Lecteurs du jour, bonjour !

Lectueur du soir, bonsoir !

Voici une fic sur Hermione et Ron qui comptera plusieurs chapitres.. Euh pour l'instant je en sais pas combien ! Bon c'est une fic plutôt légère, pas du grand art mais j'espère que vous aimerez autant que moi j'ai adoré l'écrire !

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter :

Bonne lecture !


Chapitre 1 : Le prince pas si charmant

Hermione glissa discrètement un œil par-dessus son livre de Potions pour tomber sur la tignasse de feu de l'un de ses deux meilleurs amis. Il fronçait les sourcils et une moue consternée était accrochée à ses lèvres comme à chaque fois qu'il travaillait pour un devoir de Rogue. Sans que la sorcière ne s'en rende compte, ses yeux suivirent doucement la courbe de sa mâchoire et la forme de sa bouche. Se posèrent sur chacune des ses tâches de rousseur, comme pour graver dans sa mémoire leurs emplacements qu'elle n'avait pourtant pas besoin d'apprendre vue qu'elle les connaissait tous depuis des années à force de l'observer...

Hermione n'était pas une idiote.

Elle savait parfaitement qu'elle l'aimait. Contre toute attente.

Elle avait toujours aimé ses deux meilleurs amis de la même façon. C'est pourquoi, ça avait été un vrai choc la première fois qu'elle s'était rendu compte que ses sentiments pour Ron étaient plus primitifs, plus violents, plus assoiffés de contacts physiques que ceux qu'elle avait envers Harry. Et pourtant, il ne ressemblait pas du tout à l'image du prince charmant qu'elle avait façonnée dans son esprit durant son enfance et dans ses rêves de grand amour. Il était trop grand, trop maigre, trop béta. Il n'était ni doux ni poétique. Non. Bien au contraire. Il était colérique, avait la fâcheuse tendance à la mettre hors d'elle, et était atteint du syndrome de la flemmardise quand il s'agissait des études. L'idéal amoureux d'Hermione avait toujours été blond, c'était quelqu'un de sûr de lui, de sérieux, de calme, de studieux… Le rouquin était maladroit, rougissait souvent et ne pensait qu'à rire et à s'amuser. De plus il avait tendance à se sous-estimer, et ce complexe d'infériorité tapait sur les nerfs de la jeune fille. Non, décidemment, Ron était tout sauf le prince charmant. Mais Hermione ne voulait plus du prince charmant s'il n'était pas comme Ron... Maintenant, Hermione voulait Ron Weasley avec ses yeux bleus, sa maladresse, ses colères, son rire, sa paresse, ses oreilles qui deviennent rouges. Elle voulait ses grandes mains sur son dos, ses lèvres sur sa bouche, sa peau parsemée de tâches de rousseur contre la sienne. Elle le voulait lui pour sa loyauté, son humour, son courage et son sourire.

Alors qu'elle était dissimulée derrière les pages de son livre, une foule d'images d'elle et de Ron plus folles et plus passionnées les unes que les autres traversa son esprit. Elle sentit son cœur s'emballer et une vague vider ses poumons de leur air. Elle avait conscience d'être en train de rougir. Heureusement pour elle, seul Harry s'en rendit compte et il ne se gêna pour lui lancer un sourire amusé. Elle se renfrogna d'énervement. Avait-elle laissé entrevoir une faille ? Harry avait-il deviné ? Non. Harry était un garçon, il n'irait pas chercher bien loin… Décidée à se concentrer exclusivement sur son devoir, elle replongea dans sa lecture. Mais elle ne put s'empêcher de relever la tête quelques secondes plus tard lorsque Ron soupira.

« On va manger, proposa-t-il en se redressant sur sa chaise.

- Tu ne penses qu'à manger Ron, lui lança Hermione, qui écrivait sur son parchemin, ce n'est pas en t'empiffrant que tu obtiendras tes A.S.P.I.C.

- Et ce n'est pas en ayant plus de force que tu vas pouvoir réviser, rétorqua le jeune homme sous le regard agacé de Harry.

- On se calme, lâcha-t-il en vain comme s'il avait affaire à deux enfants.

- C'est elle qui a commencé, se défendit le rouquin. De toute façon, je vois pas pourquoi elle révise, c'est une Miss je-sais-tout !

- Retire ce que tu viens de dire Ron ! s'écria Hermione qui s'était levée de sa chaise pour mieux le toiser.

- Et pourquoi ? Je dis ce que je veux ! Si tu veux des compliments, écris plutôt à Vicky !

- Qu'est ce que Victor vient faire là dedans, suffoqua Hermione de colère, laisse-le en dehors de ça !

- Tu vois très bien de quoi je parle ! Mais vas-y protège ton cher Vi…

- Ça suffit ! s'écria Harry surgissant de derrière le livre où il s'était plongé pour éviter d'avoir à participer à la dispute. On est tous à cran, et j'ai faim alors on va manger ! Et je veux plus vous entendre ! »

Hermione, que l'irritation avait rendu rouge, lança un regard noir à Ron. Puis décidée à l'ignorer, elle les planta devant la bibliothèque et partit en direction de la salle commune des Gryffondors sans regarder en arrière. Mais elle savait que ce n'était pas pour ignorer le rouquin qu'elle ne leur jeta pas un regard mais plutôt par peur de ne pouvoir se retenir d'aller attraper les lèvres de Ron que la colère rendait incroyablement attirant… Elle jura. Par Merlin ! Il était temps qu'elle arrête de fantasmer sur son pseudo-meilleur ami en vain.

C'était ridicule.

Il ne la voyait que comme son amie. Comme la fille qui l'aide pour ses devoirs, qui le sermonne pour qu'il travaille. Il la voyait comme une fille trop sérieuse, pas belle et énervante. Une préfète trop stricte qui le regardait de haut et toujours plongée dans d'ennuyeux bouquins. Il la voyait comme une Miss Je-sais-tout qui bondissait de son siège comme un lapin pour donner la bonne réponse. Soudain son cœur se serra, elle avait envie de vomir. Une Miss Je-sais-tout, résonnait encore la voix de Ron. Le mot s'enfonça en elle, comme un coup de poignard. Sa gorge était si nouée qu'elle avait l'impression de ne plus pouvoir respirer. Heureusement que personne n'était dans les couloirs à l'heure du repas, parce qu'échevelée, rouge de colère et avec ses yeux larmoyants elle devait avoir l'air vraiment pitoyable. Incapable de retenir ses larmes plus longtemps, elle courut se réfugier dans le seul lieu témoin de ses sanglots depuis sa première année à Poudlard.

Les toilettes.

Une fois à l'abri, elle ne retint plus ses pleurs. Pourquoi fallait-il toujours qu'ils se disputent ? Comme si c'était le seul moyen de communication qui pouvait exister entre eux… Mais quand ils se disputaient, elle se sentait exister à ses yeux, vivante plus que jamais parce qu'il la regardait. Elle. Et pas la jolie fille d'à côté. Elle, ses cheveux bruns broussailleux et touffus, elle et ses yeux noisette, elle et sa petite taille. Elle avait l'impression de bouillir de passion lorsqu'il la regardait avec énervement. Parce qu'il la regardait. Mais leurs disputes, c'était aussi blessant, stupide, et bien souvent injustifié. Elle regrettait de s'être emportée à la bibliothèque, de lui avoir dit qu'il ne réussirait pas ses A.S.P.I.C. Il en était tout à fait capable. Mimi Geignarde la regardait de ses yeux vitreux, penchée par-dessus la porte des toilettes. Le fantôme soupirait, et tentait de la distraire avec des ragots qu'Hermione n'écoutait pas. Soudain une personne entra en courant, suivie d'une autre qui marchait plus discrètement.

« Hermione ? Réponds-moi, je sais que tu es là !»

La sorcière se gardait bien de répondre, elle ne voulait pas qu'on la voie dans un tel état : les yeux bouffis et rougis, les cheveux plus en pétard que jamais et complètement démolie par les larmes. Aujourd'hui ça avait été une petite dispute. Mais la dispute de trop.

« Elle est là ! fit Mimi que la brune maudit en son for intérieur.

- Je sors, lança alors Hermione en ouvrant la porte pour se retrouver face à une chevelure d'un roux flamboyant. »

Ginny ouvrit grand la bouche devant le spectacle de son amie dans un tel état de détresse. Instantanément, elle la prit dans ses bras tandis que Luna tapotait gentiment le dos d'Hermione. Malgré ses interrogations, la rouquine ne demanda rien, elle savait que ça viendrait, que le moment venu son amie se confierait. Mais elle connaissait Hermione : ce n'était pas le bon moment.

« Et si on allait manger, proposa soudain Luna. J'ai faim. J'espère qu'il y aura du pudding.

- Luna, la rabroua Ginny avant de se rendre compte que la remarque déplacée de son amie avait fait rire Hermione. Ça va Mione ?

- Oui, ça va. C'est le stress des examens…

- Si tu le dis, acquiesça Ginny nullement convaincue par son mensonge.»

Quelques secondes plus tard, elles sortaient des toilettes et descendaient pour aller manger dans la Grande Salle. Luna se mit alors à disserter sur l'éventuelle nourriture qu'il y aurait ce soir, et Hermione lui en fut reconnaissante. Comme ça, elle n'était pas obligée de répondre aux questions muettes qui se pressaient sous le front de Ginny. La Weasley quant à elle se jura de coincer Harry ou Ron pour avoir plus d'explications quant à la crise de larmes d'Hermione.

Il était dans leur intérêt qu'ils n'en soient pas la cause !


Alors, que pensez-vous de ce premier chapitre ? Quelque chose vous gène ? Quelque chose vous fait rire ?

Dîtes le parce qu'une review ça coûte rien, ça paraît n'être pas grand chose et même si c'est pour rien dire, ça donne beaucoup : de la joie, de l'aide, du plaisir et l'envie de continuer d'écrire... Alors qu'attendez-vous pour donner tout ça en prenant une minute pour reviewer ? ^^


Chapitre 1 : Le Prince pas si Charmant