Les personnages appartiennent à SM.
L'histoire appartient à Janna Banana, elle est parue sous le titre : '' When Darkness Turns to Light '' lien sur mon profil.
L'histoire comprend 51 chapitres et un outtake, elle est classée M pour le langage, le sexe et la violence, en clair elle est interdite aux - 18 ans
Lyylla est ma ßêta pour ce chapitre. Merci pour ton travail remarquable.
Chapitre un
POV Bella
J'étais dans mon lit et j'ai écouté l'alarme s'éteindre. Je venais de frapper le bouton répéter une nouvelle fois. De qui je me moquais ? J'allais frapper encore une demi-douzaine de fois le bouton, ensuite je serais désespérément en retard pour mon premier jour de classe, je me suis donc convaincue de me bouger les miches parce que les choses ne se passaient pas très bien pour moi quand je devais courir. Je me suis lentement redressée pour étirer le plus longuement possible sur mon corps. Un de ces étirements qui provoque réellement des frissonnements dans le corps et qui faisait tellement de bien.
Cela avait été une autre longue nuit de sommeil agité. Une longue douche chaude ferait du bien à mon corps. Je me suis dirigée vers la salle de bain, ce qui n'a pas pris longtemps puisque je louais actuellement une garçonnière juste à l'extérieur du campus. J'étais enthousiasmée par ma nouvelle chambre meublée. Elle faisait quarante six mètres carrés et c'était la mienne, rien qu'à moi. Pas de colocataires, pas de partage de salle de bains, rien à ramasser après quelqu'un d'autre et pas d'inquiétude au sujet de colocataires ramenant leur conquête d'une nuit.
Ce jour avait été longtemps en gestation et je n'arrivais pas à croire qu'il était finalement arrivé. C'était mon premier jour à l'Université de Dartmouth. Tellement de temps s'était écoulé depuis qu'Edward m'avait quittée dans les bois, complètement détruite. Edward était l'amour de ma vie. Mon âme sœur... Peut-on avoir une âme sœur avec un vampire ?... Enfin je l'avais pensé. Il m'avait dit qu'il ne m'aimait plus et qu'il était fatigué de faire semblant d'être quelque chose qu'il n'était pas. Après le départ d'Edward, j'étais incapable d'aller à l'école. J'étais catatonique. J'existais dans un monde qui n'avait pas d'émotions, pas de couleurs, juste le vide absolu et les ténèbres. Je ne répondais que si on me posait directement une question, hochant la tête quand la conversation l'exigeait et ne reconnaissant quelqu'un que lorsque c'était indispensable. Rien n'avait plus d'importance. Charlie a décidé que j'allais avoir mes cours à domicile afin que je sois en mesure d'éviter les endroits et les personnes qui me le rappelleraient.
Je n'avais rien entendu au sujet d'Edward depuis cette journée fatidique dans les bois. Rien. Non pas que je m'attendais à le voir déambuler dans la rue principale ou à tomber sur lui en allant à l'épicerie du coin... Bon d'accord, il n'irait jamais à l'épicerie puisque les vampires n'ont pas besoin de manger... Quoi qu'il en soit, j'avais pensé que tôt ou tard, l'un d'eux serait venu voir si j'allais bien. Alice en particulier. Où diable était Alice ? Comment n'avait-elle pas vu tout ce qui m'était arrivée après leur départ ? Avait-elle également fait semblant d'être mon amie ?
Je crois vraiment qu'après tout ce temps j'avais définitivement surmonté tout cela. Je ne souffrais plus en pensant au passé, du moins, pas autant qu'autrefois. Je ne pouvais pas m'empêcher de m'interroger cependant. De m'interroger à propos d'Alice.
Alice et ses visions de l'avenir.
N'avait-elle pas vu Charlie se faire tirer dessus pendant son service ? Dans le magasin des Newton, rien que ça. Charlie avait répondu à un problème avec l'alarme de sécurité tard dans la soirée et avait interrompu un cambriolage. Il avait été touché à la poitrine et avait saigné à mort en attendant les secours. N'avait-elle pas vu Renée et Phil se faire percuter par un conducteur ivre ? Pourquoi ne m'avait-elle pas avertie ? Hé bien, pourquoi l'aurait-elle fait ? Ce n'était pas comme si quelqu'un avait pris la décision de les tuer, c'était arrivé sur l'impulsion du moment. Peut-être qu'Edward lui avait dit de ne pas regarder mon avenir. En outre, ses visions étaient-elles réellement fiables ? Elle avait toujours dit qu'elle me voyait devenir un vampire dans l'avenir et manifestement, cela n'allait pas arriver à présent qu'Edward et moi n'étions plus ensemble.
Ainsi, en l'espace de huit mois, j'avais perdu l'amour de ma vie ainsi que sa famille, mon père avait été tué au travail et ma mère et mon beau-père avaient été tués dans un accident de voiture. Inutile de dire que j'ai été à deux doigts d'être catatonique.
Mon meilleur ami, Jacob Black, m'a sauvée. Mon père avait été un des meilleurs amis du père de Jacob, Billy. Nous nous connaissions depuis que nous étions enfants et nous avions renoué lorsque j'avais déménagé à Forks, mais il avait fallu attendre qu'Edward me quitte pour que Jacob et moi devenions réellement très proches. Nous sommes devenus les meilleurs des amis, même si, à l'époque, Jacob voulait vraiment plus. Après le départ d'Edward, Jacob s'est donné pour mission de me faire sourire. Il passait tout son temps à essayer de me rendre heureuse et à m'aider pour que je passe à autre chose.
Un jour, alors que je tentais de trouver la prairie, cet endroit spécial qu'Edward avait partagé avec moi, je suis tombée sur Laurent. Laurent était un ami de James, le vampire qui avait tenté, et presque réussi, à me tuer. Il était en mission pour me retrouver pour le compte de Victoria et, en accord avec mon statut d'aimant à danger, il n'avait eu aucun problème à le faire. Alors qu'il était sur le point de m'attaquer, une meute de loups gigantesques était sortie de la forêt et l'avait chassé. J'avais découvert un peu plus tard qu'ils l'avaient capturé et l'avaient tué. C'était ce jour-là que j'avais appris que Jacob était un loup-garou. Jacob m'avait sauvée encore une fois.
Après la mort de mes parents, Jacob m'avait fait emménager chez lui et il s'était occupé de moi. Il m'avait nourrie et avait fait en sorte que je reste propre et cohérente. Il était devenu ma bouée de sauvetage, mon seul contact avec la réalité. Après quelque temps, il m'avait suffisamment amadouée pour que j'affronte la vie. Il m'avait convaincue de terminer ma dernière année de lycée sur la réserve. Il fallait faire tellement de choses au sujet des assurances vies, la vente des maisons, les droits de succession, les poursuites judiciaires et cetera. C'était Jacob qui m'avait convaincue d'utiliser l'argent que j'avais reçu des assurances et du produit des ventes immobilières de mes deux parents pour aller dans une meilleure université que celle que j'avais choisie à l'origine. À mon insu, Edward avait fait des demandes en mon nom à plusieurs universités de l'Ivy League¹ dans lesquelles, de façon surprenante, j'avais été acceptée. Il m'avait fallu beaucoup de temps pour prendre finalement la décision de me rendre à Dartmouth, même si je le pouvais à présent.
J'étais amère, j'en voulais à Edward de m'avoir fait cela. Cela avait réveillé tous les sentiments en sommeil que j'avais profondément enfouis en moi et avait ravivé une petite étincelle d'espoir. Pourquoi avait-il fait quelque chose comme cela s'il ne se souciait pas de moi ? Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire dans quelle université je choisissais d'aller ? C'est Jacob qui m'avait convaincue que n'importe quelle université de L'Ivy League aurait de la chance de m'avoir et que je serais folle de laisser passer cette occasion. Par conséquent, j'avais passé deux ans à prendre des cours par correspondance et en ligne. Finalement, avec les encouragements constants de Jacob et ses discours de motivations... J'aurais juré qu'il voulait tout simplement se débarrasser de moi parfois !... Je m'étais effectivement déplacée pour assister au cours à Dartmouth en personne. J'aurais facilement pu obtenir mon diplôme sans être physiquement à Datmouth puisque presque tous mes cours étaient disponibles en ligne, mais Jake avait insisté sur le fait que c'était une expérience à faire dans sa vie et que j'allais rater quelque chose si je n'y allais pas.
Mon amour pour Jacob n'avait aucun égal avec les liens que j'avais avec toute autre personne vivante. Jacob avait été mon sauveur, ma bouée de sauvetage, mon meilleur ami et confident, mon frère et à présent, ma seule famille. Jacob était la seule personne à qui je pouvais parler de ce monde fou où vivaient des vampires et des loups-garous. Jacob me connaissait mieux que quiconque et allait m'aimer quoi qu'il arrive. Il était mon ami sans réserve et quelqu'un sur qui je pourrais compter pour le reste de mon existence.
J'avais essayé de convaincre Jacob de venir avec moi à Dartmouth et de trouver un emploi dans un des ateliers de mécanique automobile des environs, mais il s'était imprégné d'une jolie jeune fille alors qu'il était à Seattle pour faire des recherches pour trouver son propre atelier et il n'y avait aucun moyen que je réussisse à le faire se déplacer avec moi. Il était donc parfaitement heureux avec Raven et je ne pouvais pas m'empêcher d'être vraiment heureuse pour lui. Ils étaient parfaitement assortis. Elle était grande, des cheveux noirs et longs jusqu'à sa taille, des yeux marron foncés, une peau douce et crémeuse, d'épaisses lèvres pulpeuses... Attends ! Est-ce que je me serais imprégnée d'elle moi aussi ? Bordel de merde . Elle est absolument magnifique, aussi bien en dedans qu'au-dehors.
Je suis entrée dans la douche et j'ai laissé l'eau chaude masser mon cou et mon dos noués. Depuis le départ d'Edward et la mort de mes parents, je n'avais jamais été en mesure de bien dormir. Même si j'avais rarement des cauchemars, je semblais être incapable de tomber dans cet état de béatitude que donnait le sommeil paradoxal et qui me donnait l'impression d'être fraîche et dispose le matin. J'ai attrapé mon shampoing à la fraise favori... Ouais, je l'utilisais depuis plus d'une décennie et je n'allais pas le changer, alors ne même pas y penser... et j'ai lavé mes cheveux. Je me suis rapidement rasée, pourquoi, je n'en savais rien parce que ces jambes-là n'allaient pas se frotter contre quelqu'un de sitôt et je suis sortie de la douche en sautillant. J'ai séché mes longs cheveux bruns et j'ai envisagé d'aller rendre visite à une styliste.
J'avais toujours eu la même coiffure même si mes cheveux étaient beaucoup plus longs à présent, ils descendaient jusqu'au milieu de mon dos, et même si cela aurait été plus facile, chaque fois que je songeais à les couper, je me dégonflais. Je n'étais pas une fille compliquée et j'aimais les possibilités que me donnaient mes cheveux, détachés, relevés, tombant, en chignon, en queue de cheval, tressés, etc, etc. Je me suis rapidement maquillée avant de mettre un jean serré et un T-shirt bleu foncé bien ajusté. Je passais à présent beaucoup de temps dans une salle de gym et j'étais donc plus à l'aise avec des vêtements serrés. J'avais même réussi à travailler sur ma maladresse... du moins sur certaines parties... et j'étais à présent capable de porter des bottes avec un petit talon. J'ai saisi mes livres, je les ai jetés dans mon sac et me suis dirigée vers la porte.
L'un des avantages de mon merveilleux petit appartement, c'est qu'il se trouvait dans la même rue qu'un café. Ouais, c'est vrai, un véritable Starbucks². Mon petit paradis juste là, à ma portée. Je n'étais pas vraiment une buveuse de café avant que je ne découvre les glorieux Starbucks, que j'appelais à présent mon Crack-bucks depuis que j'en étais devenue désespérément accro. J'avais l'habitude de me moquer de ces chochottes qui allaient vers le comptoir pour prendre leur café sans caféine et à faible teneur en graisse, quoi que cela pouvait bien être. Est-ce que plus personne ne boit de simple café ? Hé bien tout avait changé quand j'avais découvert le paradis qu'était un grand décaféiné glacé au caramel macchiato avec un pour cent de lait. Je m'étais convertie et j'avais rejoint les rangs des gens qui pensaient qu'ils buvaient du café alors que ce n'était rien de plus que du lait aromatisé avec une légère dose de caféine jetée dans le mélange. Cependant, pour équilibrer tout cela, j'ai également pris un demi-pamplemousse et un beignet aux sons.
J'ai traversé le campus pour me rendre à mon premier cours, je suis entrée dans l'amphi et je me suis dirigée vers le milieu d'une rangée mais près du fond de la salle pour que je puisse rapidement sortir. J'ai posé ma boisson sur le sol mais en faisant en sorte qu'elle soit hors de danger au cas où quelqu'un déciderait de passer devant moi. Pourquoi les tables des auditoriums ne possédaient-elles pas de porte gobelets ? Nous avions des petites tables, il suffirait de faire un trou dedans qui serait spécialement conçu pour les grands gobelets des Starbuck, rien de moins, et en finir avec cela.
J'ai vu avec un léger pincement d'envie que les autres élèves s'entassaient ensemble. Tout le monde semblait connaître au moins quelqu'un. Il y avait des rires détendus et bons nombres de discussions pendant que nous attendions que le cours commence. À part Jake, je n'avais pas d'amis proches. Bien sûr, je connaissais beaucoup de gens sur la réserve et également Angela et Ben, mais ils étaient toujours dans leur propre petit monde, dans une autre université et carrément à l'autre bout du pays. J'étais toujours aussi méfiante de laisser quelqu'un m'approcher. Je ne voulais pas risquer de perdre à nouveau tous ceux que j'aimerais, je suppose. Me pousser à sortir de la maison et me faire venir à Dartmouth en personne était une tentative de Jacob de me faire recommencer à vivre et à rencontrer d'autres personnes. Je lui avais promis que je ferais de mon mieux. Cependant, alors que j'étais assise toute seule pour attendre le début du cours, j'évitais volontairement tout contact visuel avec les autres étudiants. Affalée dans mon siège, j'ai sorti mon ordinateur et j'ai commencé à préparer la conférence à venir.
Le professeur a traversé tranquillement le devant de l'estrade et s'est installé à la tribune. Il a sorti son matériel et il est entré directement dans le vif du sujet. Il ne s'est même pas présenté.
Qu'est-ce que c'est que ça ? J'ai vu un nom sur le tableau. Docteur Verkhnyatsky. Était-ce lui ? Peut-être qu'il ne peut pas non plus le prononcer parce que je sais aussi bien que vous que je ne saurais pas jusqu'à ce qu'il le dise, je n'avais aucune chance au monde de le prononcer correctement.
Il avait peut-être un assistant étudiant dans le coin qui pourrait m'expliquer ce mystère. J'ai commencé à regarder autour de moi pour voir si je pouvais trouver quelqu'un qui ressemblait même de loin à un assistant, pas que l'apparence d'un assistant soit différent de celui des autres élèves, mais ce serait probablement bien de savoir s'il y en avait un ou pas. C'est alors que j'ai entendu la porte de l'amphi s'ouvrir puis claquer avec un énorme bang. Le professeur a levé les yeux et a fait une remarque cinglante sur les étudiants en retard, quelque chose du genre « c'est gentil de vous joindre à nous, jeune homme. » J'ai levé les yeux au ciel, ce que je voulais dire c'est que, vraiment, est-ce que les professeurs recevaient de l'argent à chaque fois qu'ils disaient cela ? C'était tellement ringard. Toute la classe s'est retournée pour regarder le pauvre bougre. Après avoir été celle qui recevait tellement souvent ce genre de regard dans le passé, j'ai gardé ma tête vers l'avant et j'ai agi comme si rien ne s'était passé.
J'ai entendu un peu de bruissements des livres et des documents venant de l'étudiant en retard quand il a finalement réussi à s'installer quelque part derrière moi. Je suppose qu'il était trop gêné pour essayer de s'avancer plus loin dans la salle ce qui aurait attiré davantage d'attention sur lui.
Alors que le cours continuait, j'ai senti les cheveux à l'arrière de mon cou commencer à se hérisser. J'avais la nette impression d'être observée.
Pourquoi est-ce que quelqu'un me regarderait dans les ténèbres ? Ce n'est pas comme si je pouvais voir quelque chose derrière moi d'ici.
Brusquement, j'ai ressenti cet écrasant sentiment de curiosité. J'ai été complètement troublée, pourquoi étais-je aussi curieuse ? Je n'avais aucune raison d'être curieuse. Était-ce de l'intérêt pour le cours ? C'était tellement fort que j'ai commencé à m'agiter sur mon siège et à ressentir un peu d'appréhension. J'avais presque l'impression d'être sur le point d'avoir une attaque de panique. J'ai jeté rapidement un coup d'œil aux alentours et j'ai commencé à faire des plans pour sortir précipitamment de la salle. Quand je me suis légèrement déplacée sur ma droite, j'ai senti une forte rafale de choc et de surprise.
Que diable m'arrivait-il ?
J'avais besoin de sortir de la classe et j'avais besoin de sortir maintenant. J'ai rapidement ramassé mon portable, mes livres et bien sûr mon café et je me suis déplacée vers le bout de la rangée. Je me suis tournée vers la porte à l'arrière de l'amphi et ensuite j'ai finalement remarqué que l'étudiant en retard me regardait fixement. Dans le noir, je pouvais distinguer une paire d'yeux perçants et dorés.
Des yeux que je savais qu'aucun humain ne pouvait avoir.
1. L'Ivy League est un groupe de huit Universités privées du Nord-Est des États-Uni. Elles sont parmi les universités les plus anciennes du pays. ( Sept ont été fondées par les Britanniques avant la guerre d'Indépendance ) et elles sont les plus prestigieuses du pays. Le terme Ivy League a des connotations d'excellence universitaire, de grandes sélectivités dans les admissions ainsi que de l'élitisme social. '' Ivy '' en français '' lierre '' fait référence aux lierres qui poussent sur les murs des bâtiments de ces universités, ce qui symbolise leurs anciennetés. ( Wikipédia )
2. Sartbucks est la plus grande chaîne multinationale de café fondée en 1971. ( Wikipédia )
Bonne semaine à tous.
