Hey hey !
En attendant le retour de notre crossover OUAT/Harry Potter, voici une petite fic sortie de nos tiroirs pour vous faire patienter !
Il s'agit du préquel de la trilogie "d'Hermione Bond" qui sera composé de 5 chapitres.
On vous souhaite une bonne lecture !
Disclamer : Comme d'hab, rien à nous, tout à JK Rowling et Ian Flemming
AU SERVICE DE SA MAJESTE
Chapitre 1 :
1er juillet 1997
Hermione s'était faufilée à l'extérieur de Poudlard pour gagner le parc. Elle savait ce que dirait sa Directrice de maison si elle la trouvait dehors, surtout en ces temps troublés, mais elle devait se rendre sur la tombe de Dumbledore.
Arrivée devant la pierre blanche, elle s'assit dans l'herbe et contempla l'inscription de la tombe. Albus Dumbledore, 1881-1997
Son regard se brouilla et elle s'essuya les yeux sur sa manche. Comment allaient-ils faire maintenant qu'il était mort ? Comment affronter Voldemort sans le plus grand sorcier du monde à leur côté ?
- Si les mangemorts ont réussi à vous tuer, quelles chances avons-nous de sortir vivants de cette guerre, professeur ? murmura-t-elle.
- Elles sont minces, c'est une évidence, fit une voix derrière elle.
Hermione se retourna et regarda avec inquiétude le professeur Bibine qui se tenait debout devant elle.
- Je ne vous ai pas entendue, professeur. Je... je suis désolée d'avoir enfreint le couvre-feu, je...
- Granger, je ne suis pas là pour vous retirer des points ou vous faire un sermon.
La Gryffondor soupira, relâchant la tension qui crispait ses épaules, et reporta son attention sur la tombe. Bibine s'assit à côté d'elle et arracha un brin d'herbe plus haut que les autres.
- Vous savez ce que vous allez faire l'année prochaine ? demanda le professeur de vol.
- Je doute pouvoir retourner à Poudlard, fit la jeune femme, dépitée. Avec la mort de Dumbledore et l'anarchie qui va s'emparer du Ministère, je...
- Vous allez partir avec Potter et Weasley pour déjouer les plans de Voldemort ?
Hermione la regarda, soupçonneuse. Comment Bibine pouvait-elle savoir ce que le trio s'était dit plus tôt dans la journée ?
- J'ai quelqu'un à vous présenter, poursuivit Rolanda.
- Il vaut mieux que je retourne dans mon dortoir, répondit la Gryffondor.
- Vous serez en sécurité. Suivez-moi, Miss Green, vous ne le regretterez pas.
Les yeux de la brune s'écarquillèrent. Comment son professeur de vol était-elle au courant de son vrai nom de famille ?
- Qui êtes-vous ? bégaya-t-elle.
Rolanda posa sa main sur l'épaule de son élève et l'emmena en direction du Saule Cogneur.
- Une amie qui va vous aider, fit placidement Bibine en se penchant, chatouillant une racine.
L'arbre bougea mollement, leur laissant accès à un passage.
- Il n'y a pas de loup-garou dans la cabane, n'est-ce pas ? demanda Hermione en avançant dans le couloir sombre.
- Un loup-garou ? répéta Bibine. Non, pas en ce moment. J'espère pas ! dit-elle avant d'éclater de rire.
Le professeur de vol poussa la porte et entra la première dans la cabane, suivie d'Hermione. Un homme âgé d'une cinquantaine d'années, vêtu d'un costume qui semblait être hors de prix, les attendait, frappant les touches d'un minuscule pc portable qu'il tenait d'une main.
- Je suis à vous dans quelques instants, marmonna-t-il en lisant rapidement un document.
Puis, il frappa encore trois touches, ferma le pc pour le poser sur le lit défraichi, et s'approcha d'Hermione pour lui serrer la main.
- Bonsoir Miss Granger. Je suis M.
- M ? M comme dans les James Bond ?
- Exactement, lui sourit l'homme.
- C'est une blague ? reprit la Gryffondor.
- Vous verrez par la suite que le MI-6 manque cruellement d'humour. Surtout depuis le départ de Dumbledore. Donc, pour répondre à votre question légitime, non, ce n'est pas une blague. 001, vous lui expliquez ?
- Miss Granger, la montée de Voldemort pose énormément de problèmes… ce qui est un euphémisme, j'en conviens. Dumbledore nous a avertis assez tôt, en début d'année dernière pour être précise, et il nous a alertés sur la forte possibilité que Voldemort ait constitué des horcruxes.
- Cette forte possibilité s'est avérée, reprit M. Et il nous a confié qu'il demanderait au jeune Monsieur Potter de se charger de les détruire.
- Je ne veux pas vous offenser, commença Hermione, mais le professeur Dumbledore se méfiait du Ministère et j'ai du mal à croire qu'il vous ait fait ses confidences.
- Tout le monde se méfie du Ministère, répondit M.
- Surtout en ce moment, ajouta Bibine.
- Mais le MI-6 n'appartient pas à proprement parlé au Ministère de la Magie, enchaîna M.
- Nous dépendons en grande partie du Ministère de la Justice moldue, expliqua Bibine.
- Et il va nous falloir batailler dans les mois qui suivent pour garder cette dépendance ou indépendance selon le point de vue, conclut M.
- Ok. Admettons que je vous crois. Voldemort est une menace pour la sécurité intérieure. Et de ce que j'ai compris, le MI-6 s'occupe des attaques extérieures. Donc, pourquoi n'est-ce pas le MI-5 qui s'occupe de Voldemort ?
- Dumbledore est venu nous trouver car il a travaillé un long moment pour le service. Et je n'ai jamais dit que le MI-6 allait se jeter dans la bagarre, répondit M. Je suis venu vous proposer mon aide matérielle et vous offrir un travail à la fin de cette sordide histoire.
- Dumbledore était un agent secret ?
- Oui, le fameux 007 version sorcier. Vous voulez que je vous garde le numéro au chaud ? proposa l'homme.
- Moi ? Devenir le prochain 007 ? Non, je ne crois pas, rit nerveusement Hermione.
- C'est pourtant lui qui m'a parlé de votre potentiel, dit doucement Bibine.
- Euh...
Hermione faisait aller son regard de l'homme à la femme, ne sachant plus dans quel univers elle évoluait.
- Pour revenir à mon prochain périple, relança-t-elle en secouant la tête, vous avez parlé d'une aide matérielle ?
M sourit, ouvrit son pc portable et se connecta à un site de fournitures agréé par le Ministère de la Magie. Puis, il fit signe à la jeune Gryffondor de s'approcher et lui sourit.
- Matériel de camping dernier cri. Ca vous tente ? Sans mauvais jeu de mots.
Juin 1998
Hermione attendait sur une table d'examen de Sainte Mangouste, son bras gauche recouvert d'un bandage.
La porte de la salle s'ouvrit et la brune posa un regard fatigué sur la personne qui entrait dans la petite salle.
- Bonjour, Miss Granger.
- Bonjour, M.
- Comment vous sentez-vous ?
- Vidée.
M acquiesça et s'approcha de la jeune femme.
- Vous vous en êtes sortie au-delà de mes espérances. Déjà double zéro ! Félicitations.
- Merci.
- Je vous attends le 1er septembre 2013 au Ministère à 8 heures. Vous demanderez aux hôtesses d'accueil Monsieur McVeigh.
- C'est noté, souffla la Gryffondor.
- On peut faire quelque chose pour vous, Miss Granger ? demanda gentiment M.
- Et bien, puisque vous proposez... Vous m'avez aidée à envoyer mes parents en Australie. Vous pouvez faire en sorte qu'ils reviennent à Londres, avec leurs souvenirs ?
- C'est comme si c'était fait, Miss Granger.
M se dirigea vers la sortie avec un sourire en coin.
- Bien joué, 007, dit-il avant de s'éclipser.
Hermione roula des yeux et soupira profondément. Elle avait hâte qu'on lui retire cette cicatrice. Ensuite, elle trouverait un lit dans lequel se vautrer pour la prochaine semaine.
Un médecin finit par arriver, une pochette en carton dans les mains. Il la posa à côté de la brune et retira doucement le bandage.
- Qui vous a fait ça ? demanda-t-il avec horreur.
- Bellatrix Lestrange, murmura la rouge et or.
L'interne nettoya l'avant-bras avec douceur puis se saisit de sa baguette.
- Vous voulez me raconter ? fit-il doucement en s'attaquant au S de l'injure gravée dans la chair. Ca restera entre nous. Et ça vous fera du bien, faut que ça sorte.
La jeune femme se mordit la lèvre inférieure, tentant de contenir ses pleurs, et respira profondément.
- Nous étions partis il y a plusieurs mois de cela, pour trouver le moyen de détruire Voldemort...
Le silence était pesant dans le salon des Granger. Helen tenait sa tasse à mi-chemin entre la table et ses lèvres, tandis que Wendel allumait un joint.
- Désolé, mais ça mérite bien ça, se justifia-t-il en regardant sa fille debout, les mains dans le dos.
- Tu veux vraiment être agent secret ? reprit sa mère. Et tu commences ta formation à la rentrée ?
Hermione acquiesça vivement, cachant ses doigts qui s'entremêlaient nerveusement entre eux.
- Agent secret comme James Bond ? reprit son père. Avec flingues, belles bagnoles et jolies femmes ?
- Jolies femmes ? répéta Helen, décrochant enfin un sourire.
- Ou hommes tendance mannequins, dit rapidement la brune. Et puis, je vous rappelle que j'ai un copain.
- Ah oui, Ronald, marmonna Helen en reniflant.
- Oui, Ronald, fit Hermione en fronçant les sourcils. D'ailleurs, on sort ce soir.
- Vous pourriez... dîner tous les deux ici, demain soir ? proposa Wendel avant de tirer sur son joint.
- Oui, je ferai mes lasagnes, ajouta sa mère.
- Le mot magique ! Je lui demande et je vous tiens au courant.
Elle attrapa sa veste et la passa.
- Si tu ne rentres pas trop tard, ça te dirait de regarder un... James Bond avec ton vieux père ? badina Wendel.
- Avec plaisir, sourit Hermione.
Il était près de huit heures du matin et Hermione se dirigeait avec appréhension vers l'accueil du Ministère de la Magie. Elle se planta devant une jeune sorcière qui discutait avec sa collègue.
- Bonjour, j'ai rendez-vous avec Monsieur McVeigh, dit la brune d'une voix peu assurée.
- Hmm... McVeigh... McVeigh... fit pensivement l'hôtesse en cherchant dans un gros bottin. Dunkan McVeigh. Je l'ai trouvé ! Vous prenez l'ascenseur jusqu'au 4ème sous-sol, il viendra vous chercher.
Hermione acquiesça et se rendit dans l'ascenseur. Elle se trouva coincée entre plusieurs sorciers qui bavardaient et une chevelure familière s'engouffra avant que les portes se referment.
- Hermione ! Comment vas-tu ?
- Salut Harry, ça va. Quoi de neuf ?
- Je commence aujourd'hui chez les Aurors. J'ai attendu ça tout l'été, répondit le Survivant en jouant des coudes pour se mettre à côté d'elle. Et toi ?
- Formation chez les langues de Plombs, murmura-t-elle.
L'ascenseur s'ouvrit, recrachant trois sorciers, et deux autres montèrent.
- Comment va Ginny ? demanda la brune.
- Pas trop le moral. Elle voulait par retourner à Poudlard, mais tu connais Molly... Enfin, je la verrai à Noël, soupira Harry. Et Ron ?
- Je le vois ce soir, tu veux te joindre à nous ?
- Ouais, ce serait super. Bon, me voilà arrivé. On se téléphone ! Bisous !
Harry se faufila entre les fonctionnaires et s'engagea dans le couloir du deuxième sous-sol.
Hermione atteignit enfin son étage et se retrouva dans un petit couloir désert. Au bout, une unique porte blindée. Le battant grinça en pivotant et un homme apparut sur le seuil.
- Miss Granger ? Venez je vous prie.
La Gryffondor rejoignit celui qui devait être McVeigh qui referma la porte derrière elle. La rouge et or se trouva dans un nouveau couloir avec à son extrémité une autre porte blindée, cette fois dotée de ce qui ressemblait à un scanner. Elle leva les yeux et remarqua plusieurs caméras au plafond. Elle fronça les sourcils, perplexe. Que faisait du matériel moldu au Ministère de la Magie ?
- Bienvenue au MI-6, Miss Granger, fit l'homme en lui serrant la main. Je suis Dunkan McVeigh, alias 002. Je vous emmène voir, M.
- Il n'a pas un nom de famille ? demanda Hermione.
- Si, mais on ne le connait pas. Secret défense, un truc du genre, répondit Dunkan en posant sa main sur le scanner.
La porte s'ouvrit et pria muettement Hermione de pénétrer dans l'antre du MI-6.
- Votre formation commence à 8h30, fit-il en traversant un open space où se trouvaient déjà des sorciers qui travaillaient sur ordinateur, un mug de café posé à côté de leur unité centrale.
- Il y a beaucoup d'objets moldus, fit remarquer Hermione.
- Oui, la magie ne suffit pas pour assurer la tranquillité de la Grande-Bretagne, sourit 002. Bien, derrière cette porte, vous trouverez le boss.
- Je vous revois après ?
- Non, je pars pour l'heure au Kosovo. Mais je serai de retour la semaine prochaine. Et, au fait, ma femme attend de vos nouvelles.
- Votre femme ?
- Minerva McGonagall. Portez-vous bien, Hermione ! lança le sorcier avant de s'éloigner avec un geste de la main.
- McGo est mariée ? murmura la brune, étonnée.
Elle secoua la tête et poussa la porte menant au bureau de M. Quelque chose lui disait que sa première journée au sein du MI-6 lui réservait encore bien des surprises.
Trois mois plus tard
Hermione déboula en trombe dans le restaurant du Ministère. Elle attrapa rapidement un plateau repas, balança des victuailles au hasard, paya en quatrième vitesse son repas et gagna la grande salle. Elle chercha du regard Harry qui, la repérant, lui fit signe de la main. La brune se laissa tomber sur une chaise en face de son ami qui avait quasiment fini son entrée.
- Désolée du retard, fit-elle, contrite.
- Pas grave. Tu as l'air crevé, dit Harry avant d'avaler une fourchetée de salade.
- La formation, souffla-t-elle. Quoi de neuf ?
- J'ai vu Ginny ce week-end, y'avait une sortie à Pré-au-Lard, dit-il, tout sourire.
- Contente pour toi. Comment va-t-elle ?
- Elle compte les jours jusqu'aux Aspic. Et, après le match Serpentard/Gryffondor, elle a été approchée par l'entraîneur des Flaquemare.
Hermione eut un sifflement admiratif.
- La classe, ajouta-t-elle, impressionnée. Elle va rejoindre Olivier. Et toi ?
- Quoi moi ? demanda Harry en coupant son steak.
- Tu aimais le Quidditch. Pas de regret de ne pas faire carrière dans ce sport ?
- Non, je voulais être Auror, arrêter les mages noirs... Mon petit hobby d'adolescent est maintenant une activité rémunérée ! dit-il avant de rire.
Il mangea quelques haricots verts et plongea son regard vert dans les yeux noisette.
- Donc, Hermione Granger, Langue de Plomb... fit-il avec un sourire.
- Et oui.
- Qu'est devenue ta passion de la défense des elfes de maison ? se moqua-t-il gentiment.
- Je te jure que je n'en aurai jamais chez moi ! répondit Hermione, la main sur le coeur.
- En parlant de chez toi, j'ai appris par Ron que tu ne voulais pas emménager tout de suite avec lui.
- Nous y voilà ! soupira la brune. C'est trop tôt. Je ne sais pas où cette relation va nous mener et...
- Et tu préfères garder tes distances tout en lui mentant sur ton métier, susurra Harry en posant sa tête dans le creux de sa paume.
Hermione arrêta de couper son poisson et dévisagea son ami.
- Pardon ?
- Tu n'es pas chez les Langues de Plomb. Officiellement, oui, c'est ce que dit le registre du Ministère, mais des nouveaux du service que j'ai croisé dans la salle de sport m'ont affirmé qu'Hermione Granger était inconnue au bataillon. Alors ?
La brune regarda autour d'elle et se pencha au-dessus de la table, invitant son ami à en faire de même.
- MI-6, chuchota-t-elle.
Harry et se pencha jusqu'à ce que ses lèvres effleurent l'oreille de son amie.
- MI-6 ? Nous n'avons qu'un chiffre de différence, ma chère, murmura-t-il avant de se redresser et de lui faire un clin d'oeil.
- Je ne sais pas pourquoi, mais je m'en doutais, sourit Hermione.
- Tu as passé ton évaluation psy ? demanda le Survivant, retournant à son repas.
- Cet après-midi. Pour fêter le milieu de la formation. Et toi ?
- Ouais, au début.
- Ca donne quoi ? s'enquit Hermione.
- Tu vas adorer... Au fait, tu as reçu l'invitation de Molly pour Noël ?
- Oui, j'y vais avec mes parents.
- Ils ont accepté ? demanda Harry, surpris.
- Bah oui, pourquoi ?
- Non, parce que pour leur première et dernière rencontre avec les Weasley, tu sais, au début de notre deuxième année, ils avaient l'air... comment dire, déboussolé par Arthur.
- Non, t'inquiètes pas. Ils avaient fumé avant de prendre le métro et ils étaient stone, c'est tout.
Hermione pénétra dans un des bureaux du MI-6 et y trouva un homme en blouse blanche qui essuyait consciencieusement ses lunettes. A la vue de la nouvelle agent, il se leva pour lui serrer la main et lui indiquer la chaise en face de lui.
- Bonjour Miss Granger. Nous allons passer une petite heure ensemble pour faire le point sur la première partie de votre formation et voir si vous êtes apte psychologiquement à entamer la deuxième partie.
- Ca me va, fit la Gryffondor en se détendant légèrement.
- Je vous propose de commencer par de la libre association. Je vais dire un mot et vous allez répondre la première chose qui vous passe par l'esprit. Vous avez compris ?
- Oui, répondit la rouge et or en fronçant les sourcils.
- Bien. Commençons. Enfant ?
- Adoption
- Arme ?
- Pistolet.
- Cible ?
- Abattre.
- Mariage ?
- Chaînes.
- Poudlard ?
- Magie.
- Bataille ?
- Rangée.
- Mangemort ?
- Lestrange.
- Bellatrix ?
- Classée... répondit posément Hermione.
- Parfait, très bien, fit le psy en prenant une pochette cartonnée.
Il l'ouvrit et se saisit d'une plume.
- Voulez-vous me raconter votre année hors de Poudlard ? demanda-t-il.
Hermione le dévisagea et le psy lui sourit.
- Juste une fois, après, personne ne vous en reparlera.
- Ok. Après l'assassinat de Dumbledore, Harry, Ron et moi avons décidé de ne pas retourner à Poudlard...
Hermione avait fait transplaner ses parents pour le Terrier. Ils parcoururent le petit chemin de terre enneigé menant à la maison biscornue des Weasley, serrant contre eux leur manteau. La brune allait grimper les marches incertaines menant à la porte d'entrée quand sa mère l'arrêta.
- On a un cadeau pour toi, fit-elle doucement.
- Oui, j'ai remarqué, sourit la rouge et or en désignant les gros sacs que son père portait.
- Un cadeau qu'on ne veut pas t'offrir devant tout le monde, chuchota son père.
Helen sortit un trousseau de clés de sa poche et le tendit à sa fille.
- Maintenant que tu es grande, il est temps pour toi de récupérer le reste de l'héritage de ta grand-mère. Elle voulait que nous te donnions son appartement de Birmingham. Elle savait combien tu l'aimais.
- Mais... j'ai déjà... enfin, vous savez, murmura la jeune femme. J'ai récupéré les biens de...
Wendel posa ses sacs et lui caressa la joue.
- On sait, assura-t-il. Mais on se disait que tu ne voudrais pas y retourner tout de suite. Et maintenant, tu es assez grande pour avoir ton propre foyer.
- C'est vrai mais... Avec l'internat, je ne vous ai pas beaucoup vu, alors je comptais rester encore quelques temps avec vous.
Helen serra sa fille dans ses bras et lui sourit.
- Tu restes autant que tu veux ma chérie.
Wendel sortit un joint de sa poche et Hermione fronça les sourcils.
- On a le temps, on a dix minutes d'avance ! se justifia-t-il.
La Gryffondor roula des yeux et le moldu actionna son briquet pour prendre une grande bouffée.
- Allez, on va passer une bonne soirée ! lança-t-il gaiement en passant le joint à sa femme.
- Ouais, j'espère... souffla Hermione.
Le repas s'était déroulé dans une bonne ambiance, et Hermione souriait à la vue d'Harry et Ginny qui se dévoraient des yeux.
- Ca va, Mione ? demanda Ron en posant sa main sur celle de sa petite amie.
- Bien, merci. Le repas était délicieux.
- C'est l'heure des cadeaux ! dit Molly en débarrassant magiquement la table.
- Déjà ? s'étrangla l'ancien gardien de Gryffondor.
Il devint rouge cramoisi et se leva solennellement. Il fouilla nerveusement dans sa poche devant les regards médusés de l'assistance. Il finit par en extirper un écrin et Hermione sentit son ventre se faire la malle.
"Non, non, pitié. Tout sauf ça !" gémit-elle intérieurement alors que le roux se tournait vers elle, le regard brillant.
- Hermione, ma chérie, mon amour, me feras-tu l'honneur de...
AHAH ! Alors... que va demander Ron ? Les paris sont ouverts !
En attendant la suite qui arrivera la semaine prochaine, on vous fait plein de gros bisous !
Sygui et Link9
