# Titre : Il Tempo dell'Arcobaleno

# Rating : T

# Personnages : Uni, Arcobaleno

# Genres : Semi-UA, drame, angst, tranche de vie, romance, action

# Résumé : "« La mer ne connaît pas de limites et se déplace horizontalement à travers l'espace et le temps. Les coquillages se déplacent à travers les générations, sur l'axe vertical spatiotemporel. Et l'arc-en-ciel ne reste jamais à un endroit. Leur existence n'est pas linéaire, mais répartie en point précis dans l'espace et le temps. » Telle était la politique de la Tri-Ni-Sette. Mais, contrairement aux anneaux, les pacificateurs nécessites leur rituel, et on des conséquences sur la vie sociale des porteurs. Habituellement, ils étaient contraints à un corps d'enfant éternel. Et si d'autres avaient voulu changer ça ? Si le corps restait sous sa forme originelle, quand serait-il de l'esprit, du cœur ? Ce jour-là, un homme avait dit « Maintenir la paix dans le monde nécessite des sacrifices. Briser des personnes équivaut à en rendre d'autres heureuse. Tout comme le bien et le mal existent. » Un esprit peut exister sans un corps, mais un corps ne peut exister sans esprit. C'est la leçon retenue pas sept personnes ce jour-là. Sept personnes victimes d'un plan dans lequel ils ne méritaient pas d'en faire parti."

~ Au résumé, vous vous demandez sûrement d'où me vient cette idée.. à vrai dire je n'en sais rien. C'est un projet que j'ai eu il y a un moment. C'est un peu une sorte de remake version un peu plus trash de KHR... Enfin bref, une idée qui me tenait à cœur, et que j'ai décidé de partager avec vous. En espérant que cette histoire sera à votre goût !

Bonne lecture !


Le réveil sonna. La jeune fille se leva doucement de son lit, les yeux à moitié fermés. La lumière du jour perçait légèrement à travers les volets fermés, cette journée avait l'air ensoleillée. Elle mit ses pantoufles, puis prit la direction de la salle de bain. Elle se regarda dans le miroir. Ses yeux bleus étaient rouges de fatigues, elle avait très mal dormi, cette nuit encore. La brunette retira son pyjama, puis rentra sous sa douche. Le contact avec l'eau chaude lui faisait le plus grand bien. Lorsqu'elle referma l'eau, plus rien, plus aucun bruit. Sa maison était un endroit extrêmement calme. Tellement qu'on se demandait si quelqu'un y vivait. Elle enveloppa son corps dans une longue et douce serviette blanche, puis partie s'habiller. La jeune fille s'assit ensuite sur son lit, prise d'un coup de fatigue soudain. Elle appuya sa tête contre le mur, regardant le ciel bleu par la fenêtre. Elle ferma ses yeux de la même couleur que ce derniers pendant quelques secondes et se releva, allant prendre son petit déjeuné. L'horloge affichait sept heures et quart.


« Tu es prête ? »

L'adolescente se retourna et regarda de son œil unique son interlocuteur, puis hocha la tête, après avoir vérifier qu'elle n'avait rien oublié. L'adolescent aux yeux vairons lui sourit.

« Alors à ce soir.

-A ce soir, Mukuro-sama. »

Nagi partit de Kokuyo Land et s'arrêta à l'arrêt de bus non loin de celui-ci. Elle s'assit sur le petit banc, attendant que celui-ci arrive. Pendant ce temps, la violette saisit son portable, vérifiant qu'elle n'avait rien reçu depuis hier soir. Ce qu'elle vu l'interpella : Message inconnu : « Attention, mauvaise journée prévue », reçu aujourd'hui à minuit pile. Une plaisanterie ? Sûrement, elle préféra ne pas y prêter attention. Elle rangea son téléphone das son sac, puis remarqua que son bus arrivait. Elle se leva, puis monta dedans. Nagi s'assit, puis s'appuya contre la vitre, aimant regarder les rues de Namimori pendant le trajet. Quelque fois, cela lui arrivait de voir quelqu'un qu'elle connaissait, même si c'était plutôt rare. En effet, la jeune fille était de nature timide, et osait très peu parler aux gens. Son entourage était très restreint. Le bus arriva à son arrêt. Lorsque Nagi descendit, il était sept heures dix. Comme tous les matins, elle rejoint une de ses amies ici, qui attendant l'arrivée de son bus. La fille en question était au rendez-vous. Elle était brune aux yeux marrons, et faisait part à Nagi de sa bonne humeur habituelle.

« Bonjour ! ~

-Bonjour, Haru. »

La dénommée Haru sourit, et les deux adolescentes prirent le chemin du lycée. Pendant le trajet, elles discutaient de tout et n'importe quoi. Enfin, c'était plutôt Haru qui parlait, Nagi, elle, était beaucoup plus discrète, trop discrète même. Les filles passèrent par un petit quartier, et s'arrêtèrent à une des maisons. L'aînée frappa à la porte.


Quelqu'un frappa à la porte. Uni se hâta de finir de débarrasser son petit-déjeuné et partie ouvrir. Derrière la porte, se trouvait un homme de grande taille, vêtu d'un costard noir, dont le visage ne laissait passer aucune émotion. Ses yeux d'un ton de gris fixaient la jeune fille.

« Bonjour, dit doucement Uni. J'avais le pré-sentiment que tu allais venir aujourd'hui.

-Tes déductions sont toujours aussi impressionnantes, répondit-il d'une voix grave. Je suis simplement venu m'assurer que tu te portais bien – l'adolescente sourit.

-Merci, c'est gentil de ta part. Tout va pour le mieux ici. »

L'homme s'appuya dos à la maison, fixant l'horizon. Il portait un chapeau de la même couleur que ses habits qui cachaient légèrement son regard. Il paraissait extrêmement sérieux, malgré son âge. Il ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, mais sa façon de regarder le monde donnait l'impression qu'il était ici depuis une centaine d'années.

« Tu n'as pas remarqué quelque chose de bizarre ces derniers temps ? »

En l'espace d'une seconde, le visage de Uni devint beaucoup sérieux. Elle baissa la tête.

« -Tu l'as senti, toi aussi ?

-Pas seulement moi, les cinq autres aussi, expliqua le jeune homme.

-Et... que comptez-vous faire ?

-On ne peut rien faire pour l'instant. On peut seulement attendre. La seule information que nous avons aujourd'hui, c'est qu'un ennemi essaye de se dresser devant nous. Et vu l'ambiance, c'est la Tri-Ni-Sette qui est menacée.

-Comment savez-vous tout ça ? Qui vous a prévenu ?

-Personne. Verde effectue des recherches sur la Tri-Ni-Sette. Il a réussi à mettre en place un moyen de localiser anneaux ou pacificateurs où qu'ils se trouvent. Mais le système n'est pas parfait, il suffit qu'il tombe sur un anneau ou une source de flammes assez puissantes pour que le radar le signale. Le seul moyen d'être sûr de notre trouvaille, c'est de se rendre sur place, et regarder si l'individu localisé est porteur du Tri-Ni-Sette ou non.

-Je vois. Pourquoi faites-vous tout ça ?

-Dans notre propre intérêt. »

Il avait répondu d'une voix sèche. Plus que d'habitude. Il commença à partir, puis se retourna.

« Au fait, sur les vingt-et-un porteurs du Tri-Ni-Sette, nous sommes sept à être en ce moment même à Namimori. »

Uni écarquilla les yeux.

« Comment ça ? Tu veux dire tous les Arcobaleno sont réunis ici ?

-Non. Nous sommes les seuls de cette conditions. C'est bel et bien cinq anneaux qui sont présents sur Namimori. – la jeune fille se crispa.

-Des ennemis... ?

-Non-plus, pas d'inquiétude, rassura-t-il.

-Alors, les Vongola sont ici ? – l'homme sourit.

-Ce n'est pas pour rien que nous sommes venus nous installer à Namimori. En revanche, la dixième génération Vongola est trop récente pour être qualifiée de nouvelle génération. Même si ils ont reçu les anneaux, j'ignore si ils savent vraiment qu'ils sont membres à part entière de la plus puissante des mafias.

-Et où se trouvent les deux autres Vongola ?

-En Italie. Ils devraient débarquer ici dans les jours qui suivent.

-Mais comment vas-tu faire ? Si ils ignorent qu'ils sont de la mafia, alors ils ne doivent rien savoir de la situation !

-C'est pour ça que je pars à la recherche de leur boss. Si il n'est pas apte à faire face à la situation, je l'entraînerais. N'oublie pas que c'est mon travail. Je suis peut-être avant tout le tueur à gages au service du Neuvième Vongola, mais je suis aussi le professeur particulier qui va former la dixième génération. »

Il avait dit ça en sortant son pistolet, ajustant au passage son chapeau noir. Sur ces paroles, il s'en alla.

« A bientôt, Uni.

-Au revoir, oncle Reborn. »


Bon, ça fait déjà un bon moment que j'ai commencé cette fiction... En tout cas, j'espère quand même que ce début vous aura plu !

N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez penser, s'il y a quelque chose qui vous avez apprécié, une autre moins, si vous avez des questions, des attentes... Je réponds à tout !

Évitez les lectures fantômes. Si je n'ai rien de votre part, vous n'aurez rien de la mienne.

A bientôt j'espère ~