Une nuit dans la Cabane Hurlante

Chapitre 1 : Le rendez-vous

Résumé : Que se passe-t-il quand Harry Potter et Draco Malefoy se retrouvent piégés dans la Cabane Hurlante après un malheureux accident ? Et pourquoi un mystérieux inconnu s'amuse-t-il à dominer leur volonté ? Mais, au fait, qui est ce mystérieux inconnu ?

Disclaimer : Tout est à madame J.K.Rowling et je ne me permettrais pas de m'approprier ses personnages...

Remerciements : Mes remerciements tout particuliers à Suzanne, alias Sibla Jackson, pour tous les fous rires qui m'ont, d'une façon bien mystérieuse, inspiré cette histoire...

Petite note : J'avais déjà publié les deux premiers chapitres de cette fic, mais je me suis encore laissé aller à la paresse, et j'ai laissé cette histoire en suspens sur le deuxième chapitre... J'en suis vraiment désolée ! Surtout que je m'étais promis d'aller au bout de cette histoire ! Donc, en allant la relire, je me suis dit que je devrais peut-être tout recommencer depuis le début, et finalement, j'ai un peu modifié les deux premiers chapitres et j'ai entamé la suite ! J'espère que ceux qui me lisaient me pardonneront, et qu'ils viendront lire la suite de cette fic... En tout cas, bonne lecture !



Une nuit dans la Cabane Hurlante

Par : Rony Dany

Chapitre I : Le rendez-vous :

- Il est minuit. Il serait temps d'y aller. Harry prit sa cape d'invisibilité et rejoignit Ron en haut des escaliers.

- Dépêche-toi, je ne veux pas arriver en retard, le pressa Ron.

Harry s'emmitouffla de la cape d'invisibilité et recouvrit Ron en même temps.

- Dis, c'est parce que tu es pressé de te faire tuer que tu te dépêches ainsi ? demanda Harry tandis qu'ils passaient le portrait de la Grosse Dame pour sortir de la salle commune des Gryffondor.

- Tu sais très bien qu'on ne va pas se faire tuer... Et puis, à mon avis, la personne qui nous a envoyé cette lettre ne veut pas nous faire de mal...

- Ah bon, tu la connais ? demanda Harry ironiquement. Tiens, j'aurais pourtant juré que quand on reçoit une lettre anonyme, on est pas censé savoir de qui c'est...

- Ne fais pas l'idiot, Harry. Tu sais très bien que je ne sais pas qui nous a envoyé cette lettre, mais j'ai comme un pressentiment qu'il ne va rien nous arriver, ne t'inquiète pas...

- Tu sais, si tu es aussi bon en prédictions que l'est Trelawney, je crois qu'on ferait mieux de remonter nous coucher, répliqua Harry.

Ron ne répondit rien et continua de marcher. Les deux garçons étaient arrivés dans un large couloir qui menait au Hall d'entrée lorsque Ron s'arrêta net et fut bousculé par Harry.

- Chut ! ordonna Ron tandis que Harry lachait une exclamation de douleur après être tombé lourdement sur le sol. Rusard pourrait nous entendre !

- Désolé, mais je n'ai pas vraiment l'habitude de me prendre ton dos dans la figure, si tu veux savoir...

- Oh ! excuse-moi ! dit Ron d'un ton complètement désintéressé.

- Dis, tu attends quoi, là ?

- La chute des balais NB : en langage Moldu, "la chute des feuilles".

- Tiens, pourtant je ne vois aucun balai, ici, dit Harry ironiquement.

- Mais non, imbécile, j'attends de voir si il n'y a personne dans les couloirs.

- J'avais compris, merci.

- La voie est libre, dit Ron après un moment. On peut y aller.

Les deux garçons marchèrent silencieusement dans le couloir et arrivèrent devant les deux grandes portes en chêne qui donnait l'accès au parc. Harry les ouvrit et ils se faufilèrent dans l'air glacé de la nuit.

- Bon, où est-ce qu'on va maintenant ? demanda-t-il en frissonant au contact de l'air frais.

- Il était mis sur la lettre qu'on devait nous rendre près du Saule Cogneur, mais je ne sais pas l'endroit exact, répondit Ron.

- Génial ! Allons nous geler les doigts de pieds là-bas ! s'enthousiasma Harry.

La nuit était noire, et même la lune, pourtant pleine et lumineuse, n'arrivait pas à éclairer certains recoins du parc qui étaient à peine visibles. Un seul coin était totalement dans l'ombre : justement, celui du Saule Cogneur. Tant bien que mal, Harry et Ron (qui, bien sûr, étaient tellement intelligents qu'ils avaient tous les deux oublié qu'ils pouvaient utiliser leur baguette) marchèrent vers l'endroit qu'ils supposaient être l'emplacement de l'arbre- qui-rendait-les-coups-et-avait-déjà-fait-quelques-yeux-au-beurre-noir-à- quelques-inconscients-qui-s'étaient-aventurés-là-tout-près. Dans le noir complet, il fallait dire que s'était plutôt... risqué.

Harry marchait silencieusement, réfléchissant à toute cette histoire. Ce jour-là, alors qu'il était remonté dans les dortoirs de Gryffondor pour prendre ses livres de Métamorphose, il avait trouvé un morceau de parchemin tout plié sur son lit. Il n'y avait qu'une seule phrase inscrite dessus : "Rendez-vous ce soir, à minuit et demi dans le Saule Cogneur, et vous vivrez l'aventure de votre vie". Harry était donc redescendu dans la salle commune et avait montré le parchemin à Ron, lui demandant si il croyait qu'ils devaient y aller. Ron n'avait pas hésité une seule seconde, sûrement parce que, depuis le début de cette année, rien de spécial ne s'était passé et l'annonce d'une aventure n'avait fait que l'attirer. Bof, pour le moment, l'aventure se résumait à des pieds et des mains gelés.

Après quelques minutes ponctuées de "Aïe ! Tu m'as marché sur les pieds!", de "J'en peux rien si ils sont aussi grands que des péniches", et de "Péniche toi-même !", les deux jeunes sorciers arrivèrent au Saule Cogneur sans problèmes (si on excluait le fait que Ron avait un pied encore plus gros qu'avant et que Harry avait glissé sur l'herbe et s'était retrouvé couvert de terre, bien sûr). .

- Bon, il ne reste plus qu'à attendre, dit Ron entre deux "Aïe" de douleur.

Tout était silencieux autour d'eux. Après un moment d'attente, Harry, qui en avait marre de n'entendre que le soufle du vent ainsi que les gémissements de Ron, proposa :

- Peut-être qu'on doit aller à l'intérieur du Saule Cogneur ?

- Tu crois vraiment ?

- Je ne sais pas, mais t'as une meilleure idée ?

- Pour le dire franchement, non.

- Allons-y, alors.

- Honneur à toi, dit Ron.

- Oh ! je suis enchanté de cet honneur ! Au moins si quelqu'un se ramasse une branche du Saule dans la figure, ce sera plutôt moi que toi, c'est ça que tu veux dire ?

- Mais non, assura Ron d'un ton faussement innocent.

- D'accord, allons-y.Harry prit son courage à deux baguettes NB : En langage Moldu, "prit son courage à deux mains" et avança dans la pénombre, accroupi pour essayer d'atteindre la racine qui rendrait le Saule Cogneur un peu moins dangereux. Il avait à peine fait trois pas qu'il sentit ses pieds se dérober et perdit l'équilibre. Il voulut se rattraper, mais la seule chose qui était à sa portée était l'herbe elle-même, il tomba donc lourdement sur le sol. Il sentit son pied gauche toucher le bas du tronc du Saule Cogneur tandis que sa tête heurtait le sol, lui donnant un horrible mal de crâne, puis... plus rien. Le silence complet.Soudain, alors que Harry croyait définitivement qu'il venait de mourir en tombant sur le sol, il entendit Ron qui s'adressait à lui.

- Belle prestation, Harry, mais il n'en fallait pas tant pour simplement désamorcer le Saule Cogneur, tu sais, dit-il en insistant sur "prestation", "simplement" et "Saule Cogneur".

- Ha ! Ha ! Ha ! Je me tords de rire, dit Harry qui avait l'impression d'être passé à la machine à laver. Je suis tombé, au cas où.

- Oh ! tiens, je n'avais pas remarqué, dit Ron d'un ton sarcastique. Il tendit sa main à Harry et l'aida à se relever.

- Allons-y.Ils s'engagèrent dans le passage du Saule Cogneur, Ron en premier, et descendirent dans le tunnel dans un noir d'encre.

- Tu vois quelque chose ? demanda Harry à Ron après quelques minutes.

- Oui. Ce tunnel n'a pas été nettoyé depuis au moins un siècle.

- A part ça ?

- Est-ce que c'est ici que ça sent si mauvais ou est-ce que c'est toi ?

- Très marrant. Bon, on y est bientôt ?

- Dans une poignée de secondes, répondit Ron plus sérieusement. Je vois de la lumière, ça doit être ça.

Mais avant qu'ils n'aient pu atteindre cette lumière, elle s'éteignit d'un coup. Ron stoppa net et Harry lui rentra dedans.

- Je crois que si je continue à me prendre ton dos dans la figure, je vais prendre un abonnement, marmonna-t-il en se frottant la tête.

- Chut ! Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Il se passe que je viens de me cogner à toi !

- Mais non, je ne parle pas de ça, pourquoi ça s'est éteint ?

- J'en sais rien, moi.

- Bon, ne bougeons pas et retournons en arr...

BROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM!!!!!!!!!!!!!!!!! .

- ATTENTION ! hurla Ron. UN EBOULEMENT !

Harry courut vers l'arrière, aussi vite qu'il le pouvait, tout en se couvrant la tête de ses mains. De lourds blocs de pierres tombaient à sa droite, à sa gauche, devant, derrière... il n'entendait déjà plus les cris de Ron dans le vacarme de l'éboulement, il courait, courait, courait... Il sentait que quelques blocs de pierre tombaient sur ses mains et les égratignaient, mais il continuait toujours de courir sans y faire attention. Le sol glissait sous ses pas et était jonché de cailloux traîtres, mais Harry continuait toujours de courir. Déterminé et paniqué à la fois, il n'arrêtait pas de courir, courir, courir...

Puis ce fut le silence complet.

Harry s'arrêta net dans sa course et tendit l'oreille. Devant lui, il pouvait distinguer des "Mmmh ! Mmh!" frénétiques. Mon Dieu, est-ce que Ron était blessé ? S'il lui était arrivé quelque chose, il ne s'en pardonnerait jamais. Il aurait dû rester avec lui et courir à ses côtés, même avec l'éboulement. Au moins, ils ne seraient pas séparés. Tendant l'oreille, il distinguait des sortes de murmures étouffés qui le rendaient de plus en plus inquiet. Par Merlin ! pourvu que Ron ne soit pas blessé !

Harry essaya de voir à travers le noir, mais même maintenant que ses yeux s'étaient habitués à la pénombre, il ne pouvait absolument rien distinguer. Il marcha, les bras tendus devant lui comme un zombie, et se dirigea vers les "Mmmmh! Mmmmh!" qu'il entendait un peu plus loin devant, essayant de se concentrer sur ce seul bruit de murmure sans faire attention aux pierres, plus petites cette fois, qui continuaient de se détacher du plafond en faisant des petits bruits de chute résonnant dans tout le couloir à cause de l'écho.Après quelques secondes, les cris se firent plus distincts. Harry cria :

- J'arrive, Ron !

Les murmures s'arrêtèrent d'un coup, avant de reprendre plus frénétiquement qu'avant. Harry pressa le pas, de plus en plus inquiet.La phrase de la lettre anonyme semblait le narguer dans sa tête : "Rendez-vous ce soir, à minuit et demi, dans le Saule Cogneur, et vous vivrez l'aventure de votre vie". Tu parles ! le tunnel venait de s'écrouler, Ron semblait être bloqué quelque part, et même si Harry le retrouvait, il ne sauraient tout de même pas sortir de là. Par Merlin, qu'allaient-ils faire ? Soudain, ses pensées furent interrompues d'un coup : il venait de trébucher sur une masse informe et se retrouva bientôt par terre, sonné mais toujours vivant.

- Mmmmh ! Mmmmh! Mmmh mmmh!

- Ron ! cria-t-il, ignorant les petits cailloux qui tombèrent à cause de son cri. Attends ! Je viens de me planter royalement et tout ce que tu trouves à dire, c'est "Mmmmh" ?

- Mmmmmh ! Harry, un peu énervé de l'indifférence de Ron, se releva avec peine et s'approcha de la masse informe sur laquelle il avait trébuché, et qui devait être Ron. Il s'agenouilla tout près, la tête douloureuse à cause de la chute, et sentit un drôle d'objet sous sa main droite. Surpris, il remarqua que c'était une baguette. Pourtant, Ron n'avait pas pris la sienne ! Harry fit alors la chose qui lui paraissait la plus intelligente à faire : il serra la baguette dans sa main et murmura "Lumos".

Dans la lumière incertaine de la baguette, il vit alors la dernière personne qu'il s'attendait à voir.

- Malefoy ?


Voilà ! C'est la fin du premier chapitre, qui n'est en fait qu'une sorte de prologue, le prochain chapitre rentrera vraiment dans le vif du sujet : que se passe-t-il lorsque Harry Potter et Draco Malefoy se retrouvent dans la Cabane Hurlante ? N'hésitez pas à me dire comment vous avez trouvé ce début de fic, j'attends vos conseils !