Etre raisonnable pour être vivant :
Note de l'auteur : C'est une idée complètement folle, je ne sais même pas pourquoi elle a été mise à jour ! C'était par un dimanche après-midi ou le temps était pourri que j'ai décidé qu'il fallait que j'écrive cette idée ! En espérant qu'elle vous plaise…
Un jour, en campagne, en hiver…5 personnes, une pièce, des livres…c'est tout !
C'était un jour de la semaine ! Dans ce village de campagne, savoir les jours n'était pas d'une importance capitale, la seule chose importante, était la vie.
Un village, d'environ 200 habitants, qui jour après jour s'en vont pour les villes richement industrialisées et non agricoles. Plus de la moitié des habitants sont vieux ou on plus de 40 ans. Sauf un ! Un garçon ! Il n'a ni parents, ni amis, ni quoi que ce soit ! Juste la vie…Tout le monde le qualifie 'd'inhumain' ! Pourtant il est tout ce qu'il y a de plus vivant !
Donc, ce fameux jour, comme tout les autres en campagne, chacun a ses occupations aussi diverses soient-elles. Lui, ce jeune garçon était à la bibliothèque. Celle-ci est minuscule : Une pièce, trois tables et une centaine de livres pour la plupart 'périmés' !
Il lisait l'un des livres qui donnait l'envie d'aller à la bibliothèque, il s'agissait de ' le chat noir ' d'Edgar Allan Poe, un grand écrivain, réputé pour ses manuscrits qui vous font bouillir le sang. Là n'était pas le but du jeune garçon, qui, intrigué par la suite, tournait les pages dans le plus grand silence.
Il n'était pas seul cependant 4 autres personnes ce trouvait ici, ne sachant que faire dans ce village et ayant une passion pour la littérature.
L'un avait des cheveux noirs corbeaux et des yeux sombres, il était musclé comme pouvait le montrer son tee-shirt noir. Il semblait voué une passion pour cette couleur si amère. Il était accompagné d'une fille aux cheveux violet plutôt clairs. Ceux-ci étaient reliés en un chignon rapide et elle était habillée d'une robe blanche qui épousait les formes de son corps.
Dans une autre coin de la pièce se trouvait un homme habillé fièrement de rouge, il remontait sa paire de lunettes depuis tout à l'heure. A ses côtés, un autre homme, aux airs destructeurs et aux yeux dorés. Il semblait agacé par la respiration accélérée de l'homme en rouge.
Ciel qui les regardait tous l'un après l'autre par dessus son livre, se rendit compte qu'il était des personnes non-banales. Pourquoi ? Parce qu'il ne le jugeait pas, lui, le seul, l'unique jeune du village. Alors que d'habitude tout le monde déclarait en le voyant : « Tiens, voilà l'inhumain ! »
Il n'y avait jamais prêté beaucoup d'attention ! Mais il pensait aussi que c'était parce qu'à l'âge de 8 ans, il avait perdu ses parents dans leur petite maison. Ils avaient été assassinés, et lui torturés pendant 2 mois puis relâché dans la nature.
Tout cela, sûrement pour l'argent de sa noble famille. L'Homme serait prêt à tuer juste pour un peu d'argent et pour un morceau de pain. Juste pour un vulgaire repas juteux ou graisseux.
En repensant à cela, Ciel se rendit compte que ses mains étaient crispées sur les pages du livres.
C'est alors que…
Le noir ! Cette couleur dans laquelle il avait traversé tellement d'épreuve. Il n'y avait plus de lumière dans l'habitacle, ce qui ne l'effrayais point mais faisait monter un certain degré d'inquiétude.
« Mince ! » grogna quelqu'un, dans le noir.
Ciel sentit sous ses pieds, comme du vide, comme un nuage de poussière voler autour de son corps. Il respira vite, très vite puis soudain…plus rien !
Quand il se réveilla :
Ciel était attaché à la chaise, et la lumière était revenu. Mais que c'était-il passé bon sang ? Une panne de courant, une drôle de sensation puis il avait sombré ? Cela était-il normal ?
Dans un coin sombre il pouvait apercevoir la fille violette nue, somnolente puis à moitié morte. Et de l'autre côté l'homme en rouge. Le plus étonnant c'est que cette fois-ci c'était sa couleur favorite qui était rependue sur son corps. Luisante et scintillante à la lumière…du sang !
Mais…où était les deux autres hommes ? Ils avaient tout deux des vêtements noirs, mais pourquoi eux n'étaient pas là ?
« Enfin réveillé petit ? » murmura l'un d'entre eux.
Ils arrivèrent alors devant lui, s'accroupirent à sa hauteur et le touchèrent familièrement. A sa gauche, l'homme aux yeux dorés et qui portait des lunettes et de l'autre celui avec les yeux sombres et qui avait un regard vitreux et cynique.
Ciel avait besoin de réponse, de savoir ce qu'ils avaient fait à la fille et à l'homme. Il posa cette question, avec sa voix enfantine. De ses 13 ans, il ignorait qui ils étaient, ce qu'ils avaient fait.
Les deux se mirent à rire, puis le cynique répondit :
« Nous avons tués Grell Sutcliff et nous avons violés Hannah Anafellows ! Et maintenant c'est à ton tour, que va t-il t'arriver ? »
Une fois de plus, il avait le sentiment que tout reposait sur lui. S'il disait quelque chose, la cause aurait une conséquence. Il était le maître de son destin, désormais !
…
Sébastian, traînait les corps dans le coin de la pièce. Il cherchait aussi comment terminer ce qu'il n'avait pas pu faire il y a 5 ans, c'est à dire, tué Ciel.
Celui-ci ne les avait pas reconnu car ce fameux jour ils étaient cagoulés. Revenant près de la chaise à laquelle Ciel était attaché il l'observa :
Ces yeux bleus clairs si beaux, ce corps si fin et frêle, ces cheveux si unique et soyeux…
Claude caressait doucement le corps de l'humain qui était effrayé, imaginant de mettre à jour toute ses pensées perverses. Sébastian lui, en frémit d'avance tellement il trouvait l'enfant beau.
Il s'accroupit une nouvelle fois devant lui et dit :
« Nous allons un peu nous amuser avec toi, comme il y a 5 ans ! »
Ciel comprit alors que même s'il demandait pardon, même s'il essayait d'oublier jamais il ne pourrait ! Car nous sommes maître de notre destin et lui…son passé le rattrapait à chaque fois qu'il faisait un pas !
« Je n'avais donc pas d'autres choix !
J'ai les ai supplier de me tuer, de me souiller pour une seul raison…
Pour que ce soit le destin qui soit mon maître ! »
Une suite ?
