Bonjour,

Je ne sais même pas comment j'ose revenir sur ce site après avoir abandonné Wind of Change comme une vielle chaussette... D'ailleurs, j'm'en veux par rapport à ceux/celles qui attendaient la suite : je sais à quelle point ça peut être frustrant. Alors excusez moi, mais notez que pour cette fiction, j'ai tout de même quelques chapitres d'avance, histoire de m'assurer de poster... Sûrement chaque fin de mois ?

J'ai écris New Perspective comme une thérapie, comme pour me retrouver, alors de mon point de vue, tout cela ressemble trop à une autobiographie. Pourtant les personnages sont là. Ils appartiennent à J.K. Rowling, mais ils ont grandit avec nous, on a longtemps vécu prés d'eux, ils sont juste là, dans le dernier tome d'Harry Potter qui traîne sur notre table de nuit... Je me suis trop attaché à eux je crois, j'ai voulu leur recréé un monde. Et ce monde, j'ose croire que je ne me trompe pas, me semble plus réaliste quoi qu'aussi utopique qu'une FanFiction HPDM ne puisse l'être. Bref, tout ça sort de mon esprit tordu, de l'histoire et des personnages de JKR et de la musique qui m'inspire bien souvent.

Bonne lecture (ou pas?)

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Trente Août 2011,

« Cher journal »,

Je n'ai jamais compris ce que cette phrase voulais dire, mais en ce moment, j'ai tellement envie d'écrire qu'il semblerait que tu sois la dernière solution pour y arriver. En fait, je crois plutôt que je n'ai rien à écrire de personnel… Je ne veux pas écrire ma vie, je veux la vivre, et depuis la fin de la guerre, chacun ne le sais que trop. Pourtant, j'ai besoin d'écrire, de laisser une trace, d'expliquer mes peurs et mes désirs. Surtout mes peurs. La vie n'est pas un compte de fée, et si je continue à lire, c'est sûrement pour croire encore en cette magie que la guerre nous a prit.

Je fais partie de ceux que les historiens appellent déjà « les survivants », bien que ce mot ait été surtout utilisé pour Potter. Mais ça, c'était avant la guerre, car aujourd'hui, quelques mois après la bataille finale, les 'adultes' ont bien compris qu'il n'y avait pas que l'élu qui a été sacrifié pour cet affrontement. Mais tous les enfants du Bien et les rejetons du Mal. Car c'est comme ça qu'ils nous ont appelé au ministère, après nous avoir collé un procès pour être « de la famille de ».

Sans trop que je ne comprennent pourquoi, Granger, héroïne de guerre, avait demander à ce que nos procès soient annulés, parce qu'on n'étaient tous que des enfants, que nous n'avions pas forcément eu le choix, que dans la part de la population à laquelle j'appartiens, les mariages arrangés existent toujours, alors je ne vous parle pas de l'ouverture d'esprit quant aux idées politiques… Elle avait obtenu gain de cause pour la plupart d'entre nous, fils et filles de Mangemorts, sauf pour Crabbe, qui y avait laissé sa peau, Goyle, Flint et quelques autres, qui avaient commis des crimes délibérément. Mais notre cas est précaire car le ministère n'a toujours pas confiance en nous, Serpentard par naissance. Il nous a été demandé de choisir entre quitter le pays et retourner à Poudlard. Cette deuxième proposition comprenait : avoir nos ASPIC et resserrer les liens entre maisons. Cela n'a jamais été notre fort… Cela ne nous est jamais passer par l'esprit à vrai dire. Notre promotion entière est réputée comme la pire de toute l'histoire de Poudlard (même ces gentils Poufsoufles s'y étaient mit!). Bref, on devait avoir des supers notes et prouver notre bonne foi au ministère… Ou tout quitter.

Drago et moi, nous avons décidez de rester. Lui parce que, même s'il ne l'avouerait jamais, il avait définitivement choisi son camp et que désormais il voulait reconstruire ce qu'il avait participé à anéantir. Et moi parce que je veux permettre à la vérité de voir le jour, la diffuser, que tous puissent comprendre les infamies qui ont été faites, les retournements de situations, toutes les prophéties en jeu… Je n'ai rien à me reprocher, si ce n'est que d'être née dans une famille qui n'appartenait pas aux gagnants. Je n'ai jamais participé au combats, je suis une « moins que rien », « la fille de », juste bonne à être bien mariée. Même si j'ai assisté à toutes les réunions, je n'ai fait que vérifier le fonctionnement de la plume à papotte. Comme une sorte de secrétaire, à partir que l'Organisation a put s'établir et mettre en œuvres ces plans. Pendant quelques mois, je n'est fait que ça… et j'ai recopier, j'ai cacher tous les documents en attendant de pouvoir les donné au ministère. C'est pour ça que je suis ici, pour écrire cette facette de l'Histoire de la Guerre.

Je n'ai jamais, même gamine, compris le comportement de mes parents face au Lord. Ils me semblaient si forts face à la petite fille que j'étais. Ils ont dicté mes amis, m'ont promis à un homme de bonne famille et de sans pur (oui, j'ai nommé Drago, mon ex-fiancé et actuel meilleur ami), ont été jusqu'à choisir mon dress code avec sévérité. Et puis j'ai eu « l'honneur » de rencontrer Voldemort. Je n'avais que 8 ans et il n'était pas encore devenu celui que Potter a battu, mais il était déjà effrayant. Ce jour là, les jeunes recrues que nous étions n'ont été que présenté au Lord; puis nous sommes partis jouer dans le Manoir Malfoy. Nous étions tous là, avec Draco, Daphné et Blaise, nous avions jouer à cache-cache. Je me suis perdue dans le dédale de couloirs du Manoir. Je me souviens, j'entendais crier et je me suis dirigé vers la voix. Quand je suis arrivé devant la porte il n'y avait plus un bruit, je l'ai poussé doucement et ce que j'ai vu ce jour là m'a poussé à ne jamais suivre la foi de mes parents. Voldemort était dos à moi, il riait comme un dément. Puis soudain, il attrapa les longs cheveux de la mère de Blaise et la tira en arrière. « Qu'un enfant ? Harry Potter n'est qu'un enfant ? Cette vermine ne DOIT PLUS entraver mon ascension. J'espère que tu en a conscience, alors peu importe qu'il ait 8 ans, il DOIT MOURIR. » Ce dernier mot m'avait filé la chaire de poule et sans rien dire, j'avais filé; plutôt me perdre encore une fois que de L'entendre. J'avais peur pour la mère de Blaise, pour mes parents. Et aussi pour ce garçon…

Bien plus tard, après la mort de ce Digory, j'ai du me rendre à l'évidence : mes parents sont des assassins, d'infâmes bêtes serviles. C'est ce jour là que, malgré l'amour que je portais à mes parents, j'ai commencé à rédiger tout ce que je savais sur le Lord, sur les actions des Mangemorts, sur leurs buts… sans jamais oser les envoyer à l'Ordre qui venait de voir le jour. Ma famille (surtout ma grand-mère) a toujours pensé que j'étais la personne la plus lâche sur terre. Et c'est sûrement le cas, je n'ai jamais voulu prendre de responsabilités du « côté du Mal » et n'ai jamais osé défendre mes idées en remettant à temps les documents au « Bien ». J'ai encore beaucoup de mal à prouver ma volonté, mais Granger estime que si j'arrive à écrire ce que j'ai vécu, que j'arrive à prononcer « Voldemort » alors c'est une preuve de ma détermination. Oui, je parle avec Granger, c'est à elle que j'ai transmis mes documents, je savais qu'ils seraient entre de bonnes mains et qu'elle au moins prendrait la peine de jeter un coup d'œil aux notes d'une fille de Mangemorts. Et puis, c'est un bon début pour le rapprochement entre maisons !

J'espère qu'un jour ils nous comprendrons, peut être même que l'on nous pardonnera. Je sais que Granger, aussi intelligente et ouverte soit-elle, ne comprend pas encore. Notre vie n'est pas la même que la leur, nous sommes les « fils et filles de »; et même si cela à ses avantages, notre éducation stricte et si rattaché au pouvoir nous ronge et nous limite dans nos choix.

Quand la guerre à commencer, quand les événements ont pris une tournure sombres nous avons tous dû faire des choix impossibles entre notre famille et notre rang, et nos idées politiques encore floues. Daphné avait refusé tout net de quitter Poudlard et les bras de Théodore. Sous les menaces de son père, elle devait donc aider Draco dans son œuvre. Mais Drago n'a pas accepté de les mêler à ça, il y aurait assez de morts et de prisonniers à la fin de la guerre. Dans le secret, elle l'avait laissé et avec Théo, ils bâtissaient la nuit tombée des petites infirmeries magiques, dans tous les coins du château. Drago est, encore aujourd'hui, tellement fier d'eux, grâce à eux des vies avaient été sauvées. Lui qui, fils du bras droit de Voldemort, n'avait vraiment pas le choix de servir celui qui logeait chez lui. Drago avait été à la merci de son père, Lucius raffermissait sa poigne sur son fils à coups de Doloris si souvent. Alors Drago marchait droit, mais ce que personne n'a jamais pu décelé, c'est qu'il marchait sur la frontière entre le Bien et le Mal, même si son cœur avait depuis bien longtemps choisit son camp.

Quand la guerre c'était achevé, Draco avait été jeté en prison. La déclaration de Granger avait remis en question cette décision. Et puis Potter (himself !) avait dit, dans je ne sais plus quel journal un peu sérieux que Drago l'avait aider plus d'une fois, qu'il savait de sources sûre qu'il avait été « obligé ». Au début, Drago avait très mal pris le fait que Potter l'ai montré aux yeux du monde comme sans défense… Mais comme cette simple phrase l'expiait de tous ses péchés, il l'avait acceptée. Cette déclaration nous a tous aidé le regard des gens sur nous a changer alors : les regards n'exprimaient plus du dégoût mais de la pitié. Sache que même si la guerre m'a changé, j'aime toujours autant les regards des premières années de Poufsoufles complètement horrifié lorsqu'ils me croisent !

Blaise, lui, a lancé un Impero à sa mère et ils ont fuient au Etats-Unis. Il n'est revenu que pour la rentrée, laissant à son nouveau beau père le soin de s'occuper de sa mère. Je ne peux exprimer à quel point j'étais heureuse ce jour là. C'est impossible à décrire cette sensation que l'on a, qui nous presse, qui nous tiraille et nous empêche de respirer correctement, elle nous fait trembler et sourire pour rien. Je crois que l'on appelle ça l'excitation, la hâte et finalement le bonheur. Je ne savais pas que l'ont pouvais ressentir autant de choses au même instant. Je n'imaginais que l'on pouvait montrer ses sentiments à la Terre entière sans se prendre une baffe. C'était toutes ces choses qui me brûlaient à l'aéroport de Londres quand je l'attendait avec Drago, et ont sauté avec moi au coup de Blaise, surpris.

Drago me regardait, amusé (son sourire m'avait presque autant manqué que Blaise !). J'avais crié un truc comme « Les valeurs de Serpentard au placard ! Je veux profiter de mes amis, je veux désormais profiter de la vie ! ». Rien à faire que les gens me regardent, rien a faire de passer pour une godiche pleine de bons sentiments: mes amis riaient prés de moi. Et l'on ne peut enlever ce bonheur là à personne, même au pire des Serpents. Nous sommes libres aujourd'hui, je peux profiter de mes amis, de la vie, tenter d'aimer mes parents, même s'ils ont sali mon nom et commis tant de crimes.

Ow, mais je ne me suis même pas présenté à toi, cher journal,

Pansy Parkinson, peste de son état,

Langue de pute & vipère jusqu'au bout Pour avoir ce que je veux.

(Mais saches-le j'ai tout de même un cœur)

D'ailleurs, je pense qu'offrir notre amitié au autres septièmes années, ce sera un bon moyen de se disculper de toutes nos fautes.

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Sept septembre 2011

Cher journal, (qui est sûrement ma meilleure idée)

L'autre jour, je disais que nous étions libre; mais en réalité nous le sommes vraiment! MacGonagal a convoqué les huitièmes années dans son bureau hier. Nous n'avions aucune idée du pourquoi, du comment, et nous étions tous un peu énervé après elle car nous n'avions pas reçu de nouveaux uniformes, ni d'emplois du temps et que nous avions tous dû dormir à l'infirmerie car il manquait des place dans les dortoirs… Bref, nous nous sommes retrouvés devant la porte de la directrice, un peu tendus et attendant des excuses pour la nuit qu'on avait passé. Mais nous avons eu mieux :

« Mesdemoiselles, Messieurs, vous devinez qu'avec la reconstruction et les décisions très tardives du ministère concernant la possibilité pour vous de passer vos ASPIC dans de bonnes conditions, nous avons eu quelques contretemps pour déterminer les règles qui s'imposeront à vous (Je pense que cette année encore, les tensions Poudlard/ Ministère de la Magie vont être tendues!). Je vous ai rencontrer, j'en ai parler avec vos professeurs, vos famille dans les cas les plus heureux, et je suis arrivé à cette conclusion: vous n'avez jamais eu la dernière année que vous auriez du avoir. On vous a privé de ce bonheur. De plus, je sais que chacun d'entre vous a un fabuleux projet personnel, et qu'ils vous tiennent énormément à cœur (là, son regard félin c'est attardé sur moi…), que certains ont des obligations auxquelles ils ne peuvent déroger. (Cette fois, c'est sur Potter que ses yeux étaient braqués. J'ai trouvé ça franchement injuste, j'en aurais presque éprouvé de la compassion, c'est lui qui en a le plus bavé, ils ne peuvent pas le laisser tranquille désormais?) C'est pour cela, et pour des raisons techniques évidentes, que nous avons décidé de mettre en place un système de Port-au-loin (Ai l'image, cher journal, d'une vingtaine d'élèves qui arrête de respirer, de leur cœur qui bat infiniment plus vite, de la magie qui crépite autour d'eux…) vous permettant de rentrer chez vous chaque soir (Soupir d'exaltation de la part du public réduit que nous étions) et d'avancer dans vos projets (La nouvelle directrice s'est tût un instant observant nos sourires nous pourrons rentrez chez nous!). Vous êtes également les plus âgés de cette école, bien évidement les moins nombreux, je n'espère ne pas me tromper en estimant que les querelles entre maisons ne sont plus à l'ordre du jour (petit regard entendu de sa part à Drago & à Potter), et j'estime également que vous avez appris beaucoup sur la maîtrise de la magique pendant la Guerre. Ainsi, vous assisterez ensemble à des cours à votre niveau mais suivant tout de même le programme. Vous n'aurez donc pas d'uniformes, si ce n'est que la tenue soit décente (là, franchement, j'aurais voulu savoir quelle fille elle fixait !). Voici vos emplois du temps, vous commencez dans dix minutes ! Oh, et j'allais oublier, vous aurez votre propre équipe de Quidditch ! »

Les papiers ont circulé dans le calme, jusqu'à ce que la silhouette de la directrice disparaisse à l'angle d'un couloir. Et comme une explosion, tout le monde se mit à rire. Les Griffons criaient, quelques Poufsouffles pleuraient et il faut bien avouer que, pour le coup nous n'étions pas impassibles. Même Drago sourirait comme un benêt jusqu'à ce que je saute dans ses bras, avec Blaise. Là il s'est aperçu de sa bourde et tenter en vain de réduire ce sourire, si rare sur sa gueule d'ange. Vraiment, c'est bon de savoir ses amis heureux !

Quoi qu'il en soit, j'écris en direct de mon appartement d'Exeter, il est 22h et les garçons viennent de rentrer chez eux. C'est jouissif de pouvoir rentrer chez soit, et écrire de tout son saoul sans que les lumières s'éteignent à cause du couvre-feu, sans entendre Millicent ronfler et Daphné parler de ses parties de jambes en l'air.

Blaise a réussi à joindre sa mère, mais elle ne rentrera pas. Elle est bien là où elle est, elle lui laisse la maison, évidemment. Même s'il n'a rien dit je sais qu'il est déçu, il voulait l'avoir auprès de lui. Et puis, depuis qu'il est rentré et qu'il est confronté à Drago et moi tous les jours, il sait à quel point avoir un parent est une chance dans notre monde.

Et notre blond national, lui, rayonne depuis qu'il a entendu "chez vous" et Quiddich. Il n'a pas eu le temps de profiter de son été et de cette part de jeunesse qui nous a été laissé. Son séjour à Askaban n'avait pas été des plus joyeux, en effet; ensuite il a tenté de revendre le Manoir (ce qui n'a toujours pas donné de résultat), d'y récupérer des affaires malgré les interminables dossiers administratif du ministère et l'obligation d'y aller avec un Auror, de refaire le point sur les comptes de la famille. Que des trucs passionnants et réjouissants ! Mais c'est Drago, et sache cher journal, que mon ami à tendance à s'inventer des capacités de Super Héros que même Potter n'a pas ! Ce qui explique qu'en plus de toute cette paperasse, on redécorait un appartement de sa famille, en plein cœur de Londres. Cette rénovation le motivait et lui donnait presque une raison de vie dans le bordel qu'était sa vie. Plus de parents dignes de ce nom, le Ministre de la Magie lui-même toujours sur son dos, un charabia administratif comme lecture du soir, et une vie sentimentale aussi vivante que le Grand Canyon.

Avant la rentrée, on a beaucoup parlé, il en avait besoin. Quitte à ce qu'une bouteille de Firewiskey l'aide à enterrer sa fierté quelques minutes. C'est grâce à ça qu'on a osé, enfin, se détacher du lien qui nous unissait … En plus, il avait de bons arguments, meilleurs encore que « De toutes façons, on s'est jamais aimé, hein ? » ou que « Ils nous ont pris toutes notre adolescence, on ne s'en voudra pas de les décevoir pour être heureux »... Il est gay. C'est vrai que se marier avec un mec que je n'aime pas d'Amour aurait été affligeant, mais en sachant d'avance qu'il ne sera jamais attiré par moi, j'aurais été abattue.

Et puis plus je vois Blaise, plus je me rends compte qu'il m'a vraiment beaucoup manqué.

Je m'égare bonne nuit cher journal.

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J'espère que ça vous a plu!