Titre : Falling down
Auteur : Constantine Harley
Personnage : John Watson
Résumé : Parce que parfois, la chute est une solution très attirante.
Ratings : K+ à cause d'évocation de suicide.
Disclaimer : Les personnages évoqués appartiennent au génie qu'est Conan Doyle ! L'idée est de moi... :)
Blabla du début : Bonjour à tous ! :) Ceci est ma première fic, et elle est très, TRÈS courte ! Désolée... En fait c'était une simple idée que j'avais un matin en me levant (oui, j'ai des idées assez lugubres le matin, pour bien commencer la journée ! ^^) et donc je ne l'ai pas plus développée. Mais je ne pense pas que ce sera ma seule fic ! u.u
Donc trêve de bavardages et je vous laisse lire ! Et pardonnez les éventuelles fautes d'orthographe qui auraient pu m'échapper malgré toutes mes relectures...
Ps : Une p'tite review, ça me ferais vachement plaisir ! ^w^ Oui, surtout n'hésitez pas à me donner vos impressions, vos critiques, etc... Je prend TOUT ! :)
POV Watson
Je marchai d'un pas traînant, mécanique, en direction de ces mortelles chutes d'eau, tombeau de mon meilleur ami. Quand mes pieds foulèrent l'herbe trop verte du bord de la falaise, je m'arrêtai, jetant un œil épuisé d'avoir trop veillé au fond du gouffre. De vils remords vinrent aussitôt m'assaillir, acides. Ce qui acheva de me convaincre d'en finir. Avec une dernière pensée pour Marie. Elle qui m'attendait tranquillement à Cavendish Place, ne se doutant pas une seule seconde du lieu où j'étais. Je lui avais dit que je partais avec un confrère pour une conférence. Quel doux mensonge pour ma courageuse Marie ! Toisant les eaux furieuses en contrebat, je m'avançai encore plus. Elles semblaient me murmurer de les rejoindre, rancunières d'un crime que je n'avais pas commis. Je fis ce qu'elles me demandaient. Je basculai lentement vers les chutes en gardant les yeux ouverts. Puis à mesure que la vitesse vertigineuse m'écrasait, le poids de mes démons s'envolait de mes épaules. L'eau bouillonnante se fracassant contre les rochers lisses se rapprochait dangereusement. Je m'autorisai à fermer les yeux, euphorique, me languissant de le rejoindre. Et c'est ce moment que choisit l'eau glacée pour me frapper violemment et s'immiscer dans mes moindres vêtements, un étau de givre me serrant douloureusement la poitrine et me paralysant. Voilà ce que tu as ressenti… me fis-je, songeur. J'avais l'impression d'entendre mon ami ricaner, se glorifiant d'avoir entraîné deux personnes dans son saut de l'ange. Maintenant nous serons deux à ricaner, pensais-je en souriant. Mais le froid eu bientôt raison de ma faculté à réfléchir et ce fut ma dernière pensée. Je m'enfonçais toujours dans les limbes obscures et glacées quand un noir cotonneux m'enlaça telle une amante possessive me plongeant dans un sommeil profond, sans rêves.
