Bonsoir !
J'étais en train d'écouter Birdy et j'ai eu envie d'écrire, les mots me sont venus tout seul, je ne contrôlais rien.
Je l'ai fait lire à PBG, elle m'a donné des conseils divins (merciiiiiiiiii) et m'a forcée à poster.
Donc... Me voilà !
Je trouve cet OS... Spécial mais pas spécialement un bon spécial. Enfin, c'est vous les juges, non ?
Pour ceux et celles qui lisent Alea jacta est : je m'excuse du retard mais le chapitre arrive bientôt, je vous le jure !
À bientôt, les amis !
Tu étais là
J'aurais aimé que tu comprennes. J'aurais aimé que tu sois patient.
Tous ses regards, toutes ses piques... C'étaient pour te prévenir, pour te dire d'attendre et d'être patient.
Je ne le savais pas vraiment moi-même mais je te disais déjà que je t'aimais et qu'il fallait que tu m'attendes.
Je n'étais pas prête. Je ne savais pas. Je n'étais pas encore assez forte pour ça.
Tu m'as attendue.
Trop longtemps peut-être.
Tu étais là, toujours, près de moi. Tu me soutenais. Tu m'aimais mais je ne le savais pas encore.
Quand j'avais envie de pleurer et que je ne le montrais pas, tu étais là.
Quand je me sentais si mal que je ne me sentais même plus capable de respirer, tu étais là.
Physiquement ou non, tu étais là.
Tu savais toujours, toujours, quand j'avais besoin de toi.
Tu me souriais. Tu m'effleurais. Tu m'aimais.
Mais je ne le voyais pas, ne voulais pas le comprendre.
J'étais trop fière.
L'amour, ce n'était pas pour les gens comme moi.
Mais tu étais là, présence perpétuelle dans mon cœur, ombre rassurante dans les nuits de mes cauchemars.
Pourquoi ne le vis-je pas ? Pourquoi ne le compris-je pas ?
Maintenant il est trop tard.
Tu pars.
Tu ne reviendras pas. Je le sais.
Ce n'est pas un au revoir, c'est un adieu.
Tu ne reviendras pas.
Jamais.
Et je le refuse.
Je t'aime. J'ai besoin de toi, je l'ai compris.
Tu en as eu assez de m'attendre mais aujourd'hui je suis prête, enfin.
Je suis prête à aimer, à t'aimer, à être aimée.
Je suis prête à m'abandonner dans tes sourires.
Comprends-le. Reste.
Ne pars pas. Jamais.
Il faisait chaud, écrasant leur cœur d'une moiteur irrespirable. Le soleil se couchait et dessinait de rouge les toits des bâtiments de Washington.
« Ne pars pas. »
Tony regarda à Ziva, le regard éclairé d'un sombre éclat. Il était dos à l'astre lumineux, son visage était plongé dans le noir tout comme son âme qui souffrait de cet amour sans retour.
« Pourquoi ? C'est l'offre de ma vie. Je souffre trop ici, l'espoir me tue. »
Sa voix se brisa et brisa le cœur de Ziva.
« Je t'ai attendue ! Pourquoi ne l'as-tu pas vu ? J'étais là et j'ai espéré ! Mais cet espoir me tue ! Je souffre, Ziva. Je t'aime trop. Cet amour me tue. »
Ziva s'approcha de lui, sans oser le regarder. Les rayons couchants coloraient sa peau de teintes dorées, elle semblait presque irréelle. Elle était sublime.
Tant de beauté, tant de perfection, c'était si douloureux.
« Je suis prête, Tony. Enfin, je suis prête. Je suis désolée mais j'avais besoin de temps pour comprendre, je n'ai jamais été douée à ce jeu des sentiments mais aujourd'hui j'ai compris. Je t'aime. »
Quelque part dans le monde, deux personnes s'aiment et ne se quitteront plus.
Quelque part dans le monde, deux personnes se sont trouvées.
Enfin.
*anxieuse*
Alors ?
