Bonjour ou bonsoir,

me revoilà une nouvelle fois avec un tout nouveau genre d'écriture, le Wincest.

J'ai décidé d'en faire un et voir ce que ça donne. Si malheureusement, ça ne plait pas, je l'enlèverai ^.^

Qui ne tente rien, n'a rien.

Disclaimers: les persos ne m'appartiennent pas mais l'histoire oui, comme d'habitude. Je ne gagne rien également en l'écrivant.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.


Deux inconnus, un amour, une famille.

Dean suivait le truck de son père. Au volant de son Impala, ils se dirigeaient vers le Dakota du Sud afin de rendre visite à leur vieil ami, Bobby.

Dean Winchester était un chasseur de vingt-deux ans. Il ne chassait pas l'ours ou autre bestioles ordinaires mais chassait des créatures surnaturelles : esprits vengeurs en passant par les wendigos et loups garou puis par les démons. Grand gaillard du haut de son mètre 85, brun au yeux vert, il aimait plaisanter. Il passait beaucoup de temps avec les femmes qu'il rencontrait car il était un dragueur né au grand désespoir de son père, John. Mais, Dean n'avait jamais connu l'amour avec un grand A. Non, il n'y pensait pas car sa vie ne lui permettait pas cela. Cependant, si un jour il trouvait son âme sœur, il pensait qu'il pourrait tout abandonner pour cette personne.

Dean suivait son père pour toutes les chasses, enfin quand celui-ci ne l'envoyait pas ailleurs pour une autre affaire. Ceci depuis la mort de sa mère, Mary, qui avait péri dans un incendie mais quand Dean voulait en savoir plus, John l'arrêtait tout de suite. Il n'en savait donc pas plus sur ce qui s'était passé ce jour-là. Il était fils unique aussi. Il avait toujours rêvé d'avoir un petit frère ou une petite sœur mais son père n'avait pas voulu refaire sa vie, vue l'ampleur de sa vengeance contre ce qui avait tué sa femme bien que Dean n'en savait rien.

Dean soupira et alluma la radio. Mécontent de la chanson qui passait, il prit une cassette et la mit à la place. Metallica envahit l'habitacle. Le jeune conducteur eut un sourire et commença à fredonner l'air. Il fallut deux heures de plus pour arriver chez leur ami. Pratiquement midi.

Génial, pile pour l'heure du repas. En plus, Bobby cuisine super bien.

Bobby accueillit les deux Winchester. C'était un homme qui avait presque la cinquantaine. Pas trop grand, une casquette et toujours habillé comme un garagiste, il arborait cependant un air d'homme grognon. Il n'en était rien évidemment. Dean aimait bien Bobby. Tout simplement pour ses répliques cinglantes surtout quand elles sont adressées à son père. Bobby disait toujours la vérité en face des gens. C'est ce qu'aimait Dean. Pas besoin de mentir avec cet homme-là, mieux valait être franc dès le départ.

Il fit une accolade à Bobby car il le considérait comme faisant parti de sa famille. Bobby lui rendit l'accolade. Les trois hommes s'installèrent autour de la table dans la cuisine. Ils mangèrent ce que Bobby avait préparé puis ce dernier leur tendit un dossier et leur dit :

« Voilà. C'est une affaire dans le Kansas, à Salina pour être plus précis. Une affaire de vampires pour être plus précis. Je voulais que vous veniez avec moi mais Jim m'a appelé, il y a quelques minutes, il a besoin d'aide pas loin de chez lui, une affaire de wendigo ou un truc du genre. Alors, je ne sais pas quoi faire, avoua Bobby.

-Je vais aller à Blue Earth, dit Dean. Je voulais revoir Jim donc ça tombe plutôt bien.

-Bon, affaire réglée. Tu fais attention surtout. S'il y a un problème…

-Je t'appelle, je sais, papa. »

John hocha la tête. Dean remercia Bobby pour le repas et après les dernières recommandations de son père, reprit la route pour Blue Earth dans le Minnesota. Il ne savait pas pourquoi mais son instinct lui disait que quelque chose peut-être de bon ou peut-être de mauvais, allait se passer. Il préférait s'y fier. C'est pourquoi il s'était désigné pour cette affaire. Puis, comme ça, il pourrait voir le père Jim et peut-être qu'il parviendrait cette fois-ci à soutirer des informations sur la mort de sa mère. Il rigola d'avance sachant qu'il aurait du mal mais ça l'amusait.


Dean arriva enfin à Blue Earth. Il faisait nuit, normal vu qu'il était près de 22 heures. Il se dirigea directement vers le centre de la ville connaissant parfaitement l'endroit où il devait se rendre. Arrivé à destination, il coupa le contact de la voiture et descendit. Il se trouvait à présent devant une église, petite certes mais il l'aimait bien. Il se rappelait des séjours plus ou moins longs qu'il avait passé là-dedans.

Il rigola en se remémorant la fois où il était grimpé en haut de l'église pour avoir une meilleure vue de la ville. Ce jour-là, le père Jim l'avait cherché partout et lorsqu'il avait trouvé l'enfant, il lui avait fait tout un cinéma comme quoi, il ne fallait pas monter là quand on ne dépassait pas le mètre 60. Quand quelques années après, Dean avait refait la même chose et que le père Jim l'avait retrouvé, il lui avait ressorti la réplique. Jim en était resté bouche bée et n'avait pas pu aller à l'encontre de ce qu'il avait dit, au plus grand plaisir de Dean.

C'est donc de bonne humeur qu'il se dirigea vers la porte de la maisonnette qui était juxtaposée à l'église. Il frappa trois fois et un homme d'une quarantaine d'années lui ouvrit. En voyant le jeune homme, il sourit puis l'enlaça. Dean, heureux, le serra en retour.

« Je suis content de te revoir, Dean. En plus, tu as encore grandi par rapport à la dernière fois où je t'ai vu.

-Oui, je sais mais maintenant, c'est fini. Je ne grandirai plus, fit Dean.

-Encore heureux sinon tu me dépasserais et tu en profiterais pour me réclamer des bêtises.

-Moi ? Non, pas du tout, fit Dean, d'un sourire espiègle.

-Allez, entre. Je suppose que tu veux une bière ?

-Oui. Merci. »

Dean entra et suivit l'homme. Il n'avait pas changé. Toujours en habit religieux, une légère barbe qui lui mangeait le visage, quand Dean le voyait, il se sentait mieux. Peut-être parce que Jim était celui qui le comprenait le mieux avec Bobby.

Quand Dean se sentait mal, il allait toujours voir ses deux personnes. Jim et Bobby savaient toujours trouver les mots pour lui remonter le moral. Dean n'allait jamais voir John bien qu'il se doutait que les deux autres lui rapportaient tout mais il n'arrivait pas à lui parler. Peut-être son attitude quand ça concerne autre chose que sa vengeance, toujours est-il que Dean ressentait que quelque chose lui manquait et ce depuis un moment déjà. Il ne savait pas quoi mais il le sentait, c'est tout. Il en avait parlé avec Jim surtout, de cette impression de vide. Qu'une partie de lui avait disparu et ne cherchait qu'à être remplie. Jim lui avait alors rétorqué en plaisantant que c'était l'amour. Dean avait alors pris très au sérieux sa remarque, ce qui lui avait valu des railleries de la part de Bobby quand il l'avait su.

« Alors, c'est quoi cette affaire ? demanda Dean, tout en s'asseyant sur le fauteuil du salon.

-Une bête rode dans le coin. Pas mal d'enfants et d'adolescents ont disparu et personne n'a retrouvé leurs corps, rien. Je pense que c'est un wendigo mais je ne sais pas si c'est vraiment cela, dit d'une traite Jim en tendant une bière au jeune chasseur.

-Pourquoi cela ?

-D'habitude, les wendigos s'en prennent à des personnes beaucoup plus consistantes si tu vois ce que je veux dire. Ils ne s'attaquent pas à des malheureux enfants qui n'ont que la peau sur les os alors qu'ils doivent faire leurs réserves pour passer un hiver tranquille.

-C'est sûr que si on voit les choses dans ce sens là, c'est pas logique. Quel âge ont les enfants ?

-Eh bien, la tranche d'âge est assez grande puisqu'ils ont entre 8 et 19 ans. Jusqu'à maintenant, 10 enfants ont disparu.

-En effet. C'est plutôt large. Quand sont-ils enlevés ?

-Il y a un parc pas loin de la forêt. Tu sais celui où je t'emmenais quand tu étais enfant, (Dean hocha la tête), eh bien, les enfants jouent puis lorsque les parents ne sont pas là et que les enfants s'éloignent un peu du parc pour aller dans la forêt, ils se font enlever puis aucune nouvelle.

-Ils continuent d'y emmener leurs enfants ?

-Non. Le parc est fermé depuis deux jours, après la disparition d'un garçon. La disparition a jeté un froid dans la ville et plus personne ne laisse ses enfants sortir tout seul. Tant mieux, je trouve.

-Oui, il vaut mieux. Le parc est fermé, mais de quelle manière ?

-Ils l'ont confiné en plaçant des barrières tout autour et le FBI a été appelé pour enquêter sur l'affaire. La forêt est interdite d'accès également.

-Ok. J'irai voir sur place demain.

-Je t'ai préparé la chambre d'amis. Tu pourras te reposer comme ça.

-Merci beaucoup. »


La nuit fut plutôt courte mais Dean était prêt à démarrer l'affaire. Il se rendit au parc. Il vit les barrières puis une bande jaune accrochée autour de quelques arbres et qui devait faire le tour de la forêt.

Stupide ! Comme si une simple bande en plastique allait empêcher des jeunes de passer.

Dean alla à la rencontre de deux agents de la police du coin afin de récolter plus d'informations.

« Bonjour, je suis l'agent Balsey. Je fais parti de la CIA et je voudrais savoir ce que vous avez découvert depuis le dernier enlèvement, s'il vous plait.

-Eh bien. Pas grand-chose. Comme d'habitude, celui qui enlève les gosses n'a rien laissé, pas une seule empreinte, rien. Cependant, cette fois-ci, nous avons retrouvé le sac du gamin.

-Vraiment ?

-Oui. Sur les enlèvements précédents, nous n'avons jamais rien trouvé mais cette fois-ci le sac du gamin a été récupéré.

-Savez-vous où se trouve ce sac, en ce moment ?

-Au centre de police de la ville.

-Merci beaucoup. »

Dean remercia une dernière fois d'un signe de tête les deux agents puis partit en direction de la famille de la dernière victime. Jim lui avait donné l'adresse et lorsqu'il arriva à destination, il fut surpris de la richesse de la demeure.

Purée. Tout va bien enfin allait bien pour eux…

Dean frappa puis attendit qu'on vienne lui ouvrir. Une jeune femme vint lui ouvrir. De taille moyenne, brune aux yeux bleus, elle portait une robe rouge foncé qui lui allait très bien, avait pensé Dean en la voyant.

« Madame Wilson ?

-Oui.

-Bonjour, excusez-moi de vous déranger mais je suis l'agent Balsey. Je suis de la CIA et je voudrais que vous m'en disiez plus sur votre enfant. Bien sûr, si cela vous dérange, je repasserai plus tard.

-Non, non. C'est bon. Mieux vaut vous dire ce que je sais pour qu'on retrouve mon garçon au plus vite, n'est-ce pas ?

-Oui, dit Dean en souriant légèrement. »

Il entra à la suite de la jeune femme puis s'assit sur le canapé, en face de celle-ci.

« Peut-être voudriez-vous du café ou autre ?proposa-t-elle.

-Non, merci. Je ne voudrai pas vous déranger plus que nécessaire. Que faisiez-vous avant que vous vous aperceviez que votre fils ait disparu ?

-Je parlais avec la mère d'un ami de Kyle. Quand celle-ci a appelé son enfant, je me suis retournée pour voir où il était mais je ne l'ai pas vu. Il n'était plus dans le parc. J'ai donc demandé à tous les enfants et mères présentes mais personne ne l'avait vu quitter le parc. Tout le monde s'est mis à le chercher avec moi mais nulle trace de lui. »

La mère se mit à pleurer. Dean se sentit mal à l'aise. Il posa sa main sur les genoux de la femme et lui dit :

« Je suis sûr que nous le retrouverons. Juste une dernière question, est-ce que votre fils a vu ou entendu des choses bizarres avant sa disparition ?

-Non. Non, il ne m'a rien dit sur ça. Pourquoi ?

-Ce n'est rien. Ne vous inquiétez pas. »

Il se leva puis se dirigea vers la porte d'entrée.

« Avez-vous des enfants, lui demanda la jeune femme.

-Non.

-Vous ne pouvez pas savoir alors ce que c'est que de se réveiller chaque matin tout en sachant que vous ne verrez plus votre enfant.

-Pardon ? »

Dire que Dean était perdu, était mentir. Il était vraiment paumé. Comment la conversation en était arrivée là ?

« Vous n'êtes pas le premier à me dire que vous retrouverez mon fils, vous savez. Il y en a eu des dizaines d'autres avant vous. Ils avaient dit la même chose aux autres familles mais rien.

-Je suis vraiment désolé pour les autres familles. Je vais être franc avec vous mais je pense qu'on ne peut plus rien faire pour les enfants disparus. Au contraire, je pense que votre fils est toujours vivant et tant que je pourrais, je ferai tout mon possible pour vous le ramener. Je vous le promets. »

La femme le remercia d'un sourire. Dean partit.


Voilà la fin du premier chapitre.

Vos impressions ? Dois-je continuer ?

Merci en tout cas de l'avoir lu, c'est déjà ça de gagné.

Bisous et à bientôt.

Jubei/Kazuki.