Hello la compagnie!
Tout d'abord, permettez-moi, amis symphoniens, que de vous souhaiter la bonne année!
Ce drabble est un peu particulier car il a été écrit dans certaines conditions. J'ai eu la chance de passer un week-end IRL avec SonaChanTheHedgehog et lors de nos soirées, nous avions fait un petit jeu. Nous devions tirer au sort un couple/personnage ainsi qu'un thème et le défi était d'écrire dessus. Cela m'a permis d'écrire sur des couples ou personnages que je n'aurais jamais utilisé avant, faute d'affection ou par indifférence.
Personnage tiré: Virginia Sage
Thème: Bébé
Disclamer: Tales of Symphonia n'est pas ma propriété. Sinon, Kratos et Anna auraient pu vivre heureux et donner une petite sœur à Lloyd.
Résumé: Personne ne pouvait ni ne voulait comprendre pourquoi elle s'entêtait à être la mère d'une bâtarde de sang-mêlé.
Sa fille, sa bataille
- Ta fille est un monstre! Elle n'aurait jamais du naître!
- L'avortement est légal pour celles enceintes d'un bébé demi-elfe, tu sais...
- Quel idée de baiser un humain!
Monstre.
Erreur.
Aberration.
Virginia entendait ces mots chaque jour depuis qu'elle avait su qu'elle attendait un enfant. L'enfant de Kloitz Sage, un humain.
Elle savait que son enfant n'aurait pas une vie facile. Qu'on ne comprendrait jamais que l'amour ait pu naître entre une elfe et un humain. Qu'on essayerait jamais de comprendre d'ailleurs, alors que pour elle, cela lui semblait si naturel! Si évident! Sa fille ne serait jamais vue comme un symbole d'espoir et de tolérance, comme une preuve que l'amour pouvait transcender les races et les réunir sous le même étendard. Non, Raine serait à jamais marquée du sceau de l'infamie, du tabou, ayant à subir brimades et insultes tout au long de sa vie.
Bien sûr, Kloitz et Virginia y avaient songé. L'idée de mettre un terme à cette grossesse fut même évoquée. Mais aucun des deux ne pouvait s'y résoudre. Malgré tout cela, ce petit être était un innocent, c'était leur bébé! Un bébé qu'ils aimaient. Et quand Raine appelait Virginia "Maman", l'elfe savait qu'elle avait fait le bon choix.
FIN
