Hello,
C'est encore moi, on ne va plus m'arrêter maintenant mdr.
En retournant sur mon profil je me suis rendue compte que cette mini fiction n'y était pas donc je la rajoute. C'est un peu du même genre que La Liste, des chapitres courts, un peu d'humour, pas prise de tête.
Je n'ai rien ajouté donc pour celles qui l'ont déjà lue y a rien de nouveau.
C'était au départ un OS pour un concours du DAL et puis je m'étais tellement amusée à l'écrire que je l'ai continué.
Bonne lecture :)
Le concours des plus belles déclarations!
Titre de votre déclaration: Le pari
Personnage(s): Kate et Garrett
Disclaimer: Tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer, seule l'histoire est créée par mes soins. Venez aussi découvrir le Forum Damn-Addict-Lemon à ce lien : damn-addict-lemon . forumgratuit . fr/ (enlever les espaces) sur lequel se feront les votes !
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- Arrête de mâcher ton chewing-gum comme une pute tu me stresses !
Ma sœur hausse les épaules et continue son manège, exagérant volontairement son mâchouillement exaspérant. Rien d'atypique le fait qu'elle s'évertue à jouer avec mes nerfs !
- Tu fais chier Tanya ! On dirait une vache en train de ruminer en plus !
Elle souffle et s'arrête. Je roule des yeux. Dieu existe !
- Rappelle-moi pourquoi on est là ? Lui demande-je.
Elle sort un paquet de clopes, s'en allume une et me le tend.
- Parce que t'as un texte à lire à Garrett, me répond-elle comme si c'était logique tout en expirant bruyamment la fumée de sa cigarette.
J'allume la mienne et tire dessus comme une désespérée. Je sens la nicotine s'infiltrer dans mes poumons et mon stress s'amoindrit quelque peu.
- Oui mais pourquoi ?
Un autre haussement d'épaule.
- Parce que t'as perdu un pari, me répond-elle.
- Rappelle-moi pourquoi je parie toujours contre Irina alors qu'elle a toujours raison ?
Haussement d'épaule à nouveau. Putain elle me saoule quand elle fait ça !
- C'est bon il sort…
D'un mouvement du menton elle me désigne l'entrée, ou plutôt la sortie, du lycée. Effectivement, le mec qui peuple mes fantasmes est en train de se diriger vers le parking.
Je saute du muret sur lequel nous attendions qu'il sorte, jette ma cigarette au sol et l'écrase. Je souffle un bon coup et pars à sa suite.
- Bonne chance ! hurle ma sœur derrière moi.
Je n'ose pas me retourner, je suis sûre qu'elle est morte de rire pour ce que je m'apprête à faire. Les bougresses, elles ne m'ont pas ratée sur ce coup là !
Il marche vite alors je me mets à courir pour le rattraper avant qu'il n'atteigne sa voiture.
- Garrett attends ! Dis-je toute essoufflée.
Putain de clopes, même pas capable de faire cent mètres sans m'époumoner.
- On se connait ? demande-t-il les sourcils froncés.
Je suis devant lui. Putain il est encore plus beau de près. Je vais tuer mes sœurs en rentrant ! Non seulement je vais m'afficher comme jamais mais en plus ça va ruiner toutes mes chances de sortir avec lui un jour… Pas que j'avais une quelconque chance jusqu'à présent, il ne me connait même pas, mais il ne faut jamais dire jamais… Quoi qu'après ce que je vais lui dire, il ne risque pas de vouloir de moi ! Bon, le positif, c'est qu'il saura enfin que j'existe…
N'empêche que je vais quand même les tuer !
- On ne se connait pas… Enfin, TU ne me connais pas. J'ai perdu un pari alors il faut que je te dise un truc. Surtout ne m'interromps pas, c'est assez difficile et humiliant comme ça.
Sans le regarder de peur de prendre la fuite, j'extirpe le texte que mes sœurs ont préparé de la poche arrière de mon jean. Je prends une grande inspiration et débite mon texte d'une traite en espérant qu'il ne me coupe pas en plein milieu, sans quoi je n'aurai plus le cran de finir.
- Je m'appelle Kate Denali. Je suis dans ce lycée depuis deux ans et je suis raide dingue de toi depuis que tu es arrivé il y a un an. Lorsque je t'ai vu la première fois, mon cerveau a littéralement buggé. J'ai mis plusieurs heures à sortir de ma léthargie et la première chose que j'ai réussi à dire, c'est ton prénom. Depuis, je rêve toutes les nuits de toi. Quelque fois, on discute. Quelque fois, on s'embrasse. Récemment, mes rêves ont pris une tournure beaucoup plus érotique. Je rêve de sentir tes mains parcourir mon corps avide de tes caresses. Je donnerai tout pour ta bouche, tes doigts et ta langue. Lorsque je me réveille le matin, je suis déçue que ce ne soit qu'un songe mais ravie que même dans mes rêves, tu combles mes attentes.
Je prends une grande inspiration. Je suis morte de honte mais je n'ai pas fini, malheureusement. J'évite toujours de le regarder. J'imagine qu'il doit être mort de rire…
- Si je t'avoue tout ça aujourd'hui c'est parce que mes sœurs en ont ras-le-bol de m'entendre jouir ton prénom dans mon sommeil. Et si ce n'était que dans mon sommeil ! Non, il y a plus, beaucoup plus.
Je l'entends déglutir bruyamment. Merde ne me déconcentre pas sinon j'y arriverai pas !
- J'assiste tous les samedis à tes matchs de foot. Te voir courir et transpirer est devenu mon activité favorite. Tu trempes mon string sans le savoir, rien qu'en te déplaçant avec un ballon au pied. Lorsque je rentre chez moi le soir, la première chose que je fais c'est d 'accaparer la salle de bain afin d'évacuer ma frustration avec la poire de douche. Je me remémore le match, toi dribblant, toi feintant, toi marquant et mon but est atteint, encore une fois c'est ton nom qui sort en plein milieu de mon orgasme. Le mois dernier, je me suis même offert un vibro pour palier à mon manque de relation sexuelle. Je l'ai surnommé « God Garrett » pour te rendre hommage. Rien qu'en y pensant, je mouille. Malheureusement, même son utilisation intensive ne me suffit plus. Mes rêves ne me comblent plus. J'ai besoin de plus, de beaucoup plus. J'ai besoin de toi. J'ai besoin que ce soit toi qui me fasses jouir comme jamais. Je suis sûre qu'aucun rêve, aucune poire de douche ni aucun jouet vibrant ne remplacera la puissance de tes coups de reins. Rien qu'en te débitant ces paroles, je suis à la limite de l'orgasme. Bref, tout ça pour dire que chaque seconde de chaque minute de chaque heure de chaque jour et de chaque nuit, je pense à toi.
Je m'arrête. Etrangement, la chose la plus dure à dire est ce qui suit. Allez ! Courage Kate, dans quatre petits mots ton calvaire prendra fin et tu pourras trucider tes sœurs.
- Je t'aime Garrett.
Je tourne les talons et commence à courir comme une dégénérée. J'arrive devant l'entrée du lycée et je soupire de soulagement en voyant que Tanya m'attend dans la voiture, le moteur tournant. Finalement, je suis contente que ce soit elle qui m'ait accompagnée. Irina aurait probablement attendu que je sois encore plus humiliée.
De loin, j'entends Garrett qui me hurle de l'attendre.
Je m'engouffre dans la voiture.
- DEMARRE ! VITE ! M'écris-je sans prendre la peine de refermer la portière qui se claque d'elle-même lorsque ma sœur démarre en trombe.
Les pneus crissent et j'ose enfin un regard vers Garrett. Il ne se moque pas du tout, il semble même triste. Pourquoi ?
- Alors ? me demande Tanya tout en prenant un chewing-gum dans le vide poche.
- Alors quoi ?
Haussement d'épaules.
- Ben qu'est-ce qu'il a dit ?
- Je ne lui ai pas laissé le temps de dire quoi que ce soit.
- En tout cas, il n'avait pas l'air indifférent.
- Et ça veut dire quoi ?
- Ben rien, juste qu'il bandait comme un taureau, c'est tout…
Nouveau haussement d'épaules, nouvelles ruminations bovines de ma sœur.
Quant à moi, je souris comme jamais…