Auteur : ChtiteElfie dit Chtite voir Baka ( no comment --0)
Source : Weiss kreuz
Genre : yaoi et bonne question 0
Shinny : death d'innocente victime ?
Chtite : si on rends le radiateur pour une innocente victime ouais 0
Coin de la béta : Ti-chan : 1ere Beta de moua (j'espere que y'a pas trop de fautes)
Et puis vive AyaxOmi!!!
La Chtite me menace avec sa chibifaux et ses menottes pour que j'ecrive la suite --
Je sais pas écrire pourtant...
Chtite: Ecrit ou alors... met bien en vue la chibi faux
Moi: mais je beta lecte seulement!
Chtite: ça peut s'arranger sourire sadique et sort les menottes au cas ou t'irais pas assez vite w
Moi: Yes Madam!!
Chtite: -
Timi : A la prochaine dans un autre coin Beta!
Chtite menaçant avec la faux: Non fic!
Moi: -- TT HEEEEEEEELP!!
Disclamer : Les perso de Weiss ne sont pas a moi T-T
Muse : Shinny, Kei hiberne 0
Shinny : je l'ai un pitit peu aider sifflote et tente de cacher la massue
Chtite : préfère rien dire
Lit partag
- Quoi ? Demanda froidement Aya.
- J'ai quelque chose à te demander, commença Omi l'air triste. Quand j'ai laissé mon frère s'enfuir, tes yeux… Ils n'avaient pas seulement un regard accusateur. Il y avait autre chose… Comme de la haine, dans tes yeux…
Omi s'arrêta. Aya le regardait froidement, essayant de le dissuader de continuer.
- Comme en ce moment, continua Omi, qui avait de plus en plus de mal à parler. Aya-kun, qu'est-ce qui s'est passé avec la famille Takatori ?
-Takatori…
- Ça fait un moment que je me pose cette question. Aya-kun… Je suis un membre de la famille Takatori, poursuivit Omi en baissant la tête, tandis que Aya détournait la sienne. Je… Je ne sais plus quoi faire…
La respiration de Omi se faisait plus difficile de minute en minute, Aya le sentait bien, mais pour être franc, il s'en foutait complètement.
-Pourquoi est-ce que tu détestes autant les Takatori ?
-Je suis fatigué. Va-t'en.
-Aya-kun…
Aya se retourna dans son lit. Il revoyait encore et encore cette scène défiler sous ses yeux, bien qu'elle se soit passée, il y a des mois. Il se rendait bien compte de son attitude détestable envers Omi, mais quand on lui parlait des Takatori, cela ramenait immanquablement l'image de sa sœur renversée. Aya se retourna pour la énième fois dans son lit. Il n'arrivait pas à dormir, et revoir la mine désespérée d'Omi ne l'aidait pas.
Le leader de Weiss se rendait bien compte que depuis cette discussion, quand Omi le regardait, une étrange lueur passait dans son regard bleu nuit. Ça lui donnait l'envie de regretter ses paroles, mais sa fierté le ramenait à l'ordre chaque fois. Ainsi que son désir de vengeance qui le poussait à en vouloir à Omi, malgré qu'il n'y soit pour rien dans l'histoire de l'accident de sa sœur. Commençant à en avoir marre de tourner dans son lit sans pouvoir s'endormir, Aya se leva et s'habilla. Il avait l'intention de partir faire un tour dans la ville, quand des sanglots étouffés lui parvinrent de la chambre du plus jeune des Weiss.
Il entrouvrit doucement la porte, et découvrit Omi, pleurant en appelant à l'aide, perdu dans l'un des cauchemars de son passé. Aya regarda le jeune garçon se débattre avec ses couvertures, appelant son père tout en pleurant. Le leader du groupe débuta quelques gestes en direction de Omi, mais s'arrêta, sa fierté le rappelant à l'ordre. Et finalement, il attendit que le jeune garçon se réveille en sursaut, pour refermer la porte et sortir prendre l'air.
Omi quant à lui, resta assit sur son lit, la sueur parcourant son corps tremblant tandis que sa respiration reprenait un rythme moins erratique. Ne voulant pas prendre le risque de se rendormir et de faire un nouveau cauchemar, le châtain changea ses vêtements trempés et s'installa devant son ordinateur, à la recherche d'un renseignement sur la prochaine mission. Cette dernière consistait à trouver un marchand qui vendait hommes, femmes et enfants à ceux qui pouvaient se les payer. Les Weiss avait pour instruction de trouver cet homme, et de le tuer ainsi que son secrétaire et ses rabatteurs de « marchandise ».
Omi passa la nuit dessus, s'abîmant la vue sur l'écran lumineux sur lequel défilait des séries d'entrepôts et de garages diverses, où pouvaient se trouver les hommes qui allaient bientôt être revendus.
Il ne su que c'était le matin, que lorsqu'il entendit Yoji engueuler les oiseaux et le soleil pour l'avoir réveillé. Arrêtant ses recherches, Omi éteignit son ordi et partit à la cuisine où Yoji, venait tout juste de mettre en marche le four… Avec deux œufs dedans. Le jeune garçon se précipita vers le four, et l'éteignit avant la catastrophe, avant de se retourner vers Yoji, les sourcils froncés.
- Je t'ai déjà dit de ne rien toucher ici !
- Mais, c'est plus rapide de le faire comme ça, non ?
Devant la tête parfaitement innocente de Yoji, Omi préféra ne pas faire de commentaire, et s'occupa de faire cuir les œufs, sur une poêle et non dans le four. Le séducteur en profita pour aller chercher le journal et s'installa confortablement. L'archer s'occupa de faire un déjeuner digne de son nom, ne se plaignant plus de devoir faire cette corvée depuis que Ken et Yoji avait ensemble fait une tentative de cuisine. Le résultat avait été… décourageant. Le four et deux poêles n'avaient pas survécus au cataclysme, et aucun champ de bataille n'aurait pu concurrencer l'état de la cuisine ce jour-là. La seule fois où Ken avait réussi un plat à l'aspect consommable, ce dernier les avait rendus malades une bonne semaine. Depuis, Aya et Omi s'occupaient de tout ce qui touchait à la cuisine et les deux autres avaient interdiction d'ouvrir les placards, sauf celui réservé aux plats instantanés. Et encore !
Omi continua sa préparation du petit déjeuner tout en baillant. Encore une fois, il avait très peu et très mal dormi. Les cernes qui s'accumulaient sous ses yeux devenaient de plus en plus importante. En gros, il était au bout du rouleau. Et comme si tout ça n'était pas suffisant, alors qu'ils étaient en plein hiver, son radiateur commençait à avoir des ratés.
Soudain, deux mains se posèrent sur ses épaules, et la poêle ainsi que son contenu faillit atterrir sur le visage de celui qui l'avait surpris.
- Alors petit, on continue de regarder des photos sur le net ? Si ça continue, il va falloir surveiller tout ça.
Finalement, la poêle et son contenue atterrirent sur la tête de Yoji.
- Arrête avec tes insinuations, se vexa Omi.
- Ah ! Folle jeunesse ! Soupira Yoji faussement déçu.
Omi le suivit d'un regard blasé alors que le séducteur partait à la douche.
- Quelles photos ? Bailla Ken en arrivant.
- Celle que Omi regarde pendant la nuit selon Yoji, expliqua Aya qui revenait de sa promenade nocturne.
- Aaah ! Celles-l ! Fit Ken en regardant Omi l'air compréhensif.
- Mais ça suffit ! S'énerva l'arbalétrier.
- Calme Omi, on rigole c'est tout ! Tenta Ken dans l'espoir de calmer le jeune homme.
- Bah débrouille-toi tout seul si c'est comme ça !
Et Omi partit, laissant son tablier dans la cuisine, sous le regards ahuris de Ken et vaguement – mais très très vague hein ! - surpris de Aya.
- Qu'est-ce qui lui prends au chibi ? Demanda Ken.
Aya ne pris pas la peine de répondre, se contentant de mettre sur lui le tablier, et de continuer ce qu'avait commencé le jeune homme. Il préférait ne pas tenter le diable en laissant la place de cuistot assez longtemps vacante pour que Ken ait une idée. Et avoir sur lui le tablier qu'avait porté Omi ne le déplaisait pas. Il avait encore son odeur, bien qu'elle soit mêlée à celle de sa cuisine. Le Weiss n'aimait pas avoir ce genre de réaction, mais si personne ne les voyait en dehors de lui…
- Je vais voir s'il n'est pas trop vexé.
Ken sortit de la cuisine et partit vers la chambre de Omi. Quand il entra, la première chose qu'il remarqua fut le froid, la seconde fut le chibi du groupe en train de s'acharner sur le radiateur.
- Un problème ?
Omi soupira, et énervé, donna un coup de pieds dans l'appareil avant de se tourner vers Ken.
- Je n'ai plus de radiateur, fit-il d'un ton légèrement plus froid que la normale.
- Tu nous en veux vraiment ? Demanda Ken en tentant d'amadouer Omi au chibi eyes.
- Non, soupira-t-il. Je suis désolé si je m'énerve vite, mais je ne dors pas beaucoup en ce moment…
- C'est la mission qui t'inquiète tant que ça ?
- Entre autre…
Omi ne pouvait nier que la mission avait pour base d'enlever des personnes avant de les revendre, et cela n'arrangeait pas ses affaires, et encore moins ces nuits. Mais la principale raison était les souvenirs de son passé qui revenaient sous forme de cauchemar. Un bras atterrit d'un seul coup sur ses épaules.
- Si tu as besoin de parler, on est là je te rappelle !
- Merci Ken-kun ! répondit le plus jeune en souriant.
- Bah voila ! Aller viens manger et laisse ce radiateur en paix.
- J'arrive tout de suite !
Ken repartit, heureux d'avoir pu rendre son sourire au chibi du groupe. Si lui se mettait à déprimer, la fin du monde n'était pas loin ! Lorsqu'il arriva dans la cuisine, il découvrit le petit déjeuner tout prêt à être mangé. Ne se faisant pas prié, il l'attaqua en compagnie des deux autres Weiss. Lorsque Omi arriva, il paraissait désespéré.
- Un problème Omi ? Demanda Ken en espérant que ce dernier ne faisait pas une rechute express.
L'arbalétrier s'affala sur une chaise avant de s'allonger à moitié sur la table.
- L'électricien ne peut pas venir avant trois semaines… Répondit-il en soupirant.
- L'électricien? Questionna Yoji.
- Le radiateur de ma chambre a rendu l'âme… Soupira-t-il à nouveau.
- Tu dormiras dans la salle en bas pendant ce temps c'est tout ! Répondit Yoji fière d'avoir trouvé la solution.
- Sauf que cela est impossible, répliqua Aya de son ton le plus froid.
- Pourquoi ?
- Nous n'avons pas de lit d'appoint, son matelas est intransportable, et le canapé ne pourrait lui donner que des crampes dangereuses en mission, le sol n'étant pas mieux.
- Autrement dit ?
- Quelqu'un devra l'accueillir dans son lit en attendant l'électricien, répondit très calmement Aya, se concentrant sur le réchauffement intempestif de ses joues à l'idée que cela tombe sur lui.
Omi, plus désespéré que jamais, rentra la tête dans ses bras croisée dans une imitation d'autruche. Lui aussi avait eut l'idée d'une nuit avec Aya, mais lui ne contrôlait pas les rougeurs de ses joues.
- Or de question qu'il dorme dans mon lit ! S'écria Yoji apparemment scandalisé par les regards de Ken et de Aya qui venaient de se poser sur lui. A moins que vous ne vouliez que je l'instruise sur certaines… Choses de la vie, demanda-t-il un sourire parfaitement pervers sur les lèvres.
Un gémissement se fit parfaitement entendre du côté du chibi reconverti en autruche. Ce fut donc sur Ken que cela retomba. La journée se passa assez normalement pour des membres d'une agence secrète. Le seul problème fut la nuit. La cohabitation Ken/Omi ne dura même pas trois heures. Ken était très remuant dans son sommeil, et après l'avoir été viré proprement et simplement une demi-douzaine de fois, Omi avait décidé d'abandonner, et de repartir sur son PC, en se demanda s'il arriverait à tenir le rythme très longtemps.
Le lendemain, les autres retrouvèrent le plus jeune, endormi sur son clavier. Quand Yoji le réveilla pour aller à l'école, il arborait des cernes encore plus noirs, et un air endormi absolument kawai, particulièrement avec les marques des touches du clavier sur l'une de ses joues, selon Aya.
Néanmoins, la découverte de Omi, endormi devant son ordinateur, avait démontré aux trois autres, que le lit de Ken n'était pas une si bonne idée que ça, et quand Ken et Yoji prirent la décision que Omi dormirait dans la chambre de Aya, ce dernier resta plusieurs minutes à arroser la même plante, ayant du mal à digérer l'information.
Lorsque, pendant le dîner du soir, Ken annonça la nouvelle à Omi, ce denier resta dans la même position pendant quelques minutes, avant de replonger dans son assiette en levant le minimum les yeux.
Quand il fallut aller dormir, Omi s'avança craintivement à l'intérieur de la chambre de Aya. Ce dernier s'était calfeutré à un bout du lit, lui tournant le dos. Le plus jeune continua sont avancé progressive, lorsque Yoji apparut dans l'encadrement de la porte.
- Omi, ne met pas en pratique TOUT ce que tu as vu sur le net ! Et toi Aya ne lui fait pas trop mal, on veut qu'il puisse marcher notre chibi ! Et pas de bêtise sans protection ! Insinua-t-il avec une discrétion à faire peur à un ours.
Yoji fut très vite ramené en arrière par Ken qui lui tirait les oreilles, mais le mal était fait. Omi n'osait plus faire un pas, et Aya était incapable de dire un mot. Omi pensait que Aya le prenait pour un pervers, et Aya que Omi le croyait brutal. En clair, la situation était totalement bloquée. Cela aurait continué longtemps si le leader n'avait pas supporté la tête triste que le plus jeune devait arborer à coup sur.
- Tu attends quoi ?
- Hein ? Heu… Rien…
Omi ravala sa salive et avança lentement vers le lit de Aya. Il monta sur le matelas, et s'enfonça dans les couettes en resta le plus près du bords que possible. Le plus jeune avait pensé qu'il aurait du mal à s'endormir en se sachant dans le même lit qu'Aya, mais l'odeur de ce dernier empreignait complètement les draps et cela le berça le temps qu'il s'endorme.
Etrangement, aucun rêve ne vint troubler son sommeil. Au contraire, une chaleur réconfortante et reposante l'entourait. Quant à Aya, il dormit comme jamais depuis l'incident. Ce qu'aucun des deux ne su et n'aurait du savoir, c'est que durant la nuit, les deux corps endormis se rapprochaient et s'enlaçaient, pour se séparer à nouveau dès que l'heure du réveil approchait. Chose qui fut très vite remarqué par Ken un jour où il du se lever plus tôt que d'habitude. Il se dépêcha de le raconter à Yoji tout en lui faisant promettre de ne rien dire.
Au cours de la semaine, les cernes ainsi que la mauvaise humeur de Omi s'effacèrent ainsi que, aussi surprenant que cela soit, l'humeur grincheuse de Aya. Malheureusement, Ken eut le malheur de faire allusion à la scène qui se déroulait chaque nuit dans la chambre d'Aya, alors que les deux protagonistes étaient présents. Et lorsque le soir, Omi vint avec très peu d'espoir frapper à la porte de la chambre de leur leader, ce dernier l'envoya purement et simplement balader, et Omi partit demander asile à Yoji. Ce dernier l'accepta bien que surpris.
Ce à quoi il s'attendait le moins, c'était que quelques minutes après qu'il soit au lit, Omi se mette à pleurer. Le plus âgé se rendait bien compte que son colocataire faisait son possible pour étouffer ses sanglots, mais Yoji les entendait très bien, et ils lui déchiraient le cœur.
Ne supportant plus d'entendre ses pleurs, le plus âgé tourna Omi vers lui, et vit les larmes coulées sur son visage encore enfantin avec ses pommettes rondes. Il le prit doucement dans ses bras et le serra contre lui.
- Omi…
- Gome ne Yoji-Kun ! Gome ne… Implora Omi d'une voix brisée.
- Qu'est-ce qui te met dans un état pareil ? Demanda doucement Yoji.
- Je… Aya… Il… Il doit… Me détester… Maintenant…
- Il est juste un peu en colère. Je suis sur qu'il va se calmer.
Omi ne répondit rien, mais Yoji le sentit se blottir davantage contre lui. Il avait l'air bien le séducteur à consoler le chibi, mais qui pouvait résister devant son air si malheureux de chaton abandonn ? Soupirant, le châtain berça Omi le temps qu'il s'endorme, avant de lui aussi succombé au sommeil. Il sentit plus d'une fois durant la nuit, son colocataire se débattre en plein cauchemar. Et il ne pouvait rien faire d'autre que le serrer davantage contre lui, n'arrivant pas à le réveiller.
Les jours suivant furent assez déprimants et tendus pour les Weiss. Aya foudroyait Omi à chaque instant et l'engueulait pour un oui ou pour un non, blessant ce dernier qui allait se réfugier auprès de Yoji, qui lui même devait supporter les étranges crises que lui faisait Ken. De plus, Omi avait repris sa mauvaise habitude d'aller travailler sur son ordinateur lorsqu'il se réveillait d'un cauchemar. Et Yoji ne pouvait pas lui dire de rester, se doutant que le plus jeune se sentirait mal en sachant qu'il l'avait réveillé.
La pire des engueulades arriva un jour où Omi revint en retards de ses cours, à cause de l'un de ses profs. En rentrant dans le Koneko, Aya l'avait foudroyé du regard. Mais bien que cela le blessa, il avait finit par si faire un tant soit peu. Seulement…
- On en peut même plus te faire confiance, lança Aya avec mépris.
- Que…
- Tu étais censé garder le magasin pendant que Ken et moi allions surveiller la cible, coupa Aya, sans départir de son ton glacial.
- Mais… Je…
- Mais peut-être as-tu une excuse valable, demanda le leader avec un sourire suave.
- Aya ça suffit. Il ne l'a pas fait exprès alors laisse-le tranquille, trancha Yoji qui venait d'arriver.
Seulement Omi s'était rapproché de Yoji un peu trop près au goût de Ken.
- Yoji, je te rappelle que nous avions vraiment besoin de cette observation. Si la cible a changé d'emplacement sans que nous le sachions - parce que nous n'avons pas pu le suivre -, nous aurons tout a reprendre de zéros, fit Ken, la voix encore plus polaire que celle de Aya.
Cela en fut trop pour Omi, qui courut se réfugier, dans sa chambre, bien que cette dernière soit gelée. Yoji le suivit sous les regards désapprobateurs de Aya et franchement hostiles de Ken.
Mais le lendemain, Omi ne rentra pas. Au début ils pensèrent qu'il allait juste passer la nuit ailleurs. Aya n'en gueula que plus fort tandis que les deux autres se disaient que ça ne pouvait pas lui faire de mal de quitter l'ambiance exécrable de la boutique durant un ou deux jours. Seulement la « fugue » dura plus que un ou deux jours. Et ce ne fut qu'au cinquième que les Weiss commencèrent à a se poser des questions. Etrangement, ce fut Aya qui eut l'idée d'aller questionner ses camarades de classes, et qui alla le faire lui-même. Ce qu'il apprit ne lui plu pas du tout. Revenant à la boutique, il se prépara à annoncer la nouvelle à ses deux équipiers, ces derniers ayant fait chou blanc dans leur recherche.
- Des nouvelles de ton côt ? Demanda Yoji inquiet alors que Aya venait tout juste de rentrer.
- Et pas des bonnes.
- Comment ça ? Il a eut un accident ?
Aya demanda au deux autres de s'assoire.
- Deux de ses camarades lui auraient proposé de l'emmener à une fête qui se déroulait le soir même, pour lui rendre le sourire.
- Et alors ?
- Omi n'est pas le seul à avoir disparu. Ces deux jeunes filles n'ont plus été revues depuis ce jour. J'ai réussi à me procurer l'adresse où devait se dérouler la fête. Il s'agissait en faite d'un entrepôt sur les docks. L'un de ceux que nous soupçonnions d'accueillir ces hommes destinés à de riches acheteurs.
- Mais, ça n'est peut-être pas ça ! Si… Si ça se trouve… Les deux filles l'ont juste convaincu(e) de… De… Essaya Ken d'une voix tremblante.
- Il y avait du sang sur les murs, coupa Aya.
Yoji et Ken ne dirent rien, les deux hommes étaient choqués par la nouvelle de l'enlèvement de leur ami. Quant à Aya, du sang coulait de ses poings fermés, à l'endroit où ses ongles avaient transpercé la chaire. Une mission de sauvetage fut très vite mise en place. Ils commencèrent par chercher les gardiens de l'entrepôt, les obligeant à avouer la destination et le nom des cibles. Ils ne connaissaient pas la destination, mais leur donnèrent le nom du secrétaire.
Les Weiss, décidant qu'ils n'avaient pas de temps à perdre, partir pour la villa du secrétaire en question. Quand ils le trouvèrent, ce ne fut ni Yoji ni Ken qui posèrent les questions, mais Aya qui se chargea de lui faire cracher tout ce qu'il savait. Lorsqu'ils surent à qu'elle endroit se trouvait les victimes, ils tuèrent leur première cible et partirent vers un bateau cargo.
Mais quand Aya voulut se précipiter à l'intérieur, deux paires de bras le retinrent.
- Tu n'arriveras pas à le sortir de là, si tu te fais tuer Abyssinian. Alors calme-toi !
Son nom de code plus que la menace de mort le fit se reprendre légèrement.
- Vous avez cinq minutes pour trouver un plan, sinon je fonce dans le tas, déclara Aya froidement.
- Le problème principal va être les guetteurs, commença Ken. Yoji, tu pourras t'approcher discrètement du côté gauche et mettre ceux qui sont de ton côté hors d'état de nuire ?
- Bien sur, répondit ce dernier en libéra une partie de son fil incassable et en le tendant devant lui.
- Moi je m'occupe de l'autre côté. Aya, tu iras dans la cabine de pilotage dès que les guetteurs seront HS, c'est la que doit se trouver le grand patron et ses clients. Pendant ce temps, on s'occupera des occupants.
Aya se contenta de hocher la tête.
- Alors en avant.
Aya resta caché derrière le conteneur. Il laissa juste sa tête dépassée légèrement pour pouvoir observer les mouvements sur le bateau. Il vit les gardes de gauche tombés comme des mouches, mais ceux de droite semblaient plus résistants. Une ombre passa de bâbords à tribords pour aider les gardes à tomber.
Aya décida que c'était le moment pour lui d'agir. Il sortit de sa cachette, et courut jusqu'au cargo. Il grimpa par la passerelle et s'avança lentement vers la cabine de pilotage. Le leader allait ouvrir la porte, quand du remue-ménage se fit entendre dans la cale. Aussitôt, il se plaqua contre un mur, et assomma le premier garde du corps qui sortit après l'avoir tirer à lui. Aya se débarrassa ainsi de trois gardes, avant d'entrer et de foncer vers le grand patron, qu'il tua d'un coup de lame bien placé.
Il sentait la rage montée en lui et fit un carnage.
C'était de leur faute si Omi s'était fait capturer.
C'était de leur faute s'il était resté des jours enfermé dans une cale.
C'était de leurs fautes s'il avait du subir tout ça.
Quand sa colère fut légèrement calmée, et les murs tapissés de sang, Aya sortit de la cabine. Il vit une véritable foule sortir de la cale et se précipiter vers la terre ferme. Ils étaient si pressés, qu'en se bousculant, plusieurs d'entre eux finirent dans l'eau. Mais Aya ne vit Omi nulle part. Allant à contre courant, il se dirigea avec difficulté vers l'intérieur de la cale. Il ne voyait pas grand-chose, et ne trouvait pas Omi. Pourtant, quelque chose le poussa à aller voir dans le coin le plus sombre de la calle. Là, il découvrit une forme tremblante.
Lentement, Aya s'agenouilla devant la forme recroquevillée de Omi. Ce dernier avait les yeux écarquillés, et des gouttes de sueur froide coulaient abondamment sur ses joues jusqu'à son menton. Mais le rouquin découvrit vite, qu'il ne s'agissait pas entièrement de sueur, mais aussi de larmes.
Quand il approcha un bras, assez maladroitement et brutalement. Omi sortit de sa transe.
- TAZUKETE PAPA ! Me tuer pas onegai, me tuez pas ! TAZUKETE !
Aya le regarda se recroqueviller encore davantage, en continuant sa litanie, qui perdait peu à peu de sens. Ne sachant pas trop ce qu'il devait faire, mais se doutant qu'il n'avait pas intérêt à rester dans le rafiot trop longtemps, il gifla Omi une bonne fois pour le réveiller. Ce dernier sortit de sa transe, mais se fut pour s'effondrer en larme sur un Aya complètement perdu. Il ne savait absolument pas quoi faire dans une telle situation. Il se doutait qu'une autre gifle empirait les choses mais en même temps, s'il ne faisait rien, quelqu'un allait les découvrir et leur mettre la responsabilité du carnage de la cabine sur le dos. Même si c'était bien lui qui avait fait cela, Aya ne pouvait se permettre de se laisser prendre.
Finalement, il prit le chibi du groupe dans ses bras et partit, ce dernier pleurant dans son giron sans pouvoir s'arrêter. Aya traversa presque toute la ville avec Omi pleurant dans ses bras. Il avait du mal à le reconnaître, mais cela lui brisait le cœur de le voir si terrifié et tremblant contre lui.
Arrivé au magasin qui leur servait de couverture, Yoji et Ken voulurent le questionner sur la forme tremblante qu'il tenait dans ses bras, mais Aya se contenta de passer devant eux sans leur adresser un regard. Il alla directement dans sa chambre, et déposa Omi sur son lit. Il vit ce dernier se calmer, puis s'endormir.
Le leader partit dans la chambre de Yoji récupérer les affaires du jeune homme, et retourna dans sa chambre. Là, il changea Omi, le visage en feu, en prenant bien garde de ne pas poser ses mains là où il ne fallait pas. Puis il redescendit dans la cuisine après avoir recouvert le plus jeune de couvertures.
- Qu'est-ce qu'il a ? Lui demanda Ken dès qu'il eut le malheur de mettre un pied dans la cuisine.
- Je n'en sais rien, répondit-il froidement.
- J'espère que ce n'est pas de ta faute comme la dernière fois ! Menaça Yoji le foudroyant du regard.
- La dernière fois ?
- Quand tu l'as viré, de ta chambre, répondit fraîchement le châtain.
Aya frémit légèrement. Il n'avait pas pensé aux conséquences de son geste le jour où il avait refusé Omi après avoir entendu la remarque de Ken. Quand sa fierté était aux commandes, son cœur et Omi payaient les pots cassés.
- Non je ne lui ai rien fait. Quand je l'ai trouvé dans la cale du bateau, il était déjà dans cet état là, soupira-t-il. Je n'ai fait qu'empirer les choses en tentant de le réveiller.
- Si tu le dis…
- Que personne ne vienne nous déranger cette nuit et demain. Omi n'ira pas non plus au lycée. Je pense que cela ne soit une bonne idée. Sur ce, bonne nuit, finit-il en repartant dans sa chambre sans laisser aux deux autres le temps de répondre.
Il retrouva Omi endormit dans son lit, apparemment calme. Mais les larmes coulaient sur ses joues. Aya se mit en pyjama, et s'allongea dans son lit, prenant à nouveau Omi dans ses bras et le collant contre lui. Il sentit le plus jeune se blottir contre lui, mais ne fit rien pour l'en empêcher. Il avait une étrange envie d'envoyer sa fierté voir s'il n'était pas au pôle sud. Et soudain, sans raison apparence, il plongea sont nez dans le cou du chibi et resta ainsi le temps de s'endormir.
Le lendemain, ce fut Aya qui se réveilla le premier, et loin de repousser Omi comme il l'aurait fait il y a quelques temps, il le serra davantage contre lui, et, en attendant qu'il se réveille, joua avec les mèches couleur miel. Ce fut dans cette situation assez étrange où le glaçon du groupe montrait une autre facette de sa personnalité, qu'Omi se réveilla. Il se rappelait de ce qui s'était passé pendant ces cinq derniers jours, mais avait l'étrange impression d'en être très loin. Comme s'il n'était plus que spectateur de ce qui s'était passé. Tous ses souvenirs lui semblaient lointains, et il sentait que cela était du à la personne qui l'e tenait contre lui.
Se rendant compte de ses pensées, Omi s'écarta d'un seul coup de la personne qui le tenait dans ses bras, au point se retrouver par terre. Alors qu'il s'asseyait en se frottant l'arrière de la tête, le châtain vit Aya se pencher au dessus de lui, ses yeux de chats [1] arborant une lueur inquiète qu'il n'aurait jamais osé espérer voir, surtout en le regardant lui.
- Tu ne t'es pas fait mal ?
- Hein ? Heu… Non, répondit Omi surpris par la question d'Aya.
- Ecoute je… Commença en hésitant le roux. Je suis désolé de t'avoir viré de ma chambre.
Omi écarquilla les yeux, regardant le visage gêné et apparemment (réellement) désolé de son compagnon. Il eut du mal à ne pas se pincer pour vérifier que cela n'était pas un rêve. Puis, il se rendit compte que cette attente peinait Aya.
- C'est rien ! Enfin… Heu…
- Viens là, tu dois avoir froid par terre.
Allant de surprise en surprise, Omi regardait Aya qui lui proposait de revenir dans ses bras. Il avait l'impression d'avoir raté un sacré épisode. Néanmoins, ne se faisant pas prier, il retourna se blottir dans les bras du leader des Weiss. Il y resta un petit moment, sentant les doigts du rouquin jouer à nouveau avec ses mèches de cheveux. Seulement cette position était propice à la somnolence et à l'assoupissement, surtout pour lui qui n'avait pas beaucoup dormi ces derniers temps.
- Aya-kun ? Appela-t-il timidement.
- Quoi ?
- C'est toi qui m'as… Demanda le plus jeune très gêné.
- Oui, fit le rouquin en rougissant .
- Pourquoi tu… Enfin… Pas que je me plaigne mais…
- Mais ?
- Je croyais que tu me détestais… Murmura le plus jeune dans un souffle.
- Je ne te déteste pas. Je dirais même que c'est totalement le contraire.
- Le con… Voulut demander Omi.
- Le contraire, coupa Aya. Tu es fatigué koibito [2] alors dors.
Omi ferma les yeux, trop heureux de ce qu'il venait d'entendre. Un souffle s'échappa pourtant de ses lèvres avant qu'il ne se rendorme.
- Suki da A… murmura-t-il dans un souffle.
- Je m'appelle Ran, coupa Aya en serrant davantage Omi qu'il sentait souriant contre lui.
- Suki da Ran-kun…
Fin
Chtite : ma première fanfic non-GW - suite conteeennteeeuu
Shinny : vous inquiétez pas c'est son état normale
Chtite : p review please ?
[1] j'adore les yeux de Aya je trouve qu'ils ont un air félin à croquer bave bave
Shinny : normale les félin sont toujours a croquer bien que se soit nous qui croquions sifflote
Chtite : --0
[2] Koibito veut dire amant, amour.
