Harry Potter et l'âme de la sorcellerie
Disclaimer
: Tous les personnages ne m'appartiennent absolument pas, ils sont
la propriété exclusive de J.K.Rowling.
Je
ne touche absolument rien, pas d'argent ni même de chèques
restaurant.
Chapitre 1 : Eté, coquillages et moldus (1ère Partie)
Harry
était de nouveau de retour chez les Dursley après une
6ème année mouvementé à Poudlard. Une
nouvelle fois, Voldemort avait essayé de le tuer mais il avait
réussi à lui échapper grâce à
l'aide précieuse de ses amis : Hermione et Ron.
Il devenait
de plus en plus clair, que Voldemort retrouvait sa puissance d'antan
et surtout qu'Harry ne serait peut-être pas en sécurité
totale chez les Dursley.
Dumbledore l'y avait tout de même
envoyé, le temps de trouver une solution. Pour Harry, la
solution est simple, il aurait pu passé l'été au
quartier général de l'Ordre du Phénix mais il
semblerait que Dumbledore tienne à le tenir écarter des
actions de l'Ordre.
Disons plutôt que Dumbledore souhaitait
voir Harry mettre son nez ailleurs que dans les affaires de l'Ordre
pour le moment.
Harry était allongé sur son lit en
repensant à l'année qu'il venait de vivre, le monde
sorcier était de nouveau plongé dans l'horreur.
Voldemort multipliait les actions, après une année
calme, il était de retour en force. Les assassinats, les
massacres étaient de plus en plus courants et les mangemorts
de plus en plus nombreux.
Le Ministère ne savait plus quoi
faire devant une telle puissance et se tournait de plus en plus vers
Dumbledore, enfin discretement.
Harry serra les points. Il repensa
à l'attaque qui avait eu lieu à Pré-au-Lard,
quelques uns de ses condisciples avaient péri et Poudlard
était en deuil à la fin de sa 6ème année
d'étude.
Il regarda le réveil, il indiquait
6h30, du bruit dans la chambre de Vernon et de Pétunia, lui
indiquait que le 4, Privet Drive commençait tout doucement à
se réveiller.
Harry lui ne dormait plus ou peu, les rares
où il trouvait le sommeil, il rêvait de mort, de
Voldemort et de Sirius.
- Sirius, murmura Harry.
Plus le temps
passait et plus son parrain lui manquait cruellement, heureusement,
il pouvait compter sur le soutien de Ron et Hermione sans oublier
celui de Rémus, le dernier Maraudeur.
8h00, un bruit dans
la chambre contigüe lui indiqua que son pachyderme de cousin se
levait. Harry regardait les minutes défilées sans les
voir. Plongé dans ses pensées, il n'entendit pas la
tante Pétunia l'appeler pour le petit déjeuner.
La
porte s'ouvrit brutalement :
- Si tu n'es pas descendu dans 1
minute, je donne ton petit déjeuner à Dudley, lui
signifia Pétunia.
Harry se leva de son lit et descendit les
escaliers, et comme il pouvait sans douter, Dudley avait manger son
petit déjeuner lui laissant seulement, un quart de
pamplemousse.
- Alors c'est à cette heure-i que tu te
lèves? Tu as plein de travail aujourd'hui, grommela Vernon.
-
Du travail? Vous ne voulez tout de même pas parler de les
devoirs de mag...
- Pas de ça mon garçon, lui cria
Vernon, je te parle de la pelouse, il faut la tondre.
- Je ne suis
pas ton esclave, fit remarquer Harry, tu n'as qu'à la tondre
toi même.
- Cesses d'être insolent, si tu veux manger
à ta faim dans cette maison, il te faudra travailler, c'est la
nouvelle règle
Dudley étouffa un ricanement.
-
Arrêtes de ricaner bêtement Dudley ou je te transforme en
cochon, dit brusquement Harry
Cette fois s'en était trop
pour les Dursley. Vernon se leva, rouge de colère et intima à
Harry de monter dans sa chambre immédiatement.
- Mais avec
plaisir vos majestés, ironisa Harry
Tout se qu'on
pouvait dire c'est que les vacances d'Harry commençait pour le
mieux dans le meilleur des mondes, enfin si Voldemort n'avait pas été
là. Les Dursley avaient au moins eu le mérite de lui
faire oublier quelques instant le Seigneur des Ténèbres.
Et
pendant 15 jours, le bras de fer entre Harry et les Dursley ne cessa
à aucun moment, cela amusait Harry de les provoquer, en fait
cela le soulageait de toute cette pression qu'il avait accumulé
durant l'année écoulée.
Harry barrait
tous les jours qui le séparaient de son retour à
Poudlard, et désespérait, les vacances passaient
vraiment lentement, trop lentement, vraiment trop lentement, à
croire que la Roue du Temps avait ralenti à tel point que les
minutes semblaient à Harry des heures.
Il avait nettement
refusé, les nouvelles règles de la maison. Mais le
simple fait de nommer Maugrey Fol Oeil changea la donne, en effet,
les Dursley ne voulait pas revoir cet individu et surtout pas dans
leur maison. Harry eut donc le droit à des repas convenables,
sans avoir besoin de travailler pour les obtenir.
Et comble du
bonheur pour les Dursley, il passait tout son temps dans sa chambre,
à lire des livres sur la magie certe mais moins il le voyait,
mieux la petite famille se portait.
Quinze jours après ce début de vacances, Hedwige entra dans la petite chambre et se posa sur l'épaule d'Harry. Il vit une lettre accrochée à sa patte. Après l'avoir libéré, Hedwige de dirigea vers sa cage pour boire et manger tandis qu'Harry ouvrit la lettre, il reconnu l'écriture d'Hermione, il s'empressa de la lire.
Cher Harry,
Alors comment se déroule
le début de tes vacances? Non, laissses-moi deviner, les
Dursley sont odieux avec toi.
Moi, je vais partir en vacances avec
mes parents et j'en ai parlé à Dumbledore pour savoir
si tu pouvais m'accompagner avec Ron, histoire de te faire oublier
les évênements de l'année passée. Il n'est
pas trop d'accord mais j'ai su le convaincre et puis nous serons loin
de l'Angleterre et de Voldemort... Alors si tu en as envie et si les
Dursley te laisse partir, je serais ravie que tu viennes avec nous,
c'est à dire mes parents, Ron et moi sans oublier un auror
pour ta protection (condition sine qua non pour que tu puisses venir
en vacances avec nous)
Alors qu'en dis-tu? Envoies-moi un hibou
dès que tu sauras.
Si les Dursley sont d'accord, on
passera te chercher dans une semaine à 11h.
Je t'embrasse.
Hermione
Harry, relit et relit la
lettre, il n'en revenait pas. Hermione lui proposait de passer des
vacances avec Ron et elle, loin des Dursley et surtout de
Voldemort.
Mais comment convaincre les Dursley de le laisser
partir, Harry ne douta sur le fait qu'il serait content de le voir
partir dès le mois de juillet et surtout de ne pas le revoir
avant 11 mois.
Harry descendit pour le dîner. Et ne
décida de ne pas tourner autour du pot.
- On m'a proposé
de partir en vacances, on vient me chercher la semaine prochaine,
et...
- Attends une minute, mon garçon, le coupa Vernon,
qu'est-ce que c'est que ces histoires de vacances? Avec qui? Où?
Et pourquoi, je te laisserai partir?
- Une camarade de P... de
mon école m'invite à passer les vancances avec elle,
ses parents et un autre ami. Où, je ne sais pas. Parce que
vous seriez tranquille pendant 11 mois, peut-être même
plus.
Vernon le regarda tout en réfléchissant,
intensivement, surtout au tout dernier argument soulevé par
Harry qui peserait lourd dans la balance. Onze mois sans avoir ce
dégénéré sous son toit...
- Et quand
est-ce que tu pars? Répondit simplement Vernon
- Vendredi,
à 11 heures, ce sont les parents d'Hermione qui viennent me
chercher.
- Et par quel moyen de transport? Demanda Pétunia.
Les
Dursley le regardèrent attentivement et craignant plus que
tout autre chose sa réponse. La dernière fois que
quelqu'un était venu chercher Harry en leur présence,
leur cheminée avait explosé et Dudley s'était
retrouvé avec une langue dont les dimensions dépassaient
l'imagination.
C'est donc avec 3 paires d'yeux braquées sur
lui, qu'Harry répondit tranquillement :
- En voiture, ce
sont des mol... des personnes normales, ils sont dentistes.
Soupir
généralisé de la part des 3 Dursley.
- C'est
entendu, tu pars vendredi prochain et on te revoit plus avant 11
mois. Bon débarras! S'exclama Vernon.
Une fois le repas
terminé, Harry remonta dans sa chambre à toute vitesse
et répondit à Hermione. Il se coucha et n'avait qu'une
hâte, c'était d'être à vendredi
prochain.
-Fichtre, cette semaine risque d'être longue,
pensa Harry
La semaine passa tranquillement et surtout sans stress, en effet les Dursley était pressés de se débarrasser de lui mais surtout, il va partir de cette maison normalement, c'est-à-dire par la porte et en voiture. Pas de stress de voir débarquer par la cheminée toute une famille de sorciers.
Vendredi matin 7h00, Harry est debout et
prépare ses affaires, il ne faut surtout rien oublier. Une
fois ses bagages terminés, Harry descendit pour prendre son
dernier petit déjeuner chez les Dursley vraiment excité
de partir enfin de cette maison qui ressemblait plus à une
prison de son point de vue.
Le petit dejeuner se déroula en
silence, mais les Dursley étaient nettement moins stressés
sachant que les parents d'Hermione étaient des gens normaux ou
presque vu que leur fille était une sorcière.
J'espère
au moins qu'ils vont être à l'heure, pas comme les
autres huluberlus, commenta Vernon, brisant ainsi le silence
quasi-religieux qui régnait dans la cuisine.
La tante
Pétunia approuva d'un signe de tête tout en gardant ses
lèvres pincés.
La matiné passa avec une
lenteur insoutenable pour Harry, son regard rivé sur la
pendule du salon, il regardait les minutes passer. La grande aiguille
approchait de onze heures, Harry monta dans sa chambre et entreprit
de descendre ses affaires. Il fit un tour rapide pour s'assurer de
n'avoir rien oublié, une fois fait il rejoignit les Dursley
qui s'étaient rassemblés dans le salon.
Cinq minutes
avant que la pendule ne sonne onze heures, une voiture s'arrêta
dans l'allée du 4, Privet Drive et une minute plus tard, on
sonna à la porte.
Harry se précipita pour aller
ouvrir, en chemin il se prit les pieds dans le tapis mais évita
miraculeusement la chute.
- Hermione, dit-il en ouvrant la porte,
ce que je suis content de te voir
- Moi aussi, Harry, j'espère
vraiment que ton oncle et ta tante accepterait
- Bonjour, monsieur
et madame Granger, je suis ravi de vous voir
- Nous aussi Harry,
répondit la mère d'Hermione
- Bon on prend tes
affaires et on y va. J'ai comme l'impression que tu n'as pas envie de
rester ne serait-ce qu'une minute de plus dans cette maison, remarqua
Hermione
- Cela se voit tant que cela, admit Harry
- Comme le
nez au milieu de la figure.
Harry invita Hermione et ses parents
dans le salon où patientaient les Dursley. Après
quelques banalités, les Durleys semblaient un petit peu plus à
l'aise avec les Granger qu'avec les Weasley, Le fait qu'ils soient
arrivés en voiture et passés par la porte y était
sans nul doute la raison. Les parents d'Hermione, chargèrent
les affaires d'Harry dans le coffre et mirent la cage d'Hedwige sur
le siège arrière. Ils étaient fin près à
partir de Privet Drive.
Harry dit tout de même au revoir à
son oncle et à sa tante.
- Oui, oui c'est ça au
revoir, grommela Vernon tout en refermant la porte d'entrée.
Harry
haussa les épaules devant la porte et se dirigea vers la
voiture où l'attendaient Hermione et ses parents.
La
route se déroula dans un silence relatif, Harry ne prononça
pas un mot et Hermione faisait la conversation à elle seule.
Cela ne dérangeait pas Harry, ils ne connaissait pas les
parents d'Hermione et était, d'un seul coup, gêné
par le situation. Il partait en vacances avec Ron et Hermione, avec
les parents de cette dernière qu'il ne connaissait pas et à
leur frais. Il eu la sensation, d'être un fardeau, encore une
fois.
- Alors Harry, content de partir en vacances, le questionna
madame Granger
- Oui, mais...
- Non, je sais ce que tu vas dire
mais cela nous fait plaisir et puis vous arriverez peut-être à
sortir Hermione de ses livres
- Aucune chance, répondirent
Harry et Hermione en parfaire simultanéité ce qui les
fit rire
Harry se détendit un peu et regarda le paysage
défiler devant ses yeux sans vraiment le voir puis il demanda
à Hermione :
- Comment Ron nous rejoint-il? Je suppose
qu'on ne va pas le chercher, en tout cas je serais bien incapable de
retrouver la route qui conduit au Terrier.
- Par miracle, ma
maison est équipé d'une cheminée
- Ouhla,
j'espère qu'elle n'est pas condamnée alors
- Non, je
te rassure, ils ne feront pas exploser le salon
- Exploser le
salon, s'affola madame Granger, mais il n'a jamais été
question d'explosion.
- Je te rassure, maman, le salon n'explosera
pas.
Et Hermione partit dans un éclat de rire suivit de
près par Hermione puis ses parents. Cette fois, Harry fut
totalement rassuré, ces vacances allait lui être
finalement salutaires, loin du monde magique et avec ses amis.
Après
une heure de route, ils arrivèrent chez les Granger. C'était
un joli hameau en pleine campagne. Harry, en sortant de la voiture,
respira l'air frais de la campagne, en fermant les yeux il se serait
cru à Poudlard. Il aida à sortir ses affaires et à
les rentrer dans la maison. Il regarda tout autour de lui, examinant
la maison d'Hermione. Sa conclusion était :
- Vous avez une
maison vraiment agréable, monsieur et madame Granger
-
Merci, Harry
- A quelle heure doivent arriver Ron et ses parents,
demanda alors Harry à Hermione
- Dans 30 minutes,
répondit-elle tout en regardant sa montre, monsieur et madame
Weasley vont manger avec nous
- Je peux vous aider pour
quelquechose, demanda Harry à la mère d'Hermione
-
Tu peux, avec Hermione mettre la table
Et pendant 30 minutes,
toutes les personnes présentes dans la maison, s'activèrent
pour la préparation du repas. Il faisait tellement beau, qu'il
fût décidé qu'ils mangeraient dehors. Le jardin
est aussi agréable que la maison, très ombragé.
Il était 12h30, les Weasley allaient bientôt
arrivés. Les Granger et Harry s'assirent dans le salon, face à
la cheminée. Les Weasley débarquèrent de la
cheminée cinq minutes plus tard, couverts de suie.
-
Monsieur et madame Granger, ravie de vous revoir, je suis Arthur
Weasley, vous vous souvenez on s'était déjà
rencontré sur le Chemin de Traverse
- Oui, oui, je m'en
souviens très bien, répondit monsieur Granger
-
Passons à table, je suis sûre que vous mourrez de faim
-
Vous avez raison, chère madame, passons à table.
Le
repas, se passa tranquillement, le père d'Hermione croulait
sous les questions d'Arthur au grand désespoir de Molly, elle
connaissait son amour pour toutes les inventions moldus. Hermione,
Ron et Harry, eux discutaient des vacances.
- Allez Hermione tu
peux, tout de même, nous le dire. Ce n'est pas un secret
d'Etat, à ce que je sache.
- Non, Ron. C'est une
surprise.
- Oh Hermione, ce que tu peux être rabat-joie.
Il
était 15h, quand il sortirent de table, les Weasley devaient
rentrer.
- Tu es sage Ron, pas de bêtises et pas de magie
-
Maman
- Pas de problème et soit poli
- Maman!
-
D'accord, d'accord. On y va
- On passera vous chercher dans 3
semaines à 15h alors veuillez à ce que vos affaires
soient toutes prêtes. Ce fut un plaisir de vous voir, dit
Arthur s'addressant au Granger tout en leur serrant la main.
Il
serra son fils dans ses bras, serra la main d'Harry et embrassa
Hermione. Molly serra, elle aussi, Ron dans ses bras mais aussi Harry
qui cru d'ailleurs étouffer et embrassa Hermione.
- Bonnes
vacances!
Et ils disparurent dans la cheminée.
- Ouf,
j'ai bien cru qu'ils ne partiraient jamais.
Tout le monde se
retourna vers Ron et éclata de rire.
Bien, nous partons ce
soir à 19h, vous avez quartier libre
- Et on peut savoir où
on part, demanda Ron dans un dernier espoir
- Mon pauvre Ron,
Hermione sait garder les secrets, tu sauras ce soir
- S'il vous
plait, madame Granger... Monsieur Granger, vous ne pouvez...
-
Patience et longueur de temps font plus que force et que rage ,
acheva le père d'Hermione
- Quoi, bredouilla Ron ne
comprenant pas ce que venait de dire monsieur Granger
Hermione et
Harry étaient morts de rire
- Allons, Ron, un peu de
patience, tu le sauras bien assez tôt
- Facile pour toi
Hermione, toi au moins tu sais où on va.
- Et voilà,
c'est reparti, t'es encore de râler
- Mais je ne râle
pas du tout, puis je ne râle jamais
Les parents d'Hermione
étaient partis ranger la table, après une longue
hésitation, Harry les suivit laissant Ron et Hermione se
chamailler
- Et ils sont toujours comme ça, questionna
madame Granger
Ne sachant pas trop quoi répondre
- De
temps en temps, je crois qu'ils aiment se chamailler pour un oui ou
pour un non
- Je te plains, Harry, cela ne doit pas être
facile tous les jours
Dix minutes plus tard, Ron et Hermione
les rejoignirent, après s'être de réconcilier une
fois de plus.
- Il faut que vous prépariez vos bagages,
Hermione va vous aidez, histoire de ne pas emmener de vêtements
superflus.
- Moi ça va être vite fait, répliqua
Ron, ma mère m'a donné de l'argent moldu car je n'ai
pas beaucoup de vêtements moldus
Harry se sentit, tout à
coup, mal à aise, lui aussi avait peu de vêtements
moldus. Les seuls qu'ils possédaient lui avait été
légué par Dudley et par conséquent ils étaient
15 fois trop grands et tous déformés.
- Moi aussi,
il faudrait que je m'en achète, mais je n'ai pas d'argent.
Les
parents d'Hermione, se concertèrent une demi seconde :
- Ne
t'en fais pas, nous t'avancerons l'argent et tu nous rembourseras
quand tu pourras
- Mais je ne voudrais pas abuser, vous êtes
déjà tellement gentils de nous emmener en vacances avec
vous.
- Ceci n'est pas une suggestion, Harry, déclara
madame Granger mettant fin à la discution.
Le reste de
l'après-midi, fut consacré à la préparation
du départ, lorsque d'un seul coup Ron sembla inquiet.
-
Comment va-t-on se rendre à... Réalisant qu'il ne
savait pas où il allait, il reformula sa question. On va
prendre quel moyen de transport? Parce que je ne connais pas les
transport moldu à part la voiture et le train.
- Dumbledore
a tout arrangé, lui répondit Hermione
-
Dumbledore?
- Oui, la seconde condition pour qu'Harry puisse
venir était que le voyage se déroule avec un
portoloin.
Harry grimaça, il n'aimait pas particulièrement
ce moyen de transport.
- Tes parents doivent être un peu
inquièts.
- Oui, j'admets qu'ils ne sont pas très
rassurés mais je leur ai répété que
c'était sans danger.
- Où presque, tout dépend
qui t'attend à l'arrivée.
- Harry, ce n'est pas des
choses à dire.
- Désolé Hermione.
Tout le
monde se tut, devant cette allusion au Tournoi des Trois Sorciers et
au retour de Voldemort.
Les parents d'Hermione leur
rappelèrent qu'ils fallaient leur faire leur valise, le temps
passa relativement vite.
L'heure du voyage arriva finalement.
Cinq
minutes avant le départ, Hermione apporta le portoloin que
Dumbledore lui avait confié. C'était une vieille
casserole toute rouillée.
- Allez, tout le monde touche la
casserole, même un doigt suffit.
Les parents d'Hermione, se
regardèrent anxieux et touchèrent la casserole.
-
Plus qu'une minute, décompta Hermione.
- Et pour le retour,
paniqua Harry
- Dumbledore a pensé à tout voyons.
-
J'espère, répliqua Harry.
- 5, 4, 3, 2, 1...
Et
c'est comme si un hameçon, attrapa Harry par le nombril, tout
tourbillonait autour de lui. Ils atterrirent lourdement dans la salon
d'une maison. Une fois, qu'ils eurent démélés
leurs membres, Ron se précipita et ouvrit la porte fenêtre,
Harry était sur ses talons.
- Ouah! fut le seul mot qu'ils
purent prononcer.
A suivre...
