Même les Nazgûls ont besoin d'une pause
Inspiré par cette excellente image: art/Meet-the-Nazgul-6-65783649
… et par le défi du Poney Fringant: « Les Nazgûls ». Impossible d'écrire quelque chose de sérieux, et donc de triste, là-dessus. Bonne lecture et bel été!
Même les Nazgûls ont besoin d'une pause
Comment cela, ils n'en ont pas besoin? Croyez-moi, quand on passe son temps à écouter Sauron donner ses ordres (je me demande bien comment, d'ailleurs, vu qu'il n'a pas de bouche, enfin, en tout cas une vraiment à lui), puis cavaler aux quatre coins de la Terre du Milieu en s'usant les yeux à la recherche d'un tout petit objet (c'est clair que si Sauron avait choisi un Boeing 747 au lieu d'un anneau, cela rendrait les choses quand même plus faciles), essayer d'apprendre à nager à ses chevaux pour éviter d'avoir à contourner les rivières (au cas où un méchant Elfe aurait encore eu l'idée bizarre de les enchanter), passer son permis CVNI (Créature Volante Non Identifiée)… A force, c'est usant.
Où vont-ils en vacances? Ah, ça, c'est facile à deviner. Mais non, voyons, pas à la montagne! Le noir est trop salissant à cause de la neige. Quelques flocons sur leurs robes, et ils perdraient toute crédibilité.
Comment? La forêt? M'enfin, vous les imaginez dormir sous la tente, avec les moustiques et les petits lapins? Admirer les couchers de soleil, un brin d'herbe à la bouche? Et pourquoi pas inviter les voisins du camping pour un barbecue, tant qu'on y est?
Non. Ils vont à la mer. La chaleur leur rappelle le Mordor, mais ils ont la liberté d'ôter leurs manteaux pour se mettre à l'aise. Ben oui, c'est pour ça qu'on ne les voit jamais. Mais ce n'est pas pour cela qu'il n'y sont pas.
Et pourquoi la mer? Voyons, c'est quand même plus agréable que de barboter dans les laves de l'Orodruin, non?
Un conseil: si vous partez en vacances à la plage cet été, faites attention. Et si vous trouvez qu'il y a brusquement beaucoup trop de courants froids, que la plage est semée de trous et de coquillages coupants, si enfin vous vous installez dans un coin tranquille, loin des autres estivaliers, et que pourtant il vous semble qu'une voix vous susurre « de vous pousssser » parce que vous lui faites de l'ombre… Ne vous attardez pas.
Quant à moi, je pars dans le désert d'Australie. La chaleur, la soif, les serpents… mais pas de Nazgûls. Le paradis, quoi!
