Bonjour (ou bonsoir !) à toutes et à tous. Je suis nouvelle sur ce site, et je tente ma chance avec une fiction "Rizzoli & Isles", qui est une de mes séries préférées. C'est un Rizzles, et vous devrez vous y habituer avec moi parce que normalement je n'écris que sur elle ! Je suis ouverte à tous les avis, positifs ou négatifs. Je débute, alors c'est sûr que vous trouverez des défauts dans mes fictions et dans ce cas, laissez-moi une review pour que je m'améliore la fois d'après. Sur ce, bonne lecture ! :D
Jane Rizzoli était une femme courageuse. Tous ses collègues pourraient en témoigner, sa famille et ses amies de même. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait été prise en otage, ou bien lorsque qu'elle s'était retrouvée un flingue contre la tempe. Mais pourtant, à chaque fois qu'elle pensait qu'elle vivait ses derniers instants, elle ne regrettait qu'une seule chose, des mots qu'elle gardait au plus profond d'elle depuis des années déjà. Oui, depuis qu'elle avait vu ce visage angélique, elle ne pouvait plus s'en passer. Quand elle avait entendu ce rire, elle avait tout de suite su. Elle aimait Maura Isles. Alors pourquoi n'était-elle pas foutu de le lui avouer ?
La journée débutait au BPD. Le lieutenant Jane Rizzoli fit son apparition dans les locaux aux alentours de 8h30. Sa collègue légiste ne tarda pas non plus. En ce moment, elles travaillaient sur une affaire largement médiatisée : un tueur en série qui rôderait dans la ville de Boston. Il s'en prendrait à des femmes d'une vingtaine d'année, les attirerait dans des hôtels avant de les tuer sauvagement en effet, pour chacune des 9 victimes, il avait retiré les organes avant de refermer les jeunes femmes. Maura avait eu la « surprise » lors de la première autopsie concernant cette enquête lorsqu'elle avait commencé son incision en « Y » de ne rien trouver dans le corps de la victime, et ce fût la même chose pour les 8 autres. Les meurtres continuaient de jour en jour, et l'enquête n'avançait pas.
- Jane ? Jane !
- Hum...
- Je t'ai pris un café.
La brune releva la tête. Devant elle, se tenait sa meilleure amie... terriblement sexy.
- Tu n'en a pas pris chez toi ?
- Il n'y en avait plus.
Jane pensa au café instantané que la légiste détestait.
- Et je n'allais quand même pas boire un de tes cafés prêts en 30 secondes !
La détective rit. C'est à ce moment que Korsak et Frost firent leur apparition dans le bureau. Maura quitta la pièce quelques minutes après, pour descendre en salle d'autopsie. Puis, le silence se fit dans la salle. Tous réfléchissaient, quelque chose devait forcément leur échapper. Le même mode opératoire pour toutes ses victimes, aucun lien entre elles... Les yeux fermés, elle se concentrait. Les organes sortis du corps et retrouvés éparpillés dans des coins cachés de la chambre d'hôtel, toutes les chambres réservées sous des noms différents... Soudain, un éclair.
- Frost, on va sur la dernière scène de crime !
Son acolyte la suivit. Ils arrivèrent sur place à peine dix minutes après. Elle devait interroger le personnel de l'hôtel, et trouva rapidement une jeune fille. Dix-huit ans, dix-neuf peut-être, c'était une jeune asiatique.
- Excusez-moi...
Elle lu son nom sur le pass.
- Mlle Lan Chi Fang.
L'intéressée se retourna.
- Oui ?
- Lieutenant Jane Rizzoli, nous venons examiner la scène de crime.
- Oh, euh... Je vais vous conduire au bureau de Monsieur Busby si vous le souhaitez.
La brune hocha la tête, et elle se retrouva rapidement -avec son collègue- dans le bureau du gérant.
- Vous devez être les agents en charge de cette affaire, hurm ? Demanda l'homme d'une cinquantaine d'années.
- Oui, « lieutenant » en fait, le corrigea-t-elle.
- Excusez-moi, hurm. Je souhaitais juste vous demander de régler cette affaire au plus vite, notre clientèle a déjà baissé de 30% depuis... hier, en fait.
- Nous faisons tout notre possible, Monsieur. Maintenant si vous vouliez bien nous donner la clé de la chambre...
- La clé ? Hurm, nous n'utilisons pas de clé lieutenant. Nous sommes passés au codes sur les machines tactiles depuis 6 mois à peine !
- Et personne ne nous a rien dit plus tôt... Frost, relève les empreintes que tu trouveras sur la « machine tactile », j'appelle Maura.
Il opina, et quitta la pièce.
- Ravi d'avoir pu vous aider Madame, hurm.
Il lui adressa un clin d'œil, et elle lui répondit par un de ses sourires gênés. Elle sortit de l'hôtel, puis composa le numéro de sa meilleure amie sur son téléphone.
- Jane ?
- Maura ! On a relevé des empreintes, dit à Korsak de démarrer le chercheur, on est là dans dix minutes.
- Mais c'est super ! A tout de suite, alors.
La policière eut à peine le temps de raccrocher que Barry la rejoint, un morceau de Scotch entre les doigts, et des petites lignes tracées sur celui-ci qui correspondaient à la forme d'un index droit.
- Bon boulot, Frost.
- Merci, on fêtera ça ce soir autour d'une bière !
- Pas de soucis, répondit-elle en un éclat de rire.
- Korsak ! Frost a pu relever cette empreinte, tu peux me chercher ça ?
- Tout de suite.
La brune le suivit. L'engin dernier cri ne tarda pas à afficher un nom sur l'écran.
- Daniel Carter, déjà condamné pour trafic de drogue à plusieurs reprises et pour violence conjugale.
- Je crois qu'on a notre tueur en série ! S'écria Jane. Tous ces journalistes vont ENFIN pouvoir déguerpir de l'entrée du bâtiment, et je vais pouvoir retrouver ma place de parking habituelle sans qu'elle ne soit occupée par un gros camion de...
- Jane ? Fit Korsak.
- Oui ?
- Et si on allait arrêter cette homme ?
Elle porta ses deux mains à sa bouche.
- Oh non. Je deviens comme Maura, se désespéra-t-elle.
- Qui devient comme moi ? Demanda la nouvelle venue.
- Personne ! On doit arrêter « Jack L'Éventreur », maintenant, s'écria Frost avant d'entraîner ses deux collègues avec lui.
Ils se rendirent chez Carter. Sa voiture était garée devant. Ils firent tous les trois attention à ne pas faire de bruit. Un seul pas sur une petite brindille et, à ce stade, c'était terminé. Ils entrèrent ensuite dans le domicile, toujours sans faire de bruit. Apparemment, il vivait seul, et il devait certainement regarder la télévision car le volume fortement élevé de l'appareil s'entendait de dehors.
- Police de Boston, ne bougez plus ! S'écria Jane quand elle entendit une sorte de rire sadique provenant du canapé.
L'homme se retourna, mais n'eut pas l'air étonné. Au contraire, il se laissa faire sans aucune résistance. Korsak et Frost le conduisirent dans la voiture de police pendant que Jane fit le tour du domicile. Rien de spécial. Elle s'apprêtait à éteindre l'écran de télé, quand elle eut un mouvement de recul. Elle n'arrivait pas à mettre de nom sur ce film, et il semblait plutôt expérimental. Une jeune femme assise à un bar avec un homme. Elle attrapa la télécommande et avança un peu dans vidéo. Elle n'eut pas besoin de ré-appuyer sur le bouton « Play ». Elle en avait déjà assez vu le tueur avait fait filmer ses crimes. Elle eut soudainement envie de vomir et sortit de la maison à toute vitesse.
[A suivre...]
Promis, les prochains chapitres seront beaucoup plus Rizzles ;)
