Bonjour , je suis le nouvelle sur fandom et je trouve qu'il n'y a malheureusement que peu de fics françaises. J'ai donc décidé d'apporter ma contribution.

Un petit quelque chose qui j'espère vous plaira!

Sur léger fond de Stony sur la fin, mais peut être lu sans.

Bonne lecture !


Bonjour Antonhy


Chapitre 1 :

L'écran grésilla un certain temps avant qu'une voix roque ne retentisse :

« Monsieur Stark j'ai déjà rempli des papier sur mon état mentale pré-opération. » annonça une voix masculine sur un ton fatigué.

« Ce n'est pas pour ça ! » soupira un autre homme, sur un ton plus grave et agacé.

L'image apparut alors, en noir et blanc, présentant une chaise vide. Un jeune homme blond fut alors tiré dans le cadrage de la camera avant que deux mains fermes ne l'obligent à s'assoir sur la chaise. Celle-ci était alors toujours visible semblant trop grande pour le garçon. Ce dernier était plutôt grand mais très frêle. Ses vêtements semblaient trop grand alors que le col de sa chemise fermée laissait entrevoir un bous de clavicule. Ses traits étaient tirés. Ses yeux semblaient claires et sa mâchoires plutôt carré malgré ses joues creusé. Il semblait mal à l'aise, observant sans doute l'homme qui l'avait placé là. Il passa une main sur sa nuque avant de remonter légèrement sur ses cheveux blonds coiffés comme l'exigence militaire le souhaitait. Il la retira alors, suivant un mouvement hors champ avant de hocher de la tête en soupirant. Il passa lentement sa main sur son uniforme de soldat avant d'enfin ouvrir la bouche.

« Je n'ai pas compris le but de tout cela. » déclara-t-il d'une voix étonnement forte alors que l'interrogation faisait de cette affirmation une question.

On entendit alors un petit grognement avant que la réponse ne fuse :

« Je veux que vous enregistriez cela pour mon enfant. »

« Justement, vous n'avez pas d'enfant. Vous n'êtes même pas marié. » fit remarquer le blond alors que ces épaules se tendaient, le faisant paraître crispé, et que son visage se tordait en une expression confuse.

« Pas aujourd'hui, cela est vrai. Cependant un jour, j'aurai un enfant. Que je nommerai Antony. »

Le blond haussa un sourcil sceptique avant de fixer l'homme. Un coin de lèvre se releva et un certain pétillement fit apparition dans ses prunelles avant qu'il ne lance un peu taquin :

« Et si vous n'avez que des filles ? »

« J'ai créé une machine qui pourra changer totalement votre physionomie. Pensez-vous vraiment que je n'arriverais pas à trouver un moyen d'avoir un fils ? » s'enquit la voix, d'un ton entendu, insistant bien sur le dernier mot.

« Il est vrai… » concéda le blond, amusé par l'autre homme de toute évidence.

« Alors allez-y ! » somma son interlocuteur, le coupant.

Le blond inspira un instant avant d'expirer, fermant les yeux avant de les rouvrir, la tête tournée sur la gauche.

« Pourquoi voulez-vous donc que je parle à votre hypothétique futur fils ? Que voulez-vous donc que je lui dise ? » s'enquit-il toujours perdu et commençant légèrement à s'agacer.

« Vous êtes un homme de bien. » annonça alors la voix. « Vous êtes certainement la personne la plus honorable que je connaisse. Mon fils sera ma plus grande création et je suis persuadé que vous avoir comme parrain ne pourra que lui être bénéfique. » déclara-t-on d'un ton docte.

Le blond avait la bouche entrouverte et les yeux légèrement écarquillés. Ses joues étaient rosies par son inconfort face au compliment mais rapidement la seule expression qu'il put exprimer fut son incrédulité.

« Je vous ai rencontré il y a deux jours. » fit-il remarquer.

« Raison de plus pour ne pas traîner. J'ai beau être un génie, notre expérience peut ne pas fonctionner, et vous pourriez y laisser la vie. Donnez des conseils à Tony ! »

« Stark ! » appela alors le blond totalement incrédule.

Sur ces paroles, on entendit un bruit de porte se fermer.

« Stark revenez ! » appela le blond d'une voix légèrement paniquée.

Il commença à se lever lorsque qu'on entendit un bruit étouffé. Le blond se réinstalla sur la chaise avant de déglutir et de fixer l'objectif. Il observa un instant le dispositif avant de se passer une main sur le visage.

« Bon, … hum… Je suppose que je n'ai pas le choix puisque je viens de me faire enfermer dans la pièce. Donc, … Antony…. »

Sur ces paroles incertaines, le blond serra les dents et grimaça d'inconfort. Le silence qui suivit sa phrase fut long et finalement, l'inconfort laissa place à l'agacement.

« Comment veut-il que je parle à un enfant pas encore née, ni ne serait-ce qu'engendré ? » s'exclama-t-il agacé. « Et puis qu'est-ce donc que cette invention étrange ? Franchement, quelle idée saugrenue… »

De nouveau un bruit étouffé retentit et le jeune homme grinça des dents. Il fixa la camera d'un air déterminé. Après avoir poussé un soupir résigné, il se lança :

« Comme je n'ai pas le choix je vais donc te donner des conseils en tant que parrain que tu ne rencontreras certainement jamais puisque je ne suis pas persuadé que tu existeras un jour, fille ou garçon confondu. Ton père est un personnage assez… pittoresque et je suppose que la première chose qu'il faut que je te dise est bonne chance et bon courage pour survivre élevé par un tel homme. Les conseils les plus probables qu'il ne te donnera pas sont : ne bois pas en excès, ne fume pas en excès, ne profite pas de la gente féminine, essaye de rester modeste lorsque tu comprendras que tu es un génie. »

Il eut un léger rire avant de rajouter :

« S'il y a bien une chose dont je suis persuadé, c'est qu'étant l'enfant d'Howard Stark tu auras une intelligence supérieur et que tu n'attendras pas la reconnaissance de tes paires pour le crier haut et fort. »

Il reprit alors d'une voix plus ferme, laissant tout de même transparaître une certaine rancune :

« Si jamais tu te lances dans une expérimentation sur des cobayes humains ne leur dit pas qu'ils risquent de mourir dans cinq jours, mais plutôt qu'ils ont une grande chance de s'en sortir. »

Il fut une petite pause avant de soupirer. Il sembla chercher quelque chose d'autre à dire. Un petit temps passa avant qu'une exclamation ne rompe le silence :

« Oh ! Et si jamais tu ne le comprends pas par toi-même, ne laisse jamais quiconque t'empêcher de faire ce qui est juste. Je pense que cela doit être mon crédo. »

Il baissa les yeux sur ses mains avant de souffler un peu et de relever la tête en direction de l'objectif.

« Je ne vois pas réellement ce que je pourrais te dire de plus. J'ai un peu du mal avec ce concept donc…. »

Il jeta un coup d'œil sur sa gauche avant de crier :

« Strak revenez ! J'ai donné vos stupides conseils. »

Un bruit de porte se fit de nouveau entendre avant que le blond ne se lève.

« Fort bien ! … Vous n'avez pas arrêté l'enregistrement ? » s'enquit-il surpris.

« Pensez-vous vraiment que je sache utiliser cet engin ? » s'enquit le blond maintenant debout et paraissant encore plus fragile qu'assis sur la chaise.

« C'est pourtant simple, vous appuyez ici, tandis que vous tournez le levier et que…. »

L'image s'arrêta brutalement avant de se reformer montrant de nouveau le jeune homme blond.

Son visage angulaire semblait plus pale, bien que le noir et blanc ne laisse discerner ce genre de nuance. Il portait un simple tee-shirt et regardait la camera comme s'il s'agissait de la pire tortue qu'il soit. Il lança un coup d'œil suppliant sur la gauche mais n'obtenu que le silence en réponse. Il déglutit alors avant d'inspirer. La certaine confiance qu'il semblait avoir réussi à canaliser s'évanouit en un battement de cil avant que l'insécurité et la tristesse ne reprennent place sur son visage. Il ouvrit alors la bouche dans un bruit d'étranglement étrange.

« Bonjour Antony. » déclara-t-il sur un ton crispé, avant d'avoir un léger rire incertain. « Je trouve toujours l'idée de te parler totalement folle, parce que… je ne suis pas certain que tu existeras un jour mais Stark pense que j'en ai besoin. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi. »

Il tritura ses mains, sa posture droite se désagrégea au fur et à mesure que son regard descendait sur ses genoux. Il se mordit la lèvre. Son tee-shirt tomba sur son épaule laissant découvrir la naissance de la jonction avec le bras et un bous de son pectoral, laissant apercevoir quelque côtes. Rapidement, il remit la manche en place et, désignant le vêtement, il annonça avec dérision :

« Ils ont de grande espérance pour mon changement. »

Il déglutit alors avant de ramener son regard sur l'objectif.

« Je n'ai pas vraiment compris pourquoi St… ton père m'a amené ici. Je veux dire… Nous allions commencer, tous sont réunis, la machine est en place…. Pourtant il m'a tiré jusqu'ici pour que je te parle. Certainement pour que je puisse te donner un dernier conseil avant ce qui risque d'être ma mort. » dit-il incertain. « Ou alors a-t-il simplement voulu me laisser du temps pour me reprendre et que je ne panique pas devant une bonne partie de l'état-major… mais dans ce cas pourquoi, te parler ? »

Le blond se tortilla un peu sur sa chaise avant de se passer une main dans les cheveux un peu perdu.

« J'ai toujours voulu protéger mon prochain. Cependant, malgré mes nombreux essais, je n'ai jamais pu. Lorsqu'à mes vingt-huit ans on a refusé de me prendre à l'armée, mon rêve de protéger ma patrie s'est évanoui. Trop frêle donc pas l'esprit assez fort. Je pensais qu'ils avaient tort après réflexion, je réalise que je n'étais même pas capable de gagner une bagarre alors une bataille… J'ai pourtant fait de nombreuses tentatives. J'ai même trompé la loi pour tenter ma chance dans d'autre centre, j'ai pris d'autre nom. Et maintenant, à trente ans j'ai enfin ma chance. Je peux leur prouver que j'en vaux la peine. Je pourrais réaliser mon rêve. Si le sérum fonctionne, je pourrais rejoindre Bucky sur le champ de bataille et aider mon peuple à gagner cette guerre ! » continua-t-il avec entrain et fierté.

Cependant, son regard pétillant se teinta de nouveau et sa voix se serra sur ses futures paroles :

« Et pourtant j'ai peur. »

Sa voix vibra et ses yeux scintillèrent plus que d'ordinaire. Il baissa la tête. Quelques secondes passèrent avant que le blond ne prenne une nouvelle bouffée d'air et que son regard ne se relève, déterminé.

« Je dois y aller. Je suppose qu'il te faut un conseil, et je dirais qu'il ne faut pas que tu abandonnes. Persévère et tu arriveras à tes fins. La seule chose à ne pas oublier est qu'il faut être prêt à en assumer les conséquences. » annonça-t-il fermement, puis d'une voix plus légère il continua : « Souhaite-moi bonne chance ! Si je puis dire. »

Il se leva alors, se pencha légèrement au-dessus de la caméra et l'écran devint noir.

Cette fois, ce ne fut pas un jeune home frêle que la caméra filma, mais un homme fort, grand, le visage carré et dure. Le regard semblait toujours clair, un peu innocent sur un faciès pareil. Il fixait la caméra avec gravité, même un peu peiné. Son corps se tenait droit, assis, mais ne laissant en rien deviner le contour de la chaise. Son tee-shirt semblait trop petit, lui collant à la peau, prêt à craquer au moindre mouvement, au moindre effort que les muscle qu'il dessinait pourraient fournir.

« Bonjour Antony. » annonça alors la voix, toujours aussi forte et pourtant douce, un peu incertaine.

Les mains puissantes se rejoignirent sur les genoux compressés par le tissu du pantalon.

« Comme tu peux le voir je ne suis pas mort. St…Ton père m'a comparé à un papillon sorti de sa chrysalide et si je n'avais pas été aussi soulagé de ne pas avoir succombé à l'opération, je l'aurais certainement mal pris. Fait moi une promesse et tente d'éviter les sarcasmes mal venus. »

La voix se voulait joyeuse mais le visage gardait cette teinte triste.

« Je n'aurais jamais cru pouvoir courir si vite aller à la même vitesse qu'une voiture est impressionnant, non ? »

Un léger sourit amer se dessina sur ses lèvres avant que son regard ne se perde au-delà de la camera.

« Le docteur est mort. Il a réussi le travail de tout une vie et il est mort avant même d'avoir pu le souhaiter. Toutes ses recherches ont disparu, elles-aussi. Je suis la seule chose qu'il reste de cette réussite. » continua-t-il d'un ton amer. « Je ne pourrais te dire ce que je ressens. Mais j'ai l'impression d'avoir perdu un père plus qu'un collègue de travail. Je n'aurais jamais pensé que je m'étais attaché à ce point à lui. Il m'a donné l'espoir, il a été là. N'est-ce pas ce qu'on attend d'un père ? Je n'ai jamais eu ça avec le mien. Il était trop déçu de ce que j'étais, trop imbibé d'alcool. » continua-t-il triste. « Seul Arnie ne m'a jamais regardé avec pitié. Puis Bucky, enfin, nous avions le même objectifs alors…. Et le professeur Erskine, de son vrai nom Reinstein. Je ne savais même pas comment il s'appelait ! » dit-il crispé.

Il amena ses mains à son visage avant de soupirer. Il releva la tête et laissa une main retomber alors que l'autre venait frotter sa nuque.

« Je savais que j'allais voir des personnes mourir, que des proches risqueraient leur vies, mais je pensais stupidement que la guerre n'était pas encore chez nous…. » murmura-t-il alors que son regard se voilait. « Je ne vais même pas aller combattre. » cracha-t-il avant de relever la tête, la mâchoire crispé de fureur. « Je suis la putain de meilleur arme qu'ils n'aient jamais eu en leur possession et la seule idée qu'ils ont à faire de moi est une foutue icone pour le peuple américain. Un menteur, un imposteur ! » cria-t-il, se levant légèrement.

Finalement, ses poings se crispèrent sur ses genoux avant qu'il ne ferme les yeux. Quelques secondes se passèrent ainsi avant qu'il n'inspire plus fortement en rouvrant les yeux.

« Il ne faut pas jurer. Je n'aurais pas dû employer de tels mots pour un enregistrement dédié à un enfant. J'espère que tu ne le verras pas avant tes quatorze ans. » reprit-il plus doucement, un léger sourire désabusé aux lèvres.

De nouveau son regard se fit lointain avant qu'il ne se refixe sur la caméra, déterminé.

« Ne laisse jamais quelqu'un qui se croit et que tu crois digne de confiance décider à ta place. Tes choix sont tiens. Je n'aurais jamais dû accepter d'appartenir à Stark Industrie. Bien sûr, ce n'est pas ton père qui m'empêche d'aller au front mais le général. Il considère que je ne saurais pas comment agir sur le terrain ou alors que je suis trop précieux pour qu'on risque de me faire capturer. ''Imaginer ce qu'il se passerait si les nazis arrivaient à reproduire le sérum Sergent Rogers !'' » mima-t-il avec aplomb avant de secouer la tête.

Il se pencha alors vers la caméra avant de poser son index sur ses lèvres.

« Ne répète jamais ce que je vais te dire. Fait comme moi, fait croire à tes supérieurs que tu es obéissant, mais ne suit jamais, jamais les ordres sans réfléchir. » continua-t-il plus déterminé que jamais, en se réinstallant sur la chaise. « Je vais faire ce qu'il demande. Monter sur scène, jouer leur petit jeu. Je continuerais à m'entraîner sans leur accord. Et dans trois mois, nous serons en Allemagne et j'irais au front. Je suis Captain América, pour le public, un gagne-pain pour l'état et un simple soldat pour l'armée. Je ne suis pas un héros, mais quelqu'un qui a le pouvoir de changer les choses et maintenant que j'en suis capable, je le ferais. »

L'écran devint subitement noir avant de se rallumer sur l'homme. Ces vêtements ont changé, une étoile orne son torse et une veste kaki lui couvre les épaules.

« Bonjour Antony. Je n'ai rien à te dire aujourd'hui. Je suppose que c'est un peu bête mais aujourd'hui est ma première mission et même si je suis persuadé de réussir et bien… il y a toujours le si. Je vais sauver Bucky, le pauvre gamin que j'ai rencontré à l'inscription pour l'armée. Je l'ai encouragé alors qu'il n'avait pas l'âge. Cependant, il avait la taille et le mental. Je le regrette maintenant qu'il est prisonnier des nazis. » avoua-t-il avant de tourner vivement la tête sur le côté.

Il patienta quelques instants, tendus avant de reprendre.

« Je vais réparer cette erreur. Le prendre sous mon aile et faire de lui le meilleur des soldats possible parce que je sais que je ne pourrais le faire renoncer. Je le protégerais. » Annonça-t-il durement. « Finalement, il y a bien une leçon. Tu ne peux revenir en arrière mais tu peux changer le présent. Fait tout ce que tu peux pour réparer tes erreurs. Ce n'est pas simplement pour ta conscience, beaucoup s'en fiche, c'est pour le bien de tous. »

De nouveau, le blond se figea avant de tourner la tête vers la droite.

« Vous pourriez y aller dans quelques minutes Capitaine Rogers, j'ai trouvez un pilote. » retentit alors une voix douce mais ferme, féminine.

Le blond eut un léger sourire avant de soupirer.

« Merci Ma'am. » dit-il simplement avant de se tourner de nouveau vers la caméra. « A bientôt, j'espère. »

L'écran se fit noir avant de réapparaître sur un homme aux cheveux foncés.

Les yeux plissé en direction de la caméra et les traits tirés par l'incompréhension, l'homme semblait prêt à dire quelque chose. Seules ses épaules étaient visibles, dévoilant un bandage peu gracieux entourant le côté gauche, l'autre était nue. Il avait le bras tiré en direction de l'objectif. Son visage était assez dure quoi qu'encore arrondi par les marques de la jeunesse. Sa pomme d'Adam déglutit alors qu'un bruit de porte se faisait entendre et qu'il tournait la tête vers la gauche. Un bous de langue dépassa pour rejoindre le coin de ses lèvres avant qu'un sourire crispé et un air à peu près innocent ne prenne place sur son visage.

On entendit un soupire avant que le garçon ne lève les mains, dont une était largement couverte de bandage et ne déclara :

« C'est pas moi ! » la voix était grave avec un petit trémolo.

Seul un rire cristallin et communicatif lui répondit. Le garçon leva un sourcil perdu et espérant avant de sourire de manière hésitante.

« Bucky… » soupira la voix douce des précédentes vidéo, rempli d'affection.

« Avoue que ça pique la curiosité Cap ! » se défendit le garçon. « C'est de Stark non ? Ça ressemble beaucoup à une caméra, mais les dernières que j'ai vues étaient, plus grandes. Vraiment plus grande, elle faisait environs six fois la taille de celle-là ! »

Une silhouette se forma à côté du brun avant que le visage amusé du blond n'apparaisse dans le cadre.

« Bonjour Antony, je te présente James Barnes. » annonça-t-il d'une voix sérieuse alors que son sourire et ses yeux treillissaient son amusement.

Le garçon, à côté, écarquilla les yeux avant de s'avancer brusquement.

« Tu veux dire que c'est un communicateur avec image ! Que ce Antony nous voit là ? Au putain, je suis à poil ! » s'exclama-t-il tout en gigotant tentant de couvrir sa virilité.

Le blond ne put s'empêcher de rire à gorge déployé alors que le garçon relevait la tête indigné.

« Très drôle ! Hilarant Steve ! » se plaignit-il avant de le foudroyer du regard puis de reporter son attention sur la caméra. « De toute façon si cela avait été un communicateur, on aurait vu l'image de la personne concerné ! » murmura-t-il en ronchonnant.

Le blond à ses côtés n'avaient pas arrêté de rire, les larmes commençant à lui monter aux yeux. Le brun le frappa du coude avant de pousser un petit cri aigue de douleur. Cela stoppa l'hilarité de son voisin qui se tourna vers lui, le regard inquiet.

« Où as-tu mal ? » s'empressa-t-il de demander.

« Là où j'ai eu la stupidité d'essayer de te frapper. » fit remarquer le brun un air boudeur sur le visage.

Le blond haussa un sourcil avant de secouer la tête de dépit et amusé.

« Et pourquoi as-tu une caméra ? » s'enquit le brun.

« Pour parler à Antony. » fut la réponse apparemment évidente du blond.

« Et qui est Antony ? » continua le garçon commençant à s'énerver.

« Le fils d'Howard. »

« Stark ? »

« Stark. »

« Ça se reproduit ce genre de personne ? » s'enquit le garçon étonné.

« Apparemment. »

« Stark n'est pas marié ! » fit remarquer le brun après quelques secondes.

« En effet. »

« Alors il n'a pas d'enfant ! Steve, qui est Antony ? »

« Le fils d'Howard. » amusé de la situation.

Le garçon sembla sur le point de s'arracher les cheveux avant de soupirer et de reprendre.

« Admettons. Pourquoi enregistres-tu des vidéos pour le fils de Stark. »

« Je suis son parrain. »

« Dans ce cas, tu l'as rencontré. Pourquoi faire des vidéos ? »

« Parce que je ne l'ai jamais vu. »

« Est-ce que Stark à un fils, au moins ? »

« Pas encore. »

« …. Laisse-moi résumé ça. » reprit Bucky au bout de quelques secondes. « Tu fais des vidéos pour ton filleul qui n'existe pas et que Stark va appeler Antony. » finit-il sceptique.

« En effet. » assura le blond une leur moqueuse dans les yeux.

« Tu te moques de moi ? » s'enquit le brun plutôt sérieux.

« Non. »

« Pourquoi ? » demanda-t-il sur le point de craquer.

« Parce que je ne serais peut-être plus de ce monde lorsqu'il naîtra et que selon Howard, je suis l'homme le plus bon qu'il n'est jamais rencontré. » fit-il remarquer.

Le garçon l'observa un instant semblant juger de la véracité de ses propos avant d'acquiescer.

« Stark est cinglé, mais il a raison à ton sujet. » observa-t-il avant de tourner un regard intéressé à la caméra. « Dit, tu voudrais pas faire un petit truc pour mon futur enfant ? »

« Pardon ? » s'enquit le blond apparemment déstabilisé.

« Et bien quoi ? Il n'y a pas que le fils de Stark qui ait le droit au meilleur des parrains qui soit. Si j'ai une fille, elle s'appellera Natasha, un garçon, Romain. »

« Non. C'est vraiment stupide.»

« Tu le fais bien pour Stark ! » fit-il remarquer.

« Parler à un filleul imaginaire, d'accords, mais deux, c'est au-dessus de mes forces. » ajouta-t-il avant de sortir du champ.

Le garçon suivit du regard un mouvement qui passa derrière la caméra avant qu'il ne murmure.

« Je piquerais les vidéo et remplacerais les prénoms. »

« Je t'ai entendu ! »

« Gnagnagnagna…..Морон , предатель ... Мы клятву верности , и вот как мы поблагодарили ! »

« Arrête de parler russe ! » s'exaspéra l'autre homme avant de réapparaitre devant la caméra. « En tout cas, voici Bucky et je tiens à dire qu'il apprécie énormément ton père. »

« Quoi ! » fut l'étrange gargarisme qui sortit de la bouche du brun. « Cet ignoble emmerdeur ! Ce satané je sais tous ! Ce Dom juan de pacotille et froussard ! »

« Je tiens à te rappeler qu'il est celui qui a piloté l'avion qui m'a permis de venir te sauver, que c'est lui qui fait nos armes qui nous ont sauvé la mise à de nombreuses reprises, comme il y a deux jours. » fit-il remarquer en pointant du doigt les bandages de l'autre garçon et soulevant un sourcil autoritaire. « De plus, tu es tout autant séducteur que lui, si ce n'est qu'il est plus riche et plus demandé. Tu ne peux pas lui en vouloir d'avoir réussi à séduire la serveuse avant toi. »

« Si je peux ! » annonça le brun avant de sortir du champ en laissant apercevoir un torse musclé puis une hanche dénudé et de disparaître complétement.

Le blond, lui, secouait la tête amusé avant de de nouveau se tourner vers la caméra.

« Il ne faut jamais être mauvais perdant. Bucky admire Howard au fond de lui… » on entendit un bruit indigné avant que le blond ne reprenne. « Très, très, très au fond de lui. » finit-il.

L'écran devint noir.

A Suivre...


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