Hellooo !

Yukki : Mais laisse-moi faire l'intro, c'est ma mienne !

C'est mon compte -3-

Yukki : Ouais, bon ok. Mais à ta prochaine fic, je ferai l'intro à ta place, niark ! XD

Rêve toujours, Chibi !

Yukki : MAIS BORDEL FOUS-MOI LA PAIX AVEC ÇA !

Quoi ? J'y peux rien si t'es p'tit !

Yukki : Même pas vrai !

Bref, une fanfic du Chibi, à qui je laisse terminer l'intro x)

Donc. C'est un point de vue interne, à la première personne du singulier. Pour les annotations numérotées, comme je préfère les mettre à la fin, je vous conseille de regarder les définitions dès que vous en voyez une, sinon vous risquez de pas comprendre. Oui, je commence une fanfic alors que j'en ai déjà une en cours, mais je séchais (du moins ce que je voulais faire était trop long, alors j'ai fait des notes pour l'écrire plus tard u.u) et j'ai eu cette idée alors bon... Ne m'en voulez pas ! ToT

Ceci n'est pas un chapitre, mais le "prologue", si je puis dire.

L'image ne m'appartient pas, je l'ai trouvée sur notre ami google ! (fan'art donc droits d'auteur et j'y tiens ! j'veux pas passer pour un voleur xD)

Se situerait après Brotherhood.

Je vous laisse deviner de qui il s'agit ! (vous comprendrez)

Bonne lecture :)


Je clignai plusieurs fois des yeux. Sans penser y avoir déjà été, je reconnus l'endroit où je me trouvais. Mais quelque chose me troublait. J'avais du mal à saisir de quoi il s'agissait. Je fermai les yeux une nouvelle fois pour les rouvrir aussitôt, sous le choc. J'avais l'impression de n'effleurer qu'à peine mon enveloppe corporelle. C'est bien ce que je craignais. Le corps dans lequel je suis ne m'appartient pas.

_ Oh bordel... murmurai-je à moi-même.

La place était déserte, le sol pavé s'étendait sous la fontaine qui m'était de face, quelques bancs m'entouraient et, étrangement, je tenais debout. Pas que ma résistance à la gravité m'étonne, mais la sensation de ne pas devoir être ici est tellement puissante que je n'arrive pas à me remettre les idées en place. Bien, à quoi je pensais, qu'est-ce que je faisais avant d'être ici ? Je me souviens avoir vu un étrange cercle sur ce qui me semblait être une plateforme circulaire flottante(1), d'un plan du dessus, avant d'ouvrir des yeux qui n'étaient pas les miens.

À cette vision, un détail me frappa : ce souvenir est mon unique. Je suis amnésique.

Me trouvant plutôt calme, ce dont je crains que ça ne continue pas, je décidai de chercher du regard aux alentours ce qui pourrait me refléter, avec un peu de chance, je connaissais la personne à qui appartenait ce corps. La fontaine était asséchée, et je me demandai si elle ne servait réellement qu'à décorer ou si elle était parfois remplie, mais que ce n'était pas mon jour de chance. Outre cette pensée dont je n'avais absolument rien à faire, je fis un pas en avant, et me figeai. Mon sens de l'équilibre semblait avoir changé. Sans doute tout le monde en avait un différent. Je l'ignorai. Chassant de mon esprit toutes les sensations qui m'étaient étrangères et presque désagréables, je m'avançai encore, cherchant toujours une surface réfléchissante. J'avisai la vitre d'une maison assez proche, et me dirigeai vers elle. Je vérifiai précautionneusement l'absence de vie derrière la fenêtre, puis observai le reflet : une personne assez jeune, un gars, les cheveux blonds et certainement plutôt longs, attachés en une épaisse natte, les yeux étaient étrangement dorés, une couleur d'iris difficilement qualifiable d'humaine à mon avis. Ma perte de mémoire était telle que je ne me souvenais pas si j'étais un homme ou une femme. Je n'en avais aucune idée. Et maintenant que j'étais ici, je ne savais absolument pas ce que j'allais pouvoir faire.

Je réfléchis à ce que cette personne faisait à cet endroit, et je me rendis compte que je tenais un livre en main, dont j'examinai rapidement la couverture brune aux lettres blanches "Le plus long soupir", et au dos "Imaginez-vous avoir le pouvoir d'arrêter le temps, d'être capable de maintenir les aiguilles de l'Horloge du Temps pendant plusieurs minutes sans qu'une seconde ne s'écoule. Prenez le temps de faire le point sur votre vie, de sourire de vos réjouissances et d'expier vos fautes dans un long soupir". Cet ouvrage me parut intéressant et très philosophique. Le nom de l'auteur n'était pas indiqué à l'extérieur, je l'ouvris donc à la première page, et ne cherchai plus le nom de l'écrivain en voyant le cachet d'une bibliothèque. La ville où je me trouvais semblait s'appeler Central. Ils ne s'étaient pas foulé, puisqu'elle se trouvait précisément au centre d'Amestris. Comment je savais ça, moi ? Je ne suis pas croyant(e), mais, oh mon dieu. J'ai accès aux souvenirs de l'actuel hôte de mon âme. Faute de ne pas avoir les miens, je fouillai dans les siens sans aucune considération pour lui, du moins je pensais le faire, mais en fait ils s'ouvraient à moi tout seuls, sans que je le veuille. Je ne voulais pas m'incruster dans l'intimité d'une personne que je n'étais même pas sûr(e) de connaître. Mais j'appris qu'il s'appelait Edward Elric, et a été alchemiste. Je compris ma sensation de surprise à mon premier pas : une de ses jambes est une fausse, et jusqu'à il y a quelques temps, il en valait de même pour un de ses bras, qui avaient été remplacés par ce qui s'appelait des auto-mails, ou meka-greffes, des prothèses de métal connectées aux nerfs. Cette invention était bien utile, surtout en temps de guerre, j'imagine. La perte de membre étant assez fréquente.

Une pensée me taraudait : l'esprit d'Edward était-il toujours dans son corps en plus du mien ou avait-on subi un échange ? Si il est resté ici, j'espère qu'il s'est rendu compte de ma présence, et qu'il me fera partir. Mais, si aucune âme ne gère mon corps, celui-ci risque de mourir... Je suppose être dans le comas si c'est le cas. Et si nous avons échangé, j'espère le croiser assez rapidement. Je pris la décision que n'importe quelle personne se souciant de sa vie prendrait : retrouver mon corps.

Je ferais mieux de ramener ce livre à la bibliothèque, faudrait pas causer d'ennui au propriétaire du corps, je sais pas combien de temps je vais rester dedans. Si je faisais part de ma situation, il serait pris pour fou, schizophrène au mieux. J'y pense, qu'est-ce que je vais dire à Alphonse, son frère ? Il pourrait certainement m'aider, si je lui prouve bien que je ne suis pas son aîné.

Ça risque d'être compliqué si je croise des gens, la bibliothèque où je dois aller est celle de l'armée. J'espère ne pas tomber sur le colonel Mustang, qui lui lance des vannes pourries à propos de sa taille. Ce gars est tellement colérique, je comprends que ce soit amusant de l'emmerder. Une fois débarrassé(e) du livre et après avoir expliqué la situation à son frère, j'irai à la recherche de mon corps.

J'en ai déjà marre d'être ici.


(1) Lors d'un échange de corps ou autre, les âmes passent par cet "entre-deux-dimensions" avant de se retrouver -généralement- dans un autre corps (bon après je sais pas ce qu'on peut faire d'autre avec hein). La transmutation de l'âme se fait "grâce" à un cercle de transmutation (qui a besoin de sang pour fonctionner...), et c'est pas joyeux pour elle.

Valààà ! Un peu court, hein ? Mais c'est pas un chapitre, eux seront plus longs.

Suite à venir :)