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Disclaimers: Harry Potter et tous ce qui touche à son univers on la propriété de J.K.R. Je te possède que l'histoire
Titre original : "Of Ties and Meetings "
Auteur : Apricot
Vous pouvez trouver toutes les fics d'Apricot sur le fic de "fiction
Traduction : Crazysnape
Rating : T
Note de la traductrice : Pour me remettre dans le bain, j'ai décidé d'achever une série d'O.S que j'avais commencée depuis trèèès longtemps et qui traînait dans mon ordi depuis tout aussi longtemps. J'ai aussi reprit la traduction de mes autres traductions à chapitre. Je compte me pencher tout d'abord sur le dernier jours de notre monde. Bonne lecture et à bientôt
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"Histoire de réunions et de cravates"
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Un petit groupe rodait, hésitant, dans un couloir sombre et étroit. Ils attendaient visiblement quelqu'un ou bien quelque chose. Un garçon plutôt grand soupira et ôta sa capuche noire, révélant une coupe de cheveux d'un roux flamboyant.
"Ne pouvons-nous pas tout simplement entrer ?" demanda Ron Weasley impatient.
"Ron !" dit Hermione d'un ton sec. "Nous ne pouvons pas commencer sans le Professeur Dumbledore ! Ou Harry," ajouta-t-elle après réflexion.
"Où est Harry ?"
"Je suis sûre qu'il est en chemin." Ron hocha la tête.
Un bruit sourd suivit d'un cri retentit sur leurs gauches. En un instant, toutes les baguettes étaient sorties.
"Ça va !" Tout le monde se détendit en reconnaissant la voix de Nymphadora Tonks. "J'ai juste trébuché sur mon propre pied, c'est tout."
"Tonks, ma chère. Vous allez bien ?" lui demanda Molly Weasley qui ressemblait à une mère poule, bien que grandement amusée, alors que Remus Lupin aidait la maladroite jeune femme à se remettre sur ses pieds.
"Très bien ! C'est juste qu'il fait si sombre !"
"Tu as besoin de voir tes pieds pour être capable de rester dessus ??" murmura Kingsley Shacklepot. Tonks rit, peut-être un peu à contrecoeur.
"Chuttttttt !" Les réprimanda Maugry Fol-Oeil. " Vigilance constant !"
"Nous sommes à Poudlard, Alastor," lui rappela le Professeur McGonagall.
"Vous ne savez jamais quel arnaqueur d'étudiant peux être en train de errer non loin..."
"...comme ce garçon là, Malfoy..." suggéra Arthur Weasley.
"Ai-je besoin de vous rappeler, Weasley, que ce garçon à non seulement rejoint l'Ordre mais risque sa vie en tant qu'agent double ?" dit le Professeur Snape d'une voix traînante.
" Vraiment, Arthur !" intervint Molly. "Donne une chance à ce garçon !"
"Je pense cependant toujours que nous devrions rester sur nos gardes," répondit Arthur Weasley d'une voix si basse que Severus Snape ne put l'entendre. "On ne peut jamais savoir avec un Malfoy."
Ron hocha la tête. "Je parie que c'est lui la fuite."
"Ron ! Le professeur Dumbledore lui fait confiance." Protesta Hermione.
"Et bien, Dumbledore a confiance en Snape, alors qu'est-ce que ça te dit ?"
"Et bien alors, Harry lui fait confiance, même si il ne l'apprécie pas. Et Harry ne fait pas aisément confiance. Je pense que si tu peux faire confiance au jugement de quelqu'un c'est bien celui d'Harry."
"Harry est ami avec Luna Lovegood, Hermione. Qu'est-ce que tu peux en dire ?"
"Oh, Ron !"Protesta Hermione, mais elle souriait et semblait légèrement amusé. "Juste...essaye. S'il te plait. C'est un énorme privilège pour nous d'être autorisé à participer à une réunion de l'Ordre – nous n'avons pas encore l'âge. Alors essaye au moins d'être civile avec Malfoy."
"Bien."
"Merci. Où est Malfoy, d'ailleurs ?"
" Au moment où l'on parle il est probablement en train de recevoir ses ordres de la part du Seigneur des Ténèbres..."
"Ron !"
"Ok, ok ! Je vais essayer."
"Où est Dumbledore ?" marmonna Mundungus Fletcher. "Il fait froid ici. Commençons, voulez-vous ?"
"Mais certainement," dit une voix calme et amusée derrière eux. Tout le monde tressaillit et se tourna pour faire face au regard pétillant d'Albus Dumbledore. Certains se tournèrent, mal à l'aise, se demandant depuis combien de temps il était là à écouter, mais les autres se contentèrent de sourire.
"Albus, vous êtes déplorablement en retard," soupira Professeur McGonagall.
"Je suis désolé, Minerva, mais je ne parvenais pas à trouver de paire de chaussettes convenablement dépareillées." Même Minerva McGonagall ne put retenir un sourire.
"Où est Harry ?" demanda doucement Dumbledore à Ron et Hermione.
"Il a quitté la salle commune il y a environ une heure, disant qu'il avait besoin de faire une petite promenade et qu'il nous retrouverait ici,"Dit Ron. Hermione soupira.
"Je pense que sa cicatrice le fait à nouveau souffrir." Albus Dumbledore hocha la tête.
"Et bien, nous n'allons pas l'attendre. Je suis sur qu'il ne va pas tarder. Je suppose que personne ne sait où se trouve Mr. Malfoy ? Severus ?"
"Je n'ai pas vu le garçon de toute la journée, Albus."
"Et bien nous ferons mieux de commencer. Nous avons beaucoup de chose à discuter. Si vous voulez bien attendre ici un instant le temps que j'ouvre la pièce, et nous commençons."
Albus Dumbledore avança vers la porte de la pièce sécrète de l'Ordre du Phénix à Poudlard. Il fut surpris de ne pas la trouver verrouiller, mais pas vraiment perturbé. Il pouvait être assez tête en l'air. Il tourna la poignée.
"Il faut que je me souvienne que je dois trouver un nouveau sort de verrouillage," se murmura-t-il à lui-même en entrant de la pièce, "Où alors je - ahhh!"
Il s'arrêta brusquement, paralysé par le choc de la vision qui s'offrait à lui.
Il y avait là Harry Potter et Draco Malfoy.
Embrassant.
L'un l'autre.
Pas de cris, d'insultes, de duels, pas même de bagarre, mais des baisers. Qu'ils semblaient plutôt apprécier.
Sauf qu'à présent, ils le regardaient avec une expression aussi horrifiée que la sienne. Harry rougissait furieusement, alors qu'il cherchait à remettre à tâtons les boutons de sa chemise. Draco Malfoy regardait le directeur, mal à l'aise, comme si il attend de voir ce qu'il allait dire ou faire. Il y eut un long silence. Dumbledore remarqua qu'en dépit de son intrusion, les deux garçons ne s'étaient pas écartés. Ils se tenaient très prêts l'un de l'autre, leurs jambes se touchaient et la main de Draco était toujours dans le bas du dos d'Harry. Dumbledore sentit un petit sourire naître sur son visage, puis il rit tout doucement. C'était plutôt amusant. Ces deux garçons, ennemis jurés, à présent amant. Il imagina ce que les autres membres de l'Ordre diraient si ils savaient et rit un petit plus. Les deux étudiants le fixaient ne trouvant rien d'amusant à leur situation.
" Euh...Professeur ?" Demanda Draco Malfoy après un instant. "Voudriez-vous bien nous donner un moment ?" Il fit un geste vers le petit tas de leurs robes d'école et Dumbledore hocha la tête, recueillant leurs apparences échevelées avec un grand sourire.
"Bien sur, Mr. Malfoy." Et il ressortit calmement de la pièce, fermant doucement la porte avant d'éclater d'un rire profond.
Quand il parvint finalement à réprimer son amusement, et jugea qu'il avait donné suffisamment de temps à Harry et Draco pour se rhabiller, le Professeur Dumbledore se retourna vers le reste de l'Ordre et leur fit signe d'entré dans la pièce.
"Où étiez-vous, Albus? Vous avez mis si longtemps à ouvrir le porte." Renifla le Professeur McGonagall. Le professeur Dumbledore murmura quelque chose au sujet d'avoir oublier le sortilège de verrouillage et tenta de ne pas sourire.
L'Ordre fut évidement surpris de voir Harry et Draco déjà dans la pièce lorsqu'ils arrivèrent. Les deux garçons étaient à nouveau complètement habillés, ils ressemblaient une véritable image de la respectabilité, assis aux deux côtés opposés de la pièce comme il convient à deux ennemis. Si quelqu'un remarqua qu'ils étaient tout deux un peu rouge, personne n'en fit la remarque.
"Harry ! Quand es-tu arrivé là ?" Demanda Ron. Il ignora complètement Malfoy. Personne, pas même Harry, n'attendait autre chose de sa part.
"Oh, il y a un moment. Je suis juste monté pour réfléchir. Jusqu'à ce que ce con," il fit un geste vers Malfoy, "vienne me déranger."
Albus Dumbledore laissa échapper un petit rire manquant complètement de dignité. Harry et Draco le fixèrent méchamment, ce qui le fit encore plus rire. Si c'était ainsi qu'ils voulaient jouer, c'était parfait pour lui. Albus Dumbledore aimait les secrets.
"Je pense que c'est plutôt toi qui est venu me déranger le balafré, avec tes gémissements."
Harry rougit sensiblement plus, et Malfoy sourit d'un air affecté. Albus Dumbledore décida que ces sous-entendus allaient rendre les réunions de l'Ordre beaucoup plus intéressantes.
"Gémissements? Harry, que se passe-t-il ?" Demanda Hermione inquiète.
"C'est rien. Juste...tu sais." Il fit un mouvement mal à l'aise vers sa cicatrice.
"T'es sure, mec ?" demanda Ron inquiet.
"Oh, Harry !" souffla Mrs. Weasley. "Tu es sur que tu te sens bien ?" Harry regarda méchamment Draco alors qu'il était inondé de questions par les membres de l'Ordre.
"Je vais bien. Vraiment," Insista Harry. "Commençons juste la réunions, d'accord ?" Et ils prirent tous leur place, quoique à contrecoeur.
"Bien," Commença Dumbledore. Ses yeux brillaient d'une manière qui rendit instantanément Harry et Draco suspicieux. "Je pense que la première chose dont nous avons à nous préoccupé, c'est le problème de confiance." Et là, il jeta à Arthur Weasley et à Severus Snape un regard dur. "Nous ne sommes peut-être pas d'accord sur tout. Nous pouvons ne pas nous entendre. En fait, certain d'entre nous ne s'entendent pas du tout." Il regarda presque imperceptiblement d'Harry à Draco et eut un sourire effroyablement diabolique. Harry aurait voulu mourir. Draco souhait que le sol s'ouvre et les avale tout les deux, Harry et lui, et les fasse retomber de préférence ensemble, dans une pièce avec un grand lit.
"Mais nous avons tous besoin de d'essayer, et d'avoir confiance les uns envers les autres. Il ne devrait pas y avoir de secret à l'intérieur de l'Ordre." Un nouveau regard vers Harry et Draco. Harry se tortilla. La pièce était mortellement silencieuse. "Maintenant, est-ce que quelqu'un veux nous dire quelque chose ?" Tout le monde regarda le Professeur Dumbledore, confus. Harry et Draco regardaient le plafond.
"Personne ?" insista Dumbledore. Personne ne pipa mot.
"Harry," Harry le regarda méchamment, le Directeur semblait simplement amusé, "As-tu quelque chose que tu souhaiterais partager avec nous ?"
"Non, Professeur," dit fermement Harry, croisant franchement le regard de Dumbledore, le défiant de poursuivre.
"Tu es sur ?"
"Complètement."
"Rien?
"Devrait-il y avoir quelque chose, monsieur ?" demanda Harry, aussi insolent qu'il le put.
"Je ne sais pas," Dumbledore eut sourire guindé. Pendant un moment, Harry remarqua qu'il avait une étrange similitude avec Draco.
"Mr. Malfoy? Rien que nous ne devrions savoir ?"
"Rien, Professeur," cracha il, ressemblant d'un manière effrayante à Snape. "Je vous le ferais savoir si c'était le cas."
"Je pense que vous l'avez déjà fait," murmura le Professeur Dumbledore de façon énigmatique. L'Ordre le fixa, troublé pas la vu d'un Dumbledore hautement amusé, d'un Malfoy irrité et d'un Harry rougissant.
"Bien, maintenant, retour au affaire. Le dernier Détraqueur a quitté Azkaban et nous ne pouvons que présumer qu'ils ont rejoint les forces de Voldemort. Nous devons donc tous travailler notre sort de Patronus, même Harry, qui si je puis dire à quelques nouveaux souvenirs heureux a ajouter a son petit stock."
Le professeur Dumbledore jeta à Harry et Draco un regard significatif, et sourit de sa propre plaisanterie alors que tout le monde se tournait vers Harry, qui rougit rapidement, quoique cette fois ce fût autant de colère que d'embarras. Il n'arrivait pas à croire que Draco et lui se soit fait surprendre dans une situation aussi compromettante ! Et par Dumbledore, en plus ! Et il n'arrivait pas à croire que Dumbledore plaisantait avec ça !
"Je suis sûr qu'il n'y a rien de petit avec le stock de Potter," Dit Draco d'une voix traînante. Albus Dumbledore toussa et rit mais personne d'autre ne comprit. Ils regardaient à présent juste d'un Harry embarrasser et en colère, à un Draco amusé mais troublé.
"De plus," ajouta Draco, "Je pense que nous pouvons être quasiment certain que Potter va compléter son stock de manière assez régulière."
"Malfoy, la ferme," claqua Harry. Il pensait être en train de mourir d'embarras. Et cela n'aidait pas de savoir que personne en dehors de Draco et du Professeur Dumbledore ne savait de quoi ils parlaient.
"Potter aimerait-il partager certain de ses joyeux souvenirs avec nous? Répandre un peu d'amour autour de lui ?" Poursuivit Draco en souriant.
"Je suppose que tout le monde serait ravi d'entendre l'histoire de Draco Malfoy : La magnifique fouine bondissante !" dit Harry irrité. Draco grogna, mais camoufla rapidement son amusement derrière un regard furieux.
"Les garçons..." Dit le professeur Dumbledore en guise d'avertissement.
"Oui, professeur ?" demandèrent-ils simultanément d'une voix faussement gentilles. Ils se regardaient, retenant à peine leur rire. Quelques personnes les regardèrent étrangement.
"Harry? Tu te sens bien, mec ?" demanda nerveusement Ron.
"Bien sur," répondit Harry, feignant de ne pas prêter attention à Draco et prenant garde à ne pas croiser son regard. Il pouvait sentir Draco le regarder, bien qu'il soit plus inquiet du regard spéculatif d'Hermione. Soudain, ses yeux se plissèrent et paraissait regarder une zone de son cou. Oh merde. Il avait dit à Draco de ne pas lui laisser de suçon.
"Harry ?"Demanda-t-elle soudain. "Pourquoi est-ce que tu portes une cravate de Serpentard ?"
Oh bordel de merde.
"Pardon ?"
"Ta cravate. Ce n'est pas une Gryffondor."
"N'importe quoi."
"Je suis sérieuse. Regarde. Elle a une petit serpent, juste là sur le nœud."
Harry croisa le regard de Draco un instant, et un courant de compréhension passa entre eux. Dans leur hâte de se rhabiller après l'intervention de Dumbledore ils avaient saisi la mauvaise cravate. Oh merde. Cela voulait dire que Draco en portait une de Gryffondor. Si quiconque le remarquait... il détourna le regard, et rencontra celui de Dumbledore. Les épaules du Directeur étaient secouées de rire. Harry était décidé à l'assassiner.
"Je ne sais pas de quoi tu parles, Hermione," tenta vaillamment Harry, tout en maudissant ses faibles talents d'acteur.
"Regarde ! Ron, tu ne vois pas ?"
Ron le scruta. "Mince alors ! C'est vert et argent, et tout ! Comment as-tu fais pour avoir ça ?"
Harry commença à ôter la cravate, mais remarquant que Draco bougeait frénétiquement la tête, il se hâta de la remettre en place.
"Bizarre," fut son seul commentaire. Et il ne satisfit pas Hermione.
"Où l'as-tu eu, Harry ?"
"Aucune idée," murmura-t-il Harry se sentant rougir. Encore.
"Et bien à qui est-ce ?"
"Je sais pas."
"Comment diable as-tu obtenu une cravate de Serpentard ?"
"Je dois avoir pris celle de quelqu'un d'autre après le cours de Défense. Tu sais que parfois on enlève nos robe et d'autres trucs pour faire l'entraînement au duel," mentit Harry.
Elle souleva un sourcil. "Depuis quand est-ce qu'on fait ça ?"
"Et bien moi je le fais. Et il est évident que quelqu'un d'autre le fait aussi."
"Regarde le nom sur l'étiquette."
"Plus tard peut-être."
"Pourquoi ne le donnerais-tu pas à Malfoy maintenant, pour qu'il puisse la rendre au Serpentard à qui elle appartient" suggéra-t-elle raisonnablement.
"Plus tard," fut tout ce qu'Harry put murmurer.
"Tu vas oublier plus tard."
"Non."
"Si !"
"Hermione !"
"Je te connais !"
"Laisse tomber, d'accord? Ça n'as pas d'importance !"
"Harry ! Pourquoi es-tu si entêté ?" Avant qu'il puisse comprendre ce qui lui arrivait, elle tira dessus d'un coup sec sur la cravate et la retirait d'autour de son cou
Harry vit pourquoi Draco ne voulait pas qu'il la retire. 'Draco Malfoy' était écrit en gras, en grandes lettres argentées sur tout l'arrière. Il y eut un long silence. Hermione le regarda méfiante.
"Harry, Malfoy n'est pas dans notre cours de Défense."
Albus Dumbledore éclata de rire.
"Professeur ?"Demanda Hermione incertaine.
"Oh, ne vous inquiétez pas pour moi, Miss Granger," dit Dumbledore entre deux éclats de rire. "Je suis juste curieux de voir comme Harry va s'expliquer sur ce coup-ci."
"Professeur, ça vous ennuierait...?" protesta Harry clairement concerner par la manière dont la réunion de l'Ordre se déroulait.
"Harry, de quoi parle-t-il ?"
"De rien. Tout le monde sait que c'est un vieux loufoque."
"Harry !" et "Mr Potter !" exclamèrent plusieurs voix. Le professeur Dumbledore, lui, rit simplement un peu plus fort.
"Harry, pourquoi est-ce que tu as la cravate de Malfoy ?" demanda Hermione.
"Aucune idée," répondit Harry désespéré. "Je dois l'avoir prise quelque part sans faire attention."
Tout le monde le regardait curieusement. Hermione semblait méfiante.
"Et bien, Malfoy. Tu ne veux pas récupérer ta cravate ?" demanda-t-elle.
"Si, bien sur," Dit Draco, tentant de retirer celle d'Harry d'autour de son cou avant que quiconque ne la remarque. Ils remarquèrent.
"Malfoy, pourquoi est-ce que tu portes une cravate de Gryffondor?" demanda Ron en colère.
"J'auditionne pour le rôle du Pire Héro Au Monde, Weasley,"déclara Draco, hautement sarcastique. "J'ai pensé que porter une cravate de Gryffondor serait un bon départ."
Le professeur Snape grogna et Harry eut du mal à dissimuler son sourire. Et parmi le reste des membres de l'Ordre variait différentes formes d'outrage.
"Donne la moi," lui demanda brusquement Hermione. "Je vais faire en sorte qu'elle revienne à son propriétaire." Draco n'eut d'autre pas d'autre choix. Il rendit la cravate, de mauvaise grâce. Hermione chercha l'étiquette impatiente. Et évidement, 'Harry Potter' était écrit à l'encre dorée dans un petit coin.
"Ah ha !" dit-elle triomphale, en jetant au deux garçons leur cravates respective. Ils se hâtèrent de les remettre espérant en finir aussi vite que possible avec ce flot de questions plutôt fâcheuses. Puis, son visage passa de triomphant à confus. "Mais comment - ?Qu'est-ce que, quand…Bien pourquoi ?"
"La précision, Granger. La précision est la clef," dit Draco d'un air affecté.
"Pourquoi avez-vous la chacun la cravate de l'autre ?"
Ils haussèrent simultanément les épaules. Quelques membres de l'Ordre regardaient de l'un à l'autre, curieux.
"Je ne sais pas," Dit Harry. "En fait la mienne manque depuis quelque temps déjà..." continua-t-il de mentir en serrant les dents. "Quelqu'un a dû accidentellement la prendre et depuis elle se trimbale dans l'école, ou quelque chose dans le genre. J'ai trouvé celle-ci ce matin et je n'ai pas remarquer que c'était une de Serpentard – j'ai juste vu que le Professeur Snape arrivait, et je savais que j'aurais une retenue si je n'avais pas de cravate alors j'ai attrapé celle-ci et je l'ai mise."
"Oui," Ajouta Draco en s'appuyant sur l'histoire d'Harry. "Je me suis levé en retard ce matin et je mettais ma robe et ma cravate en courant au petit déjeuné. J'ai dû accidentellement laisser la mienne sur la table et puis j'ai trouvé celle-ci. J'ai pas remarqué que c'en était une de Gryffondore ou que c'était celle de Potter."
Tout le monde hocha la tête. C'était logique. Plus ou moins. Même Hermione acquiesça pendant une minutes et Draco et Harry poussèrent intérieurement un soupire de soulagement alors que même Albus Dumbledore semblait impressionner par leur habilité à mentir et à coopérer. Puis le bon sens d'Hermione se réveilla.
"Mais les Elfes de Maison rendre chaque nuit tous les objets perdus à leur propriétaire !"
Foutu Hermione et sa SALE ! Elle a fait bien trop de recherche.
"Oh, c'est vrai, et bien...peut-être qu'ils ont été un peu négligent ?" tenta Harry. Mais maintenant Ron s'y mit à son tour.
"Dobby t'aime ! Je suis presque sûr il regarde dans ton placard chaque jour ! Aussitôt qu'il a remarqué qu'il manquait une cravate, tu peux être sûre qu'il a cherché dans tout le château pour la retrouver."
"Ouais. C'est juste. Et bien..." Harry n'avait plus d'autre idée. Il regarda désespérément vers Draco pour recevoir un peu d'aide.
"C'était une confusion de lessive ?" tenta Draco hésitant. Hermione se contenta de le regarder. Le message était clair. Les Elfes de Maison ne font pas d'erreur. Mais Ron ne s'attarda pas sur ce point. A la place, il jasa avec joie.
"Tu laves tes cravates, Malfoy? Merlin, tu es encore plus bégueule que je ne le pensais."
"Ferme la, Ron !" répondit sèchement Harry avant que Draco ne puisse dire quoique ce soit. Harry sut immédiatement qu'il n'aurait pas du dire ça. Quand avait-t-il déjà pris la défense de Draco Malfoy ? Cette fois, non seulement la suspicion de chacun était montée d'un cran, mais en plus il avait monté son meilleur ami contre lui. Il y eut un long silence.
"Harry ?" demanda Hermione, les sourcils haussés. "Tu veux bien expliquer ?"
Harry soupira et regarda Draco. Leurs regards se croisèrent, et un rapide dialogue interne prit place entre eux. Aucun des deux ne paraissait conscient des regards spéculatifs qui les fixaient.
"Qu'en penses-tu, Draco ?" demanda doucement Harry. Il y eut quelques suffocations et quelques chuchotements épars - Harry et Draco n'avaient jamais utilisé leurs prénoms respectifs. Mais ils ne semblaient pas remarquer les curieuses réactions qu'ils provoquaient.
"Je ne sais pas," Dracos haussa les épaules. "Qu'en penses-tu ?"
"Je ne sais pas."
"Vont-ils s'en soucier ?"
"Ils ne devraient pas. Ça n'a pas vraiment à grand-chose à voir avec eux."
"Mais vont-ils s'en soucier ?"
"Probablement."
"Bon."
"Je suppose qu'il n'y a aucune raison pour parler à toute l'école de. Tu sais si on ne le dit qu'à eux."
"Ouais."
"Et il n'y a aucune raison pour que ton père le découvre."
"Non. Je suppose que non."
"Alors qu'est-ce que t'en penses ?"
"C'est toi qui vois. Ce sont tes amis."
"Je suppose."
"Ça pourrait avoir quelques bénéfices, tu sais Harry."
"Donne moi s'en un," Le défia Harry. "En dehors de te faire tuer bien sur, bien sur," plaisanta-t-il. Draco ne cligna pas d'un oeil.
"Et toi."
"Ça arrivera probablement de toute manière."
"Ferme la. Tu ne vas pas mourir."
Harry soupira-t-il. "Ne repartons pas la dessus."
Tout le monde regardait et écoutait attentivement, intrigué, et Albus Dumbledore était aussi fasciné que chacun d'entre eux. Aussi bizarre que cela soit, et aussi disfonctionnelle que cela paraisse, il semblait que Harry Potter et Draco Malfoy aient une véritable relation – une vraie relation, attentionné et communicative. C'était cependant dur à croire.
"Et bien plus besoin de se cacher," disait Draco. "Plus de remise à balai, ou de placard inconfortable."
"Tu marques un point..."
"Et nous aurons de meilleurs alibis. Tu auras Weasel et Granger, et j'aurais Severus."
"Vrai."
"Et on aura plus besoin de s'inquiéter si on se trompe encore de cravate."
Harry grogna. "Je n'ai certainement pas l'intention de refaire ça !"
"Et bien alors ?"
Il y eut un long silence. Puis Harry soupira. "Pourquoi pas ?" Il se leva et avança pour s'asseoir près de Draco. Bon en fait, pour s'asseoir sur Draco aurait été une description plus appropriée. Draco s'était légèrement pousser, mais le siège était étroit. Ils regardèrent leurs amis et leurs compagnons de l'Ordre, et sur leurs visages se lisaient un mélange de confusion, et de compréhension faite à contrecoeur. Harry prit une grande inspiration.
"Draco et moi sommes ensemble."
Un long silence suivit ses mots, puis un son mat. Ron Weasley s'était évanoui.
Fin
A la semaine prochaine pour le prochain Os de ce receuil : "La dispute"
