LE LIVREUR

Genre : Romance et humour...pour répondre à un challenge CPAF aussi.

Spoiler : Entre saisons 8 et 9.

Rating : K.

Disclaimer : Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas. Ils sont le fruit de l'imagination et des moyens de la MGM et de SHOWTIME. Vous êtes néanmoins libres de m'envoyer vos dons à l'adresse qui suit :

APAIMP (Association des Pauvres Auteurs Inconnus et Mal Payés)

B.P.9999999

107 212 NETU Cedex.

Chapître Premier : Mais c'est quoi ce b...ins ?

« Sergent Finch, entrez les coordonnées pendant qu'on vous couvre ! Grouillez-vous parce qu'on ne pourra plus vous couvrir très longtemps ! »

« A vos ordres, Major ! »

L' équipe SG8, avec dans ses rangs le Major Bradford, le sergent Finch, le première classe Taylor et le seconde classe Manning était sur une planète très accueuillante, avec sa verdure qui fut verte avant de ressembler à Mars un soir de pleine Lune, avec son paysage varié fait de pierres, de rocailles et d'aucun dénivelé, avec surtout ses habitants aimables et ravis de pourchasser au lance-flammes ces gibiers de haute potence qui auraient été appétissants pour leur dîner du soir.

Tout aurait été parfait et l'équipe, une fois le peuple rencontré, aurait largement eu le temps de regagner la Porte si deux de ses membres...

« Quoi ? Major, vous étiez sur le point de servir de petit-déjeuner... »

« ...de dîner, monsieur. »

« Peu importe ! Bref, on vous proposait courtoisement de vous embrocher et de vous rôtir quand deux de vos hommes se sont endormis ! C'est bien ce que vous me dites, n'est-ce pas ? »

« Oui, mon Général. Mais ce n'est pas de leur faute, vous savez... »

« Et de la faute de qui ? La vôtre ? Celle d'une mystérieuse bestiole qui leur aurait refilé la maladie du sommeil ? »

« Il n'y avait pas de mouche sur cette planète, monsieur. Et je prends soin de mes hommes dans la mesure du possible. »

« Qu'entendez-vous par là ? »

« Où ça ? »

« MAJOR ! De quelle mesure du possible parlez-vous ? »

« Il n'y a plus de café, monsieur. »

« Major, vous avez été blessé au cours de votre fuite ? »

« Non, mon Général. »

«Aucun lance-flammes ne vous a atteint ou effleuré par exemple...euh...au niveau de la tête ? »

« Négatif, mon Général. »

« Alors en ce cas, expliquez-moi où sont passés vos neurones ? Coup de chaud peut-être ? »

« Je ne vous comprends pas, Monsieur. »

En effet, le major Bradford semblait perdu, le regard flou et les yeux qui tournaient dans tous les sens. Le Général Landry haussa alors le ton :

« C'est quoi cette histoire de café, Major ? »

« Mon Général, il s'avère que la base est en rupture de stock de café depuis une semaine et les effets s'en font ressentir. »

« Et ni vous ni vos hommes n'avez de cafetière chez vous ? De thermos ? De café lyophilisé ? Comment croyez-vous que je tiens ? »

« Je fais comme vous, Monsieur, mais mes hommes ne sont pas rentrés chez eux depuis plus de 10 jours... »

« Pourquoi ? »

« Ils étaient consignés à la base pour avoir fait des paris illicites pendant leurs heures de travail. »

« Ah oui, ce sont eux...décidément...ils n'en loupent pas une ! Ils n'auront pas l'occasion d'en louper d'autres dans MA base avant très longtemps. Dites-leur qu'ils seront réaffectés au plus tôt. »

« Mais, monsieur, avec tout le respect que je vous dois, je répète que là, ce n'était pas leur faute. »

« Je ne veux pas le savoir, Major ! Une équipe entière du programme aurait pu disparaître aujourd'hui et j'aurais eu toutes les peines du monde à expliquer à mes supérieurs que c'était à cause du café ! »

« Mon Général...ce sont de bons garçons, vous savez. Et d'excellents soldats. Ils ont fait leurs preuves au cours des 15 derniers mois. »

« Vous êtes un bon avocat, Major, mais ma décision est irrévocable. Le debriefing est annulé car si je les croise, je vais les massacrer. Si vous n'avez rien d'autre à ajouter, rompez, Major ! »

« Bien Monsieur ».

Le Général Landry était hors de lui. Chose rare quand on connaissait un peu l'homme. Quoique le militaire non plus n'était pas souvent aussi excédé. Il n'aimait pas renvoyer des hommes mais là, la faute était grave. Non ? S'endormir alors que la survie de toute une équipe est en jeu était inacceptable. Oui, il avait pris la bonne décision. Il se dirigeait machinalement vers la machine à café proche de son bureau quand il rebroussa chemin en haussant les épaules. Il devrait encore se satisfaire du jus de chaussettes que sa femme persistait à appeler café et qu'elle lui préparait tous les matins amoureusement.

Maudits distributeurs de café qui avaient tous décidé de se mettre hors service en même temps, une semaine plus tôt. Un vent de panique avait soufflé dans le SGC, montrant à quel point ce breuvage était devenu le ciment de toute l'infrasture humaine. On vit quelque historien perdu dans les couloirs, recherchant une solution rapide à ce désastre. On vit ce même historien avoir recours à la force d'un Jaffa puis à la technique d'un Colonel qui faisait exploser des soleils mais le résultat s'était avéré nul. Rien n'y faisait : TOUTES les machines à café du SGC étaient en panne. Le Colonel Carter qui en avait vu d'autres en avait démonté une, pièce par pièce, pour tenter de comprendre d'où venait le problème. En vain. Le Jaffa Teal'c en avait démembré une autre, sans anesthésie, en lui faisant subir mille et une tortures. En vain aussi.

Force était de constater pour tous qu'il n'y avait pas solution et que le SGC allait devoir désormais vivre sans...machine à café.

Le lendemain du retour de SG8, tout était calme dans la base. Il était 8h30 du matin et la base avait l'air endormie. Chuuuut ! Ne faites pas trop de bruit en cliquant pour lire la suite, vous allez les réveiller ! Les militaires, vous le savez, ont le sommeil léger !

Donc, disais-je, la base semblait dormir. Curieux pour un jeudi matin à 8h30. Que diable se passait-il là-dedans ? Une invasion de mouches tsé-tsé géantes ? Ils étaient morts ?

Non...ils dormaient. Tous sans exception. Ils dormaient du sommeil des justes. Quand soudain...(on sent l'angoisse, là ?)...

A SUIVRE (J'adore me venger...)