Petit OS sans prétention. Tout est parti d'un énorme craquage, parce que je ne supporte pas le comportement des sorciers, qui ont laissé un gosse souffrir et que ça n'offusque que parce que c'est leur "sauveur". Bande d'abrutis qui osent confier un enfant à une famille qui n'en voudra pas forcément (ou plutôt qui n'en voudra pas) tout ça pour des raisons de protections, alors que ce sont les Dursley qui le blessent. Franchement, ça aurait tt aussi bien pu finir comme ça, à mon sens, et les sorciers l'aurait eu dans l'os !

Cette fic peut paraître cruelle (et l'est sans doute) mais au moins la souffrance s'arrête là. Je n'admet pas le fait qu'on puisse poser le destin d'une guerre sur les épaules d'un enfant.

Il brûle, il brûle, tout son corps est en feu et il se sent si faible…
Il a arrêté de gémir il y a un moment déjà, les coups l'ont vite fait taire.
Recroquevillé sur lui-même l'enfant n'arrive plus à faire la différence entre ses larmes et sa sueur.
Il se sent tellement mal, mais même si le monde tourne devant ses yeux il refuse de les fermer. Il a trop peur du noir, et il a l'impression qu'après il ne pourra plus les ouvrir.
Il a la nausée, mais il ne doit pas vomir, surtout pas, la punition ferait trop mal, et il a déjà si peu mangé…
Soif.
Mais il ne peut rien faire, même s'il pouvait quitter le placard, s'il n'était pas fermé à clef, il n'est pas capable de se lever…
Il se sent partir, de plus en plus, tout devient flou et sombre.
Et soudain il croit sentir son crâne se fendre, il entend comme un rire horrible résonner en lui.
Le rire de ses cauchemars.
Il cri, et la porte s'ouvre.
L'espoir, encore, même si c'est mal. Il tend la main vers la personne qui vient de faire apparaître un peu de lumière.
Mais les coups arrivent. Coups de pieds, de ceinture, dont il ne peut se défendre.
Il n'en a plus la force.
Ni la volonté.
Soudain résigné, un coup plus fort que les autres touche sa nuque.
Puis l'autre l'abandonne et referme la porte sur le petit corps désarticulé, comme un pantin aux fils emmêlés et coupés . Le bruit du verrou résonne dans le vide du placard.
Aussi vide que ce regard, éteint, qui finit par se fermer.
Il avait peur du noir.
Mais maintenant tout l'est.
Et il ne sent plus rien.
Vide.

Le premier juillet 1987, un enfant de 7 ans s'éteignit en silence. Un enfant qui n'avait pas de nom.
Peu de temps après toute la communauté sorcière pleura un simple nom. Un être qui n'avait jamais existé, ou plutôt un beau rêve auquel il était agréable de croire.
Et bientôt la guerre repris et des milliers d'hommes, femmes et enfants moururent.

Pour avoir voulu faire d'un enfant une arme.

Pour avoir laissé un enfant souffrir.


Ithildûrn,
19/01/2008

Voilà, donc ça ressemble pas à ce que je voulais écrire mais bon.

Et je pense pas avoir réussi.

C'est frustrant.

enfin bon, vous en pensez quoi vous ? j'attends vos avis !