son corps tout entier régnait la désolation. Un flot d'émotion bouillonna, faisant rougir ses joues, trembler ses mains. Je les détaillai en les levant devant moi, les portai instinctivement vers mon visage pour encore sentir la douceur de sa peau. La sensation était différente, mais le plaisir restait intact.

-Bella ! Entendis-je.

Je sursautai. Vraiment, un bond de jeune fille. C'était Charlie. Un Charlie très anxieux. Il frappa à la porte.

-Tu as encore fait un cauchemar ?

Encore ?

-Non, ça va Charlie merci. Retournez… retourne te coucher !

J'étais un peu expéditif mais j'étais incapable de voir qui que ce soit, trop troublé par cette voix tant aimée. Je commençai alors un monologue, juste pour l'entendre lorsque je me pétrifiai : « Oh non ! ». Dans le bas de mon ventre, cela me brulait. Pourquoi ? Quand je réalisai le problème, je me liquéfiai. De la sueur perla aux coins de mes tempes, tellement je me consumais de mortification. Elle avait envie de faire pipi ! Je devais me retenir, le temps de trouver le pourquoi de cette situation. Hors de question que…que…

Je fermai les yeux, honteux, j'avais déjà profané son corps en le tripotant tout à l'heure. Je ne pouvais violer son intimité. Je croisai mes jambes, essayant de penser à autre chose, sautillant, serrant le t-shirt qui faisait office de pyjama, évitant de regarder vers ses jambes désirables.

C'était un coup du destin vraiment pas sympathique sur certains aspects. Alors que je dansais sur moi-même, je réfléchis un instant. Si j'étais là, où était Bella ? Il fallait que je trouve un téléphone. Son portable trônait sur sa table de chevet. Je composai le numéro d'Alice qui ne répondit pas, forcément. Nom d'une pipe ! Je composai celui de Carlisle mais raccrochai car je n'en pouvais plus. Je sortis hors de la chambre, longeai le couloir et m'enfermai dans la salle de bain. La lumière éteinte, je ne voyais rien. Ne connaissant pas cette pièce, je partis à l'aventure. Je cognai son pauvre pied contre je ne sais quoi, poussant des grognements de douleur. Comment faisait-elle pour supporter cela en permanence ? En sautillant, je trébuchai sur le rebord de ce que je supposai être la douche et basculai en avant, j'attrapai la première chose venue, à la texture c'était le rideau qui s'arracha sous mon poids tandis que je m'affalai au sol dans un bruit sourd, cognant sa tête et m'étourdissant. Ce corps était une calamité. Je comprenais maintenant son besoin d'être différente.

-Bella qu'est-ce tu fous !

Et avoir Charlie constamment sur le dos ne devait pas l'aider non plus.

-Rien ! Grognai-je.

Je désespérai d'arriver aux toilettes. Je tâtonnai et parvins enfin là où je le désirais. Je descendis ce qui devait être un vieux bout de tissu défraichi (refusant l'option de critiquer quoi que ce soit la concernant). Je m'efforçai de penser à autre chose, assis sur la cuvette. Je me mis à chantonner, sa voix m'apaisait, me ramenait à d'autres souvenirs. Je tirai la chasse et bondis hors de la salle de bain comme une furie pour retourner dans la chambre, une valeur sûre.

Adossé à la porte, je repris contenance, souhaitant brûler ma cervelle pour oublier cet événement. Le temps s'étira, je baillai, clignai des yeux, sentant mes muscles s'engourdir. Mon esprit n'arrivait pas à garder mon corps en état d'alerte. Et la possibilité de plonger dans l'oubli était égoïstement quelque chose qui m'attirait. Le portable sonna, doucement. Carlisle me rappelait malgré mon interdiction de prendre contact avec Bella. Il allait m'entendre mais pour l'instant quelle chance qu'il me rappelât.

-Carlisle !

Ma voix frôlait l'hystérie. Pourtant j'étais si sûr d'être calme.

-Bella, écoute…

-C'est moi Edward.

Silence.

-Je sais cela peut paraitre un peu incongru mais c'est bien moi. Je ne sais pas comment…

-Je suis désolé de te couper mais je ne peux pas rester Bella, me coupa-t-il avec un ton paternaliste qui m'irrita. Edward serait furieux s'il savait que j'ai repris contact avec toi. Je pensais qu'il y avait eu quelque chose de grave,… d'ailleurs comment as-tu eu mon numéro ?

-Parce que c'est moi Edward, m'agaçai-je. Je connais ton numéro et je sais que tu es à New-York avec Esmé. Je suis partie depuis deux mois, quand je suis venu la dernière fois, j'ai passé ma journée à jouer du piano que j'ai fini par casser de colère.

Silence, ou peut-être des murmures, difficile à dire. Je comprenais aussi l'agacement de Bella face à nos capacités.

-Appelle Alice, dis-lui de me rappeler sur ce numéro.

-Elle aurait dû voir…

-Je sais, je ne comprends pas… dis-lui juste de me rappeler.

Je raccrochai et attendis, la seconde suivante elle était en ligne avec moi.

-…ne comprends pas… comment c'est possible… pourquoi je n'ai rien vu… je suis sidérée…

-Alice ! Reprend-toi ! Va rejoindre Bella !

-Où es-tu ? Enfin où est-elle plutôt ?

Je lui filai l'adresse.

-Ramène-la à Forks, je vais essayer de comprendre ce qui se passe et trouver une solution.

La tristesse et la culpabilité m'étreignirent. J'avais promis à Bella de ne plus entrer dans sa vie et voilà qu'elle se retrouvait en moi. En espérant dans la meilleure des hypothèses que ce soit le cas, je ne voulais rien imaginer de pire. Assis sur le bord du lit, je voulus réfléchir mais son corps demandait du répit. Je m'allongeai, juste une minute, enveloppé par son odeur…

Je rêvais d'elle, nous étions vieux, entourés de nos petits-enfants. C'était réel, trop réel. Cela m'étouffa et je me réveillai en sueur. Je n'avais pas rêvé cette situation incroyable. Et que…

Mais quelle chaleur ! Une chaleur intense, je voulus me lever, le jour pointait.

-Tu es réveillée, entendis-je.

Je sortis du lit, repoussant le bras qui était posé sur moi, j'entortillai mon pied dans la couverture et je tombai tête la première au sol. Sauf que mon front n'atteignit jamais le plancher, des mains bouillantes m'en avaient empêché avec une poigne de fer.

-Décidément Bella qu'est-ce que je vais faire de toi, se moqua la voix de Jacob.

Jacob! Dans la chambre de Bella ! Que dis-je dans le lit de ma Bella ! Il me remit sur mes pied, je lui envoyai mon poing dans la figure, il y eut un craquement, un cri étouffé.

Je me mordis la lèvre pour ne pas crier. Et le goût du sang entra dans sa bouche, me statufiant. J'étais aux aguets, affolé. Mais il ne se passa rien. Rien de plus qu'un simple écœurement.

-Bella ça va ?

-Non ! Sors de ma chambre !

Je supportais la douleur tout en étant étonné de le voir en si bonne forme. Il était plus grand que dans mon souvenir et plus massif aussi. Et il n'avait plus grand chose sur le crâne. Il était bien mieux ainsi, beaucoup plus beau.

« Quoi ! Mais qu'est-ce que je raconte ! Ça y est, l'aliénation me guette !»

Il essaya de m'attirer contre lui.

-Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur. J'étais inquiet.

-Inquiet ? Ou pervers ? Quel genre d'homme irrespectueux es-tu Jacob Black ? Demandai-je en le repoussant, ravagé de trouver son odeur presqu'aussi enivrante que celle de Bella.

Il se redressa vexé, blessé.

-Je voulais juste être près de toi, j'étais inquiet après ta chute.

-Quelle chute ?

-Tu es tombée évanouie brusquement.

Je me figeai, réfléchissant à ses paroles malgré ma répulsion.

-Tu ne te rappelles pas ?

-Non.

Il en parut soulagé. Et moi je tombai des nues car je percutai seulement que j'étais seul dans la tête de Bella. Plus de voix, plus de pensées intrusives. Sauf que là en cet instant j'aurais aimé savoir…

-Pourrais-tu me raconter ?

-Rien de bien grave, tu t'es évanouie même si je ne sais toujours pas pourquoi.

Il mentait, je le sentais. Mais pourquoi ? Pourquoi était-elle avec lui à ce moment là ? Les imaginer tous les deux était terrible. J'avais ce sentiment profond qu'elle se tournerait vers lui après mon départ mais en avoir confirmation me comprima cœur. Je portai ma main instinctivement vers ma poitrine, manquait de m'étrangler parce que je la déshonorai à nouveau.

-Où étions-nous ? Que faisions-nous !

J'étais sec, il était mal à l'aise. Je remarquai que lui aussi était cerné, mal en point, à cran.

-Réponds !

Il resta muet, exprimant quelque chose qui me fit mal. J'eus un violent besoin d'aller vers lui. Je le réprimai, dégoûté par cette pulsion inquiétante.

-Qu'est-ce que tu as ? Ne pus-je m'empêcher de lui demander.

Il soupira.

-Je ne peux rien te dire, je ne devrais même pas être ici mais je voulais être sûr…

Il évitait de me regarder. Il était vraiment soucieux du bien-être de Bella et soudainement triste. Ma colère fondit et le corps de Bella fit quelques pas dans sa direction. Qu'est-ce que je n'avais pas fait la ! Il me serra dans ses bras à m'étouffer, et… j'aimais ça. Je secouai la tête, éprouvé. Je pensais avoir touché le fond de l'abomination quand il me prouva le contraire en se penchant vers elle, vers moi. Non !

Je ne voulais pas ça, elle non plus à mon grand soulagement mais pas un mot ne sortit de ma (sa) bouche trop près de la sienne pour lui signifier notre désaccord, alors je fis la seule chose réalisable : un bon coup dans l'entre-jambe. Et cela me fit le plus grand bien, ce qui n'était pas son cas : il se plia en deux. Je le regardai sans aucune pitié, soulagé d'avoir évité le pire.

-Il faut avoir l'autorisation d'une dame pour l'embrasser.

-Bon sang ! Siffla-t-il.

Il se mit à trembler, son visage toujours penché vers le sol. Perplexe, je préférai reculer. Il se détourna et passa par la fenêtre sous mes yeux ébahis. Je m'y précipitai, il était déjà loin, courant bien trop vite. La forêt l'engloutit, passé la stupéfaction, je ressentis un manque. Et je dus admettre qu'il était celui qui provoquait ce manque. L'image de sa plastique parfaite à la peau cuivrée flotta devant moi. Si l'idée atroce de lever la main sur Bella ne m'avait pas retenu, je me serais mis des claques. Mais quel genre de pouvoir avait-il sur elle ? Se pouvait-il… ?

Et s'il était à l'origine de ce chaos, essayant je ne sais quel magie provenant de sa tribu pour se l'approprier et qui aurait mal tourné ?

Dans tous les cas, je ne sortirai pas indemne de cette expérience, en espérant qu'elle ne s'éternise pas. Sinon Bella risquait de retrouver un corps pas frais car il était hors de question que je passe par l'expérience de la douche.


J'espère que vous avez trouvé que c'était assez comique. Non? Au moins j'aurais essayé!^^

La suite sera du point de vue de Bella.