Résumé : Prend en compte les 6 premiers Tomes. Même si de nombreuses choses vont changer, la trame du tome 7 sera respectée. Simplement, je centre l'histoire sur mon personnage. ce sera donc au lecteur (s'ils y en a) d'imaginer les chapitres du livre original en parallèle de cette histoire. Pour ceux qui n'auraient toujours pas lu Harry Potter et Les Reliques de La Mort (c'est possible ?), n'allez pas plus loin.
Pour faire simple, j'introduis principalement dans l'histoire un nouveau personnage qui me trotte dans la tête depuis un moment et qui aura de nombreuses incidences sur certaines personnes. Sinon, pour un suivi de l'histoire, l'âge de la sœur de fleur sera fixé à celui de Ginny Weasley. (je ne pense pas que je doive indiquer le nombre…)
Disclamer : comme d'habitude, je regrette âprement ne pas avoir eu l'idée avant notre écrivaine favorite, mais du coup, rien n'est à moi, je ne fais que plagier une très bonne œuvre littéraire.
Sinon, que dire à part que c'est ma première fic, que j'espère recevoir de nombreux conseils pour corriger mes au combien nombreuses lacunes dans ce domaine. (eh oui désolé, encore un scientifique qui se met à l'écriture…)
Je préfère prévenir, les premiers chapitres se déroulent en Russie. Veuillez pardonner mon immense médiocrité, mais les programmes scientifiques ne proposaient ni Russe, ni de voyage en Russie. Les lieux seront donc inventés malgré un soupçon de réalisme et les dialogues seront évidement en français. (Si une aimable personne veut prendre la peine d'écrire mes dialogues en Russe, qu'elle me contacte, je l'accueille à bras ouvert…)
Moscou, début du mois de juillet.
Malgré l'impact que la nouvelle allait avoir sur sa vie, Cylia Krasnikov n'était pas étonnée de se rendre compte qu'elle n'arrivait pas à pleurer. Détachant enfin ses yeux de l'exemplaire de la gazette du sorcier qu'elle se faisait livrer tous les jours, elle repensa à la peine qu'elle avait eue lorsque le phénix était apparu devant elle porteur d'un message qu'elle n'avait toujours pas ouvert. A l'époque, elle ne voulait pas, ne pouvait pas admettre ce que ce message signifiait, la fin de la vie qu'elle connaissait, le départ du seul être qui comptait pour elle.
Mais, aujourd'hui, elle ne pouvait plus reculer, il allait savoir, savoir que son temps était enfin arrivé, et surtout que la fausse sécurité procuré par le défunt venait de s'achever. Elle mit de l'ordre dans ses affaires quelques peu éparpillés, puis se prépara à sortir de la bibliothèque de la place Stanistlas.
- Attendez, madame, vous avez oublié un livre.
Cylia se retourna et reconnue immédiatement l'une de ces quelques amies dans la capitale Moscovite à partager son petit secret… .Comprenant que celle-ci voulait lui parler, elle décida de la suivre, sachant pertinemment qu'elle allait lui poser des questions sur Jonathan.
- Vous avez vu les nouvelles d'Angleterre ? lui demanda la vieille femme sitôt arrivée dans son bureau.
La pièce, bien que petite, trahissait bien la personnalité de l'occupante. Des photos d'enfants sur les murs, des dossiers empilés un peu partout, des livres dans toutes la pièce et surtout, sur le bureau, un journal, La gazette du Sorcier, titrant en gros : Dumbledore, la mort d'un héros. Se disant qu'il était inutile de chercher à noyer le poisson, Cylia préféra la franchise directe.
- Oui, je sais, les rumeurs sont assez ambigües, mais on y voit clairement l'influence de Voldemort.
- Et pour le petit, vous avez décidé quelque chose ?
Et voilà, la question à laquelle Cylia s'attendait depuis toute sa vie, depuis qu'elle avait recueilli le pauvre enfant, privé de sa mère et rejetté par son père. Elle avait essayé de tout faire pour que ce jour n'arrive pas ou que Jonathan soit le mieux préparé possible. Et pourtant, aujourd'hui, il fallait prendre une décision, et cette décision lui faisait horriblement peur.
- Je, … Je ne sais pas encore, je ne l'ai pas encore revu, et…
Et voilà, les yeux scrutateurs étaient à nouveau braqués… . Cylia ne se souvenait plus à quel moment elle avait révélé à la vielle dame qui était son petit fils, mais depuis, elle ne cessait de le regretter. Olga semblait avoir pris en pitié les deux membres de la famille Krasnikov et elle ne cessait de se mêler de leur vie, prétextant à chaque instant une nouvelle excuse lui permettant de venir voir la famille et de glisser quelques conseils sur l'éducation des jeunes gens de nos jours. Elle ne comprenait d'ailleurs toujours pas comment son petit fils pouvait la laisser lui tourner autour ainsi.
- Vous ne pourrez pas lui cacher ça, je suis sur que tout Durmstrang ne parle que de ça, et vous savez que…
- Oui, merci, je crois encore connaître les opinions de mon petit fils !
Un silence gêné s'installa entre les deux femmes, comme à chaque fois qu'elles abordaient le sujet du retour en Angleterre des Krasnikov.
« Crac »
En reconnaissant le son caractéristique du transplanage, Cylia sortit immédiatement sa baguette et la pointa en un éclair sur l'inconnu. Cependant, en dévisageant le nouveau venu, sa tension redescendit d'un cran et elle se permit un léger relâchement.
« Eh bien, Grand-mère, en voici des façons d'accueillir les invités » lâcha t'il de son ton caractéristique, mi ironique, mi trainant.
Tandis qu'elle le regardait aller saluer la vieille bibliothécaire, Cylia ne pu s'empêcher de penser que son petit fils ressemblait de plus en plus à son père, les mêmes cheveux bruns foncé, ce visage agréable à regarder, sans défaut apparent. Pourtant le trait physique le plus marquant de Jonathan lui venait de sa mère, des yeux d'un bleu profond où venait se mêler de temps à autres un fugace éclair verdoyant. Pourtant elle n'aurait jamais qualifié son petit fils de beau, non, mais plutôt de charmeur, ce pouvoir inné de séduire les gens, pouvoir lire en eux tandis que l'on restait impénétrable.
Et lorsqu'elle vit Olga complètement ridicule devant le salut de Jonathan, elle ne pu s'empêcher de ressentir comme un léger pincement au cœur tandis que le visage de sa fille se substituait à celui de la vieille dame.
« Peut-on savoir comment tu es arrivé ici jeune homme ? »
Malgré la situation, elle ne parvenait pas ressentir de la colère devant lui, étudiant de 17 ans mais qui resterait à jamais pour elle le petit être qu'elle avait arraché aux mains de la mort peu après sa naissance. Lorsqu'enfin il se tourna vers elle, le visage digne d'un chien battu, elle savait déjà qu'elle ne pourrait pas tenir longtemps l'attitude de grand-mère en colère.
- Allons Mamie, tu sais très bien que je veux toujours te voir le plus rapidement possible après le collège et…
- Tu as lu le journal n'est ce pas ? »
Lorsqu'elle vit que l'air légèrement moqueur quitta instantanément son visage, Cylia sut qu'il en avait pris connaissance et qu'il s'était préparé à la convaincre.
« Crois tu réellement qu'il soit nécessaire d'avoir cette discussion ? Je sais déjà ce que je veux, cela fait 10 ans que je m'y prépare et tu sais aussi bien que moi que les Krasnikov sont quelque peu rigides.
- Tu ne peux pas reprocher à ta grand-mère un instant de faiblesse non, je… »
Elle ne put aller plus loin, Jonathan l'avait prise dans ses bras. Elle put ainsi profiter de ce moment d'intimité pour s'accorder pour la deuxième fois de sa vie le droit de pleurer. Pendant ce temps, aucun des deux ne prononça quoique ce soit, mais leurs pensées vagabondèrent sur ces 17 dernières années, l'instant où elle le découvrit dans cette ruine du Yorkshire, son premier acte de magie, sa première baguette et surtout la révélation de ses origines, tandis qu'il lui promettait de tout faire pour venger sa fille.
Ce fut Jonathan qui rompit en premier le lien, et tout en se dégageant, l'embrassa sur le front.
« Je n'ai pas oublié et ne le pourrais jamais. Je ne peux accomplir cette tâche seul, mais ma présence sera indispensable, je dois l'aider, je…
- Je sais, je sais déjà tout ça et c'est pour ça que je t'ai laissé toute la connaissance de notre famille. Rentre à la maison, prends tes affaires, et surtout prends la lettre sur la cheminée, elle t'expliquera ce que tu dois savoir, il…
- Et toi, pourquoi ne vient tu pas ? Je ne pourrais pas tout faire seul, il… »
Sa voix s'étrangla, et Cylia reconnu cet expression de visage, c'était la même que sa mère avait lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle partait en Angleterre finir ses études. Elle ne put s'empêcher de le trouver attendrissant et d'être désespérée par tout ce qu'il avait fallu faire pour en arriver là.
« Il est vrai qu'il est normal d'avoir un peu peur lors de son premier voyage sans sa… »
Tandis qu'elle prononçait cette phrase, elle ne pu s'empêcher de sourire devant la tête de son petit fils, ce mélange de colère, de honte, de surprise mais surtout d'amusement.
« Très drôle… Et après tu te plains que toutes les voisins nous trouvent méchants… . »
Après avoir fait de longs adieux aux deux femmes et s'être assurer que sa grand-mère finirait par le rejoindre à Londres, Jonathan transplana directement dans sa chambre pour préparer son départ. Ramassant de nombreux livres et plusieurs instruments magiques compliqués, il rassembla tout son petit bazar et le rangea dans son sac sans fond, objet qu'il avait perfectionné il y a quelques années, afin de disposer d'un espace de rangement suffisamment grand pour ses voyages.
Lorsqu'il descendit dans le salon, il vit sur la cheminé la fameuse lettre et se décida à la prendre. Regardant l'enveloppe de tout ses cotés, il reconnut le sceau du phénix, ainsi que son prénom au complet, éléments prouvant incontestablement l'identité de l'envoyeur.
« Je n'ai jamais eu besoin de vous Dumbledore, et ce n'est pas maintenant que je vais commencer. » tout en jettant la lettre au feu.
Puis il transplana.
« Déprime quand tu nous tiens… ».
Tandis qu'il arpentait le quartier de Privet Drive à la lumière mourante du crépuscule, Jonathan ne pu s'empêcher de penser à la monotonie de l'existence des gens d'ici, et bizarrement de ressentir une légère pointe d'envie.
Mais sa comparaison entre les différents modes de vie s'arrêta à l'instant où un ballon le percuta dans les côtes. Tandis qu'il reprenait son souffle et arrêtait la course folle de cet objet au combien dangereux, il chercha dans le voisinage l'envoyeur de l'objet. En faisant le tour, il remarqua rapidement les fautifs. Deux maisons plus loin, tout penauds, deux enfants attendaient visiblement sa réaction pour savoir s'ils allaient pouvoir récupérer leur ballon.
- TUES LES !
Une profonde nausée le saisit tandis qu'il sentait sa bile faire trois tour dans son estomac, et sa tête hurler de douleur. Luttant pour conserver au maximum son calme, il prit le ballon et le relança aux enfants
- Rentrez chez vous maintenant c'est pas une heure pour… Tout en essayant de s'éloigner afin de masquer son malaise.
Apparemment, son stratagème ne fut pas très réussi, puisque en reprenant contenance, il vit les enfants rentrer chez eux à toute vitesse, visiblement apeurés.
Se disant qu'au moins il serait tranquille, il se remit en quête du 4 Privet Drive. Après avoir marché une petite demi-heure dans un quartier typiquement anglais, il finit par arriver enfin devant la maison cherchée, sensiblement identique aux autres.
Marmonnant quelques paroles, il passa à travers la porte et lança quelques sorts afin de protéger la maison ainsi qu'avoir un bref aperçu des lieux. Les conclusions de ses enchantements étaient relativement simples. De un Harry Potter n'était pas seul et de deux, cet embêtante Trace était levé. Par contre, toutes les personnes de la maison étaient rassemblées dans le salon, et semblaient discuter d'un départ de la maison.
« Ces Moldus… »
Répétant le même sortilège, il franchit la porte et remarqua très rapidement sa cible.
« Et voilà comment perdre une nouvelle soirée en bavardages inutiles ». A cet instant précis, Harry en vint à penser qu'il aurait même préférer assister à un double cours de potions plutôt que de devoir encore une fois supporter ces palabres stériles sur ce sujet qui semblait inépuisable à son oncle : Devait on accepter la protection de gens bizarres contre quelqu'un de TRES bizarre, tout cela à cause de son neveu TRES TRES bizarre.
Pourtant, ce fut lorsqu'il sentit un léger picotement dans la nuque, le même qu'il ressentait à chaque fois que le danger semblait proche, qu'il sortit de sa torpeur et fixa la pièce à la recherche d'un phénomène inhabituel. Alors qu'il commença à croire que sa vie l'avait rendu complètement paranoïaque, c'est à cet instant qu'il le vit, flou, se fondant presque dans le décor, mais au moment où il pensa à sortir sa baguette, l'oncle Vernon se tut, et la baguette vola vers la silhouette maintenant clair d'un homme drapé d'un large manteau à capuche qui masquait complètement son visage.
« Eh bien, c'est qu'il aurait des réflexes le Potter… » Pensa immédiatement Jonathan en lisant le trouble dans les pensées de Harry. « Par contre faudra absolument que je lui apprenne à se protéger l'esprit.. ». Attrapant la baguette qui venait à lui, il regarda avec une délectation non camouflée les 3 moldus complètements terrorisé par son intrusion.
- Bien, on va faire court, annonça t'il d'une voie claire et rapide, les 3 moldus, vous restez ici sans bouger, tandis que Potter monte avec moi à l'étage.
Tout en parlant, il lança un sort à Potter pour le lier à lui puis transplana dans la chambre du haut. Lorsqu'il regarda autour de lui, il fut surpris de remarquer à quel point cette chambre lui rappelait la sienne. Le même négligemment dans le rangement des affaires, peu d'objets inutiles, et surtout des valises partout.
« Qui êtes vous ?
La question qu'il attendait depuis le début tomba enfin. Il se retourna pour faire face à son interlocuteur, et remarqua avec satisfaction que celui-ci n'avait visiblement pas peur. Il leva sa baguette puis enleva son capuchon
- Vous ? c'est, c'est…
- Impossible, et c'est normal, je ne suis pas lui. Et tu le sais très bien, la protection de ta mère empêche toutes les personnes voulant te faire du mal d'approcher de cette maison.
Malgré cette explication qui lui semblait limpide, il continuait à garder sa baguette haute. En effet, si Potter n'avait rien tenté pour le moment, il savait que celui-ci n'attendait qu'un faux pas de sa part pour faire quelque chose. A ce qu'il pouvait lire, il sentait bien que la première impression n'était pas du tout amicale.
- Ecoute, je vais faire simple, je suis au courant pour la prophétie, je connais sa teneur et surtout je veux la même chose que toi.
Lorsqu'il lui parla de la prophétie, il vit pour la première fois l'hostilité faire place à une incrédulité dubitative et se dit que pour un début, cela n'était pas si mal.
- Et à votre avis qu'est ce que je veux ?
- Tu parais plus intelligent que ça Potter, la mort de Voldemort évidemment.
Lorsqu'Harry entendit cette phrase, son cœur fit un bond en lui. Malgré l'hostilité franche que lui rappelait cet inconnu, il fut partagé par l'envie de connaître cette personne qui semblait enfin le comprendre. Il avait réfléchi depuis le début des vacances, et il ne comprenait toujours pas ce que Dumbledore voulait s'y prendre. Il savait qu'il devait trouver des Horcruxes mais il n'avait pas la moindre idée de comment faire et surtout comment il allait résister à tous les pièges que Voldemort avait pu semer. Pour la première fois depuis qu'on lui avait révélé ses pouvoirs, il s'était senti seul et surtout ne voyait personne qui pouvait l'aider. Alors lorsque cet homme qui semblait si puissant venait lui annoncer qu'il voulait tuer Voldemort, il se mit à nouveau à espérer. Et pourtant…
- Je veux une preuve de votre bonne fois, et surtout je veux savoir qui vous êtes et pourquoi vous faites ça.
Le soulagement, Harry Potter était certain d'avoir vu un éclair de soulagement passer dans les yeux de l'inconnu. Puis une fois disparu, il le vit sourire et...
- Je t'apprends ce que je sais, et lorsque tu seras prêt, je te laisserais lire mon esprit. Tu n'as pas d'autre choix Potter. C'est avec moi comme ça, ou sans moi.
