Voici une histoire principalement basée sur le couple Axel/Roxas qui sera divisée en deux chapitres (donc il y aura un suite, non sans blague XD).
C'est un cadeau d'anniversaire pour ma Serya-chan et Lilou-chan que j'adore ^^... même si je pense que Serya va vouloir me tuer en finissant ce premier chapitre... Je préviens cette première partie est triste, mais je promets une happy end pour notre couple ! *je ne souhaite pas non plus me faire tuer, je tiens à la vie moi !*
Bref, pour cette première partie, j'ai essayé de rester le plus fidèle possible au jeu. J'espère que ça vous plaira ! ^^
Pairing : Akuroku
Disclaimer : Personne n'est à moi, tous les personnages présents dans cette histoire appartiennent à Square Enix.
Warning : Certains passages contiennent du lemon, je prie les homophobes de cliquer sur la croix blanche du petit cadre rouge de leur écran en haut à droite ! XD
Tragédie
- Ca faisait un bail !
Serait-ce de la surprise que je ressentis à cet instant, quand je le vis, ou bien le bonheur ? Et dire que je l'avais cru mort, éliminé comme tous les autres membres envoyés au Manoir Oblivion. Je m'étais fait à cette idée bien que quelque chose en moi – je ne sus dire quoi – me fit étrangement mal. Alors, quand je l'avais vu face à moi, sur la Place de la gare, affichant de son sourire énigmatique et charmeur, je ne sus quoi lui répondre.
- Hey ! Fais pas cette tête d'ahuri ! Je reviens peut-être de loin mais je suis pas encore un fantôme !
Il s'approcha de moi et prit la glace que j'avais entre les mains pour en manger un bout avant de me la rendre.
- Encore heureux que tu n'as pas lâché la glace, ça aurait été du gâchis sinon. Enfin, ça fait du bien de manger un peu de glace à l'eau de mer !
Je baissai la tête, sentant mes joues rougir je ne sus pour quelle raison.
- Désolé, j'aurais dû prendre deux glaces.
- Nan, c'est pas grave. Tu n'étais pas censé le savoir, je viens juste d'arriver.
- Axel…
Je me rappelai des moments passés avec lui. Il me semblait m'être attaché très rapidement à lui. Peut-être était-ce dû au fait que j'avais fais la plupart de mes premières missions en sa compagnie, à mon début dans l'Organisation XIII ? Enfin, je sentis comme un arrière-goût d'amertume en repensant à son départ. Ce n'était pas comme s'il ne m'avait pas prévenu de sa mission au Manoir Oblivion mais, il aurait quand même pu me dire au revoir…
- Est-ce… Est-ce que tu seras encore obligé de repartir pour aussi longtemps à l'avenir ?
Je levai la tête et plongeai mon regard dans le sien, exigeant une réponse claire. Le grand roux se gratta la tête, l'air quelque peu gêné.
- Hm, je sais pas. Après tout, c'est Saïx qui décide de mes missions, pas moi. Et puis on doit bien lui obéir.
- Oui, c'est vrai… » Dis-je en baissant la tête.
J'étais un peu déçu mais, après tout, quelle réponse aurais-je aimée entendre ?
- Hé, ça ne veut pas dire que je repartirai bientôt. » Tenta de me consoler Axel, semblant avoir discerner mon malaise « C'était une mission inhabituelle et je doute que j'en refasse une comme ça d'ici longtemps. Et puis peut-être qu'on serait ensemble si c'était le cas, non ? »
Le numéro VIII s'était de nouveau penché vers moi et avait pris dans ses mains mon visage. J'eus d'ailleurs l'impression que ce dernier n'était qu'à quelques centimètres de celui de mon partenaire. Axel me scruta longuement de ses yeux vert émeraude qui semblaient lire dans mes pensées. Je pris peur de ce regard intense et tentai de ressaisir le grand roux en l'appelant vivement. Il revint enfin à lui et recula.
- Ah, désolé, c'est que ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu, Roxas. Au fond, j'ai la drôle d'impression de m'être attaché à toi, comme les humains ! Ah, ah ! C'est étrange ! Bon, on va sur le clocher, tu me diras ce qui t'es arrivé pendant mon absence ! » S'exclama-t-il tout en m'offrant un large sourire, avant de partir devant.
Je restai quelques secondes sur place, un peu sonné par ce qui venait d'arriver juste à l'instant. Me faisais-je des films ? Pourquoi Axel avait agi aussi étrangement ?
Je secouai finalement la tête et me dis que c'était peut-être moi qui étais devenu bizarre. Je n'étais pas sensé me questionner sur les sentiments d'Axel vu que nous, les Similis, n'en avions aucun…
000
- Xion a encore disparu ?
Je m'assis à côté de Roxas qui me dévisageait avec anxiété. Je lui donnai au passage sa glace à l'eau de mer et lui répondis, contemplant le couchée de soleil splendide qu'on avait encore une fois.
- Oui, Saïx est furieux.
La Clé du Destin resta silencieux à côté de moi. Je jetai un œil au garçon et vis qu'il fixait sa glace d'un regard triste.
- Les Similis ne sont pas sensés être inquiet, Roxas.
- Oui mais… je sais pas pourquoi, j'ai un mauvais pressentiment.
Je savais très bien que Roxas était différent des autres membres de l'Organisation XIII, tout comme Xion. Xemnas se servait d'eux comme de vulgaires outils. Normal, on l'était tous. On n'existait que pour récupérer un cœur, que pour former Kingdom Hearts, rien d'autre. J'en étais conscient, lui non. Roxas n'était pas au courant de beaucoup de choses. Il ne comprenait même pas pourquoi Xion s'était enfuie.
J'étais sensé ne rien ressentir et pourtant j'avais peur. J'avais peur de voir le moment où l'un des deux disparaîtrait. D'après Xemnas, Xion et Roxas étaient destinés à s'affronter, qu'un seul devait survivre et je ne pouvais me faire à cette idée. Ils étaient mes amis, du moins, j'avais l'impression de ressentir de l'amitié pour eux…
Je toisai Roxas sans dire un mot. Il avait l'air si candide avec ses mèches dorées et ses yeux bleus. Et ça m'énervait de voir qu'il n'était au courant de rien, de le voir aussi ignorant. Au fond, j'étais en colère, en colère de voir que, dû à son ignorance, Roxas pourrait être celui qui disparaîtrait entre les deux porteurs de la Keyblade. Non pas que je voulais que Xion parte elle aussi mais Roxas… restait Roxas. Je ne sus comment l'expliquer mais c'était quelqu'un de particulier à mes yeux. Comment appelait-on ce sentiment déjà ?
- Axel ! Qu'est-ce que tu fais !
Je repris soudain mes esprits au son de sa voix et compris que je m'étais inconsciemment jeté sur lui. Les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte, Roxas était désemparé. J'avais refermé mes mains sur ses poignets afin qu'il ne puisse plus bouger. Je l'observai un court instant avant d'arrêter de me retenir et de poursuivre ce que j'avais débuté instinctivement.
- Désolé, Roxas, mais je peux plus me retenir…
- Axel !
Mais le blondinet ne put continuer de protester car j'avais plaqué mes lèvres contre les siennes. J'étais conscient de ce que je faisais. J'étais d'ailleurs certain que Roxas ne savait ce que je faisais – à moins que Luxord et Xigbar ne m'aient déjà devancé, enfin, ça m'étonnerait…
- Hm, Axel…
Après lui avoir offert la première pelle de sa vie (et celle de Sora car j'étais sûr qu'il était aussi inexpérimenté que son Simili), je m'étais détaché des lèvres – tendres – de Roxas et fus surpris de voir qu'un simple baiser (quoique, après tout, ce sont MES baisers !) aurait pu le mettre dans un tel état. Etais-je trop entreprenant ?
- Roxas, ça va aller ?
Le blond me dévisagea de ses yeux à demi clos auxquels on ne pouvait résister et me murmura qu'il ne comprenait pas pourquoi il se sentait tout bizarre comme ça. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire. Il était si innocent que cela en devenait un appel au viol !
- C'est que tu es excité. » Lui dis-je, confiant de moi-même.
- Et… est-ce normal ? Je veux dire, pour un Simili ?
J'acquiesçai et chuchotai que j'allais régler ce problème.
- Ne t'inquiète pas, tu vas te sentir bien.
Je lui baisai prestement le front puis lui demandai de s'adosser contre le mur du clocher. Je voulais qu'il voit ce que j'allais faire, je voulais qu'il apprenne un peu de la vie. Je lui jetai un dernier coup d'œil à mon partenaire qui m'observait anxieusement.
- Tu me promets de te laisser faire.
- Mais… je sais même pas ce que tu vas fabriquer !
- Tu n'as pas confiance en moi ?
Le pauvre Roxas paraissait déstabilisé par mes paroles.
- Si mais je…
- Alors quoi ? » Coupai-je en fronçant les sourcils, essayant de le pousser à me dire oui.
Ce qui fut chose faite. Le membre XIII baissa la tête et donna dans un murmure son accord. Je souris et hochai la tête avant de me rapprocher de son visage et d'effleurer ses douces lèvres.
- Mes tes bras autour de mon cou et ouvre la bouche, s'il te plaît.
Il m'obéit, aussi docile qu'un toutou. Sa langue rencontra timidement la mienne qui la caressait ensuite, se frottant l'une contre elle et dansant ensemble de plus en plus rapidement. Bien que Roxas était novice en la matière, il se débrouillait plutôt bien. D'ailleurs, il avait une adorable façon de trouver ce baiser agréable, ses mains froissant mon manteau et s'agrippant à mon dos. Il avait les jambes légèrement écartées, j'en profitai pour glisser un genou contre son bas ventre et fus très satisfait de sentir quelque chose de déjà dure en dessous. Je fis descendre lentement la fermeture éclaire du manteau de ma moitié, découvrant un petit torse blanc plutôt bien foutu, et je me détachai des lèvres de Roxas pour contempler ce corps très attirant.
- Qu'est-ce que tu regardes ? » S'enquit le petit blond, le visage très rouge.
Je ne prêtai aucune attention à sa question.
- Enlève ton manteau maintenant.
- Mais, pourquoi faire ?
- Fais ce que je te dis, sinon on va pas pouvoir continuer.
- Mais continuer quoi ?
- Rooh, j't'ai déjà dit que tu posais trop de question ! Regarde, tu le sens, non ?
- De quo… Ah, Axel !
Une de mes mains avait filé vers son froc et touchait lentement son érection au travers de son pantalon.
- Ah, mais qu'est-ce tu fais ! Ah !
- T'es plutôt sensible dis. Tu l'as déjà fait seul ?
- De ?
- Te masturber, tu l'as déjà fait ?
Roxas ne me répondit pas mais je compris qu'il ne s'était jamais touché avec ses yeux perdus. Je me sentis quelque peu coupable de le manipuler ainsi mais je voulais qu'il ait au moins un moment un peu plus excitant que les autres dans sa vie monotone de Simili.
Je descendis le zip et lui enlevai complètement son pantalon ainsi que son sous-vêtement, ce qui eut pour effet d'alerter Roxas.
- Axel ! Nan, qu'est-ce que tu fais ! Fais pas ça, c'est embarrassant !
J'ignorai ses appels incessants. De toute façon, qu'est-ce que je pouvais bien lui répondre ? Que j'allais coucher avec lui ? Que j'allais le pénétrer et me libérer ensuite en lui – car c'était mon intention ? Il le saura bien assez tôt. Il était trop tard pour reculer en plus, je ne voulais pas me retrouver frustré de n'avoir pas été jusqu'au bout. J'ai dit, je ne lâcherai pas le morceau. C'était pas Xigbar ou je ne sais qui qui allait me devancer !
Ca y était je venais de faire jouir une première fois Roxas qui avait arrêté de protester, sans doute parce qu'il ne pouvait se mentir que cela lui procurait plus que du bien. On regarda mes mains couvertes de sa semence. Roxas parut effrayé et me demanda mille fois pardon d'en avoir mis partout. Je ne pus m'empêcher de rire, trouvant tout ça assez ironique je ne savais pas encore trop pourquoi.
- T'en fais pas, c'est rien. Lèche. » Lui ordonnai-je en approchant les doigts sales de ma première main.
Et sans lui demander son avis, mon index et mon majeur entrèrent dans sa cavité buccale. Roxas tourna automatiquement la tête, une expression de dégoût s'affichant sur son visage d'ange. Ce visage d'ange… je ne pouvais plus le supporter plus longtemps. Voir ce Roxas si naïf m'était insupportable. Cela aurait été si simple qu'il ait au moins connaissance de ce que c'était que le sexe. Je n'arrivais même plus à croire qu'il était puceau !
Je n'osai cependant lui dire le fond de mes pensées – pourtant très obscures – et l'appelai d'une voix aussi douce que je le pus. Il jeta un œil à moi et je daignai de nouveau lui demander de lécher mes doigts, le temps que je continue ce que j'avais commencé. Roxas me les prit alors de ses mains tremblotantes et inséra de nouveau mon index dans sa bouche, docile et obéissant comme tout. Je le dévisageai un petit moment d'un regard neutre puis baissai les yeux vers son bassin. Il avait laissé ses jambes écartées. N'avait-il donc aucune pudeur ? Tant pis, au moins je pouvais profiter de la vue.
- Attends une seconde. » Lui demandai-je tout en retirant mes doigts de sa bouche.
Roxas qui ne comprit pas mes intentions hoqueta de surprise quand je levai l'une de ses deux jambes d'une main.
- Qu'est-ce qu'il se passe !
- T'inquiète, c'est juste pour atteindre ce point-là. » Lui répondis-je calmement tout en introduisant mon index et mon majeur dans son anus.
Le blondinet cria de douleur, tentant de se débattre une nouvelle et dernière fois.
- Qu'est-ce tu fous ! Ca fait mal !
- Evite de te crisper aussi, il faut que tu te détendes. » Lui dis-je, commençant à faire des mouvements de ciseau avec mes doigts.
- Ah, mais je comprends pas comment on fait… tu vas trop vite aussi !
- Je vais trop vite ? Nan mais tu sais ce que j'appelle être trop rapide ?
Roxas me jeta un regard, me demandant d'être plus clair. Je le fixais également. Il était prêt à pleurer et cela m'agaçait encore plus. Pourquoi me faisait-il une tête pareille ? Je n'avais pas prévu de lui infliger tout ça au début et voilà que maintenant il me montrait ce visage défiguré par la corruption. Il était encore crispé mais je savais qu'il ressentait des vagues de plaisir à chaque fois que mes doigts glissaient à l'intérieur de son intimité rien qu'en entendant les râles de satisfaction qu'il poussait. J'esquissai un sourire sadique – comme ceux que pouvait avoir notre boss quand il était content – et retira mon index et mon majeur de l'intérieur du treizième membre pour déboutonner mon pantalon, révélant aux yeux effrayés de Roxas ma propre érection.
- A…Axel !
Mais il ne put m'interdire de faire quoique ce soit. J'avais déjà fait rentrer ma virilité dans son anus incroyablement chaud et étroit, lui arrachant au passage un hurlement de douleur. Roxas avait tourné la tête et se mordit la lèvre inférieure d'où coulait un filet de la semence de tout à l'heure, les larmes perlant le long de ses joues rouges. De ma main libre, je l'obligeai à me faire face et lui dis.
- Voilà ce que j'appelle être trop rapide.
Roxas commença à sangloter et se libéra de ma main pour cacher son visage en pleurs. Sans rien dire, je débutai les va-et-vient. Il me semblait d'ailleurs que j'avais perdu toute douceur dans mes manières. J'étais brusque et agressif dans mes mouvements de hanches, peut-être parce que je ne trouvais plus aucun goût, plus aucun intérêt à ce jeu-là. J'avais pourtant eu l'intention de faire passer un moment agréable à mon ami Roxas mais je n'avais pu me contrôler en voyant le comportement de ce dernier. Et je l'avais brisé. Observant ce corps sanglotant et sali par ma faute, j'en fus dégoûté et n'en trouvais plus aucun plaisir…
000
Je ne pouvais m'empêcher de ressasser ce qui s'était passé hier entre Axel et moi, tellement que je n'avais pu dormir de la nuit. Je n'avais fermé l'œil que depuis quelques minutes que j'entendais déjà les autres membres de l'Organisation s'activer. J'ouvris les paupières et fixai le plafond blanc immaculé de ma chambre. La nuit avait été très courte mais il me semblait qu'elle avait été la plus longue de toute mon existence en tant que Simili.
Je soupirai et me levai de mon lit avec difficulté. Je grommelai, furieux contre Axel. C'était lui qui m'avait dit que cela me ferait du bien ? Mon cul ! J'ai trop mal à mon derrière maintenant !
- En même temps, il m'a enfourché si brusquement avec son gros machin que j'ai cru qu'il allait m'élargir l'anus… » Grognai-je encore à moi-même tout en me dirigeant vers la porte, une main massant mon fessier.
Les doigts effleurant la poignée, je restai immobile pendant quelque temps. Toute la nuit je n'avais arrêté de me poser des questions sur ce qui était arrivé entre lui et moi mais j'avais beau retourner ces questions dans tous les sens, je n'y trouvais aucune réponse claire. Je n'étais pas non plus idiot, je savais très bien ce qu'il avait fait. D'après les autres, ça s'appelait faire l'amour mais… comment fait-on l'amour si on n'a pas de cœur ? Et puis, si c'était vraiment le cas, pourquoi cela faisait-il autant mal ? Hier, j'avais saigné au niveau de mon anus tellement Axel m'avait brutalisé. De plus, j'avais mal dans la poitrine. Je ne savais ce que c'était que cette douleur qui réapparaissait à chaque fois que je pensais à hier. Le huitième membre ne m'avait pas laissé le choix. J'étais conscient qu'il m'avait manipulé et fait de moi ce qu'il voulait alors que je lui faisais entièrement confiance.
Je me demandai à qui est-ce que je pourrais en parler… peut-être à Xion. Elle pourrait m'aider, qui sait ?
J'ouvris enfin la porte et me dirigeai vers la zone grise. Saïx devait sûrement avoir de nouvelles missions pour moi. Je ne pus m'empêcher de broyer du noir à cause de la démarche que j'avais. Si j'avançais comme un canard, j'étais sûr que c'était à cause d'hier !
Une fois arrivé dans la grande salle blanche, je remarquai que tous les regards se portaient sur moi. Je fus cependant soulagé de voir qu'Axel n'était pas ici.
- Alors, alors, tu l'as vraiment fait avec numéro VIII ?
C'était Xigbar. Il s'était rapidement approché de moi et m'observait avec un large sourire moqueur, un bras autour de mes épaules. Je ne répondis rien et baissai les yeux. Pourquoi tout le monde était déjà au courant ?
- Xigbar, laisse Roxas tranquille. » Lança Demyx, assis sur un des sofas à côté de Luxord « Je suis certain que ce n'était pas une partie de plaisir pour lui. »
- Il faudrait demander ça à Saïx. C'est le seul qui l'ait fait également avec Axel. » Révéla le joueur de cartes, les yeux fermés et affichant un sourire à la fois sournois et amusé.
Saïx s'éclaircit la gorge derrière le dixième membre de l'Organisation XIII.
- Je devrais t'égorger vivant pour ce que tu viens de dire. » Le Divin Lunaire jeta ensuite un œil calme à moi, le visage laissant passer aucune émotion « Je me fiche de savoir ce que tu as fait et avec qui tant que ça ne se répercute pas sur ton travail. Aujourd'hui, tu vas aller à Agrabah avec Xigbar. »
- Hé ! Hé ! Ca va être cool ! » Ricana mon partenaire d'aujourd'hui alors que je n'avais aucune envie de m'encombrer d'un mec comme lui.
Mais je n'avais pas le choix, c'était les ordres de Saïx…
Et c'était ainsi que je me retrouvais dans la cité de sable avec un compagnon qui n'arrêtait pas de me questionner sur ce qui s'était passé la veille.
- Alors, raconte-moi tout dans les détails ! » Me demanda-t-il, très intéressé.
Je soupirai et lui dis qu'on n'était pas là pour parler de ça.
- On a une mission à remplir, je te rappelle.
- Roh, mais on s'en fiche, moi je veux savoir comment gamin est devenu grand !
C'en fut assez. Je fis apparaître ma Keyblade et en un quart de tour la gorge de Xigbar s'en retrouvait menacée.
- Je ne veux pas en parler, d'accord ? » Lui fis-je bien comprendre d'une voix glaciale.
Xigbar leva automatiquement les mains au ciel et promit qu'il cesserait d'en parler. Je le dévisageai un instant puis fis disparaître mon arme avant de m'éloigner de quelques pas de l'Archer et de regarder le désert qui s'étendait à perte de vue.
- Comment est-ce que vous avez été au courant, les autres et toi ? C'est Axel qui vous l'a dit ?
Après tout, ça m'avait tellement surpris de voir que Demyx, Saïx, Luxord et Xigbar sachent ce que j'avais vécu avec Axel que ça ne m'étonnerait pas que ce dernier leur ait tout raconté. J'eus alors un étrange pincement quand j'imaginai l'homme à la chevelure de flammes déballer fièrement ce qu'on avait fait ensemble à tous les autres membres de l'Organisation…
- Ah non, j'ai découvert ça tout seul !
Je fronçai les sourcils et lança un regard interrogateur à l'homme borgne.
- Comment ça ?
- Disons que je suis revenu de ma mission précédente tard dans la nuit. J'suis passé dans la zone grise et j'ai vu qu'Axel y était – apparemment il n'arrivait pas à dormir. Il avait d'ailleurs l'air assez en colère d'après ce que j'ai pu constaté ! Enfin bref, je lui ai demandé qu'est-ce qui n'allait pas – ô que suis-je un bon camarade – et il m'avait dit qu'il s'était embrouillé avec toi.
Xigbar s'arrêta un moment, semblant penser à quelque chose, mais je n'avais pas la patience pour le laisser le temps de réfléchir et lui demandai de continuer.
- Et ? C'est pas qu'avec ça que t'as deviné quand même !
- Nan, bien sûr que non ! » Xigbar baissa les yeux et se frotta le menton tout en marmonnant « Mais je ne sais pas si je dois répéter ce qu'il a dit à ton sujet… »
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il a dit ?
L'archer me fixa d'un air pensif puis haussa les épaules.
- C'est ridicule ! Je me suis dit que ça pourrait te blesser mais pourquoi donc ? On est des Similis après tout…
- Xigbar, il a dit quoi ! » M'emportai-je finalement, ne pouvant plus attendre de savoir ce que pensait Axel de moi.
- Oh, il a grogné que t'étais qu'une sale petite pétasse qui comprend vraiment que dalle ! » Dit finalement le numéro II sur un ton détaché.
- Qu…
Je regardai d'un air perdu l'homme à la queue de cheval qui ne semblait plus faire attention à moi, ayant trouvé quelque chose d'intéressant à examiner un peu plus loin. Comment ce pouvait-il qu'Axel ait pu dire ça ? Serait-ce vraiment ce qu'il pensait de moi ? Je n'étais rien d'autre qu'une petite pétasse pour lui ? Et pourquoi ma poitrine me faisait encore terriblement mal ?
Je baissai la tête et me pinçai les lèvres. Des larmes coulèrent le long de mon visage. Je voulais n'avoir jamais entendu une telle chose de ma vie, surtout si cela venait d'Axel qui avait pourtant paru être mon ami. Alors tout ça n'était qu'un beau mensonge ?
Je me sentis soudain très mal. Mes jambes tremblaient, ne pouvant supporter mon poids, et ma vue se troublait. Je murmurai une fois le nom du numéro VIII avant de sombrer dans le noir absolu…
000
Quand j'étais revenue au sein de l'Organisation, on m'avait dit que Roxas était inconscient depuis une bonne semaine déjà. Je m'étais alors précipitée vers Axel pour savoir ce qui s'était exactement passé pour que Roxas soit dans un état pareil. Il me répondit qu'il n'en savait rien et m'avoua qu'il n'était même pas allé lui rendre visite…
J'étais privée de sortie jusqu'aux dernières nouvelles alors je passai toutes mes journées à veiller sur le treizième membre de l'Organisation XIII, me demandant ce qui avait bien pu arriver pendant mon absence entre Roxas et Axel pour que celui-ci ne daigne même pas venir le voir.
Plongée dans mes songes, je ne me rendis compte que mon ami s'était enfin réveillé que quand je l'entendis dire mon nom.
- Xion ? Tu es rentrée ? » Marmonna-t-il d'une voix à peine audible, les paupières mi-closes.
J'ouvris grand les yeux, surprise par son réveil soudain, puis lui offris un large sourire, contente.
- Ca faisait longtemps !
- Depuis quand t'es revenue ? » Me demanda-t-il alors qu'il tentait de s'asseoir.
- Nan, reste allongé. Si ça se trouve, tu n'es pas encore complètement rétabli. Je suis arrivée il n'y a que quelques jours.
Je le questionnai ensuite à propos des évènements récents au sein de l'Organisation. La Clé du Destin me raconta tout ce qui s'était passé depuis mon départ, me disant qu'il était également heureux de me revoir. Il sembla néanmoins me cacher quelque chose quand je lui demandai s'il avait continué à manger des glaces à l'eau de mer sur le Clocher avec Axel.
- Ah… parfois, ouais. » Me répondit-il avec une pointe de tristesse, baissant la tête « Euh, est-ce qu'il est venu me voir quand j'étais inconscient ? »
Je fis signe que non et lui demandai timidement s'il y avait eu un problème entre eux deux. Roxas resta silencieux et je compris qu'il était mal à l'aise.
- Si tu ne veux pas en parler, c'est pas grave. Chacun a ses propres secrets de toute façon.
Le garçon aux cheveux d'or parut soulagé et plus détendu. Je me levai et lui dis que j'allais annoncer aux autres membres son réveil. Mais, alors que je m'apprêtais à m'éloigner du chevet de Roxas, mon ami me retint par le poignet. Je me retournai et lui lança un regard inquisiteur.
- Xion, est-ce que je peux te poser quelques questions avant, s'il te plaît ?
Je pouvais lire dans ses yeux bleus que Roxas était perdu. Je me rassis donc et tentai de répondre tant bien que mal à ses questions, si cela pouvait l'aider à se retrouver.
000
Aujourd'hui, c'était ma première mission depuis mon réveil. J'eus la mauvaise surprise de constater que mon compagnon pour celle-ci était Axel…
Nous restâmes silencieux jusqu'à notre arrivée au Pays des Merveilles. Axel rompit enfin le lourd silence mais ce ne fut que pour me rappeler quelle était notre mission. Je levai les yeux vers lui et vit qu'il ne m'avait toujours pas lancé un seul regard. Pourquoi évitait-il de me regarder ? Il n'était même pas venu me rendre visite lorsque j'étais cloué au lit. M'ignorait-il ?
- Axel… » Murmurai-je alors qu'on était en marche vers le labyrinthe, fixant le dos de mon partenaire.
- Qu'est-ce qu'il y a ? » Me demanda-t-il sans même se retourner.
- Pourquoi… Est-ce vrai que tu as dit à Xigbar que j'étais une sale pétasse qui comprend rien ?
Sur ces mots, le grand roux s'arrêta et me fit face, me dévisageant de ses yeux perçants. Il mit du temps à me répondre.
- Oui, mais j'avais pas l'intention de le dire à Xigbar.
- Alors, tu le penses vraiment ?
Je regardai Axel baisser la tête, ne trouvant quoi me dire de plus. Je repris la parole, triste.
- Pourquoi ? C'est à cause de ce qui s'est passé cette fois-là sur le clocher ?
- Ecoute, oublie ce qui s'est passé, d'accord ? » M'avoua-t-il tout en me tournant le dos.
Je fus d'abord déboussolé par sa réponse. Il voulait qu'on fasse comme si rien ne s'était jamais passé entre nous ? Alors qu'il m'avait manipulé, qu'il s'était servi de moi comme d'un objet ?
Je me mordis la lèvre inférieure, sentant la rage bouillonner en moi. Il n'avait aucun droit de me dire cette chose si horrible. Comment pourrais-je oublier de toute façon ? Peut-être que j'étais un Simili qui n'était sensé ressentir ni émotions ni sentiments, mais je n'étais pas une machine auquel on pouvait supprimer des souvenirs comme des données ! Si c'était simple pour Axel d'oublier ce qui était arrivé entre nous, ça voulait vraiment dire qu'il ne tenait pas à moi.
- Vraiment, à quoi devais-je m'attendre ? » Chuchotai-je, la tête baissée et les dents serrées « Nous ne sommes que des Similis, il nous est impossible d'être amis. »
- Roxas ?
Le numéro VIII me lança un regard surpris, ce même regard qui avait examiné chaque parcelle de mon corps il y avait quelques semaines de cela. Je continuai.
- Je ne veux plus jamais que tu t'approches de moi, ni que tu m'adresses la parole. Maintenant, rentre à la citadelle. Je préfère m'occuper seul de cette mission plutôt que de la faire avec un abruti comme toi !
Et sans attendre une réponse de sa part, je le dépassai et disparus à l'intérieur du labyrinthe. La Rafale de Flammes Dansantes ne me rattrapa pas. Les larmes sortirent alors et coulèrent le long de mes joues. Je ne pourrais jamais pardonner Axel pour ce qu'il m'avait fait et dit. Peut-être que je ne comprenais rien mais c'était lui qui était le plus idiot des Similis…
000
- Tu ne peux pas renier l'Organisation. Si tu deviens leur ennemi, ils te détruiront !
Quelle importance. Je me fichais bien de savoir qu'ils me pourchasseront et me tueront. Je n'avais aucune attache à ce monde de toute manière. Ma seule raison de vivre aujourd'hui était de connaître la vérité.
- Je ne manquerais à personne. » Dis-je sur un ton détaché, de dos à Axel, comme si c'était une évidence.
- Si, tu me manqueras… à moi.
J'éclatai soudain de rire à ses mots. Comment osait-il me dire ça ? Il se fichait de la gueule de qui, non mais !
- Et depuis quand ?
Je m'étais retourné pour le toiser. Il me dévisageait lui aussi de ses beaux yeux vert émeraude qui ne faisaient que me mentir.
- Pourquoi je manquerais à quelqu'un comme toi, qui n'as fait que me manipuler ? Pourquoi me disais-tu qu'on était ami alors que tu me dénigrais par derrière ? Pourquoi m'as-tu laissé faire ces choses étranges avec toi ?
- Je t'ai fait l'amour, Roxas ! » Protesta soudain Axel.
Je baissai lentement les yeux en entendant sa phrase qui me semblait complètement insensée. Comment pourrais-je le croire ?
- L'amour ? Ne dis pas des choses aussi ridicules. Tu sais très bien que nous sommes des Similis… Et puis, même si on avait possédé des sentiments, je n'aurais pu te croire. Xion m'a expliqué ce que c'était. C'est être uni avec celui qu'on aime, n'en faire plus qu'un avec lui. On répète sans cesse le nom de l'être chéri et on tente de lui apporter le plus de bonheur possible. Or, je n'ai rien vu ou senti dans tout ce que tu as fait quand tu étais sensé, comme tu me le dis si bien, me faire l'amour. Tu ne m'as pas appelé une seule fois. Tu étais juste là, à me regarder nu, embarrassé et honteux, sans dire quoique ce soit. Et tu ne t'es jamais arrêté quand je te hurlais que j'avais mal. Tu as même accéléré la cadence quand je t'avais dit que tu allais bien trop vite. Et tu me dis après que tu m'as fait l'amour ? Tu as juste abusé de quelqu'un qui te faisait confiance, de moi !
Je fondis en larmes, encore. Pourquoi ces gouttes devaient toujours s'écouler le long de mes pommettes quand ce sentiment étrange ressemblant à la mélancolie m'envahissait ?
- Roxas…
- Reste là où t'es !
Axel s'était approché mais je l'avais stoppé à tant, avant que je ne sois à sa portée. Ma Keyblade à la main pointée vers son torse, je l'observai d'un regard froid puis reculai de deux pas.
- Je pars maintenant. Si tu essaies de me retenir, je n'hésiterai pas à te tuer.
Et sur ces mots, je lui tournai le dos et m'enfuis en me disant que c'était peut-être la dernière fois que je le voyais…
000
- Tu es… en train de disparaître.
Sora me regardait tristement. Allongé, je sentais les morceaux de mon corps s'évaporer. J'avais fourni trop d'efforts lors de ma dernière attaque que j'en étais réduit maintenant à disparaître.
- Bah, voilà ce qui se passe quand on se jette à corps perdu dans un combat. C'est comme ça.
Je souris face à ma fin tragique. Il ne restait plus que quelques membres au sein de l'Organisation. Sora serait capable, avec l'aide des autres, de les éliminer. Je n'étais plus d'aucune utilité. Les Similis ne sont d'ailleurs pas fait pour exister.
- Remarque, les Similis n'ont pas vraiment de corps… n'est-ce pas ? Enfin bref, c'est pas grave. Pars… Retrouve Kairi. Dis-lui que… Je regrette ce que je lui ai fait.
Après tout, je l'avais enlevé contre sa propre volonté…
- Tu lui diras toi-même, quand on l'aura retrouvée.
Je tournais la tête, fixant le plafond du passage ténébreux, si celui-ci avait bien un plafond bien sûr, et ris. Comment Sora voulait-il que je revoie Kairi alors que j'étais sur le point de mourir ? Vraiment, Sora était encore plus idiot et insouciant que Roxas !
- Je ne crois pas. Ca me briserait le cœur, tu sais ? Surtout que j'en ai pas.
Sur ce ton ironique et rempli d'amertume, je jetai un œil au petit brun qui me regarda avec encore plus de tristesse. Je ne pus m'empêcher de penser à Roxas. Que dirait-il s'il me voyait dans un tel état ? A mon avis, il se ficherait éperdument de mon sort.
- Axel, qu'est-ce que tu cherchais ? » Me demanda Sora alors qu'il me restait à peine quelques secondes à vivre.
Je n'eus pas besoin de réfléchir à sa question, ma réponse était déjà toute faite…
- Je voulais juste revoir Roxas.
L'unique but que je m'étais fixé depuis qu'il était parti de l'Organisation était de le retrouver. J'avais été si heureux lorsque j'avais cru qu'il avait récupéré la mémoire et qu'il avait failli revenir à mes côtés car je n'aurais de toute façon jamais été capable de le tuer de mes propres mains et je n'aurais voulu qu'il se fasse tuer par un autre membre de l'Organisation. Il était ma seule raison de vivre, mon unique attache à ce monde.
- Il était… la seule personne que j'aimais. Avec lui, c'était comme si… j'avais un cœur. C'est bizarre. Je ressens la même chose avec toi.
Je lançai un regard à Sora. Il ne semblait pas comprendre. J'aurais tellement voulu avoir en face de moi le véritable Roxas. Enfin, si l'ex-treizième membre de l'Organisation m'avait entendu, il m'aurait, tout en versant ses adorables larmes, engueulé en me disant que j'étais idiot. Il m'aurait crié que les Similis n'avaient pas de cœur et que de toute façon il savait que je ne l'aimais pas en faisant référence à ce jour fatidique où je l'avais violé.
J'aurais tellement voulu me pardonner de ce que je lui avais fait subir et lui dire qu'il s'était mépris. Je savais que j'étais en tord et que je n'aurais jamais dû le brutaliser comme ça sur le clocher. Et si je l'avais traité de petite garce qui ne comprenait que dalle, c'était simplement parce que je m'étais emporté à son sujet. Non pas que je le détestais, c'était de la jalousie que j'éprouvais car j'avais été persuadé qu'il se serait laissé faire aussi facilement avec moi qu'avec n'importe quel autre homme de l'Organisation XIII. Xigbar, Xaldin ou encore Luxord auraient pu le prendre sans difficulté et au passage l'éloigner de moi. Rien que de penser que Roxas aurait pu faire sa première fois avec quelqu'un d'autre m'avait mis hors de moi à cette époque. Je voulais le faire mien mais si je lui avais expliqué tout ça, il se serait foutu de ma gueule ou m'aurait dit que je mentais une fois de plus…
Et puis, j'avais eu honte de ma conduite de ce jour-là. Je l'avais violenté, abusé comme il me l'avait si bien dit, alors que j'avais des sentiments pour lui comme pourrait avoir un humain. J'avais eu une attitude puérile à son égard. J'avais pris la fuite et fait comme si de rien était alors que je me mentais à moi-même car oui, je ne pouvais oublié ce corps et ce visage…
Je m'en voulais parce que si je m'étais comporté comme un homme, il ne serait peut-être jamais parti de la citadelle et on aurait pu rester ensemble. Je me souvenais encore que trop bien de cette lettre que j'avais trouvé dans ma chambre et qui contenait ce bâtonnet gagnant. J'avais trouvé ça tellement ironique ! Etait-ce un cadeau d'adieu ? La seule chose sûre que j'avais pu constater était que je n'avais été en aucun cas le gagnant de l'histoire parce que j'avais perdu Roxas en échange…
- Kairi se trouve dans le donjon. Vas-y. » Dis-je finalement à Sora en ouvrant un passage vers les ténèbres.
C'était la dernière chose que je pouvais faire car je sentais ma fin proche, très proche. Le processus s'accéléra et mon corps partit encore plus rapidement en fumée. La dernière chose que je pensais fut au sourire de Roxas…
Bon, voilà, c'était la fin de ce premier chapitre... MAIS PAS LA FIN DE L'HISTOIRE !
Allez, je vous laisse vous triturer l'esprit jusqu'au 19 avril ! ;D
Encore joyeux anniversaire Serya-chan ! ^^ (ne pleure pas, ne me tue pas, je te promets que nos deux lovers vont se retrouver ! XD)
