(Pov Lucie) :
Cela fait maintenant deux ans que les jeux sont passé, que nous avons gagné. Je revoit le visage de mes amis, de ma famille en larme, et je revoit ses yeux noirs comme les abysses, ils m'ont envoûtés. Depuis, je ne rêve plus que de ce noir, son noir. Mais hélas je n'ai pas recroisé ce regard en deux ans. Donc je m'efforce d'essayer de l'oublier, d'arrêter de pleurer en pensant à lui, de soupirer lascivement son prénom.
Mais aujourd'hui j'ai décider, qu'il serait temps pour moi, de penser à autre chose qu'a la couleur sombre de sa cape.
D'ailleurs, il faut que je me dépêche pour aider Mirajane, dans les préparatifs de Noël, car même si elle a toujours de l'énergie, être enceinte n'est pas de tout repos quand on est une mage de Fairy Tail. Surtout avec le caractère de mon amie, elle est aussi la seul avec Rebi qui connaît mon secret. C'est bien quand n'a des amies a qui on peut se confier sans avoir peur.
J'aime ma vie a Fairy Tail plus que tout, mais j'aimerai le revoir un jour...
…
Trois heures plus tard
…
Je regarde mes amis s'amuser, se battre et boire ensemble. Ils me font rire, et oublié mon malheur, ils sont ma raison de vivre, mon ancre sur cette Terre. Je décide après avoir danser avec Natsu, sous l'autorisation de Lisana, d'aller prendre l'air, me changer les idées, et surtout respirer.
Je me retrouve au parc après dix minutes de promenade, je m'assois sous l'arbre, et sors de sous une race, une boîte que j'ouvre, et dans laquelle se trouve un morceau de ta cape, seul vestige de ton existence dans ma vie.
Je le garde dans mes mains gantées, et le sers de toute mes forces contre ma poitrine et murmure inlassablement :
- Je t'aime...Je t'aime...S'il te plaît je veux te revoir.
Quand je sens sur mon épaule, une pression, j'essuie les larmes qui coulaient sur mes
joues, et relève le visage, pour rencontrer ses même yeux qu'ils y a deux ans, d'un noir aussi profond que celui du plumage des corbeaux. Je te vois avancer ta main vers mon visage, tu essuie délicatement, de ta main fraîche, les sillons des larmes qui il y a quelques minutes coulaient sur mes joues pour toi.
Cette fois, c'est moi qui avance ma main pour toucher la tienne, dans l'espoir que ce ne soit pas un délire de mon éprit fatigué. Mais non...tu es bien là, droit, humble et plein de grâce, toujours ce regard timide et hésitant qui pourtant est si sincère. Je presse ta main contre ma joue pour te transmettre ma chaleur, celle de mon amour pour toi.
Tu prends mon visage entre tes mains et m'embrasse tendrement, sans brusquerie ou autre vice. Juste...tu m'embrasse, tu me faisait passer ton amour dans ce baiser timide et simple. J'y répond avec tout autant de douceur, par peur de briser ce bonheur et de réaliser que ce n'est qu'un mirage. Je ne peut qu'un instant espérer que la magie de Noël y ai pour quelque chose, que ce baiser, ton amour et ta présence est un cadeau. Quand le contact de nos lèvres se rompt, je sers ton poignée pour que tu ne t'enfuis pas, je ne veux pas que tu parte et me laisse seule encore une fois.
Mais tu me murmure à l'oreille d'une voix calme et claire, qui m'a tant manqué :
- Je reste...
Et tu m'embrasse encore une fois pour seller cette promesse muette, d'un amour éternelle comme notre bonheur.
...
Fin
...
