Ils sont pas à moi, de toutes façons, je saurais pas quoi en faire... sauf peut être me marrer ^^
Être taichô présentait quelques inconvénients, mais aussi pas mal d'avantages... Comme une grande salle de bain privée par exemple.
Rien de tel qu'un bon bain chaud après une rude journée et, bien qu'il y ait aussi les sources, un peu de calme et d'intimité étaient plus qu'appréciables de temps à autre, surtout quand on a pour fukutaichô une excitée, morfale, gamine et bruyante.
Elle avait passé sa journée à l'asticoter, à se plaindre pour rien si ce n'est la joie intense de le voir à deux doigts d'exploser. Heureusement, il avait réussi à s'en débarrasser lors du débriefing de fin de mission, qu'elle esquivait toujours, pour cause de fringale ou sieste ou autre -ça fatigue et creuse d'être enquiquinante.
Arrivé dans ses appartements, il commença à se dévêtir et prit la direction de la porte de la salle de bain.
-« J'savais qu't'étais un pervers, Kensei! »
Tel fut le cri qui l'accueillit à l'ouverture de la porte. Après une ou deux secondes de surprise, il se décida à réagir et à hurler sur la personne qui squattait sa baignoire.
-« Qu'est ce que tu fous ici, Mashiro? C'est MA salle de bain alors ouste! »
La fukutaichô lui tira la langue comme réponse
-« T'es pas prêteur, baka Kensei! La mienne est en panne... » Geignit elle avec de grands yeux tristes. « Et puis, j'ai rien sur moi et mon shihakuso est mouillé....j'vais pas sortir com.. »
-« Casse...toi.. Mashiro...!! » Essaya de dire calmement le taichô, sans grand succès, en lui jetant son haut qu'il tenait toujours à la main avant de se retourner, les joues rouges. « Et met ça! »
La petite fukutaichô sortit de la baignoire, avec une petite moue tristoune, et se sécha avant d'enfiler la tenue de son chef.
-« Mais, euh! Y a pas de manches à ton truc, Kenseeiii! »
Vu qu'elle était pour ainsi dire habillée, Kensei la chopa par les épaules et la mit dehors avec un très gentil « dégage et rentre chez TOI! ».
Alors qu'il se mettait enfin dans l'eau, au calme, tranquille, il crut entendre des murmures où revenaient fréquemment des allusions à Mashiro sortant de chez lui en portant ses habits à lui et que ça faisait plusieurs fois déjà.
Soupirant d'être l'objet de racontars, ce qui durerait -si Mashiro ne relançait pas le sujet 'salle de bain' mine de rien- jusqu'à l'entrainement spécial de demain qui leur laisserait juste en tête la fatigue , Kensei avisa un flacon qui était là depuis quelques temps déjà
-« En même temps, j'aurais du me douter qu'il était pas à moi ce shampooing à l'abricot... »
Mashiro: je l'avais bien dit que c'était un baka pervers, mon ex taichô ^^
Kage-ookami: (tapote le crâne du vizard venu lui demander comment elle avait obtenu ses histoires puis règler son compte à son ex subordonnée) allons, c'est rien, c'est rien, t'as l'habitude, non?
Kensei: Justement! Et je refuse que ces idioties soient publiées!
Mashiro:(tire la langue)
Kage-ookami: euh... et vous,vous voulez d'autres bêtises mashirotiennes?
