Titre : Let Me Go

Auteur : Marysol Cx

Disclaimer : Mathieu et Antoine ne m'appartiennent pas (pourtant ce serait cool j'aimerais bien coucher avec les deux en même temps) et je ne prétends pas raconter leur vie, tout ceci n'est que fiction, bla, bla, bla

Rating : M

Gros OS ou petite fic, voyez cela comme vous voulez.
Je l'ai écrit en une petite semaine, aussi bien parce que j'étais inspirée, que parce que mes cours de maths me faisait chier et que je voulais faire autre chose.
C'est mon premier texte sur ce couple.
Je tiens à préciser que je sais que WTC a commencé après SLG, mais que je n'en ai pas tenu compte pour des raisons d'écriture.
Je l'ai fait corriger par 2 amies, mais elles ne sont pas en lettres, et moi non plus, donc il peut rester des fautes, et je m'en excuse d'avance.
J'espère que ce petit texte vous plaira, et le rating M n'est pas là pour le fun, donc si vous ne voulez pas de trucs glauques, je vous conseille de partir.

Bonne lecture !

Marysol Cx


Partie 1 : Découverte

« Je m'appelle Mathieu Sommet. Un jour, j'ai été heureux tellement heureux, plus heureux que n'importe qui pouvait l'être. Ça sonne fleur bleue, n'est-ce pas. Sauf qu'aujourd'hui je suis en prison pour un meurtre que je n'ai pas commis. C'est moins joyeux d'un coup. Je sais qui l'a fait, mais ça n'aurait rien changé que je le dise. C'était moi qui le tuais sur le film… A quoi bon essayer de les convaincre. Alors je pourris ici, en espérant que je finisse par crever ou que les médicaments me tuent. »

— Sommet ! La pause est finie, retourne dans ta cellule.

Le jeune homme referma le journal qu'il venait tout juste de commencer sur demande de son psychologue, et se dirigea d'un pas lent vers sa cellule. Il s'allongea sur son lit, repensant encore et encore à comment il en était arrivé là. S'il l'avait écouté, s'il avait accepté le fait que ce n'était pas normal, qu'il y avait un problème, peut-être qu'il ne l'aurait pas tué ?

''Ne rêve pas gamin, il serait mort un jour ou l'autre.''

— Laisse-moi tranquille, toi, tu m'as fait assez de mal comme ça.

Il ferma les yeux en essayant de l'ignorer, et repensa à celui qu'il avait tant aimé. Pourquoi ne l'avait-il pas écouté…


— Toi aussi tu attends pour Shigeru ? Demanda un garçon, pas très grand, à quelqu'un qui était à côté de lui.

— Oui ! S'exclama le jeune homme bouclé qui portait des lunettes. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de queue… Je suis venu tôt pour l'éviter, mais ça n'était pas assez apparemment… Soupira-t-il.

— Moi je ne pouvais pas venir plutôt de toute façon…

— Pourquoi ? Demanda l'autre.

— Je… J'avais pas le droit… Murmura-t-il d'une voix gêné.

Il releva la tête en l'entendant rire doucement.

— Tes parents ? Les miens étaient pareil il y a pas plus tard qu'un an. Et maintenant je suis complètement libre.

— C'est vrai ?

— Bien sûr ! Au fait, moi c'est Antoine.

— Et moi Mathieu.

Ils se serrèrent la main avec un sourire, et s'assirent à même le sol comme tous ceux qui les avaient précédés, pour ainsi attendre le créateur de génie.


— C'était incroyable ! S'exclama Mathieu quand ils furent sorti de la convention. Je n'avais jamais de truc comme ça avant, et là wahou !

Antoine le regarda en souriant. Lors de sa première convention il avait été dans le même état à la sortie.

— La première fois c'est toujours incroyable, admit Antoine. Tu rentres chez toi maintenant je suppose ? Ou on a le temps d'aller boire un verre ? Tu es majeur rassure-moi ? Demanda-t-il avec une mine faussement inquiète.

— Oui j'ai du temps, et oui je suis majeur.

— Et tu as ? 19 ?

— Tout juste 18… Et toi ?

— Je suis vieux moi, rigola-t-il. J'ai 22 ans.

— Bah ça va !

— Pourquoi ? Tu pensais que j'avais quel âge ?

— Euh… Au moins 25 ? Dit-il d'une petite voix qu'Antoine trouva immédiatement adorable.

— Ah ouais quand même !

Ils discutèrent ainsi, blaguant l'un sur l'autre dès qu'ils apprenaient une nouvelle chose, jusqu'à ce que Mathieu ne doive rentrer chez lui, mais ce n'était pas sans avoir récupéré le numéro de son nouvel ami, qu'il espérait revoir vite.

Ils ne se revirent qu'une semaine plus tard, vu qu'ils travaillaient tous les deux, et ne vivait pas du tout dans le même coin de Paris.

— Alors, cette semaine ? Demanda Antoine une fois qu'ils furent assis à la terrasse d'un café, sous le soleil de juillet.

— Longue… En ce moment je travaille au Mc Do, et je suis en horaires soirées et nuits. Et la journée je n'arrive pas à me reposer… Et toi ?

— Pareil… Dis, j'aurais aimé avoir ton avis sur un truc. D'avoir été à cette convention, ça m'a vraiment donné envie de me lancer dans un projet de chaine YouTube. Je n'ai écrit que les grandes lignes, mais si tu peux me dire ce que tu en penses.

Il s'empara de la feuille qu'Antoine lui tendit et comme ça à la lire.

« What The Cut : émission de critiques de vidéos du web de manière légère et humoristique. » Il y avait également des noms de vidéos, et ce qui semblait correspondre à des dialogues, sûrement les critiques des vidéos au-dessus.

— Ca peut être une super idée ! Je sais que Ray Williams Johnson fait ça aussi, et je trouve ça génial comme concept ! Et ça peut être un super moyen pour penser à autre chose. Moi je n'ai qu'une chose à te dire : lance-toi.

— Tu le penses vraiment ? Je sais pas si ça peut fonctionner vraiment, mais je pense que ça peut m'aider à penser à autre chose.

— Franchement, vas-y. Si ça peut te changer les idées et te faire du bien, fonce !

— Merci Mathieu, ça fait du bien d'avoir quelqu'un comme toi dans ses amis.