Ce chapitre et les suivants sont des traductions des histoires de legalronin (anciennement Yours Sincerely). Ni les personnages ni l'histoire ne m'appartiennent. A la limite, on peut dire que le français m'appartient, mais c'est un peu prétentieux, non ? Voyons voir... Ah, je sais ! La version française de cette histoire est à moi ! Ca, ça va ou pas ? XD
Bref, vous avez comprit le topo...
Les différents chapitres de cette histoire n'ont aucun lien entre eux : ce sont des OneShots, conçu comme tels. Il est possible qu'il y en ai qui se suivent suivant ce qu'écrira legalronin, mais dans ce cas-là, je vous préviendrai avant l'histoire ! Comme l'indique le titre, ils raconteront différentes premières rencontres en Tokio et Saito.
Merci pour votre lecture !
Oh, et je traduit aussi les reviews pour legalronin en PM, donc, même si vous ne parlez pas du tout anglais, vous pouvez quand même lui faire des compliments (ou des critiques, hein ^^) en passant par moi !
Bonne lecture ! Et n'hésitez pas à laisser des reviews ! :)
« Je peux vous aider, inspecteur ? » demanda Tokio d'une voix traînante, appuyant ses joues sur ses poings et levant le regard vers le-dit inspecteur.
Saito, de son côté, sourit en coin, imperturbable devant son ton froid. « Sans doute, et me voilà donc pour vous inviter à dîner. »
Tokio cligna des yeux et le sourire de Saito s'élargit, tandis qu'il avait la satisfaction de voir son extérieur confiant s'effondrer. Ça ne dura pas longtemps, car Tokio se remit rapidement de sa surprise.
« Inspecteur, c'est une habitude chez vous d'inviter à sortir vos suspects de meurtres ? »
« Ancien suspect », le corrigea-t-elle. « Et je n'invite à sortir que les vraiment très suspects ».
« Vous n'allez pas bien. Vous réalisez qu'il existe des sites de rencontre en ligne ? Ce n'est vraiment pas la peine de chercher dans la liste des personnes recherchées. »
Saito eut un petit rire. Tokio avait été la suspecte principale à propos du meurtre d'une ballerine d'opéra, et, même si elle avait été blanchie, il y avait quelque chose à propos de cette ballerine atypique qu'il l'avait intrigué.
« Pensez-y ».
« Oh, mais c'est tout le problème. Je m'y vois comme si j'y étais. Moi, vous, la table entre les deux, et une lumière tamisée. Ça ressemble beaucoup trop à la salle d'interrogatoire dans laquelle nous avons passé des heures. » Comme une pensée lui vint brusquement, elle ajouta, en le menaçant d'un index accusateur, « Ne vous avisez pas de faire de cette phrase une remarque déplacée. »
Le coin des lèvres de Saito frémirent, et il s'avança, plaçant ses avants-bras sur la table. « Moi ? Jamais. Mais j'aimerai beaucoup savoir ce que vous aviez en tête. »
Tokio ouvrit sa bouche et la referma, regarda de côté et refusa de croiser son regard. « Taisez-vous. » L'homme s'amusait et ne se souciait pas de le cacher. C'était un contraste saisissant avec le prédateur imposant et dangereux auquel elle avait fait face dans la salle d'interrogatoire. Non pas qu'il ai l'air moins dangereux et imposant maintenant, mais comme cela... c'était juste bizarre.
Tokio soupira finalement et dit, « Je ne veux pas revivre cette épreuve de nouveau. »
Saito se laissa aller en arrière sur sa chaise et observa les femme en face de lui. Tokio avait tout les droits d'être contrariée : elle avait été soumise à un interrogatoire poussé. Son chef était convaincu de sa culpabilité : après tout, elle avait tout à gagner de la mort de sa camarade, et les preuves étaient contre elle. À la fin, le véritable coupable était en fait un petit-ami mécontent, ayant des liens avec les yakuzas.
« Je faisais mon travail. »
Tokio regarda furieusement l'inspecteur. « Votre travail c'est de harceler une femme innocente ? »
La seule réponse de Saito fut un sourire, et il dit : « Laissez-moi me rattraper. Il y a un endroit près d'ici qu'Okita recommande. »
« Qui est ce Okita ? Votre ami imaginaire ? » laissa échapper Tokio sans y penser. Elle aurait été contrite de son manque de bonnes manières si Saito n'était pas si visiblement en train d'apprécier le spectacle.
Ça n'excusait cependant pas son comportement, et Tokio se mordit l'intérieur de la joue, légèrement honteuse. Elle n'avait pas voulu être méchante. Elle était beaucoup trop raisonnable pour vraimenr l'en blâmer. C'était comme il avait dit : il faisait son travail, et les faits avaient été contre elle. Heureusement, l'affaire avait connu des développements qui avait poussé les policiers dans une autre direction, mais son aigreur restait. « Écoutez, je suis sûre que vous êtes gentil - » et la bouche de Saito frémit. Tokio roula des yeux. « Peut-être pas gentil, mais bon ? Décent ? Peu importe. Ce que je veux dire c'est que je veux oublier tout ça.
« Ça n'arrivera pas. » Comme ça, sans y mettre plus de tact. Saito ne voyait pas le but de lui donner un faux sentiment d'espoir. Elle avait perdu une amie et une collègue. Sans parler du fait qu'elle avait été traité de meurtrière.
« Et voilà pourquoi vous n'êtes pas gentil. »
Il grogna. « Je ne prétends pas l'être. »
Tokio regarda l'homme : il ne pouvait pas penser que le tour que prenait la discussion allait vraiment aider sa cause. Il se regardèrent pendant un moment, avant qu'elle ne laisse sortir un soupir douloureux. « Très bien. » Elle couvrit ses yeux avec les paumes de ses mains. « Dîner. Je ne sais même pas pourquoi je donne mon accord pour ça. » Tokio entendit le son de la chaise frottant le sol et releva les yeux.
« Parce que vous êtes curieuse. »
Tokio entendit le rire dans sa voix et ne put s'empêcher de grommeler. « Où je suis masochiste. » Parce que, vraiment, quelle autre explication il y avait-il ?
Plus tard ce jour-là, Tokio se retrouva assise à côté du grand inspecteur, pas en face comme elle l'avait craint. Elle regarda autour d'elle. Les lumières étaient toujours tamisées, mais elle ne pouvait rien y faire supposa-t-elle, et, considérant qu'ils étaient assis dans un restaurant de ramen, le dîner ne durerait sans doute pas plus d'une heure. Quand deux bols fumants de ramen furent placés devant eux, elle décida que Saito avait définitivement un sens de l'humour étrange.
« Quoi ? »
Tokio se tourna vers Saito, qui lui tendait une pair de baguette. « Ramen ? »
Saito sourit en coin et dit : « Vous n'aimez pas les ramens ? ».
Aspirant ses nouilles, elle répondit, « Si, mais ce n'est pas ce à quoi je m'attendais pour un premier rendez-vous. »
« Qui a dit qu'il s'agissait d'un rendez-vous ? » sourit-il alors que Tokio le regardait d'un air furieux. « Ok, Ok, pas à la hauteur de vos standards alors. »
Tokio l'étudia. Il était irritant, beaucoup trop confiant, fourbe, et, tout simplement pas bien du tout. Mais, d'un autre côté, il était honnête, de façon brutale, et c'était rafraîchissant.
Comme Tokio continuait à le fixer, perdue dans ses pensées, les épaules de Saito se tendirent, et il grogna pratiquement un « Quoi ? » sans même la regarder.
Tokio réussit de justesse à ne pas rire, mais ne put s'empêcher de sourire. Il n'aimait pas qu'on le fixe, pensa-t-elle. « Oh, je me demandais juste combien de gel il vous fallait pour faire tenir vos cheveux. C'est impressionnant. »
Se tournant de façon à ce qu'il puisse lui faire face, et ne la croyant clairement pas, il répondit tout de même : « De la brillantine à vrai dire. »
« … De la brillantine ? » Tokio cligna des yeux et une nouille glissa de ses baguette pour retomber dans son bol. À ce niveau là, elle ne pouvait pas s'empêcher de rire. « Évidemment. Vous ne voudriez pas sacrifier la texture. »
Saito la regarda fixement avant de dire hargneusement : « Mangez vos nouilles. Elles refroidissent. »
Tokio se concentra sur son dîner et sourit. Il n'avait pas besoin de lui répondre, où de supporter son mauvais caractère, mais il le faisait. Elle avait l'impression que c'était une courtoisie qu'il n'étendait qu'à peu de gens. Ça lui donna beaucoup à penser à propos de son étrange compagnon de table.
Tokio avait eu raison, le dîner n'avait pas duré plus d'une heure, et, bientôt, ils marchaient dans la rue vers la station de train dans un silence confortable. Le dîner n'avait pas été la terrible épreuve qu'elle avait imaginé. Il était en fait plutôt sympathique, aussi dit-elle : « La prochaine fois, nous devrions manger italien. »
Saito haussa un sourcil et baissa le regard vers la femme à ses côtés, surpris. « Italien ? »
« Oui. J'ai un besoin maladif de Margherita, et vous m'en devez au moins une. Je suis passée à ça de ne plus jamais en manger. »
« C'était le but d'aujourd'hui. Rééquilibrer les scores. »
Tokio plaça ses mais sur ses hanches et secoua la tête en signe de défi. « Vous ne pouvez pas vous attendre à arranger neuf heures d'interrogatoire avec ça. » Elle pointa d'un signe de tête le restaurant de ramen.
Saito sourit en coin, et relança la conversation aussi bien qu'il le pouvait. Et c'est ainsi qu'ils rejoignirent la station, dans une bataille de piques verbales.
Et voilà ! J'aime bien cette histoire moi. C'est court, mais c'est rigolo. Je crois que je pleure encore de rire avec cette histoire de brillantine ^^ Si vous ne connaissez pas, c'est un genre de gel pour les cheveux, mais qui lustre en même temps (on peut aussi s'en servir pour la barbe apparement... Ca doit être space quand même ^^). Il parait que beaucoup d'hommes avec une calvitie utilise de la brillantine pour camoufler ça, avec la fameuse 'grande mêche que je rabat sur le côté pour cacher que j'ai plus de cheveux sur le dessus du crâne).
J'espère que ça vous a plus et que je n'ai pas fait trop de fautes d'ortographes (le mieux étant qu'il n'y en ai aucune, mais bon...) Allez, à la prochaine, quand j'aurais traduit le chapitre deux. Une histoire de brownie dans un aéroport, vous allez voir, c'est hilarant ^^
